Siune partie de lâĂąme dâAriana a trouvĂ© refuge dans le corps de Croyance, lâobscurus Ă©tant lâĂąme dâAriana, Croyance serait devenu lâobscurus dâAriana. Ceci expliquerait pourquoi Le Phoenix vient Ă Croyance dans sa jeunesse puis, Ă la fin du film Les Crimes de Grindelwald alors que, seul un Dumbledore peut ĂȘtre choisi par ce Phoenix (qui au passage
ĂnoncĂ©La raison s'oppose-t-elle Ă toute forme de croyance ? CorrigĂ©IntroductionCroire, c'est Ă©tymologiquement faire confiance à », c'est-Ă -dire ajouter foi ». Ainsi, croire quelqu'un, c'est penser que ce qu'il dit est vrai, sans pourtant en avoir la preuve ; croire en un Dieu, ce n'est pas savoir que ce Dieu existe en ce cas il ne s'agirait plus de croyance, prĂ©cisĂ©ment, mais ĂȘtre intimement convaincu de son existence, mĂȘme si cette derniĂšre ne devait ĂȘtre dĂ©montrĂ©e par rien. Or, la raison nous recommande de ne rien tenir pour vrai, dont on ne puisse dĂ©montrer la vĂ©ritĂ© ; alors, la raison s'oppose-t-elle Ă toute forme de croyance ? Le problĂšme est particuliĂšrement aigu dans le cas des croyances religieuses croire en une religion, en effet, c'est accepter en sa crĂ©ance des articles de foi qui non seulement semblent ne pas pouvoir ĂȘtre dĂ©montrĂ©s, mais qui vont Ă l'encontre de la logique mĂȘme de la dĂ©monstration. Ainsi, ĂȘtre chrĂ©tien, c'est croire en la Sainte TrinitĂ© ; or, comment un ĂȘtre pourrait-il ĂȘtre Ă la fois triple et un ? C'est aussi croire que le Christ Ă©tait Ă la fois homme et fils de Dieu cela semble contradictoire, cela semble absurde. Aussi bien dans son fondement accorder sa confiance sans preuves que dans son dĂ©tail les articles de foi, la croyance religieuse semble rĂ©clamer de nous que nous suspendions l'usage de notre raison il faudrait en somme accepter pour vrai ce qui est manifestement aberrant. Mais ne peut-on, au contraire, penser qu'il y a des choses qui excĂšdent les pouvoirs de notre raison, qu'il serait vaniteux de penser que ce qui semble absurde pour nous l'est en soi ? En d'autres termes, ne serait-il pas plus raisonnable de renoncer Ă Ă©riger la raison humaine en juge de toutes choses, en lui reconnaissant ses propres limites ? Et rĂ©ciproquement, ne peut-on penser qu'une forme de croyance religieuse puisse se maintenir dans les limites de la raison ? Peut-ĂȘtre alors la contradiction entre la raison et la croyance n'est-elle qu'apparente ; mais en ce cas, il nous faudra dĂ©montrer que ce qui excĂšde la raison n'est pas nĂ©cessairement contraire Ă la L'articulation de la foi et de la raison1. Il faut reconnaĂźtre les limites de la raison humaineFaut-il admettre comme allant de soi la contradiction entre la croyance et la raison ? La raison ne peut-elle, Ă l'Ă©vidence, que prouver l'absurditĂ© de la foi, et la foi rĂ©clame-t-elle indubitablement que nous abandonnions lĂ toute rationalitĂ© ? Il existe, cela n'est guĂšre douteux, des croyances absurdes celles qui portent sur des objets de savoir et qui viennent contredire des dĂ©monstrations fermement Ă©tablies. Je puis bien croire que la Lune est habitĂ©e, et ĂȘtre prĂȘt Ă en mettre ma main au feu, ma sincĂ©ritĂ© ne fait rien Ă l'affaire une telle croyance vient contredire l'ordre des raisons, elle n'a pas grand sens, et n'a pour se justifier que la force de ma conviction subjective. Mais prĂ©cisĂ©ment la foi religieuse, quant Ă elle, n'est pas absurde, en ceci que la raison peut produire un discours rationnel Ă son revient Ă saint Thomas d'Aquin d'avoir voulu articuler ce que le sens commun oppose la croyance religieuse ne rĂ©clame pas de nous l'ignorance, et la raison ne parle pas contre la RĂ©vĂ©lation. Selon saint Thomas, en effet, rien dans la religion rĂ©vĂ©lĂ©e c'est-Ă -dire dans la Bible comme parole de Dieu transmise aux hommes ne vient contredire la raison pour preuve, le thĂ©ologien peut raisonner Ă partir des articles de foi â si la RĂ©vĂ©lation Ă©tait absurde, une thĂ©ologie rationnelle serait impossible, et tel n'est justement pas le cas. Cependant, si les articles de foi ne sont pas purement et simplement irrationnels, ils excĂšdent toutefois les pouvoirs de comprĂ©hension de la raison humaine. Mais ce qui n'est pas intelligible pour nous n'est pas inintelligible en soi si nous ne comprenons pas tout, la RĂ©vĂ©lation est pour Dieu l'Ă©vidence mĂȘme. Et prĂ©cisĂ©ment, si c'est Dieu lui-mĂȘme qui a mis la raison en l'homme, alors la religion ne peut pas nous commander d'en suspendre l'usage exiger de nous ce qu'on nomme la foi du charbonnier » lequel figure celui qui croit sans avoir des raisons de croire, ce serait, en fait, aller Ă l'encontre de la bontĂ© des Ćuvres de Dieu. Le croyant doit donc faire usage de sa raison, tout en reconnaissant qu'elle est limitĂ©e et qu'elle ne peut pas tout Il faut dĂ©montrer autant que faire se peut les articles de la foiLe croyant devra, par consĂ©quent, chercher Ă dĂ©montrer ce qui est dĂ©montrable, et accepter que tout ne le soit pas, parce qu'il est un ĂȘtre fini et que son pouvoir de comprĂ©hension est Ă©galement fini. Dans son infinie bontĂ©, le CrĂ©ateur nous a rĂ©vĂ©lĂ© dans le texte saint des vĂ©ritĂ©s que nous n'aurions pas pu saisir par nos seules forces pour saint Thomas d'Aquin donc, la foi Ă©claire la raison autant que la raison Ă©claire la foi. Ainsi, s'il reconnaĂźt qu'il y a bien des mystĂšres de la foi », c'est-Ă -dire des propositions que notre raison ne peut dĂ©montrer, saint Thomas entend en revanche indiquer des voies » qui permettent Ă cette mĂȘme raison de poser l'existence de Dieu. Il ne s'agit pas Ă proprement parler de dĂ©monstrations, mais d'un cheminement oĂč rien n'est contraire Ă ce que notre raison peut lĂ©gitimement accepter. Ainsi, cette derniĂšre peut admettre que tout ce qui est n'est que du possible, qui aurait pu ne pas ĂȘtre il n'y a rien dans le monde, qui soit absolument nĂ©cessaire, parce que ce monde lui-mĂȘme aurait pu ne pas ĂȘtre. Or, le possible ne peut de lui-mĂȘme passer au rĂ©el, et cela Ă©galement la raison peut le reconnaĂźtre sans se contredire il faut donc qu'il y ait un ĂȘtre nĂ©cessaire, qui soit cause de la rĂ©alisation du possible, c'est-Ă -dire de son passage Ă l' Thomas donne ainsi cinq voies diffĂ©rentes que peut prendre la raison, et qui l'amĂšneront toutes Ă comprendre que l'existence de Dieu n'est pas irrationnelle. La difficultĂ©, c'est que ces chemins reposent tous, Ă des degrĂ©s divers, sur des prĂ©supposĂ©s eux-mĂȘmes indĂ©montrĂ©s ou sur des circularitĂ©s logiques par exemple ici sur la prĂ©supposition que le monde aurait pu ne pas ĂȘtre. Mais alors, si les voies de la dĂ©monstration ne satisfont en fait pas pleinement Ă l'exigence rationnelle, faudra-t-il aller contre saint Thomas et admettre une bonne fois que nous n'avons aucune raison de croire, bref, que la croyance Ă©chappe au domaine de la raison ? Est-il rationnel alors de soutenir que je crois sans avoir d'autre raison de croire, que la confiance que j'accorde Ă la RĂ©vĂ©lation ? Mais que vaut cette confiance, si elle ne repose sur rien d'objectif, et en quoi diffĂšre-t-elle alors de celui qui croit sans raison aucune que la Lune est habitĂ©e ?II. De l'impossibilitĂ© d'une preuve de l'existence de Dieu aux postulats de la raison1. Toute preuve de l'existence de Dieu est impossibleC'est Kant, dans la Critique de la raison pure, qui le premier a montrĂ© pourquoi aucune preuve de l'existence de Dieu ne pourrait jamais nous ĂȘtre donnĂ©e. Certes, je puis bien avoir un concept de Dieu ; mais je ne peux jamais dĂ©duire l'existence du seul concept â pour reprendre un exemple cĂ©lĂšbre, le concept d'un billet de banque dans ma poche est exactement le mĂȘme, que le billet y soit ou pas. Pour ĂȘtre assurĂ© qu'un objet rĂ©el correspond Ă mon concept, que donc ce concept n'est pas une forme vide, il faut un contenu intuitif seule la perception peut m'apporter la preuve qu'il existe bien quelque chose qui correspond dans le rĂ©el au concept que j'ai dans mon entendement. Or, percevoir, c'est toujours et nĂ©cessairement percevoir dans le temps et dans l'espace tous les objets perçus sont situĂ©s Ă un point de l'espace et du temps ; mais Dieu, dans la dĂ©finition mĂȘme que j'en ai, est un ĂȘtre Ă©ternel il est hors du temps et ubiquitaire il n'est d'aucun point de l'espace. Par dĂ©finition donc, je ne pourrai jamais percevoir Dieu ; je n'aurai alors jamais de contenu intuitif pour remplir le concept que je possĂšde. D'oĂč la conclusion que Kant en tire on peut certes penser Ă l'existence de Dieu, mais on ne pourra jamais la connaĂźtre ; en d'autres termes, on ne peut, sans contradiction, espĂ©rer en faire un objet de savoir â c'est-Ă -dire nous ne pourrons jamais la est alors le point capital si nous n'aurons jamais aucune preuve rationnellement admissible de l'existence de Dieu, alors les articles de la foi ne sont pas les objets d'un savoir possible, et voilĂ qui suffit Ă distinguer la croyance religieuse des autres formes de convictions subjectives. Celui qui croit qu'il existe d'autres planĂštes habitĂ©es dans l'univers n'en sait rien nous n'en avons Ă prĂ©sent aucune preuve objective ; mais cette absence de preuve est une absence de fait, et non de droit une planĂšte, fĂ»t-elle lointaine, est dans le temps et dans l'espace, elle peut ĂȘtre l'objet d'une intuition sensible, c'est-Ă -dire d'une perception possible. La connaissance progresse, ce qui Ă©tait une simple croyance peut devenir un savoir Ă prĂ©sent et tel n'Ă©tait pas le cas Ă l'Ă©poque de Kant, nous savons que ni la Lune, ni Mars ne sont habitĂ©es. Il en va tout autrement de la foi religieuse elle porte sur des objets qui, par dĂ©finition, ne seront jamais des objets de savoir, en sorte qu'il faut selon Kant distinguer l'opinion objet d'un savoir possible et la foi qui Ă©chappe Ă tout savoir. 2. Refus de la position sceptiqueLa croyance n'est donc pas un concept univoque il existe des modalitĂ©s distinctes de la conviction. Mais alors, s'il est absurde de persister Ă croire ce que la raison a dĂ©montrĂ© comme Ă©tant faux, que faire de la foi religieuse, oĂč la raison est impuissante Ă dĂ©montrer quoi que ce soit ? Faut-il reconnaĂźtre que la croyance en un Dieu est dĂ©nuĂ©e de tout fondement rationnel et que la raison doit nous contraindre Ă ne plus y croire ? Non pas la raison humaine n'est pas seulement impuissante Ă dĂ©montrer l'existence de Dieu, elle est tout autant incapable de dĂ©montrer son inexistence, en sorte qu'il n'est pas plus ou pas moins rationnel d'affirmer que Dieu existe, que d'affirmer qu'il n'existe pas. Dans les deux cas, il s'agit de foi et non de connaissance ; ces croyances ne sont donc pas plus contraires Ă la raison l'une que l'autre, pourvu seulement qu'elles demeurent ce qu'elles sont â non des savoirs, mais des croyances qui, comme telles, ont conscience de l'insuffisance de leurs fondements. Pour ne pas ĂȘtre contraire Ă la raison, la croyance religieuse doit donc demeurer seulement ce qu'elle est, une foi que rien ne vient dĂ©montrer ; c'est quand elle fait sienne l'orgueilleuse prĂ©tention d'une certitude apodictique » c'est-Ă -dire d'un savoir nĂ©cessairement vrai qu'elle va Ă l'encontre de ce que la raison peut pur point de vue thĂ©orique, donc et ici thĂ©orique signifie tout ce qui se rapporte Ă la connaissance », les grandes questions de la foi religieuse la croyance en l'existence d'un Dieu, en l'immortalitĂ© de l'Ăąme sont purement et simplement indĂ©cidables, et le demeureront Ă jamais. La croyance excĂšde entiĂšrement la raison, au sens oĂč la raison est impuissante Ă prendre parti pour, ou contre elle. Le plus raisonnable serait-il alors d'adopter une position sceptique, en affirmant que rien ne venant dĂ©montrer l'existence de Dieu, non plus que son inexistence, il serait sage de suspendre notre jugement, en reconnaissant que nous n'en savons rien et n'en pouvons rien savoir ? Du point de vue thĂ©orique, donc, ce scepticisme semble la seule position rationnellement admissible puisque nous n'en saurons jamais rien, autant suspendre notre jugement et rĂ©puter une bonne fois pour toutes les questions que pose la foi comme Ă©tant indĂ©cidables. Toutefois, ce scepticisme suppose que le seul usage possible de la raison, c'est la connaissance â en termes kantiens que l'intĂ©rĂȘt thĂ©orique fait le tout de l'intĂ©rĂȘt de la raison. Or, ce que Kant va montrer, c'est justement que tel n'est pas le Les postulats de la raison pure pratiqueEn plus de l'intĂ©rĂȘt thĂ©orique qui se rĂ©sume en une question Que puis-je savoir ? », la raison est en effet animĂ©e d'un intĂ©rĂȘt pratique » oĂč la question devient Que dois-je faire ? ». Or, ce que nous dit notre raison, c'est que nous devons faire notre devoir, et d'abord en traitant toujours autrui comme une fin en soi, et non comme un moyen pour nous ce que la loi morale commande, c'est de ne pas se servir d'autrui pour satisfaire nos dĂ©sirs ; en d'autres termes, un acte sera moral s'il peut ĂȘtre voulu par tout ĂȘtre raisonnable sans contradiction aucune. Certes, ma sensibilitĂ© m'ouvre au plaisir et Ă la peine il n'y a de plaisir ou de souffrance que sensibles ; mais je ne suis pas un animal, je ne suis pas qu'un ĂȘtre de sensibilitĂ© j'ai une raison, laquelle me commande de faire mon devoir, mĂȘme si je n'en ai pas envie, mĂȘme si ce devoir compromet mon bonheur ici-bas. Et tel est le point tout dans l'expĂ©rience atteste qu'en ce monde, l'union du bonheur et de la moralitĂ© est impossible. Comme l'affirme Kant, l'histoire montre assez qu'ici-bas, les justes sont punis, et que triomphent ceux qui ont su ne pas s'embarrasser de trop de scrupules. L'exemple kantien est celui de cet homme qui refuse de faire un faux tĂ©moignage pour accuser un innocent, alors que ce mensonge lui est ordonnĂ© par le Prince parce qu'il n'a pas voulu ĂȘtre injuste, et parjure, il finira condamnĂ© Ă consĂ©quent, il semble bien y avoir une contradiction entre ce que la raison ordonne fais ton devoir quel qu'en soit le prix et notre lĂ©gitime aspiration au bonheur â car s'il est indigne d'un ĂȘtre raisonnable d'ignorer son devoir au nom de son dĂ©sir d'ĂȘtre heureux, il serait dĂ©sespĂ©rant pour un ĂȘtre fini et sensible donc ouvert au plaisir et Ă la peine de sacrifier son bonheur au commandement moral. Ainsi donc, celui qui au nom de la dĂ©fense de son bonheur accepte de ne pas faire son devoir, celui-lĂ s'avĂšre immoral et indigne de ce bonheur mĂȘme ; et celui qui fait son devoir malgrĂ© tout se montrera digne d'un bonheur⊠qu'il aura pourtant sacrifiĂ© ! Il y a bien lĂ , et Ă l'Ă©vidence, une contradiction. Cette contradiction, Kant la rĂ©sout par ce qu'il nomme les postulats de la raison pure pratique » il faut faire son devoir envers et contre tout, mĂȘme au prix du malheur ; et il faut espĂ©rer qu'un Dieu juste et bon rĂ©compensera ailleurs et plus tard celui qui a fait son devoir, en lui accordant le bonheur dont il s'est montrĂ© digne. Ni l'existence de Dieu, ni l'immortalitĂ© de l'Ăąme ne sont dĂ©montrĂ©es par la raison thĂ©orique celle qui se prĂ©occupe du savoir ; mais elles deviennent des exigences de la raison pratique, c'est-Ă -dire des postulats. Rien ne permet de dire, du point de vue thĂ©orique, que Dieu existe ou qu'il n'existe pas ; mais si nous posons qu'il n'existe pas, alors nous serons amenĂ©s Ă dĂ©sespĂ©rer et Ă ne plus vouloir faire notre devoir. ConclusionTelle est, du moins, la conclusion posĂ©e par Kant si la raison thĂ©orique ne pourra jamais dĂ©montrer l'existence de Dieu, la raison pratique l'exige et la postule. Croire, ce n'est donc pas renoncer Ă l'usage de la raison, Ă condition que cette croyance ait Ă©tĂ© Ă©purĂ©e de tous les prĂ©jugĂ©s dogmatiques croire, c'est savoir qu'on ne sait pas, mais conserver l'espĂ©rance que le juste sera un jour rĂ©compensĂ© de n'avoir pas abdiquĂ© l'exigence de la droiture et de la justice. La croyance religieuse est donc conforme Ă la raison, quand elle prend la forme d'une espĂ©rance je ne sais pas s'il existe un Dieu juste et bon qui rĂ©compensera ailleurs et plus tard les efforts faits ici et maintenant par l'homme vertueux ; je ne le sais pas et je n'en saurai jamais rien, mais il n'est pas absurde de l'espĂ©rer â davantage mĂȘme un tel espoir est conforme Ă la raison au point d'ĂȘtre nĂ©cessaire Ă tout ĂȘtre raisonnable, mĂȘme Ă celui qui ne croit pas. Je puis fort bien, en effet, ne pas croire en Dieu ; mais mĂȘme l'athĂ©e qu'il l'avoue ou qu'il l'ignore ne peut, selon Kant, trouver dĂ©sespĂ©rante l'idĂ©e qu'un Dieu rendra raison du mal, compensera nos souffrances, et assurera la conjonction, impossible sur Terre, du bonheur et de la vertu.
quiĂ©labore la croyance Ă un fait » quâelle est « lâun des plus grands mystĂšres de la philosophie, bien que personne nâait Ă©tĂ© jusquâĂ soupçonner quâil y eĂ»t une difficultĂ© quelconque Ă lâexpliquer » â et il ajoute quâil y trouve, quant Ă lui, une grande difficultĂ©. Dans le texte du livre I, en revanche, le lecteur rencontre, sur le mĂȘme sujet, des formules de
Aujourdâhui, je vous partage un extrait de mon livre CroĂźtre ou Mourir, il faut choisir ! » Ă©crit avec Bertrand Lavalou, directeur Ă©tude de lâagence, sur les croyances limitantes Merci Bertrand đ . Câest un sujet que je nâai que survolĂ© dans ce premier livre et que je vais sĂ»rement approfondir dans un livre suivant ou tout du moins dans le travail de recherche de lâagence tant je trouve que ce problĂšme est important et encore peu exprimĂ©. Encore rĂ©cemment, jâai Ă©tĂ© confrontĂ© Ă ces croyances avec un fondateur de startup talentueux, mais finalement assez condescendant avec le marketing et sa pratique⊠à la faveur de mes rencontres avec des prospects, des clients, dâautres professionnels de tous secteurs ou, tout simplement, en cĂŽtoyant mes Ă©quipes au quotidien et en dĂ©couvrant les personnalitĂ©s de chacun, jâai identifiĂ© les 10 croyances limitantes qui vous empĂȘchent de faire du marketing et freinent la croissance de votre entreprise. Pour rĂ©ussir, il faut savoir les identifier et sâen dĂ©barrasser. Voici donc mon Top 10 des croyances limitantes. Et la liste nâest pas exhaustive. Croyance limitante 1. Croire quâil faut respecter la biensĂ©ance Entre insistance et maladresse, la limite est tĂ©nue. Mais il ne faut pas hĂ©siter Ă relancer ses interlocuteurs avec calme et Ă©lĂ©gance, que ce soit un prospect, un client, un journaliste, un consultant ou un fournisseur. Il faut poser les questions, mĂȘme celles qui fĂąchent, jusquâĂ obtenir la rĂ©ponse, positive ou nĂ©gative, dont vous avez besoin pour continuer dâavancer. Il faut assumer la contradiction, oser tenir tĂȘte, partager ses convictions, mĂȘme les plus poil-Ă -gratter. Croyance limitante 2. Croire quâil faut protĂ©ger ses idĂ©es Un des meilleurs moyens de savoir si votre idĂ©e est bonne, câest de la partager, de la confronter aux autres. Vous pourrez ainsi lâĂ©valuer, parfois lâenrichir. Vous avez peur quâon vous la pique ? Une idĂ©e nâa pas de valeur, câest sa mise en pratique qui seule peut lui en donner. Alors plutĂŽt que de chercher Ă protĂ©ger vos idĂ©es, comptez plutĂŽt sur vous-mĂȘme pour les mettre en pratique mieux que quelquâun dâautre. Quâil sâagisse de la crĂ©ation dâun nouveau produit, de lâamĂ©lioration dâun process existant ou dâune organisation inĂ©dite, soyez le plus transparent possible. Vous serez dâautant plus exposĂ©, ce qui mâamĂšne Ă la croyance suivante. Croyance limitante 3. Croire que la discrĂ©tion est une vertu Digitalisation ou pas, le succĂšs â des personnes, des offres, des services des produits, des idĂ©es⊠â repose sur un Ă©ternel triptyque notoriĂ©tĂ©, image rĂ©putation. Et bĂątir une notoriĂ©tĂ©, une image, une rĂ©putation passe forcĂ©ment par lâexposition. Alors, saisissez toute occasion de prendre la parole et de vous rĂ©vĂ©ler. Donnez de la voix et montrez-vous. Croyance limitante 4. Croire quâil faut imposer ses points de vue Les Ă©quipes avec lesquelles je travaille comme mes clients vous diraient probablement que jâai en gĂ©nĂ©ral une idĂ©e assez prĂ©cise de la façon de relier un point A Ă un point B. Ce nâest pas complĂštement faux. En revanche, toute idĂ©e peut ĂȘtre enrichie. Par lâintelligence collective, par la cocrĂ©ation, par lâexpĂ©rience de chacun. LâĂ©coute est le fondement de tout travail collaboratif de cette nature. Et Ă©quipes comme clients vous diraient aussi â du moins je lâespĂšre â que je sais changer dâavis ou prendre leurs inputs en compte aprĂšs les avoir entendus. Croyance limitante 5. Croire quâil faut ĂȘtre prĂȘt pour agir Si jâavais attendu de me sentir prĂȘt pour crĂ©er 1min30, je serais probablement encore aujourdâhui occupĂ© Ă peaufiner un business plan. Ă chercher le collaborateur parfait. Ă amĂ©liorer mon site et son blog. Bref, on nâest jamais prĂȘt avant dâagir, parce que câest prĂ©cisĂ©ment lâaction qui permet dâĂȘtre prĂȘt. Avez-vous dĂ©jĂ vu un bĂ©bĂ© rĂ©flĂ©chir 3 heures afin dâeffectuer une sĂ©rie de pas parfaitement exĂ©cutĂ©s dĂšs la premiĂšre fois ? Câest parce quâil essaie â et quâil a au prĂ©alable Ă©chouĂ© un certain nombre de fois â quâil finira par savoir marcher. Croyance limitante 6. Croire quâil faut savoir renoncer Ă temps Le succĂšs est rarement immĂ©diat. Et comme vous le dĂ©couvrirez un peu plus loin, je suis convaincu que câest seulement en se trompant, en testant, en recommençant, Ă la condition de prendre en compte les feedback Ă chaque fois, que lâon peut sâamĂ©liorer. Et amĂ©liorer un projet. Lâabsence de persĂ©vĂ©rance nâaboutit que trĂšs rarement Ă un rĂ©sultat. Croyance limitante 7. Croire quâil est bon dâĂȘtre consensuel Je pense au contraire quâil faut ĂȘtre prĂȘt Ă ne pas plaire Ă tout le monde pour rĂ©ussir, voire quâil faut le chercher. Il faut sây prĂ©parer et apprendre Ă lĂącher prise pour ne pas vivre constamment Ă travers le regard des autres. Quâimporte si des concurrents ou des anonymes nâapprouvent pas vos initiatives ou partagent des commentaires peu flatteurs. Ce ne doit surtout jamais ĂȘtre un frein Ă votre Ă©lan. Votre singularitĂ© est votre diffĂ©renciation, alors cultivez-la. Croyance limitante 8. Croire en la quĂȘte de perfection Je vous ai dĂ©jĂ parlĂ© prĂ©cĂ©demment dâune de mes maximes amĂ©ricaines favorites âBetter done than perfect !â. La rĂ©pĂ©tition Ă©tant lâĂąme de la pĂ©dagogie, jâinsiste la recherche de la perfection est lâune des croyances limitantes que je rencontre le plus couramment en entreprise. Prenez le risque de produire des choses imparfaites, mais produisez-les câest probablement comme cela que vous approcherez â un peu plus â de la perfection. Croyance limitante 9. Croire quâil ne faut jamais douter Aux talents individuels, tout dĂ©veloppĂ©s quâils soient, je prĂ©fĂ©rerai toujours lâintelligence collective. Je crois en mes idĂ©es, je sais dĂ©fendre mes convictions et mes opinions peuvent ĂȘtre tranchĂ©es. Mais cela ne mâempĂȘche pas, au contraire â câest finalement aussi un bon moyen de confirmer les miennes â de mâintĂ©resser Ă celles des autres. En toute humilitĂ©, parce que jây trouve un challenge et donc, lâopportunitĂ© de mâamĂ©liorer. Croyance limitante 10. Croire quâil faut cultiver un ego fort Je vous lâai dĂ©jĂ dit lâego, comme la peur de lâĂ©chec, est un frein au succĂšs, parce quâil est incompatible avec toute production collective efficace. Alors, nâhĂ©sitez pas Ă vous effacer â un peu â au profit dâautrui, avec bienveillance. Vous apprendrez plus de choses quâen cultivant lâautosatisfaction. Si cet article vous a intĂ©ressĂ©, je vous propose dâidentifier et de tester vos propres croyances limitantes avec lâoutil dâauto-diagnostic que nous avons conçu Je vous propose aussi de tĂ©lĂ©charger un extrait gratuit de 40 pages de mon livre CroĂźtre ou Mourir, il faut choisir ! 14 conseils pour sortir du rang et passer en hypercroissance ». De plus, si vous lâachetez sur notre site je vous lâenverrai avec un courrier dĂ©dicacĂ© đ
Quest-ce que lâeffet Dunning-Kruger ? Lâeffet Dunning-Kruger est un biais cognitif qui correspond Ă la tendance quâont les personnes les moins compĂ©tentes dans un domaine donnĂ© Ă sur-estimer leurs compĂ©tences. Et, inversement, pour les plus compĂ©tentes Ă sous-estimer leurs compĂ©tences. Ceux qui en sont atteints ont donc, sans sâen rendre compte, une illusion de
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La rĂ©incarnation dans les religions et le chamanisme Que se passe-t-il aprĂšs la mort ? Cette question universelle ne cesse dâintriguer lâhumanitĂ© depuis des millĂ©naires. LâidĂ©e que la vie sâarrĂȘte avec la mort est trĂšs rĂ©pandue en Europe laĂŻque et chrĂ©tienne. Pourtant, cette croyance est relativement rĂ©cente et minoritaire. Sâil nâexiste aucune preuve scientifique de lâexistence ou de la non-existence dâun au-delĂ , les religions et les spiritualitĂ©s du monde dĂ©crivent toutes sortes dâunivers aprĂšs la mort. La rĂ©incarnation est dĂ©crite dans de nombreuses civilisations Ă toutes les Ă©poques lâEgypte et la GrĂšce antiques en font Ă©tat, mais aussi lâhindouisme, le bouddhisme, le jaĂŻnisme, le sikhisme, ou encore le judaĂŻsme. De nombreux tĂ©moignages dâexpĂ©riences de mort imminente, rapportĂ©s par des patients dans les hĂŽpitaux, viennent bousculer les certitudes des plus cartĂ©siens. Que faire des dires de ceux qui affirment avoir vu lâau-delĂ ? Et que faire des similaritĂ©s Ă©tonnantes que prĂ©sentent des milliers de tĂ©moignages ? La perception occidentale de la mort et de la rĂ©incarnation est fortement influencĂ©e par les trois monothĂ©ismes, mais aussi par lâhĂ©ritage de la GrĂšce antique et par les courants Ă©sotĂ©riques du 19Ăšme siĂšcle. Ces courants se sont focalisĂ©s sur la rĂ©incarnation humaine, et parlent peu ou pas du tout de la rĂ©incarnation sous dâautres formes de vie. Pourtant en Asie, et en particulier en Inde, la rĂ©incarnation est une croyance majoritaire et elle inclue dâautres formes que la forme humaine. La notion la plus connue Ă ce sujet est sĂ»rement celle de Karma, concept venu dâInde, en particulier de dâlâhindouisme. La rĂ©incarnation au travers des cultures et des religions La rĂ©incarnation en Inde Les grandes religions dâInde partagent un certain nombre de croyances sur la vie et la mort. Hindouisme, bouddhisme, jaĂŻnisme, sikhisme⊠et bien dâautres courants spirituels sâaccordent sur la rĂ©incarnation. Lâun des chocs culturels les plus connus pour les occidentaux qui visitent lâInde, est liĂ© au rapport Ă la mort. En Inde, la mort est une Ă©tape du cycle de la vie et non une fin absolue. La notion de karma, maintenant bien connue de lâOccident, sâest dĂ©veloppĂ©e dans les spiritualitĂ©s de lâInde depuis des temps immĂ©moriaux. Cette notion est Ă©galement prĂ©sente dans dâautres cultures, sous dâautres appellations. Pour la plupart des religions et cultes anciens de lâInde, le but suprĂȘme de lâĂȘtre humain et de mettre fin au cycle des rĂ©incarnations. Ce cycle est nommĂ© samsÈra, que lâon peut traduire par errance ». Les humains sont enchaĂźnĂ©s au samsĂąra. Lorsque la libĂ©ration du samsĂąra se produit, il est dit que nous fusionnons avec la source, encore appelĂ©e Dieu, univers ou cosmosâŠCâest Ă©galement le but ultime de la philosophie Samkhya, lâune des plus anciennes de lâInde. Karma et rĂ©incarnation Quâest-ce que le karma ? Dans sa dĂ©finition la plus simple, câest la somme de nos actions, qui dĂ©termine le cycle de nos rĂ©incarnations. LittĂ©ralement, karma se traduit par action » mais aussi par rĂ©sultat de nos actions ». Selon cette croyance, la somme de nos actions passĂ©es dĂ©termine notre prĂ©sent. De la mĂȘme maniĂšre, la somme de nos actions prĂ©sentes dĂ©termine nos vies futures. Cette croyance implique que nous devons faire de bonnes actions pour atteindre un niveau de conscience supĂ©rieure. Toutes les actions ne crĂ©ent pas forcĂ©ment de karma. Les actions ordinaires nâont pas dâinfluence sur le karma. NĂ©anmoins, certaines actions importantes, comme lâaide apportĂ©e Ă autrui ou au contraire le mal fait Ă autrui, gĂ©nĂšrent du karma. Pour quâun karma soit gĂ©nĂ©rĂ©, ces actions doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es intentionnellement. Câest-Ă -dire quâun meurtre commis intentionnellement gĂ©nĂšre du karma, alors quâune mort provoquĂ©e accidentellement ne gĂ©nĂ©rera pas de karma. Notre dharma, ou chemin dans cette vie, influence notre karma. Hindouisme Lâhindouisme est la troisiĂšme religion dans le monde en terme de nombre de fidĂšles. Pour les hindous, le cycle des rĂ©incarnations sâeffectue entre plusieurs formes de vies. Un ĂȘtre humain a pu vivre sous la forme dâune roche, dâune plante ou dâun animal avant de sâincarner sous forme humaine. Pour lâhindouisme, il y aurait une progression entre ces diffĂ©rents niveaux de conscience. Il faudrait plus de cinquante millions dâincarnations avant de passer dâune forme de vie animale ou vĂ©gĂ©tale Ă une forme humaine. Nous possĂ©dons donc en nous la mĂ©moire de ces incarnations. Cette croyance prĂ©-date les vĂ©das et le shivaĂŻsme, et remonterait Ă la prĂ©histoire. Elle serait entrĂ©e dans lâhindouisme par le biais du JaĂŻnisme, et aurait Ă©tĂ© transmise par la suite au bouddhisme. Samkhya Pour le Samkhya, spiritualitĂ© ancienne de lâInde, sous-tendant la philosophie du yoga puis du Bouddhisme, la libĂ©ration du cycle des rĂ©incarnations se manifeste comme une fusion ou une dissolution dans le toutâ cosmique. Câest une libĂ©ration, nommĂ©e moksha en sanskrit. Il existe plusieurs Ă©tapes avant de lâatteindre, nommĂ©es samadhis. Le samadhi est un Ă©tat dâillumination. Il faut passer par plusieurs samadhis avant dâatteindre le moksha. Buddha Ă©tait de religion Samkhya avant de donner naissance Ă ce quâon appelle le bouddhisme. En atteignant le samadhi, ou illumination, il a pu transmettre ses connaissances Ă dâautres. Bouddhisme tibĂ©tain et rĂ©incarnation Les diffĂ©rents bouddhismes TheravĂąda, MahĂąyĂąna et VajrayĂąna partagent ces croyances, bien quâil existe des nuances entre les diffĂ©rents courants. La vision particuliĂšre du bouddhisme tibĂ©tain a Ă©tĂ© connue de lâOccident au travers de la traduction de textes, ainsi que dâĆuvres cinĂ©matographiques. Des films comme Little Buddha »[1] ont portĂ© Ă la connaissance du public europĂ©en des pratiques qui ont semblĂ© trĂšs exotiques Ă lâĂ©poque de sa sortie. Le film dĂ©crit le procĂ©dĂ© par lequel on identifie le prochain DalaĂŻ Lama. Des personnes dĂ©signĂ©es vont aller Ă la recherche dâun enfant qui saura reconnaitre des personnes et un certain nombre dâobjets ayant appartenu au prĂ©cĂ©dent Lama. On dit que lâĂąme se souvient de ces objets, et que lâenfant sera spontanĂ©ment attirĂ© vers eux. La publication de traductions du Bardo Thödol », plus connu sous le nom de livre tibĂ©tain des morts » dĂ©crit les trois Ă©tapes, ou bardo, qui succĂšdent Ă la mort selon le bouddhisme tibĂ©tain. Bardo se traduit par Ă©tat de conscience ». Il existe trois bardos lors de notre vivant, celui de la conscience ordinaire, celui du rĂȘve et enfin celui de la mĂ©ditation. La maĂźtrise des bardos lors de notre vie conditionne les bardos dont nous ferons lâexpĂ©rience aprĂšs la mort. Il y a Ă©galement trois bardos aprĂšs la mort. Les bardos qui succĂšdent la mort physique exposent dâabord le dĂ©funt Ă une lumiĂšre sacrĂ©e, puis le mort fait le point sur sa vie. A ce moment-lĂ , il est dit que son Ăąme peut se dĂ©placer et quâelle est Ă nouveau dotĂ©e des cinq sens. LâĂąme est ensuite guidĂ©e vers sa prochaine incarnation. La prĂ©paration Ă la mort dans la tradition tibĂ©taine Pour le bouddhisme tibĂ©tain, une vie bien vĂ©cue doit ĂȘtre passĂ©e Ă se prĂ©parer Ă bien mourir. Non seulement nos actes peuvent ĂȘtre gĂ©nĂ©rateurs de karma, mais nos pensĂ©es et nos Ă©motions le sont Ă©galement. Nos derniĂšres pensĂ©es et Ă©motions, juste avant de mourir, sont particuliĂšrement importantes pour dĂ©terminer notre vie suivante. Câest pourquoi le bouddhisme, et en particulier le bouddhisme tibĂ©tain, enseignent Ă apprendre Ă bien mourir ». Les mourants doivent ĂȘtre veillĂ©s et accompagnĂ©s, pour les aider Ă passer ce cap, le plus important de notre vie, selon les tibĂ©tains. La pratique de la mĂ©ditation permet dâapprendre Ă maĂźtriser ses pensĂ©es, et cette maĂźtrise nous permet dâarriver prĂ©parĂ©s le jour de notre mort. RĂ©incarnation et rĂ©surrection dans les trois monothĂ©ismes Les trois religions monothĂ©istes semblent avoir des points de vue diffĂ©rents sur la rĂ©incarnation. Ils se basent pourtant sur une souche commune, et croient en un Dieu unique qui donne la vie et qui met fin Ă la vie. LâidĂ©e de jugement Ă la fin de la vie rĂ©unit aussi les trois religions. A priori, le christianisme et lâislam rejettent lâidĂ©e de rĂ©incarnation, alors que le judaĂŻsme lâaccepte. Il existe Ă©galement des diffĂ©rences consĂ©quentes entre les doctrines exotĂ©riques doctrines divulguĂ©es aux masses et Ă©sotĂ©riques mystique rĂ©servĂ©e Ă un petit nombre. Si les doctrines exotĂ©riques refusent parfois lâidĂ©e de la rĂ©incarnation ou nâen parlent que peu, la mystique judĂ©o-chrĂ©tienne, au contraire, lâaccepte. Lâislam est la religion la plus ouvertement opposĂ©e Ă cette croyance, suivie de lâEglise catholique. Pourtant les trois monothĂ©ismes partagent des textes qui font rĂ©fĂ©rence Ă la rĂ©incarnation. La mystique juive possĂšde les descriptions les plus poussĂ©es de ce phĂ©nomĂšne. La rĂ©incarnation dans le JudaĂŻsme Dans la mystique juive, la notion de Guilgoul[2], ou mĂ©tempsychose, encore appelĂ©e transmigration des Ăąmes » est trĂšs prĂ©sente. Câest un thĂšme central de celle-ci, bien que les textes canoniques du judaĂŻsme nây fassent que peu rĂ©fĂ©rence. Lâune des sources de ces croyances se trouve dans les commentaires attribuĂ©s au rabbin Isaac de Louria[3], qui commente un texte phare de la Kabbale, le Zohar. Selon les croyances dĂ©crites dans ces textes, lâĂąme revient dans diffĂ©rents corps et lieux en fonction de la mission de vie qui lui est attribuĂ©e. Il est dit que les Ăąmes blessĂ©es, ou qui ont accompli de mauvaises actions, sont condamnĂ©es Ă errer dans un entre-monde. Ces Ăąmes sont appelĂ©es dibbouk, et sont lâĂ©quivalent des fantĂŽmes de la culture populaire. Selon la mystique juive, nos actions dans cette vie influencent nos descendants jusquâĂ mille gĂ©nĂ©rations. Ainsi, nos actions dĂ©terminent dâautres vies, non seulement nos propres incarnations mais Ă©galement celles de nos descendants. Cela est lĂ©gĂšrement diffĂ©rent de la notion de karma, qui nâa pas dâinfluence directe sur notre descendance. Le judaĂŻsme dĂ©crit aussi la venue dâun messie, Ă©poque Ă laquelle les morts ressusciteront. Sâil ne sâagit pas lĂ de rĂ©incarnation, mais de rĂ©surrection, la foi en une nouvelle vie aprĂšs la mort est nĂ©anmoins un pilier de la foi juive, acceptĂ© hors de la mystique. La plupart de ces notions entrent dans la mystique chrĂ©tienne, qui comme le judaĂŻsme, prĂ©sente un visage diffĂ©rent dans les textes mystiques par rapport Ă sa doctrine populaire. Christianisme et rĂ©incarnation Selon le dogme catholique, lâĂąme nâaurait quâune seule vie. La rĂ©incarnation nâest donc pas officiellement reconnue par lâEglise. Pourtant, selon certaines thĂ©ories, JĂ©sus aurait Ă©tĂ© en Inde. Que cela soit vrai ou non, les textes chrĂ©tiens parlent bien de la rĂ©surrection du christ, trois jours aprĂšs sa crucifixion. Cet Ă©vĂšnement est encore cĂ©lĂ©brĂ© Ă PĂąques chaque annĂ©e par des millions de chrĂ©tiens dans le monde. Cette croyance est centrale au christianisme, qui accepte donc le retour dâune Ăąme aprĂšs la mort, dans le mĂȘme corps cette fois-ci. Dans les textes chrĂ©tiens, JĂ©sus nâest pas le seul qui a la capacitĂ© de rĂ©surrection, mais ce miracle est trĂšs particulier, et ne touche pas le commun des mortels. La vie aprĂšs la mort serait donc rĂ©servĂ©e Ă certains ĂȘtres. RĂ©incarnation dan lâIslam Lâislam croit au jugement dernier, et Ă la rĂ©surrection des morts telle que dĂ©crite plus haut pour le judaĂŻsme et le christianisme. Bien que les courants orthodoxes condamnent fortement la foi en la rĂ©incarnation, il existe des sources dans lâislam qui y font rĂ©fĂ©rence. Ces sources sont reconnues par certains courants chiites et par les soufis. Il sâagit des sources communes aux trois monothĂ©ismes, mais aussi dâinterprĂ©tations de textes uniques Ă lâislam. NĂ©anmoins, les courants sunnites rejettent trĂšs fortement cette idĂ©e. La rĂ©incarnation chez les Grecs et les Egyptiens AprĂšs vie et rĂ©incarnation dans la Mythologie grecque Si les trois monothĂ©ismes fondent le socle des croyances occidentales, la mythologie grecque a Ă©galement une influence de taille sur notre culture. Dans la mythologie grecque, la rĂ©incarnation existe. Toutes les Ăąmes se rendent dans un royaume souterrain aprĂšs la mort, nommĂ© les Enfers. Elles sont ensuite dirigĂ©es soit au Tartare lâĂ©quivalent de lâenfer chrĂ©tien si elles sont chĂątiĂ©es, soit au Champs-ElysĂ©es paradis soit dans un lieu neutre, lâErĂšbe. Pour entrer aux Enfers, il fallait passer le fleuve du Styx, et passer la porte gardĂ©e par le cerbĂšre Ă trois tĂȘtes. Pour monter dans la barque qui traverse le Styx, il fallait payer le passeur dâune piĂšce dâor, nommĂ©e lâobole, que lâon glissait dans la bouche des morts. Ceux qui entraient dans le royaume des morts sans obole Ă©taient condamnĂ©s Ă errer. Ce sont les Ăąmes errantes, telles que dĂ©crites par le judaĂŻsme, le christianisme, et dâautres religions. Les grecs croyaient Ă la mĂ©tempsychose transmigration des Ăąmes et celle-ci pouvait sâopĂ©rer sous forme humaine, vĂ©gĂ©tale ou animale. Lâorphisme et les courants pythagoriciens dĂ©crivent le procĂ©dĂ© de rĂ©incarnation en dĂ©tail. LâaprĂšs-vie dans lâEgypte ancienne LâEgypte ancienne est bien connue pour son rapport Ă la mort, grĂące aux trouvailles faites dans les pyramides. Au sein de cette culture, la croyance en un royaume des morts » Ă©tait majoritaire. Les Ă©gyptiens croyaient que lâĂąme est immortelle. Câest pourquoi on plaçait des offrandes, des bijoux et des objets personnels aux cĂŽtĂ©s des corps embaumĂ©s. On y a mĂȘme retrouvĂ© des nourritures et des boissons. Selon les croyances de cette culture, lâĂąme Ă©tait jugĂ©e lors de son arrivĂ©e dans lâau-delĂ , par le juge des morts, Osiris. Mais avant dâatteindre le lieu du jugement, lâĂąme devait dâabord passer par sept portes, et affronter de nombreux dangers. Pour juger lâĂąme, le cĆur du dĂ©funt Ă©tait pesĂ©. Sur la balance, une plume. Si le cĆur faisait le mĂȘme poids que la plume de la justice et de la vĂ©ritĂ©, lâĂąme se voyait octroyĂ©e lâimmortalitĂ©. Dans le cas contraire, le dĂ©funt Ă©tait jugĂ© coupable de mauvaises actions et son cĆur Ă©tait dĂ©vorĂ© par la dĂ©esse Amemet. La rĂ©incarnation dans le chamanisme Les chamanismes des Indiens dâAmĂ©rique du Nord, dâAmĂ©rique Latine et de SibĂ©rie diffĂšrent, mais tous sâaccordent sur lâexistence de la rĂ©incarnation. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la croyance veut quâune Ăąme se rĂ©incarne dans sa propre tribu. Lorsquâune femme enceinte est sur le point dâaccoucher, elle entre en contact avec le monde des esprits. LĂ , le nom de lâenfant lui est donnĂ©. Si la femme enceinte nâest pas en capacitĂ© de rentrer en contact avec le monde des esprits, une chamane le fera pour elle. Ce contact se fait principalement par le chant et lâentrĂ©e en transe. NĂ©anmoins, la rĂ©incarnation nâest pas automatique et ne concerne pas forcĂ©ment toutes les Ăąmes. Les chamans et les chefs de tribu peuvent se rĂ©incarner. On dit quâils ont la capacitĂ© de voyager dans le monde des esprits pour choisir lâenfant dans lequel ils se rĂ©incarneront. La tribu surveille de prĂšs les naissances aprĂšs la perte dâun chef, ou suite Ă une mort prĂ©maturĂ©e ou accidentelle. Nous allons traiter dans le prochain article de la rĂ©in [1] Bernardo Bertolucci, 1993 [2] Ou âguilgoul haneshamotâ qui se traduit par âcycle des Ăąmes » [3] Le texte de rĂ©fĂ©rence est le âShaar haguilgoulim » ou Porte du cycle des Ăąmes »
Ily a 4 solutions qui répondent à la définition de mots fléchés/croisés CROYANCE QUE TOUT OBJET A UNE AME. Quelles-sont les meilleures solution à la définition Croyance que tout objet a une ame ? ANIMISME [8] DIEU [4] MECREANT [8] NIHILISTE [9] Quels sont les résultats proches pour Croyance que tout objet a une ame
L'inconscient peut-il ĂȘtre objet de science ? Lors d'un procĂšs criminel, il est de rĂšgle de faire appel Ă des experts pour dĂ©terminer le degrĂ© de responsabilitĂ© de l'accusĂ©. Ce dernier en effet est sensĂ© avoir agit librement, en toute connaissance de cause dans le cas contraire, s'il s'avĂ©rait que son inconscient, cette zone d'ombre dont le psychisme humain semble affligĂ©, soit Ă l'origine de ses actions, alors sa responsabilitĂ© ne pourrait ĂȘtre engagĂ©. C'est accorder un Ă©norme pouvoir aux experts, pouvoir fondĂ© sur leur savoir ils disposeraient aujourd'hui de connaissances scientifiques suffisantes sur l'inconscient pour pouvoir se prononcer avec une marge d'erreur faible. Cependant nombreux sont les cas oĂč les experts ne sont pas d'accord, oĂč leurs analyses sont dĂ©menties l'opinion commune en vient Ă douter que l'inconscient puisse ĂȘtre objet de science ... Ce que l'on nomme aujourd'hui inconscient, en suivant en gĂ©nĂ©ral l'usage freudien, correspond Ă cette sĂ©rie de phĂ©nomĂšnes peu clairs que tout un chacun constate dans son psychisme Ă cotĂ© de phĂ©nomĂšnes conscients et logiques, nous Ă©prouvons des colĂšres, des peurs inexpliquĂ©es, des sentiments dont nous constatons la prĂ©sence et dont nous ne connaissons ni les tenants ni les aboutissant. Ce moi en moi qui n'est pas moi constitue une prĂ©sence inquiĂ©tante la tentation est grande de demander Ă ce type de connaissance spĂ©cifique qu'est la science, fondĂ©e sur la mĂ©thode expĂ©rimentale, et qui dans de si nombreux domaines a donnĂ© des rĂ©sultats probants, d'investir l'objet inconscient pour en dĂ©couvrir les lois de fonctionnement. En cours de philosophie, cependant, la question reste posĂ©e cet objet, l'inconscient, est-il susceptible d'une investigation scientifique, ou bien est-il par nature d'une essence telle que la science demeure face Ă lui impuissante et qu'il faille alors, si cela est possible, envisager un autre mode de connaissance que l'approche scientifique ? C'est ce que nous examinerons en envisageant dans un premier temps l'approche psychanalytique de l'inconscient, puis, devant les difficultĂ©s rencontrĂ©es, les rĂ©sultats qu'obtiennent des sciences plus classiques comme la biologie, la neurologie, l'Ă©thologie. Enfin nous nous demanderons si l'inconscient ne comporte pas des caractĂ©ristiques qui font que l'approche scientifique, trop rĂ©ductrice, ne saurait ĂȘtre suffisante. I. Oui, inconscient dynamique, Freud A. La thĂšse 1 Expo freudisme inconscient objet de mĂ©thode expĂ©rimentale travail de Freud 2 arg. 1 les mĂ©canismes des deux topiques expliquent le cas des patients; la validitĂ© des thĂ©ories est Ă©prouvĂ©e au cours de la thĂ©rapeutique 3 arg 2 cette science psychologique s'avĂšre prĂ©cieuse =confirmation quand on dĂ©passe simple individu. Par sublimation je rends compte des phĂ©nomĂšnes artistiques, religieux, politique etc. ; 4 arg 3 ce n'est pas de la philo les incohĂ©rences reprochĂ©es montre bien qu'on est dans une science qui se coltine avec le rĂ©el expĂ©rimental tel qu'il est dans l'observation et pas tel que la conscience s'attend Ă le trouver. B / rĂ©futation 1 rĂ©sultat efficacitĂ© n'est jamais preuve. Une erreur peut avoir de bons rĂ©sultats. Et d'ailleurs, est-ce qu'il y a des rĂ©sultats chez Freud? 2 En quoi l'hypothĂšse chez Freud est scientifique? Suit pas la falsifiabilitĂ©, les mĂ©canismes ne sont pas des purs mĂ©canismes, il y a de la cause finale. 3 curieux arg 3 c'est pas parce que c'est de la mauvaise philo que c'est de la bonne science. Voyons la bonne science Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiII oui, inconscient non freudien.. au sens de la biologie. Alla thĂšse 1 Expo progrĂšs science depuis Freud la biologie, Ă©thologie, neurologie, science cognitive. On est plus prĂ©cis, on est rentrĂ© dans le mĂ©canisme de la bĂȘte ». 2 arg 1 c'est bien de la science, c'est matĂ©rialiste passage par les instincts et l'animal. 3 arg 2 c'est matĂ©rialiste, chimie du cerveau, substance mĂ©dicamenteuse qui agissent. 4 arg 3 c'est objectif, pur mĂ©canisme, d'ailleurs quantifiable, expĂ©rimentable, pas cause finale. B/ rĂ©futation 1 arg 3 cause finale, cause efficiente si diffĂ©rent? Logiquement toute description en cause finale peut ĂȘtre transposĂ©e en description en cause efficiente changement flĂšche du temps Mais ce n'est pas pour cela que l'on connaĂźt le fond de la rĂ©alitĂ©. 2 arg 1/ 2 c'est bien matĂ©rialiste, mais sont-ce encore des pensĂ©es, n'a-t-on pas jetĂ© le bĂ©bĂ© avec l'eau du bain? La conscience aussi est devenue mĂ©canisme ». Et quid de la spĂ©cificitĂ© de la pensĂ©e? III Non. l'inconscient. ca pense. il s'agit des passions 1 Expo la passion, le phĂ©nomĂšne inconscient est du cotĂ© de la pensĂ©e. Dualisme Ăąme/corps type Descartes. Science = corps. PensĂ©e = philo. Et inconscient» bien du cĂŽtĂ© pensĂ©e. 2 arg 1 passion objet d'une prise de conscience cela implique maĂźtrise, mĂȘme relative, et libertĂ©, pas approchable par la science. 3 arg 2 science mesure effet sur le corps. Mais le corps n'est intĂ©ressant que si effet sur l'Ăąme, sinon l'Ăąme bouge pas. Donc science utile pour expliquer mĂ©canisme corps mais s'arrĂȘte ensuite, et faut faire un traitĂ© des passions. 4 arg 3 phĂ©nomĂšne interprĂ©table seulement en terme de finalitĂ©, sinon ça n'a plus de sens. C'est au fond ce qu'Ă bien compris Freud on ne peut pas faire de la science classique ». Bref, faut faire de la philo et de la bonne, ce serait mieux. Conclusion rĂ©sumĂ© solution + mise en garde du danger Ă demander tout Ă la science. Comme la plus belle fille du monde, elle ne peut donner que ce qu'elle a.
Lecourant naturaliste prĂ©sent Ă lâĂ©poque du 19e siĂšcle repose sur la certitude que lâĂȘtre humain, tout comme la nature, constitue un objet dâĂ©tude scientifique. Ce courant Ă©loigne tout ce qui touche aux forces supĂ©rieures pour en expliquer la rĂ©alitĂ©. Deux thĂ©ories prĂ©dominent. Ily a lâĂ©volutionnisme qui fait son
La superstition a toujours accompagnĂ© lâhumanitĂ© Ă travers lâhistoire et dans toutes les civilisations. Il convient de connaĂźtre la dĂ©finition de la superstition pour comprendre ce quâil en est rĂ©ellement et sâapercevoir de la place quâelle occupe dans la vie de lâHomme. Quâest-ce-quâune superstition ? La superstition est une croyance irrationnelle qui attribue des caractĂšres fantastiques ou sacrĂ©s aux faits, aux gestes, aux paroles. Telle est la dĂ©finition de base retenue. La dĂ©finition des superstitions a changĂ© avec le temps. Ainsi, au XIVe siĂšcle, la superstition Ă©tait considĂ©rĂ©e comme » la religion des idolĂątres » ou » lâadoration de faux dieux . Cette dĂ©finition a Ă©tĂ© formulĂ©e dans un contexte oĂč la science a triomphĂ© des sociĂ©tĂ©s. Au XVIIIe siĂšcle, dans un registre plus ouvert et neutre, le terme superstition a Ă©tĂ© employĂ© pour dĂ©signer toute religion et / ou prĂ©jugĂ©s qui vont au-delĂ de la raison. Psychologie et superstitions Dans le domaine de la psychologie, et plus particuliĂšrement Ă la suite des explications du Dr Stuart A. Vyse, la superstition dĂ©coule du processus de dĂ©fense face Ă des situations difficiles. Lâhomme crĂ©e des rituels qui apaisent et confrontent sa peur de lâinconnu. Les superstitions, en effet, donnent Ă lâhomme lâimpression de savoir Ă lâavance les effets ou les rĂ©sultats dâactes, de faits ou de paroles. Suivant cette optique, la vision psychosociale Ă©tablit que la superstition est un mĂ©canisme dâadaptation propre Ă lâHomme reposant sur la maĂźtrise de lâinteraction entre lâĂȘtre humain et son environnement. Plusieurs types de superstitions Il existe plusieurs sortes de superstitions. Certains ont une connotation nĂ©gative, dâautres prĂ©disent le bonheur. Il existe Ă©galement une troisiĂšme et derniĂšre catĂ©gorie de superstitions qui ne sont ni positives ni nĂ©gatives, mais qui apportent une certaine clartĂ© sur certains faits. Il arrive, par ailleurs, que des Ă©vĂ©nements soient considĂ©rĂ©s comme des annonces de malheur dans certains pays ou chez certains peuples mais reprĂ©sentent des signes de bonheur dans dâautres pays ou chez dâautres peuples. Voir un chat noir est-ce un mauvais prĂ©sage ? Selon la croyance toujours bien prĂ©sente en Occident, un chat noir traversant devant vous annonce un malheur. Dâautre part, croiser un chat noir est considĂ©rĂ© comme un signe de bonheur en Angleterre et au Japon. Pourquoi dit-on quâouvrir un parapluie dans une maison porte malheur ? Cette superstition sâexplique par le fait quâil Ă©tait trĂšs difficile dâouvrir les parapluies par le passĂ©. Le mĂ©canisme dâouverture Ă©tait complexe et exigeait souvent des mouvements plutĂŽt intenses et brusques. Il fallait, donc, se positionner dans un endroit vaste et bien Ă lâĂ©cart de tout objet et de toute personne pour Ă©viter les incidents lors de lâouverture du parapluie. Ainsi, le dĂ©ploiement dâun parapluie dans la maison pourrait causer divers dommages objets cassĂ©s, blessures, âŠ. Vendredi 13 est-il un jour maudit ? La crainte du vendredi 13 ou la paraskevidĂ©katriaphobie concerne un trĂšs grand nombre de personnes, notamment en Europe. Les personnes qui Ă©prouvent cette crainte restent gĂ©nĂ©ralement cloitrĂ©es chez eux et arrĂȘtent toute activitĂ© chaque vendredi 13 pour Ă©viter les mauvaises expĂ©riences. Des Ă©tudes ont mĂȘme permis dâĂ©tablir que lâĂ©conomie stagne, voire va Ă la baisse chaque vendredi 13. Le nombre 13 en lui-mĂȘme connote le malheur dans certaines sociĂ©tĂ©s. De mĂȘme pour le vendredi qui est considĂ©rĂ© comme un mauvais jour. Plusieurs Ă©vĂ©nements et mythes, dont des faits relatĂ©s dans la Bible sont Ă lâorigine de la malchance du vendredi 13. Pour dâautres le vendredi 13 est un jour de chance Cependant, certaines personnes associent le vendredi 13 Ă la chance. Cela explique notamment la hausse des paris et lâaugmentation des vente de tickets de loterie chaque vendredi 13. Pourquoi dit-on quâon risque 7 ans malheur quand on brise un miroir ? Cette superstition est basĂ©e sur la valeur du miroir dans les temps passĂ©s. Les minĂ©raux Ă©taient trĂšs prĂ©cieux dans lâAntiquitĂ© du fait de la trĂšs grande complexitĂ© de leur exploitation. Les premiers miroirs Ă©taient faits en pierre polie ou en mĂ©tal poli. Ce nâest que vers le Ier siĂšcle que les miroirs en verre sont apparus et ce matĂ©riau Ă©tait tout aussi rare et, donc, valeureux. Ainsi, les domestiques Ă©taient sommĂ©s par leurs maĂźtres de 7 ans de malheur sâils brisaient un miroir. Les croyances sur le chiffre 7 Le chiffre 7 fait rĂ©fĂ©rence aux cycles de la vie chez les Romains. Les 7 ans de malheur dĂ©signe, alors, toute une Ă©tape de la vie passĂ©e dans le dĂ©sastre total. Le miroir a toujours eu une symbolique forte au sein des diffĂ©rentes civilisations. Selon les croyances ancestrales grecques et romaines, le miroir est le reflet de lâĂąme. De ce fait, casser un miroir câest briser son Ăąme. Les autres superstitions Parmi les superstitions de bonheur qui portent encore les sociĂ©tĂ©s actuelles, on peut aussi citer les trĂšfles Ă 4 feuilles,le fer Ă chevalvoir un arc-en-ciel,lâĂ©toile filante qui exauce les vĆux les plus chers,le fait de toucher du bois pour Ă©viter le mauvais sort,croiser les doigts,porter une patte de lapin. Comment Ă©viter les malĂ©dictions ? Les superstitions et les prĂ©sages de malheur sont aussi omniprĂ©sentes au quotidien. Un grand nombre de personnes Ă©vitent alors de renverser du sel au risque dâĂ©coper de 7 ans de malheur,passer sous une Ă©chelle,se lever du pied gauche,se couper les ongles le soir,balayer la maison la le pain sur la table Les superstitions et les malĂ©dictions dans le domaine professionnel Chaque mĂ©tier a ses propres superstitions. Les plus connues sont celles qui alimentent le domaine de la couture et de la navigation marine. De nombreuses superstitions touchent le domaine de la couture. Se piquer un doigt avec une aiguille possĂšde une signification prĂ©cise qui varie suivant le doigt concernĂ©. Il peut sâagir dâun mauvais ou bon prĂ©sage. Faire tomber une paire de ciseaux indique la cessation de quelque chose. Le fil vert porte malheur. Un vĂȘtement cousu avec du fil vert porte, donc, malheur Ă celui qui le porte. Dâailleurs il est rare de voir Ă la tĂ©lĂ©vision une personne avec un pull vert sur lui ! Dans le secteur de la marine, la superstition tient Ă©galement une grande importance. Il est notamment interdit de prononcer le mot lapin » Ă bord des bateaux. A la place, lâĂ©quipage doit dire lâanimal aux longues oreilles » ou le cousin du liĂšvre » sâil est vraiment nĂ©cessaire de parler de cet animal. Par ailleurs, les navires ne doivent pas partir du port un vendredi au risque de subir de gros malheurs. Le domaine de la navigation en mer regroupe encore de nombreuses superstitions. Croire ou ne pas croire Ă chacun ses convictions Les superstitions ponctuent le quotidien et ne disparaitront pas de sitĂŽt. Y croire ou ne pas y croire relĂšve des dispositions personnelles. De mĂȘme lâassociation Ă la chance ou Ă la malchance repose sur les croyances individuelles.
Lacroyance selon laquelle la chair est soumise Ă lâĂąme est un feu vert pour transformer la nature et les animaux en objets dâexpĂ©rience. Le corps lui aussi est objectivĂ©. La distance sâinstalle lĂ oĂč rĂ©gnait le lien sensitif avec la nature. Elle entraĂźne avec elle lâobligation de comprendre la vie et nĂ©glige le besoin dâhonorer la vie, la nature.
RĂ©sumĂ©s Comment comprendre quâun rituel transforme une statue de pierre en un dieu vivant, et comment envisager ce phĂ©nomĂšne autrement que comme une croyance trompeuse ? Il faudrait tenter de saisir la logique paradoxale qui permet dâarticuler dans un mĂȘme objet ses dĂ©terminations matĂ©rielles et ses caractĂ©ristiques divines. En prenant au sĂ©rieux les analyses que les derniers philosophes nĂ©oplatoniciens ont menĂ©es de leurs propres pratiques thĂ©urgiques, il nous semble possible de dĂ©gager les linĂ©aments dâune thĂ©orie de lâobjet rituel qui remette le problĂšme en perspective Ă partir de ses implications mĂ©taphysiques. How can one understand that a ritual may transform a stone statue into a living god, and see in this phenomenon something other than an erroneous belief? In order to do so, one must try to grasp the paradoxical logic that makes it possible to articulate through a single object both material determinations and divine features. By taking the analysis that the last Neoplatonists gave of their own theurgical practice seriously, it seems possible to lay the ground for a theory of the ritual object that raises the question anew, from the point of view of its metaphysical de page Texte intĂ©gral Lâobjet et le rituel 1Le court-mĂ©trage dâAlain Resnais et de Chris Marker datĂ© de 1953, Les statues meurent aussi, apparaĂźt comme une mĂ©ditation sur ce quâon pourrait appeler la vie et la mort des statues. Il interroge le destin des objets dâart africains dĂšs lors quâils cessent dâappartenir Ă leur contexte religieux pour devenir des produits culturels. Le film sâouvre sur cette assertion Quand les statues sont mortes, elles entrent dans lâart ». Câest-Ă -dire elles entrent au musĂ©e. Depuis les ready-made de Marcel Duchamp, les historiens de lâart se demandent comment un objet banal et quotidien, par exemple un urinoir, peut se transformer en Ćuvre dâart, par le simple fait quâil pĂ©nĂštre lâespace propre du musĂ©e. Quel est ce dispositif mystĂ©rieux capable de transformer un objet en Ćuvre dâart par une simple opĂ©ration de transfert ? Câest en quelque sorte lâopĂ©ration inverse que Resnais et Marker mettent en Ă©vidence dans la musĂ©ification des objets dâart africains. Si le musĂ©e offre une nouvelle vie glorieuse aux objets techniques du monde occidental, il est pour les statues africaines un vĂ©ritable cimetiĂšre, le lieu de consĂ©cration de leur mort. Câest en passant du monde du culte et de la religion Ă celui de lâart que les statues passent de la vie Ă la mort. 2Comment expliquer un tel passage ? Un objet est mort quand le regard vivant qui se posait sur lui a disparu ». Autrement dit, les statues meurent quand elles cessent dâĂȘtre objets de culte et de fixer ou de manifester la prĂ©sence des esprits et des dieux et quâelles deviennent de purs objets de contemplation. Comme on avait pour le musĂ©e sa version esthĂ©tique, on aurait lĂ la version ethnologique du esse est percipi. Ce serait les conditions perceptuelles, au sens large, dâun objet qui en dĂ©termineraient lâessence. Ainsi le contexte du monde de lâart europĂ©en transforme-t-il une statue vivante en une statue morte, une divinitĂ© en une Ćuvre dâart. 3LâidĂ©e paraĂźt simple, mais comment comprendre la rĂ©ciproque, qui veut que percevoir, câest faire ĂȘtre ? Câest-Ă -dire quâun certain usage rituel des objets les fait littĂ©ralement vivre, transforme une statue de pierre en un dieu vivant ? 1 Sur la tĂ©lestique dans le nĂ©oplatonisme, voir Joseph Bidez, Note sur les mystĂšres nĂ©oplatonicien ... 4Point nâest besoin pourtant dâexotisme pour rencontrer le problĂšme du caractĂšre vivant des objets rituels. Les religions antiques ont en effet abondamment pratiquĂ© le rituel Ă©tonnant de lâanimation des statues, que les Grecs appelaient tĂ©lestique ». Si la pratique de la tĂ©lestique semble appartenir Ă des cultes orientaux, Ă©gyptiens, chaldĂ©ens, voire iraniens, elle est largement attestĂ©e dans la culture grecque et sâest perpĂ©tuĂ©e jusque dans lâAntiquitĂ© tardive1. Elle consiste Ă confĂ©rer une Ăąme Ă une statue en faisant descendre par des incantations et des rituels le divin dans lâobjet qui le reprĂ©sente. Le traitĂ© hermĂ©tique AsclĂ©pius prĂ©sente cependant la tĂ©lestique comme une vĂ©ritable production matĂ©rielle du divin. 2 AsclĂ©pius, 37-38, Corpus Hermeticum, t. II, Ă©d. Nock, trad. AndrĂ©-Jean FestugiĂšre, Paris, Les ... Ce que nous avons dit de lâhomme est dĂ©jĂ merveilleux, mais toutes ces merveilles ne valent pas celle-ci ce qui commande surtout lâadmiration, câest que lâhomme a Ă©tĂ© rendu capable de dĂ©couvrir la nature des dieux, et de la produire. Nos premiers ancĂȘtres donc, aprĂšs avoir gravement errĂ© quant Ă la vraie doctrine sur les dieux â ils ne croyaient point en eux et ne se souciaient ni de culte ni de religion, â inventĂšrent lâart de faire des dieux ; puis, lâayant trouvĂ©, ils y attachĂšrent une vertu appropriĂ©e, quâils tiraient de la nature matĂ©rielle ; et, mĂȘlant cette vertu Ă la substance des statues, comme ils ne pouvaient crĂ©er proprement des Ăąmes, aprĂšs avoir Ă©voquĂ© des Ăąmes de dĂ©mons ou dâanges, ils les introduisirent dans leurs idoles par des rites saints et divins, en sorte que ces idoles eussent le pouvoir de faire du bien et du mal. [âŠ]â Et de ces dieux quâon nomme terrestres, ĂŽ TrismĂ©giste, de quelle sorte est la propriĂ©tĂ© ?â Elle rĂ©sulte, AsclĂ©pius, dâune composition dâherbes, de pierres et dâaromates qui contiennent en eux-mĂȘmes une vertu occulte dâefficacitĂ© divine. Et, si lâon cherche Ă les rĂ©jouir par de nombreux sacrifices, des hymnes, des chants de louange, des concerts de sons trĂšs doux qui rappellent lâharmonie du ciel, câest pour que cet Ă©lĂ©ment cĂ©leste qui a Ă©tĂ© introduit dans lâidole par la pratique rĂ©pĂ©tĂ©e de rites cĂ©lestes puisse supporter joyeusement ce long sĂ©jour parmi les hommes. VoilĂ comment lâhomme fabrique des dieux2. 3 Sur cette cĂ©lĂšbre formule, voir Sarah Iles Johnston, Homo fictor deorum est Envisionning the Di ... 5Si la pratique consiste littĂ©ralement Ă joindre une Ăąme Ă une composition matĂ©rielle particuliĂšre, elle est interprĂ©tĂ©e comme une fabrication humaine du divin homo est fictor deorum3. Lâhomme est un fabricant de dieux. Que signifie faire un dieu ? Est-ce simplement fabriquer une idole matĂ©rielle, une statue qui nâest que le rĂ©ceptacle dâune puissance supĂ©rieure ? Ou bien en va-t-il dâune production dâordre supĂ©rieur, pour ainsi dire ontologique, dans laquelle lâhomme vĂ©ritablement ferait les dieux ? 6Le problĂšme est exposĂ© sur un mode parodique chez Minucius Felix, qui, sous couvert de tourner en ridicule la tĂ©lestique paĂŻenne et son caractĂšre idolĂątre, en expose toute lâambiguĂŻtĂ© et toute la subtilitĂ© 4 Minucius Felix, Octavius, XXIV, 8, Ă©d. et trad. Jean Beaujeu, Paris, Les Belles Lettres, 1964, p. ... Qui peut donc douter que, si la foule adresse des priĂšres et rend un culte public aux effigies consacrĂ©es de ces personnages, câest parce que lâopinion, lâesprit des gens ignorants se laisse abuser par les grĂąces de lâart, Ă©blouir par lâĂ©clat de lâor, fasciner par le brillant de lâargent et la blancheur de lâivoire ? Quiconque se reprĂ©sentera les instruments de torture et les machines qui Ćuvrent Ă façonner toute statue, rougira de craindre une matiĂšre dont sâest jouĂ© lâartiste pour en faire un dieu. En effet, un dieu de bois, qui peut ĂȘtre un fragment de bĂ»ches ou de cruche stĂ©rile, est suspendu, taillĂ©, dĂ©grossi, rabotĂ© ; un dieu de bronze ou dâargent provient bien souvent, comme cela fut le cas pour un roi dâĂgypte, dâun immonde petit rĂ©cipient, qui est fondu, battu Ă coup de maillet et façonnĂ© sur lâenclume ; un dieu de pierre est taillĂ©, sculptĂ© et poli par un homme corrompu, et dâailleurs hoffmann eros aletheia pistisil est aussi insensible aux outrages de sa naissance que plus tard aux honneurs dont lâentoure votre vĂ©nĂ©ration. On me dira peut-ĂȘtre que la pierre, le bois ou lâargent nâest pas encore un dieu. Quand donc celui-ci naĂźt-il ? Voyez-le couler, forger, sculpter il nâest pas encore un dieu ; voyez-le souder, assembler, Ă©riger il nâest pas encore un dieu ; voyez-le parer, consacrer, implorer alors enfin il est dieu, lorsquâun homme lâa voulu tel et dĂ©cidĂ© comme tel4. 7Le texte semble distinguer trois moments de la production de la statue divine la fabrication, lâĂ©rection et la consĂ©cration ; mais ce nâest quâavec le dernier que la statue devient vĂ©ritablement un dieu. Une opposition claire apparaĂźt entre la production matĂ©rielle et la production rituelle. Ce quâon peut appeler Ă proprement parler fabrication du divin, ce nâest pas la production de la statue comme objet matĂ©riel, mais sa production symbolique et rituelle, quâeffectuent la parure et la priĂšre. Câest performativement, pour ainsi dire, que la statue devient un dieu. 8Est-il possible de lire Ă rebrousse-poil le texte de Minucius Felix et de tenter de prendre au sĂ©rieux la distinction quâil propose ? En sâen tenant Ă une lecture faible, on opposera la production matĂ©rielle de lâobjet, la fabrication de la statue concrĂšte, Ă la projection symbolique et performative sur elle de qualitĂ©s divines, qui relĂšve dâun phĂ©nomĂšne de croyance. Si lâon accepte en revanche de donner un sens fort Ă la distinction, ce qui vient complĂ©ter la fabrication matĂ©rielle de lâobjet nâest pas un supplĂ©ment dâĂąme fictif mais un autre type de production qui, sâil ne fabrique rien Ă proprement parler, fait du divin. Il ne sâagira plus alors dâopposer, comme le fait Minucius Felix, une rĂ©alitĂ© objective et sa dĂ©formation par une perception subjective, la statue et ce quâon croit quâelle est, mais plutĂŽt dâarticuler deux niveaux dâobjectivitĂ©, si lâon veut, matĂ©rielle et spirituelle, qui font exister la statue non seulement comme objet mais aussi comme dieu. 9Nous voudrions tenter de comprendre en quel sens lâactivitĂ© rituelle qui entoure lâobjet peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une activitĂ© productive. Dans le rite de consĂ©cration de la statue sâopĂšre un basculement de point de vue la statue qui nâĂ©tait quâun tas de pierre devient une divinitĂ© vivante. Nous faisons lâhypothĂšse que ce basculement entre les deux perspectives ne doit pas ĂȘtre envisagĂ© comme une simple diffĂ©rence subjective de point de vue, comme telle externe Ă lâobjet, mais au contraire comme un court-circuit interne Ă lâobjet lui-mĂȘme, qui le scinde objectivement. LâidĂ©e que la distinction dĂ©pendrait du point de vue de celui qui perçoit lâobjet nâest pas satisfaisante si lâon sâaccorde aisĂ©ment Ă dire que prĂȘter une Ăąme ou une qualitĂ© divine Ă une chose est une vue de lâesprit, accepte-t-on de dire que considĂ©rer une chose comme un pur agrĂ©gat de matiĂšre en est une aussi ? Il nous paraĂźt plus Ă©clairant de comprendre comment un objet peut se prĂ©senter aussi bien comme matiĂšre que comme esprit. 10Ce qui est difficile Ă saisir, câest quâun mĂȘme objet soit Ă la fois un tas de pierre et un dieu vivant, que se superposent en lui ces deux dimensions qui en font lâunitĂ© profonde en mĂȘme temps quâelles le sĂ©parent de lui-mĂȘme, le partagent entre ce quâil est matĂ©riellement et substantiellement et ce quâil est en tant que puissance divine. Il nous semble pourtant que seule une telle objectivitĂ© paradoxale permet de comprendre la tĂ©lestique. En mĂȘme temps, ce nâest que dans la pratique rituelle quâune telle objectivitĂ© existe et se vĂ©rifie. Ce nâest en effet que par le moyen du rite que la statue devient un dieu. Il importe alors de comprendre en quel sens le rituel permet dâarticuler les diffĂ©rentes dimensions de lâobjet afin, selon la formule hermĂ©tique, de faire des dieux. 11Nous appellerons objet rituel lâobjet qui est au centre du rituel, Ă la fois en tant que ce qui fait lâobjet du culte la statue que lâon vĂ©nĂšre et ce que le culte produit la statue transformĂ©e en dieu. Nous voudrions mettre en Ă©vidence dans le syntagme objet rituel la relation circulaire qui existe entre lâobjet et le rituel, au sens oĂč si câest une dĂ©termination de lâobjet lui-mĂȘme qui rend possible le rituel, ce nâest que dans le rituel que cette dĂ©termination se dĂ©ploie. MĂ©taphysique de lâobjet rituel 5 Pour une prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale de la thĂ©urgie, la rĂ©fĂ©rence reste lâouvrage classique de Hans Lewy ... 12Nous nous attacherons au cas des pratiques thĂ©urgiques et des dĂ©veloppements thĂ©oriques quâelles ont suscitĂ© dans le dernier nĂ©oplatonisme Ă partir du ive siĂšcle5. Le contraste entre le dĂ©veloppement dâune philosophie extrĂȘmement abstraite et subtile et lâattrait pour des formes archaĂŻsantes et superstitieuses de paganisme, qui a longtemps Ă©tonnĂ© les historiens de la pensĂ©e, rĂ©vĂšle ici toute sa force. Comment les raffinements mĂ©taphysiques du nĂ©oplatonisme ont-ils pu sâaccommoder dâune pratique religieuse aussi grossiĂšre que celle de lâanimation des statues ? Loin quâil y ait une contradiction chez les nĂ©oplatoniciens entre la mĂ©taphysique et les usages religieux, il existe plutĂŽt entre elles une affinitĂ© profonde, si bien que le nĂ©oplatonisme offre lâune des explications thĂ©oriques les plus Ă©laborĂ©es et les plus pĂ©nĂ©trantes des rituels tĂ©lestiques. Plotin dĂ©jĂ semble avoir reconnu les pratiques tĂ©lestiques comme une donnĂ©e culturelle irrĂ©futable, sans toutefois leur accorder une place trop importante dans sa pensĂ©e. 6 Plotin, ĂnnĂ©ades, IV, 3 [27], 11 DifficultĂ©s relatives Ă lâĂąme I », trad. Ămile BrĂ©hier, Paris ... Les anciens sages qui ont voulu se rendre les dieux prĂ©sents en construisant des temples et des statues, me paraissent avoir bien vu la nature de lâunivers ; ils ont compris quâil est toujours facile dâattirer lâĂąme universelle, mais quâil est particuliĂšrement aisĂ© de la retenir, en construisant un objet disposĂ© Ă subir son influence et Ă en recevoir la participation. Or la reprĂ©sentation imagĂ©e dâune chose est toujours disposĂ©e Ă subir lâinfluence de son modĂšle, elle est comme un miroir capable dâen saisir lâapparence. La nature, avec un art admirable, fait les choses Ă lâimage des ĂȘtres dont elle possĂšde les raisons ; ainsi est nĂ©e chaque chose, raison intĂ©rieure Ă la matiĂšre, recevant une forme correspondante Ă une raison supĂ©rieure Ă la matiĂšre ; car la nature la met en contact avec la divinitĂ© dâaprĂšs laquelle elle est engendrĂ©e, que lâĂąme universelle contemple, et dâaprĂšs laquelle elle se dispose en crĂ©ant la chose. Il est donc impossible quâil nây ait rien qui ne participe Ă cette divinitĂ© ; mais il est aussi impossible quâelle descende ici-bas6. 13Pour Plotin, la magie pratique nâest quâun cas des lois gĂ©nĂ©rales de sympathie qui gouvernent lâUnivers. Si la magie est opĂ©rante, câest parce que le monde est animĂ© de part en part et que toutes ses parties communiquent et conspirent. La premiĂšre magie, câest la nature elle-mĂȘme. En vertu de cette sympathie universelle, une parcelle de matiĂšre peut recevoir lâinfluence des dieux. 14Le rapport entre la statue et la divinitĂ© est celui dâune image Ă son modĂšle. Sâil y a de toute Ă©vidence dans la relation de ressemblance bien plus quâune simple analogie formelle, une sorte de connivence et de continuitĂ© entre les choses qui se ressemblent, on ne saurait toutefois en faire un vecteur de prĂ©sence. Les choses qui se ressemblent ne se confondent pas et Plotin prend soin de prĂ©ciser que la divinitĂ© ne descend pas dans la matiĂšre. 15Le contre-exemple plotinien permet de saisir lâampleur du tournant effectuĂ© par Jamblique, qui, loin de se rĂ©duire Ă la simple adoption, sous lâinfluence des Oracles chaldaĂŻques, de pratiques magico-religieuses orientales, consiste en une vĂ©ritable rĂ©volution mĂ©taphysique. En effet, comme il fallait aussi que ce qui est sur terre ne fĂ»t nullement sans part Ă la communautĂ© divine, la terre aussi a reçu une certaine part divine de celle-ci, capable dâoffrir un espace pour accueillir les dieux. Cela, assurĂ©ment, lâart thĂ©urgique lâa bien vu et ainsi dĂ©couvre, selon le principe gĂ©nĂ©ral de lâappropriation, les rĂ©ceptacles qui conviennent Ă chacun des dieux aussi entrelace-t-il souvent pierres, herbes, ĂȘtres vivants, aromates et autres choses de ce genre, sacrĂ©es, achevĂ©es et spĂ©cifiquement divines, et ensuite rĂ©alise Ă partir de tout cela un rĂ©ceptacle complĂštement achevĂ© et pur. 7 Jamblique, Les mystĂšres dâĂgypte, RĂ©ponse dâAbamon Ă la Lettre de Porphyre Ă AnĂ©bon, trad. MichĂšle ... Car il ne faut pas rejeter toute la matiĂšre, mais seulement celle qui est Ă©trangĂšre aux dieux, il faut plutĂŽt choisir celle qui leur est appropriĂ©e, dans la pensĂ©e quâelle est capable de sâharmoniser Ă la construction de leurs demeures, Ă lâĂ©rection de leurs statues et Ă lâaccomplissement sacrĂ© des sacrifices. Car, sâil en Ă©tait autrement, pour les dieux terrestres ou les hommes qui habitent ici, il ne pourrait y avoir de participation Ă la rĂ©ception des ĂȘtres supĂ©rieurs, si un tel fondement nâavait pas Ă©tĂ© prĂ©alablement Ă©tabli. Il faut suivre les paroles secrĂštes qui disent que, par les spectacles bienheureux, une certaine matiĂšre est Ă©galement offerte, venant des dieux. Celle-ci est dâune certaine maniĂšre connaturelle Ă ceux-lĂ mĂȘmes qui la donnent. Aussi, le sacrifice dâune matiĂšre Ă©veille les dieux pour quâils se manifestent, les appelle aussitĂŽt Ă descendre pour se laisser saisir, leur offre un espace de rĂ©ception quand ils se prĂ©sentent, et les montre parfaitement7. 8 Pour une Ă©tude dĂ©taillĂ©e de la place de la thĂ©urgie dans la philosophie de Jamblique, voir Gregory ... 16La confection des statues et leur animation ne sont pas de simples traits culturels empruntĂ©s Ă la religion des ChaldĂ©ens, mais le corrĂ©lat pratique dâune nouvelle conception de la matiĂšre8. Sous certaines conditions, la matiĂšre est connaturelle aux dieux, et Ă la limite, elle est elle-mĂȘme divine. La thĂ©urgie est une vĂ©ritable opĂ©ration mĂ©taphysique en faisant descendre les dieux dans les statues, elle rĂ©veille dans la matiĂšre ses dispositions au divin, elle rĂ©unit le cosmos entier. Si la religion professĂ©e par Jamblique consiste en une sĂ©rie dâactivitĂ©s matĂ©rielles, câest parce que les dieux sont aussi dans la matiĂšre et que, si le thĂ©urge dĂ©sire sâunir Ă eux, il ne peut le faire sans prendre celle-ci en considĂ©ration. Sans rĂ©cuser le caractĂšre transcendant du divin, Jamblique nâen jette pas moins, en faisant lâapologie de la thĂ©urgie, les bases de ce que nous nous risquerons Ă appeler une thĂ©ologie matĂ©rialiste. 17Câest dans le fragment Sur lâart hiĂ©ratique de Proclus que cette intuition a Ă©tĂ© poussĂ©e le plus loin. Dans un texte en apparence simple, qui sâapparente Ă un petit traitĂ© de magie pratique, Proclus livre une thĂ©orie de lâobjet rituel qui prĂ©suppose largement la mĂ©taphysique quâil dĂ©veloppe dans ses ouvrages systĂ©matiques. 9 Proclus, Sur lâart hiĂ©ratique, trad. FestugiĂšre, in La rĂ©vĂ©lation dâHermĂšs TrismĂ©giste, vol. ... De mĂȘme que les dialecticiens de lâamour sâĂ©lĂšvent Ă partir des beautĂ©s sensibles jusquâĂ ce quâils rencontrent le principe mĂȘme unique de toute beautĂ© et de tout intelligible, ainsi les initiateurs aux saints mystĂšres, partant de la sympathie qui unit toutes les choses visibles entre elles et avec les puissances invisibles, et comprenant que tout est en tout, ont-ils fondĂ© cette science hiĂ©ratique, non sans sâĂ©merveiller de voir dans les premiers termes des chaĂźnes les termes les plus infimes et dans ces derniers les tout premiers, au ciel les choses terrestres dans leur cause et sous un mode cĂ©leste, ici-bas les choses cĂ©lestes sous un mode propre Ă la terre. DâoĂč vient en effet que lâhĂ©liotrope se meut en accord avec le Soleil, le sĂ©lĂ©notrope avec la Lune, tous deux faisant cortĂšge, dans la mesure de leurs forces, aux luminaires du Monde ?9 10 Fr. A 22 D-K, voir Aristote, De lâĂąme, I, 5, 411a 5-10. 18Le texte se prĂ©sente comme une rĂ©flexion sur le thĂšme tout Ă fait classique en magie de la sympathie universelle ». La confection de mĂ©langes de diffĂ©rentes matiĂšres servant Ă remplir les statues creuses pour y loger des dieux, repose tout entiĂšre sur les propriĂ©tĂ©s magiques ou sympathiques des animaux, des vĂ©gĂ©taux et des minĂ©raux. Câest parce que la matiĂšre et le divin, la terre et le ciel sont en sympathie quâune activitĂ© magique est possible. Il ne sâagit toutefois pas dâutiliser les propriĂ©tĂ©s naturelles des choses, pas plus quâil nâest question de tirer parti de leurs vertus surnaturelles ou occultes. Proclus entend montrer que, selon le mot de ThalĂšs, tout est plein de dieux »10 et ce qui prĂ©cisĂ©ment lâintĂ©resse dans les propriĂ©tĂ©s divines des choses, câest quâelles tĂ©moignent du mode de prĂ©sence des dieux dans les choses, quâelles en sont le signe secret. 11 Ibid., p. 135. Tout est donc plein de dieux, la terre est pleine de dieux cĂ©lestes, le ciel de dieux supracĂ©lestes; chaque sĂ©rie procĂšde, sâaccroissant en nombre, jusquâĂ ses termes derniers. En effet, ce qui existait dans lâunitĂ© avant toutes choses est manifestĂ© dans tous les membres de la sĂ©rie. DâoĂč les organisations des Ăąmes, dĂ©pendantes celles-ci dâun dieu, celles-lĂ dâun autre11. 19Les puissances divines sont fragmentĂ©es et rĂ©parties dans les choses. Il y a au cĆur de chaque chose, confondue avec son intimitĂ© ou son individualitĂ© la plus propre, une Ă©tincelle divine. Cet indice qui ordonne la chose Ă un dieu, les nĂ©oplatoniciens lui donnent le nom technique de symbole sumbolon ou de signature sunthĂȘma. 12 Proclus, ThĂ©ologie platonicienne, II, 8, Ă©d. et trad. Henri-Dominique Saffrey et Leendert Gerrit W ... Car, celui qui est cause de tout lâunivers a ensemencĂ© dans tous les ĂȘtres des marques de son absolue supĂ©rioritĂ©; par le moyen de ces marques, il a Ă©tabli tous les ĂȘtres en rĂ©fĂ©rence Ă lui, et il est ineffablement prĂ©sent Ă tous, bien quâil transcende tout lâunivers. Donc chaque ĂȘtre, en rentrant dans ce quâil y a dâineffable dans sa propre nature, dĂ©couvre le symbole du PĂšre de tout lâunivers; tous les ĂȘtres par nature le vĂ©nĂšrent et, par le moyen de la marque mystique qui appartient Ă chacun, sâunissent Ă lui, en dĂ©pouillant leur propre nature et en mettant tout leur cĆur Ă ne plus ĂȘtre que la marque de dieu et ne plus participer que de dieu, Ă cause du dĂ©sir quâils ont de cette nature inconnaissable et de la Source du Bien [âŠ]12. 13 Traditionnellement la thĂ©orie des signatures se situe au croisement de la botanique, de la mĂ©decin ... 20La signature est lâindice dâune prĂ©sence divine, non pas vecteur de signification mais dâefficacitĂ©13. Câest un symbole efficace, qui agit dans lâobjet, le convertit au dieu qui le constitue. Il ne sâagit pas pour le thĂ©urge de lâinterprĂ©ter mais dâopĂ©rer avec, de le faire agir et dâen libĂ©rer la puissance. La thĂ©urgie reconduit les choses Ă leur divinitĂ©. Cela suppose quâelles se dĂ©pouillent de leurs dĂ©terminations naturelles la signature est prĂ©cisĂ©ment la marque dans lâobjet de la sĂ©paration entre sa nature et sa divinitĂ©. 14 Proclus, Sur lâart hiĂ©ratique, p. 135. DâoĂč encore, par exemple, le grand nombre des animaux hĂ©liaques, tels que le lion et le coq, qui eux aussi participent au divin selon le rang quâils occupent. Lâadmirable, câest comment, chez ces animaux, les moins pourvus en force et en taille se font craindre de ceux qui lâemportent sur ces deux points car le lion, dit-on, recule devant le coq. La raison nâen est pas Ă prendre dans les donnĂ©es des sens, mais dans une considĂ©ration intellectuelle, câest-Ă -dire une diffĂ©rence qui remonte aux causes elles-mĂȘmes. Câest que, en vĂ©ritĂ©, la prĂ©sence dans le coq des symboles hĂ©liaques a plus dâefficace. Il le montre bien par la conscience quâil a du circuit du Soleil car il chante un hymne au lever de lâastre et quand lâastre se tourne vers les autres centresâŠ14 15 Câest, nous semble-t-il, la signification profonde de la thĂ©orie proclienne des hĂ©nades. Leur fonc ... 21Si le lion est naturellement plus fort que le coq, toutefois la signature solaire est plus puissante dans le coq que dans le lion. Câest pourquoi le coq peut lâemporter sur le lion. ParallĂšlement Ă lâordre naturel des choses, il existe un ordonnancement divin du monde, qui ne se superpose pas exactement Ă celui-lĂ 15. Si les ĂȘtres se distinguent les uns des autres par des caractĂ©ristiques formelles gĂ©nĂ©rales, ils se rapportent aussi les uns aux autres en fonction de propriĂ©tĂ©s divines plus particuliĂšres. Ils appartiennent Ă la fois Ă des classes ontologiques et Ă des ordres divins. La signature est prĂ©cisĂ©ment ce qui soustrait lâobjet Ă ses dĂ©terminations naturelles ou essentielles, et lâordonne Ă un mode dâexistence proprement divin. 22Quel est ce mode dâexistence non naturel et pour ainsi dire non ontologique des choses? On peut lâappeler symbolique, au sens prĂ©cis du symbole dans la thĂ©urgie nĂ©oplatonicienne, ou encore rituel. Le rituel ne consiste pas simplement en une technique ou une activitĂ© humaine mais câest une dimension des choses. Le lotus lui aussi manifeste son affinitĂ© avec le Soleil sa fleur est close avant lâapparition des rayons solaires, elle sâouvre doucement quand le Soleil commence Ă se lever, et Ă mesure que lâastre monte au zĂ©nith, elle se dĂ©ploie, puis de nouveau se replie lorsquâil sâabaisse vers le couchant. Or quelle diffĂ©rence y a-t-il entre le mode humain de chanter le Soleil, en ouvrant ou fermant la bouche et les lĂšvres, et celui du lotus, qui dĂ©plie et replie ses pĂ©tales? Car ce sont lĂ ses lĂšvres Ă lui, câest lĂ son chant naturel. 16 Proclus, Sur lâart hiĂ©ratique, p. 134-135. Mais pourquoi parler des plantes, oĂč subsiste encore quelque trace de vie gĂ©nĂ©rative? Ne voit-on pas les pierres elles-mĂȘmes respirer en correspondance avec les effluves des astres? Ainsi lâhĂ©lite, par ses rayons Ă couleur dâor, imite les rayons du Soleil; la pierre quâon nomme Ćil de Bel » et dont lâaspect ressemble aux prunelles des yeux Ă©met du centre de sa prunelle une lumiĂšre brillante, ce qui fait dire quâon devrait lâappeler Ćil du Soleil »; la sĂ©lĂ©nite change de forme et de mouvement en accord avec les changements de la Lune, et lâhĂ©liosĂ©lĂšne est comme une image de la rencontre des deux luminaires, Ă la ressemblance des rencontres et des sĂ©parations qui se font au ciel16. 23Sâil est possible dâinvoquer une divinitĂ©, de la faire descendre dans une statue, câest parce que la statue elle-mĂȘme Ćuvre Ă faire venir en elle le divin. Pour le dire autrement, lâactivitĂ© rituelle des hommes ne fait que doubler lâexistence rituelle des choses. Toute chose a une vie rituelle propre les plantes et les pierres prient Ă leur façon. En dĂ©crivant le monde comme une grande priĂšre cosmique, Proclus semble dĂ©cliner la trĂšs belle thĂ©orie plotinienne de la contemplation. 17 Plotin, ĂnnĂ©ades, III, 8 [30], 8 De la nature, de la contemplation et de lâUn », trad. Ă. BrĂ©h ... Avant dâaborder notre sujet sĂ©rieusement, si nous nous amusions Ă dire que tous les ĂȘtres dĂ©sirent contempler et visent Ă cette fin, les ĂȘtres raisonnables comme les bĂȘtes, et mĂȘme les plantes et la terre qui les engendre; si nous ajoutions que tous ces ĂȘtres arrivent Ă cette fin autant quâils en sont capables et conformĂ©ment Ă leur nature, mais quâils contemplent chacun Ă leur maniĂšre et atteignent tantĂŽt des rĂ©alitĂ©s, pourrait-on supporter pareil paradoxe? [âŠ] Sans doute ces vies sont des pensĂ©es de diffĂ©rentes espĂšces; il y a une pensĂ©e de la plante, une pensĂ©e de lâanimal douĂ© de sens, une pensĂ©e de lâĂȘtre douĂ© dâune Ăąme; comment des pensĂ©es? Oui, puisque ce sont des raisons; toute vie est une pensĂ©e, mais une pensĂ©e plus ou moins obscure comme la vie elle-mĂȘme17. 24De mĂȘme que selon Plotin, la vraie vie est une contemplation et quâil nây a quâune diffĂ©rence de degrĂ© entre lâactivitĂ© contemplative de lâesprit pur et celle des plantes et des pierres, on pourrait dire avec Proclus que la vie est fondamentalement rituelle, Ă des degrĂ©s divers. 18 Proclus, Sur lâart hiĂ©ratique, p. 134. Car tous les ĂȘtres prient selon le rang quâils occupent, ils chantent les chefs qui prĂ©sident Ă leur sĂ©rie tout entiĂšre, chacun louant Ă sa maniĂšre, spirituelle, rationnelle, physique ou sensible ainsi lâhĂ©liotrope se meut-il autant quâil lui est facile de se mouvoir, et si lâon pouvait entendre comme il frappe lâair durant quâil tourne sur sa tige, on se rendrait compte Ă ce bruit quâil offre une sorte dâhymne au Roi, tel quâune plante peut le chanter18. 19 Proclus, The Elements of Theology, Ă©d. Dodds, Oxford, Clarendon Press, 1963, p. 38 nous trad ... 20 Il faudrait nuancer cette interprĂ©tation, en relisant par exemple la proposition 39 des ĂlĂ©ments d ... 25Le rituel est le processus par lequel chaque chose se convertit vers le principe divin dont elle procĂšde et fait retour vers lui, comme la fleur hĂ©liotrope se tournant vers le soleil. Lâexistence est pensĂ©e dans le nĂ©oplatonisme comme un processus dynamique, comme un jeu entre lâorigine et le retour. Câest ce quâĂ©nonce la proposition 35 des ĂlĂ©ments de thĂ©ologie Tout ce qui est causĂ© demeure dans sa propre cause, procĂšde dâelle et se convertit vers elle »19. En appliquant le modĂšle de la manence monĂš, de la procession proodos et de la conversion epistrophĂš Ă notre propos, on pourrait dire de façon schĂ©matique que les dĂ©terminations naturelles dâune chose sont ce par quoi elle se sĂ©pare de sa cause divine, la signature quâelle porte en elle la marque de lâimmanence du divin en elle et son activitĂ© rituelle sa façon de faire retour vers son origine divine20. 26Une autre signification de lâactivitĂ© rituelle humaine semble se dĂ©gager de ces considĂ©rations. Ce que vise la thĂ©urgie, ce nâest pas un usage magique des propriĂ©tĂ©s des choses mais ce nâest pas non plus une projection sur les choses dâun imaginaire religieux. Pour Ă©chapper Ă cette alternative, le coup de force de Proclus est de dire que lâactivitĂ© symbolique est immanente aux choses. Les choses ne sont pas des symboles des dieux elles sont divines par les symboles qui agissent en elles. La vie symbolique ne relĂšve pas de lâanthropologie mais de la mĂ©taphysique. Les pratiques rituelles nâajoutent pas une dimension symbolique aux choses mais visent au contraire Ă correspondre avec lâactivitĂ© rituelle des choses elles-mĂȘmes et Ă lâamplifier. Câest en ce sens quâon peut dire que les choses se rĂ©alisent pleinement dans la pratique rituelle des hommes, quâelles touchent plus parfaitement Ă leur divinitĂ©, et que donc les hommes font des dieux ». LâactivitĂ© rituelle est productive dans la mesure oĂč elle est une dĂ©miurgie symbolique en elle, les objets connaissent une deuxiĂšme genĂšse, qui nâest plus de lâordre dâune production substantielle mais dâune reproduction symbolique. Le rituel thĂ©urgique, en actualisant la puissance symbolique des choses, en activant les signatures divines qui logent en leur cĆur, produit les objets en tant que divins en les reproduisant symboliquement. Ce qui est en jeu dans la thĂ©urgie, câest une réévocation de lâordre du monde sous lâaspect de sa divinitĂ©. LâefficacitĂ© sans la croyance 27Nous souhaiterions faire le point, pour conclure, sur les difficultĂ©s que prĂ©sente lâadoption dâun tel modĂšle en vue dâune analyse de la fonction de lâobjet rituel, en particulier dans lâinterprĂ©tation des pratiques tĂ©lestiques. 28La premiĂšre difficultĂ© tient au statut du discours nĂ©oplatonicien lui-mĂȘme. Le fait que les mĂȘmes personnes qui ont pratiquĂ© la thĂ©urgie lâaient aussi pensĂ©e pose sans aucun doute un problĂšme Ă©pisÂtĂ©mologique majeur. Comment accepter comme valide une expliÂcation qui est de lâordre dâune thĂ©ologie, voire dâune apologie? Peut-on prendre au sĂ©rieux les explications dâun phĂ©nomĂšne religieux donnĂ©es par ceux-lĂ mĂȘmes qui y croient? 21 Platon, RĂ©publique, 509b. 29Nous avons essayĂ© de montrer avec le modĂšle nĂ©oplatonicien que la transformation rituelle de lâobjet nâĂ©tait prĂ©cisĂ©ment pas une question de croyance. Lâintuition thĂ©ologique fondamentale du nĂ©oplatonisme, câest que Dieu est, selon une formule bien connue, au-delĂ de lâĂȘtre » epekeina tĂȘs ousias21. Cet axiome thĂ©ologique a pour consĂ©quence de situer le rapport au divin au-delĂ de toute apprĂ©hension subjective la divinitĂ© est indicible, inconnaissable, incomprĂ©hensible. Câest pourquoi le rapport rituel au divin ne saurait se rĂ©duire Ă une forme de connaissance ou de croyance. 22 Jamblique, Les mystĂšres dâĂgypte, p. 71-72. Et ce nâest pas non plus la pensĂ©e qui unit les thĂ©urges aux dieux. Sinon, quâest-ce qui empĂȘcherait ceux qui pratiquent la philosophie contemplative dâobtenir lâunion thĂ©urgique avec les dieux? En rĂ©alitĂ©, la vĂ©ritĂ© nâest pas ainsi câest lâaccomplissement des actes ineffables mis en Ćuvre au-delĂ de toute intellection comme il convient au divin et la puissance des symboles indicibles pensĂ©s seulement par les dieux, qui Ă©tablissent lâunion thĂ©urgique. Câest pourquoi ce nâest pas en utilisant lâintellect que nous accomplissons ces Ćuvres. Car ainsi, leur mise en Ćuvre serait intellectuelle et dĂ©pendrait de nous. Aucune de ces deux propositions nâest vraie. En effet, sans que nous nâutilisions notre intellect, ce sont les symboles eux-mĂȘmes qui accomplissent Ă partir dâeux-mĂȘmes leur Ćuvre propre, et la puissance ineffable des dieux vers lesquels ils remontent reconnaĂźt par elle-mĂȘme ses propres images, sans ĂȘtre Ă©veillĂ©e par notre intellection22. 23 Sur la notion dâefficacitĂ© symbolique, nous renvoyons Ă lâĂ©tude classique de LĂ©vi-Strauss, Lâeff ... 30Lâintellect est mis hors-circuit dans lâeffectuation des rites thĂ©urgiques. Ceux-ci ne nĂ©cessitent aucune composante subjective pour fonctionner ce sont les choses elles-mĂȘmes qui agissent, le divin qui se reconnaĂźt dans ses symboles. Câest sur la base de cet argument que les derniers nĂ©oplatoniciens ont promu la thĂ©urgie au-delĂ de la contemplation philosophique elle-mĂȘme, faisant une part plus belle Ă la pratique quâĂ la thĂ©orie. Autrement dit, il nây a pas besoin de croire pour que cela marche. Jamblique formule lâune des premiĂšres thĂ©ories de ce que lâon appellera plus tard lâefficacitĂ© symbolique23. 31Câest prĂ©cisĂ©ment lĂ quâapparaĂźt la seconde difficultĂ©. Pour mettre hors circuit la dimension subjective du rite, on le fait intĂ©gralement passer du cĂŽtĂ© des objets, en considĂ©rant le rituel comme une modalitĂ© de lâexistence mĂȘme des choses. Nâest-ce pas prĂ©supposer ce que lâon cherche Ă dĂ©montrer? 32Encore une fois, lâidĂ©e de la transcendance absolue du divin interdit toute interprĂ©tation vulgaire des pratiques tĂ©lestiques. Il faut reformuler la question comment une statue peut-elle ĂȘtre divine? de la façon suivante comment ce qui est absolument transcendant peut-il se retrouver dans les choses? Câest Ă ce problĂšme Ă©pineux que la thĂ©orie des signatures apporte une solution gĂ©niale. La signature dâune chose est prĂ©cisĂ©ment ce qui la soustrait Ă ses dĂ©terminations naturelles pour la restituer Ă sa dimension divine. En tant que science des signatures, la thĂ©urgie manifeste la prĂ©sence des dieux sur un mode non pas substantiel mais purement rituel et opĂ©ratif. Câest symboliquement quâune statue est un dieu ce qui ne signifie pas de façon irrĂ©elle, mais de façon inessentielle. En ce sens, les pratiques thĂ©urgiques ne sont rĂ©solument pas une excroissance pathologique du dernier nĂ©oplatonisme mais tĂ©moignent au contraire de sa cohĂ©rence profonde. 33La plus grande difficultĂ© tient sans doute au changement de paradigme mĂ©taphysique quâimplique lâadoption dâune telle thĂ©orie. Penser lâobjet rituel â au sens de cet objet paradoxal qui est autre chose que ce quâil est â suppose deux choses. Dâune part de penser lâobjet non pas selon ses dĂ©terminations essentielles ou matĂ©rielles mais selon ses rapports dynamiques. Dâautre part de penser la corrĂ©lation entre une activitĂ© rituelle et le type de qualitĂ©s quâelle confĂšre aux objets quâelle englobe. Le coup de gĂ©nie de Proclus est de parvenir Ă articuler ces deux perspectives ensemble, en envisageant le rituel comme la vie secrĂšte des choses mĂȘmes. 24 La notion de fĂ©tichisme » a Ă©tĂ© introduite par Charles de Brosses en 1760 dans le cĂ©lĂšbre essai ... 25 Que ce soit dans lâassociationnisme dâidĂ©es chez Tylor et Frazer, dans la mentalitĂ© primitive chez ... 26 Notons, pour nuancer notre affirmation, que le concept de croyance pistis nâest pas absent des t ... 34En appelant fĂ©tichisme » la croyance illusoire des Africains et des primitifs » dans le caractĂšre divin, vivant ou animĂ© de certains objets, la culture occidentale moderne a tentĂ© de contourner un problĂšme qui nâa cessĂ© de la hanter et quâelle est incapable de rĂ©soudre parce quâelle sâest privĂ©e des moyens de le poser correctement24. LâidĂ©e quâun objet puisse ĂȘtre animĂ© ne nous est plus familiĂšre et nous ne pouvons que lâenvisager comme une croyance superstitieuse. Câest pourquoi lâanthropologie moderne ne peut que se heurter Ă des questions insolubles concernant le rapport de la croyance et de lâefficacitĂ© des rites25. LĂ oĂč toutefois la religion ne relĂšve pas dâune pure expĂ©rience subjective, dâun rapport de lâesprit Ă lui-mĂȘme, mais se dĂ©ploie dans un monde de choses, se fait commerce avec des objets, le concept de croyance nâa Ă peu prĂšs aucune valeur heuristique26. 27 Jâadresse mes remerciements, pour ses prĂ©cieuses remarques de lecture, Ă M. Constantin Macris Cen ... 35Si lâon fait disparaĂźtre la difficultĂ©, ce nâest pas en Ă©vitant le problĂšme, mais en levant les obstacles Ă sa bonne formulation plutĂŽt que de chercher Ă comprendre comment un rituel peut transformer un objet en une divinitĂ©, on cherche Ă comprendre ce quâest un objet pour quâil puisse cristalliser une relation rituelle au divin. Câest ce quâont fait les nĂ©oplatoniciens au moment historique prĂ©cis oĂč leur univers spirituel menaçait de sâeffondrer en mĂȘme temps que lâEmpire. Nous pensons quâils se sont trĂšs bien compris eux-mĂȘmes, mieux sans doute que nous ne les comprenons. Ils ne croyaient pas que les statues Ă©taient des dieux, au contraire, ils savaient trĂšs bien que les dieux Ă©taient trĂšs loin, mais ils savaient aussi comment les faire revenir avec un peu dâherbe et un peu de pierre27. Haut de page Notes 1 Sur la tĂ©lestique dans le nĂ©oplatonisme, voir Joseph Bidez, Note sur les mystĂšres nĂ©oplatoniciens », Revue belge de philologie et dâhistoire, VII, 1928, p. 1477-1481 ; Eric Robertson Dodds, Theurgy and its relationship to Neoplatonism », The Journal of Roman Studies, XXXVII, 1947, p. 57-69 repris dans The Greeks and the Irrational, Berkeley, University of California Press, 1951 ; Pierre BoyancĂ©, ThĂ©urgie et tĂ©lestique nĂ©oplatoniciennes », Revue de lâhistoire des religions, t. 147 n° 2, 1955, p. 189-209 ; Jean Bouffartigue, Les statues divines du paganisme objets artificiels ou surnaturels ? », Objets sacrĂ©s, objets magiques de lâAntiquitĂ© au Moyen-Ăąge, Ă©d. Charles Delattre, Themam, CNRS, 2007, p. 53-64; Sarah Iles Johnston, Animating Statues A Case Study in Ritual », Arethusa, 2008, p. 445-478; Jan N. Bremmer, The Agency of Greek and Roman Statues from Homer to Constantine », Opuscula, Annual of the Swedish Institutes at Athens and Rome, 6, 2013, p. 7-21. 2 AsclĂ©pius, 37-38, Corpus Hermeticum, t. II, Ă©d. Nock, trad. AndrĂ©-Jean FestugiĂšre, Paris, Les Belles Lettres, 1946, p. 347-349. 3 Sur cette cĂ©lĂšbre formule, voir Sarah Iles Johnston, Homo fictor deorum est Envisionning the Divine in Late Antique Divinatory Spells », in J. Bremmer and A. Erskine eds., The Gods of Ancient Greece, Edinburgh University Press, 2010, p. 406-21. 4 Minucius Felix, Octavius, XXIV, 8, Ă©d. et trad. Jean Beaujeu, Paris, Les Belles Lettres, 1964, p. 38-39. 5 Pour une prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale de la thĂ©urgie, la rĂ©fĂ©rence reste lâouvrage classique de Hans Lewy, Chaldean Oracles and Theurgy, Mysticism, Magic and Platonism in the Later Roman Empire, nouvelle Ă©d. Michel Tardieu, Paris, Brepols, Ătudes Augustiniennes, 77 », 1978 ; au sujet de la thĂ©urgie dans les milieux nĂ©oplatoniciens, voir lâĂ©tude de Carine Van Liefferinge, La ThĂ©urgie, des Oracles ChaldaĂŻques Ă Proclus, LiĂšge, Centre International dâĂtude de la Religion Grecque Antique, Kernos, Suppl. 9 », 1999. Pour une tentative de relativisation des sources nĂ©oplatoniciennes, voir Ilinca Tanaseanu, Theurgy in Late Antiquity The Invention of a Ritual Tradition, Göttingen Vandenhoech & Ruprecht, 2013. 6 Plotin, ĂnnĂ©ades, IV, 3 [27], 11 DifficultĂ©s relatives Ă lâĂąme I », trad. Ămile BrĂ©hier, Paris, Les Belles Lettres, 1927, p 78. 7 Jamblique, Les mystĂšres dâĂgypte, RĂ©ponse dâAbamon Ă la Lettre de Porphyre Ă AnĂ©bon, trad. MichĂšle Broze et Carine Van Liefferinge, Bruxelles, Ousia, 2009, p. 136-137. Nous ne pouvons que signaler la nouvelle Ă©dition et traduction du texte, parue entre-temps, aux Ă©ditions de Belles Lettres, RĂ©ponse Ă Porphyre, Ă©d. et trad. Saffrey et Segonds, avec la collaboration de A. Lecerf, Paris, Les Belles Lettres, 2013. 8 Pour une Ă©tude dĂ©taillĂ©e de la place de la thĂ©urgie dans la philosophie de Jamblique, voir Gregory Shaw, Theurgy and the Soul the neoplatonism of Iamblichus, University Park, Pennsylvania State University Press, 1995. 9 Proclus, Sur lâart hiĂ©ratique, trad. FestugiĂšre, in La rĂ©vĂ©lation dâHermĂšs TrismĂ©giste, vol. 1, Paris, Les Belles Lettres, 2006 1944, p. 134. 10 Fr. A 22 D-K, voir Aristote, De lâĂąme, I, 5, 411a 5-10. 11 Ibid., p. 135. 12 Proclus, ThĂ©ologie platonicienne, II, 8, Ă©d. et trad. Henri-Dominique Saffrey et Leendert Gerrit Westerink, Paris, Les Belles Lettres, 1974, p. 56. 13 Traditionnellement la thĂ©orie des signatures se situe au croisement de la botanique, de la mĂ©decine, de lâalchimie et de la magie, et procĂšde de lâidĂ©e que la ressemblance ou la similitude entre les choses permet leur action les unes sur les autres, en particulier en ce qui concerne le rapport entre la morphologie des plantes et leurs vertus curatives. Voir D. Ball-Simon et P. Daszkiewicz, LâhĂ©ritage oubliĂ© des signes de la nature, La loi des signatures, Paris, Les deux ocĂ©ans, 1999. La tradition mĂ©dicale qui va de ThĂ©ophraste Ă Paracelse donne lieu, chez Jacob Boehme, Ă une thĂ©orie gĂ©nĂ©rale de la crĂ©ation, cf. De la signature des choses, trad. P. Deghaye, Paris, Grasset, 1995. Concernant le mode de signification particulier de la signature, en rapport avec les notions de ressemblance et dâefficacitĂ©, voir Michel Foucault, Les mots et les choses, ch. II, II Les signatures », Paris, Ăditions Gallimard, 1966, p. 40-45 et Giorgio Agamben, ThĂ©orie des signatures », Signatura rerum. Sur la mĂ©thode, trad. JoĂ«l Gayraud, Librairie philosophique J. Vrin, Paris, 2008, p. 37-91. Nous traduisons sunthĂšma par signature » en raison de la proximitĂ© entre la doctrine nĂ©oplatonicienne de la thĂ©urgie et la thĂ©orie mĂ©dicale et magique des signatures, dans lesquelles les signes visibles du monde renvoient aux puissances invisibles avec lesquelles ils permettent dâopĂ©rer, comme de vĂ©ritables mots de passe » instituĂ©s par les dieux. 14 Proclus, Sur lâart hiĂ©ratique, p. 135. 15 Câest, nous semble-t-il, la signification profonde de la thĂ©orie proclienne des hĂ©nades. Leur fonction ne se limite pas Ă combler lâĂ©cart entre lâun et lâĂȘtre, mais donne Ă penser une causalitĂ© qui nâest pas celle des formes intelligibles. Bien que Proclus ne soit jamais tout Ă fait explicite Ă ce propos, il y a une diffĂ©rence fondamentale entre lâhĂ©nadologie et lâontologie, dont les commentateurs nâont pas suffisamment rendu compte. Ă ce sujet on se reportera aux remarques de Radek Chlup, Proclus. An introduction, Cambridge, Cambridge University Press, 2012, en particulier p. 112-136, ainsi quâĂ la thĂšse de Edward P. Butler, The Metaphysics of Polytheism in Proclus, New School University, avril 2003. 16 Proclus, Sur lâart hiĂ©ratique, p. 134-135. 17 Plotin, ĂnnĂ©ades, III, 8 [30], 8 De la nature, de la contemplation et de lâUn », trad. Ă. BrĂ©hier, Paris, Les Belles Lettres, 1999, p. 277-279. 18 Proclus, Sur lâart hiĂ©ratique, p. 134. 19 Proclus, The Elements of Theology, Ă©d. Dodds, Oxford, Clarendon Press, 1963, p. 38 nous traduisons. 20 Il faudrait nuancer cette interprĂ©tation, en relisant par exemple la proposition 39 des ĂlĂ©ments de thĂ©ologie, dans laquelle il apparaĂźt clairement que la conversion peut sâeffectuer selon lâĂȘtre, la vie ou la connaissance, câest-Ă -dire selon la nature propre des diffĂ©rentes classes dâĂȘtres. La question est au fond de savoir si lâhĂ©nadologie ne permettrait pas, dans une certaine mesure, de court-circuiter lâontologie et de mettre en Ă©vidence un lĂ©ger dĂ©calage entre les diffĂ©rentes causalitĂ©s Ă lâĆuvre dans la procession et la conversion des ĂȘtres. 21 Platon, RĂ©publique, 509b. 22 Jamblique, Les mystĂšres dâĂgypte, p. 71-72. 23 Sur la notion dâefficacitĂ© symbolique, nous renvoyons Ă lâĂ©tude classique de LĂ©vi-Strauss, LâefficacitĂ© symbolique », in Anthropologie structurale, Paris, Plon, 1958, p. 213-234 initialement paru dans la Revue de lâhistoire des religions, t. 135, n° 1, 1949, p. 5-27, qui souligne la dimension inconsciente » de lâefficacitĂ© rituelle et rapproche par ce biais lâactivitĂ© chamanique de la pratique psychanalytique. 24 La notion de fĂ©tichisme » a Ă©tĂ© introduite par Charles de Brosses en 1760 dans le cĂ©lĂšbre essai Du culte des dieux fĂ©tiches et elle a connu une immense fortune dans les sciences humaines jusquâĂ aujourdâhui. Sur lâhistoire de la notion, on lira William Pietz, Le fĂ©tiche gĂ©nĂ©alogie dâun problĂšme, trad. Aude Pivin, Paris, Kargo & lâĂclat, 2005. 25 Que ce soit dans lâassociationnisme dâidĂ©es chez Tylor et Frazer, dans la mentalitĂ© primitive chez LĂ©vy-Bruhl, dans le fait social chez Durkheim ou Mauss, dans la fonction symbolique chez LĂ©vi-Strauss, la question de lâefficacitĂ© nous semble toujours ĂȘtre rĂ©duite Ă celle de la croyance, plus ou moins consciente, en cette efficacitĂ©, câest-Ă -dire rapportĂ©e Ă une dimension strictement humaine, quâelle soit psychologique, sociale ou structurale. 26 Notons, pour nuancer notre affirmation, que le concept de croyance pistis nâest pas absent des thĂ©ologies chaldaĂŻques et des thĂ©ories nĂ©oplatoniciennes. Il convient toutefois de prĂ©ciser les choses en soulignant dâune part, que la pistis ne correspond pas Ă notre idĂ©e moderne de croyance, mais consiste en une puissance divine plus quâen une disposition subjective, et dâautre part, que les nĂ©oplatoniciens eux-mĂȘmes opposent une idĂ©e supra-rationnelle de la foi comme union et contact avec le divin Ă la simple croyance comme forme infĂ©rieure, voire irrationnelle, de connaissance. Quand Proclus lie explicitement la pistis Ă la puissance thĂ©urgique, ce nâest pas tant pour rapporter lâefficacitĂ© rituelle Ă une facultĂ© subjective que pour signaler son caractĂšre supra-rationnel et transcendant voir ThĂ©ologie platonicienne, I, 25, Ă©d. et trad. Henri-Dominique Saffrey et Leendert Gerrit Westerink, Paris, Les Belles Lettres, 1968, p. 109-113. Sur lâĂ©laboration de la notion de croyance dans le nĂ©oplatonisme, voir Philippe Hoffmann, La triade chaldaĂŻque Ă©rĂŽs, alĂštheia, pistis de Proclus Ă Simplicius », in Segonds â C. Steel Ă©d., Proclus et la ThĂ©ologie platonicienne. Actes du Colloque International de Louvain 13-16 mai 1998 en lâhonneur de Saffrey et Westerinkâ , Leuven-Paris, 2000, p. 459-489 ; Id., ErĂŽs, AlĂštheia, Pistis⊠et Elpis tĂ©trade chaldaĂŻque, triade nĂ©oplatonicienne fr. 46 des Places, p. 26 Kroll », in H. Seng â M. Tardieu ed., Die Chaldaeischen Orakel Kontext â Interpretation â Rezeption, Heidelberg 2010, p. 255-324. 27 Jâadresse mes remerciements, pour ses prĂ©cieuses remarques de lecture, Ă M. Constantin Macris Centre national de la recherche scientifique/Laboratoire dâĂ©tudes sur les MonothĂ©ismes â Centre dâĂ©tudes des religions du Livre.Haut de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Ghislain Casas, Les statues vivent aussi. ThĂ©orie nĂ©oplatonicienne de lâobjet rituel », Revue de lâhistoire des religions, 4 2014, 663-679. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Ghislain Casas, Les statues vivent aussi. ThĂ©orie nĂ©oplatonicienne de lâobjet rituel », Revue de lâhistoire des religions [En ligne], 4 2014, mis en ligne le 01 dĂ©cembre 2017, consultĂ© le 23 aoĂ»t 2022. URL ; DOI Haut de page Auteur Ghislain Casas Groupe dâAnthropologie Scolastique GAS, ParisLaboratoire dâĂ©tude sur les MonothĂ©ismes LEM, de page
Danscette optique, lâĂąme rassemblait les systĂšmes vitaux qui fonctionnaient Ă lâintĂ©rieur du corps ; le corps Ă©tait de nature tangible, tandis que lâĂąme nâĂ©tait ni un organisme ni un objet physique. Si Aristote sâaccordait avec Platon sur lâidĂ©e que les Ăąmes Ă©taient diffĂ©rentes des corps, il pensait nĂ©anmoins quâune Ăąme ne pouvait pas exister indĂ©pendamment du corps.
Quâon soit superstitieux ou pas, lorsquâun malheur nous accable, on lâattribue souvent Ă une personne, Ă un facteur externe, ou mĂȘme Ă un objet. Toutefois, certains objets quâon garde soigneusement dans notre maison, peuvent selon des croyances populaires porter malheur. DĂ©couvrez-les quels dans notre sont les 10 objets qui portent malheur ?Si croiser les doigts ou toucher du bois Ă©loigne le mauvais sort et favorise la chance, certains objets sont Ă©galement Ă retirer de notre maison, car ils sont considĂ©rĂ©s comme Ă©tant des porte-malheur, porteurs de malchance. Quels sont les 10 objets qui portent malheur ?Une horloge cassĂ©eHorloge cassĂ©e â Source spmCette horloge Ă laquelle vous tenez malgrĂ© quâelle soit cassĂ©e ou fissurĂ©e peut vous porter malheur. Il est dit que si elle sâarrĂȘte dâune façon soudaine, câest que des problĂšmes ne tarderont pas Ă se CactusCactus â Source spmUtilisĂ© comme plante dâintĂ©rieur, le cactus peut attirer les malheurs et semer la discorde dans la maison. Câest dâailleurs le cas pour toutes les plantes miroir brisĂ©Miroir brisĂ© â Source spmIl est dit quâun miroir cassĂ© peut apporter 7 ans de malheur. Mais mĂȘme un miroir intact est inquiĂ©tant. La lĂ©gende de lâĂ©poque victorienne raconte que les miroirs peuvent voler les Ăąmes. Câest pour cela que les Victoriens couvraient les miroirs lorsquâune personne mourrait pour que son Ăąme ne reste pas coincĂ©e dans la de fleurs rouges et blanchesBouquet de fleurs rouges et blanches â Source spmLes croyances superstitieuses des Victoriens ne concernent pas que les miroirs. En effet, selon cette superstition, composer un bouquet uniquement avec des fleurs rouges et blanches apporte de mauvais prĂ©sages, notamment la sur la tableChaussures sur la table â Source spmCette superstition est inspirĂ©e du rituel des miniers dans lâexploitation miniĂšre. Jadis, lorsquâun mineur mourrait, on mettait ses chaussures sur la table en guise dâhommage. Cela dit, le faire alors que personne nâest mort est un signe de mauvais de paonPlumes de paon â Source spmBien quâils soient esthĂ©tiques, les plumes de paon sont porteurs de malheur. Ils prĂ©sagent des Ă©checs au sein de la famille. Cette croyance est inspirĂ©e du caractĂšre de lâoiseau. Le paon Ă©tant sur le vif, il est trĂšs alerte face au danger. On dit mĂȘme quâil peut prĂ©dire une mort imminente. DâoĂč cette peur de garder des plumes de paon Ă la fauteuils Ă basculeChaise Ă bascule â Source spmOn les apprĂ©cie car ils sont confortables et relaxants, mais attention aux fauteuils vides. Selon la lĂ©gende irlandaise, une chaise Ă bascule vide invite les mauvais esprits Ă la maison. Si par malheur votre fauteuil se met Ă se balancer tout seul, attendez-vous au pire. Cela signifie en effet que les mauvais esprits sont dĂ©jĂ dans votre maison et que la mort vous attend au vieux balaiVieux balai â Source spmPlusieurs superstitions sont liĂ©es au balai. Ă croire la vieille croyance, passer le balai la nuit peut causer la mort dâun proche. Aussi, si jamais vous dĂ©mĂ©nagez dans une nouvelle maison, ne pensez jamais Ă emporter avec vous votre ancien balai. Il risque en effet de balayer la chance de votre nouvelle ouvertParapluie ouvert dans la maison â Source spmOuvrir un parapluie Ă lâintĂ©rieur de votre maison est signe de malchance. Selon cette croyance qui date du XVIIIe siĂšcle, apporter Ă la maison un objet qui vous protĂšge est une insulte pour les esprits gardiens. Vous risquez ainsi de vous attirer leur croyances et superstitions ne se limitent pas quâaux objets de la maison qui portent malheur. Pour conjurer le mauvais sort, attirer la chance, et Ă©loigner le mauvais Ćil, certaines personnes vont jusquâĂ acheter des amulettes, Ă lâimage de la main de fatma, des talismans ou des grigris. Câest la raison pour laquelle on retrouve des personnes attachĂ©es Ă leurs objets fĂ©tiches quâils considĂšrent comme porteurs de chance et dâabondance. Cela peut ĂȘtre des bijoux porte-bonheur comme une gourmette, un bracelet, ou encore des charms, des pendentifs, ou mĂȘme un porte-clĂ©. Pour les plus superstitieux, ils ont mĂȘme un chiffre porte-bonheur quâils jugent essentiel pour sâattirer la superstition populaire sâĂ©tend mĂȘme Ă des situations de la vie quotidienne. Il est dit que croiser un chat noir tĂŽt le matin attire la malchance, ou encore trouver une feuille de trĂšfle Ă quatre feuilles porte chance. Cela est Ă©galement le cas pour les coccinelles. SurnommĂ©e la bĂȘte Ă bon Dieu, la coccinelle est Ă©galement un porte-bonheur dans les croyances populaires. Et quiconque la trouve posĂ©e sur sa main verra ses vĆux dit, les superstitions, comme lâastrologie, ne sont pas une science, et donc toutes les informations quâon trouve Ă ce sujet sont Ă prendre avec des pincettes. Lire aussi Pourquoi est-il si difficile de jeter les vieux objets ?
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Forum Futura-Sciences les forums de la science MATHEMATIQUES EpistĂ©mologie et Logique archives La science est-elle une croyance? Affichage des rĂ©sultats 1 Ă 30 sur 170 15/06/2012, 00h35 1 mrhyd La science est-elle une croyance? - La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? Cette position est largement acceptĂ© dans les milieux philosophiques mais ne remet en rien sa lĂ©gitimitĂ©. Avez-vous aussi remarquĂ© que cette position n'est souvent pas admise dans les milieux scientifiques? - 15/06/2012, 06h39 2 Re La science est-elle une croyance? On est bien obligĂ© de "croire" en certains postulats. Mais Ă l'Ă©vidence, il faut croire que ça fonctionne quand mĂȘme mieux que la croyance en d'autres postulats... 15/06/2012, 07h07 3 Re La science est-elle une croyance? Salut, Il est clair que dans toute dĂ©marche il y a des croyances, ne fut-ce que la croyance en la dĂ©marche ! En science on pourrait certainement dire - la croyance aux rĂ©sultats expĂ©rimentaux. IndĂ©pendamment de leur justesse par rapport aux rĂ©sultats attendus, une erreur expĂ©rimentale est toujours possible. Ici il s'agit plutĂŽt de "l'aiguille indique 10, je le vois, donc je le crois". - la croyance en la mĂ©thode scientifique. Et en particulier au caractĂšre rationnel. Le fait de pouvoir prĂ©dire des rĂ©sultats expriment forcĂ©ment une certaine croyance en la validitĂ© au moins partielle de nos modĂšles et au fait que le monde qu'elle dĂ©crit obĂ©it aussi Ă une certaine logique. Cette croyance n'a pas toujours Ă©tĂ© de mise. Avant la naissance de la science moderne, on considĂ©rait que le ciel Ă©tait la perfection et notre niveau le monde imparfait et qu'il Ă©tait donc impossible de reproduire des rĂ©sultats avec prĂ©cision, d'autant que ces rĂ©sultats Ă©taient soumis aux choix de Dieu. Mais ces croyances vont de soit. Comment faire de la science ou mĂȘme d'autres choses si on considĂšre que tout ce que l'on voit est irrĂ©el ou hallucinatoire et si on pense que toute prĂ©diction, quelle qu'elle soit, n'est qu'un jeu de pile ou face sur lequel on n'a aucune maĂźtrise ? De fait, ce n'est donc pas vraiment dans ces sens lĂ que l'on parle de croyance, au sens courant, habituel. Si l'on admet plutĂŽt le sens habituel croire sans preuve ni mĂȘme indice probant, donc sans aucun des deux Ă©lĂ©ments ci-dessus que sont l'observation et la dĂ©duction, alors on peut sans crainte dire que la science n'est pas une croyance pas nĂ©cessairement le scientifique, tout scientifique ayant sa propre vision du monde, ses espoirs, ses convictions,.... "Il ne suffit pas d'ĂȘtre persĂ©cutĂ© pour ĂȘtre GalilĂ©e, encore faut-il avoir raison." Gould 15/06/2012, 07h24 4 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par AcadĂ©mie Française Croyance I. Action de croire. 1. Syn. vieilli de CrĂ©dibilitĂ©. Cela passe toute croyance. 2. Par opposition au savoir rationnel et Ă la certitude objective. Conviction intime, concernant l'existence d'un ĂȘtre, la rĂ©alitĂ© d'une situation, la probabilitĂ© d'un Ă©vĂšnement. Un hĂ©ros guidĂ© par la croyance en sa mission. Une attitude inspirĂ©e par une croyance secrĂšte au destin, en une nature bienfaisante. La croyance accordĂ©e Ă des pratiques superstitieuses. La croyance Ă la paix universelle, Ă sa possibilitĂ©, Ă sa rĂ©alisation future. La croyance au surnaturel, en un principe divin qui serait Ă l'origine du monde. La croyance Ă l'immortalitĂ© de l'Ăąme. 3. RELIG. Syn. de Foi. La croyance en Dieu. La croyance au Dieu des chrĂ©tiens. II. Par mĂ©ton. Ce qui est cru, ce qui fait l'objet de l'assentiment. 1. Toute opinion, quel que soit son fondement ; en particulier, conception d'ordre moral, politique, religieux. Analyser la reprĂ©sentation du monde et les croyances traditionnelles d'un groupe ethnique. Respecter les croyances et les convictions de chacun. La dĂ©couverte de GalilĂ©e Ă©branla bien des croyances. Une croyance bien Ă©tablie, fort rĂ©pandue dans certains milieux. 2. RELIG. Le contenu de la foi, les propositions d'une religion rĂ©vĂ©lĂ©e. Les croyances des chrĂ©tiens, des juifs, des musulmans. Une croyance fondĂ©e sur la Bible, sur le Coran. La science est donc une "croyance" au sens sans grand intĂ©rĂȘt, et partiellement Pas du tout au sens et Ă©videmment NĂ©anmoins le mot "croyance" Ă©tant tellement connotĂ© par son acception religieuse qu'Ă le dire ainsi, on fait le lit de tous les pseudo- ou pata-scientifiques. PlutĂŽt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire qu'en utilisant cette loi, je peux dĂ©crire prĂ©dire des phĂ©nomĂšnes que tout un chacun peut constater. Je suis Charlie. J'affirme pĂ©remptoirement que toute affirmation pĂ©remptoire est fausse Aujourd'hui A voir en vidĂ©o sur Futura 15/06/2012, 08h00 5 Re La science est-elle une croyance? Bonjour DeeDee81 et Mediat ont resume deja beaucoup de chose. Par contre, contrairement a d autres "croyance", la science a un cote operationnel Ton PC, les medicaments, etc. ca marche. A notre echelle, les modeles fonctionnent suffisamment bien pour que leur resultats et pas les modeles soit certains ++ 15/06/2012, 08h23 6 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par MĂ©diat PlutĂŽt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire qu'en utilisant cette loi, je peux dĂ©crire prĂ©dire des phĂ©nomĂšnes que tout un chacun peut constater. Une autre façon de le dire PlutĂŽt que de dire que je crois en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire que je fais comme si elle Ă©tait vraie, et opĂ©rationnellement, cela marche ce qui affirme mon accord avec GrisBleu. On peut aussi mettre la rĂ©futabilitĂ© sur le tapis, afin de sĂ©parer "croyance scientifique" et croyance religieuse, mais en sachant que le DalaĂŻ Lama a affirmĂ© qu'il Ă©tait prĂšs Ă revoir les idĂ©es fondamentales du Bouddhisme, si la science les rĂ©futaient nĂ©anmoins, ce n'est pas la mĂȘme chose. Je suis Charlie. J'affirme pĂ©remptoirement que toute affirmation pĂ©remptoire est fausse 15/06/2012, 08h30 7 Re La science est-elle une croyance? Bonjour Ă tous. EnvoyĂ© par MĂ©diat La science est donc une "croyance" au sens sans grand intĂ©rĂȘt, et partiellement Pas du tout au sens et Ă©videmment NĂ©anmoins le mot "croyance" Ă©tant tellement connotĂ© par son acception religieuse qu'Ă le dire ainsi, on fait le lit de tous les pseudo- ou pata-scientifiques. PlutĂŽt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire qu'en utilisant cette loi, je peux dĂ©crire prĂ©dire des phĂ©nomĂšnes que tout un chacun peut constater. Je plussoie car sans terme ou dĂ©finition pour diffĂ©rentier deux processus, concepts, croyances, il et possible de tenir le raisonnement qui dĂ©duirait que puisque la science est une croyance, elle Ă la mĂȘme valeur ou lĂ©gitimitĂ© qu'une autre croyance et on aurait alors bien du mal Ă dĂ©terminer, in fine, ce qui est objectif ou rationnel si tant est Ă©galement que la croyance en une logique ait plus de valeur j'allais Ă©crire validitĂ© qu'une affirmation Ă laquelle on croit. EnvoyĂ© par Deedee81 De fait, ce n'est donc pas vraiment dans ces sens lĂ que l'on parle de croyance, au sens courant, habituel. Si l'on admet plutĂŽt le sens habituel croire sans preuve ni mĂȘme indice probant, donc sans aucun des deux Ă©lĂ©ments ci-dessus que sont l'observation et la dĂ©duction, alors on peut sans crainte dire que la science n'est pas une croyance pas nĂ©cessairement le scientifique, tout scientifique ayant sa propre vision du monde, ses espoirs, ses convictions,.... Tout Ă fait on ne peut pas baser une "preuve ou un indice probant" sur une croyance ou alors il faut lui donner un statut particulier qui n'en fait plus vraiment une croyance ; il faut quelque chose qui ne soit pas une croyance qui permette de reconnaitre ou dĂ©terminer une preuve ou dire que l'indice est probant et lui donner une "lĂ©gitimitĂ©" sinon GalilĂ©e n'aurait pas plus raison que ses inquisiteurs, au contraire puisquâĂ partir du moment ou on parle de croyance, il n'est pas inadmissible que la majoritĂ© ait "raison" - ne serait-ce que parce que les intĂ©ressĂ©s le croient - . De toutes façons, soit on se place dans le domaine scientifique et c'est est ce qui permet de discerner une croyance d'autre chose, soit on se place dans le domaine philosophique, religieux ou personnel et beaucoup de choses sont permises mais qui n'ont plus grand chose Ă voir .... Peut ĂȘtre que ce fil pourra Ă©clairer l'auteur 15/06/2012, 11h04 8 Re La science est-elle une croyance? pour savoir il faut d'abord croire on ne peut pas dire "je sais que P, mais je ne crois pas que P" par contre on peut dire "je crois que P, mais je ne sais pas que P". Une connaissance est une croyance vraie et justifiĂ©e; la croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indĂ©pendamment des preuves Ă©ventuelles de son existence, rĂ©alitĂ©, ou possibilitĂ©. La science est une connaissance mais Ă ce titre elle est d'abord une croyance au sens large. salut Ă tous! 15/06/2012, 12h02 9 Re La science est-elle une croyance? la science est une connaissance; une connaissance est d'abord une croyance, ensuite il faut que cette croyance soit vraie et qu'elle soit justifiĂ©e. "La croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indĂ©pendamment des preuves Ă©ventuelles de son existence, rĂ©alitĂ©, ou possibilitĂ©." 15/06/2012, 12h46 10 Re La science est-elle une croyance? bonjour croyance dans le sens de religion? 15/06/2012, 14h25 11 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par snoosha croyance dans le sens de religion? on confond souvent les deux; une croyance est une chose en laquelle on croit; elle peut ĂȘtre fondĂ©e ou non. On peut croire que P, mais ne pas savoir que P; par exemple on peut croire aux anges mais ne pas savoir s'ils existent. Par contre on ne peut pas dire je sais que P mais je ne crois pas que P; par exemple je sais l'attraction universelle je sais qu'elle est vraie mais je n'y crois pas. 15/06/2012, 23h00 12 mrhyd Re La science est-elle une croyance? bonjour croyance dans le sens de religion? Croire n'est pas forcĂ©ment synonyme de spiritualitĂ© ou autre mysticisme. Un des postulats de la science est de considĂ©rer la Nature comme continue. 15/06/2012, 23h02 13 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd Un des postulats de la science est de considĂ©rer la Nature comme continue. Pourriez vous expliquer ce que ça veut dire, svp ? 15/06/2012, 23h07 14 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Pourriez vous expliquer ce que ça veut dire, svp ? Que la nature suivra demain les mĂȘmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... 15/06/2012, 23h43 15 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd Que la nature suivra demain les mĂȘmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... Qu'est ce qui pourrait vous faire penser que demain, ces lois, dĂ©couvertes ou non, ne seraient plus valides et pourquoi ? Plus concrĂštement, par exemple et si je vous ai compris, qu'est ce qui peut vous faire penser que demain, je pourrais sauter sur la lune, m'y baigner puis me tĂ©lĂ©porter dans le soleil pour me sĂ©cher ou alors que votre ordinateur va se mettre Ă faire du cafĂ© qui va vous tuer et votre logement vous phagocyter par exemple, hein ? 16/06/2012, 00h03 16 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Qu'est-ce qui pourrait vous faire penser le contraire? Pour le passage science fiction je pense que c'est hors sujet. Quand Ă mon ordinateur en effet il fait mon cafĂ© grĂące Ă un script synchronisĂ© avec iCal iCloud, Outlook, Exchange, ... DerniĂšre modification par mrhyd ; 16/06/2012 Ă 00h06. 16/06/2012, 01h01 17 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd Quand Ă mon ordinateur en effet il fait mon cafĂ© grĂące Ă un script synchronisĂ© avec iCal iCloud, Outlook, Exchange, ... Merci de la prĂ©cision, alors quelle est la derniĂšre fois que vous n'avez pas pu faire votre cafĂ© parce que ces lois avaient changĂ©es ? Mais surtout, comptez vous l'utiliser demain et qu'est ce qui peut vous faire croire que ça va marcher ? Par ailleurs EnvoyĂ© par mrhyd Que la nature suivra demain les mĂȘmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... Il faudrait d'ailleurs Ă©crire pour ĂȘtre exact, qu'il est nĂ©cessaire d'utiliser les lois dans leurs domaines de validitĂ© pour qu'elles puissent s'appliquer, comme pour toutes les lois et que c'est donc simplement une condition d'utilisation - sinon, on ne l'utilise pas !. Les physiciens ont des raisons de penser qu'il n'en a pas Ă©tĂ© toujours ainsi big bang donc qu'il pourrait ne pas en ĂȘtre toujours ainsi et c'est la raison pour laquelle il n'affirment justement pas ça de plus, il serait Ă©tonnant que ces mĂȘme physiciens ou mĂȘme n'importe quel pĂ©kin ne sâaperçoivent pas que ces lois qui rĂ©gissent le monde Ă chaque instant ne marchent plus. En tout cas, le minimum pour avoir une discussion scientifique sur un forum scientifique, c'est de ne pas utiliser les "lois" en dehors de leur domaine de validitĂ© donc au moins que "la nature les suit", sinon il est possible d'affirmer absolument n'importe quoi, n'importe comment en parlant de "demain" et cela sort du domaine scientifique, sauf s'il s'agit de dĂ©terminer scientifiquement ces changements. 16/06/2012, 07h01 18 Re La science est-elle une croyance? Je ne comprends pas le dĂ©bat dans les derniers messages. J'ai l'impression que les objections de Myoper ne rĂ©pondent pas au point posĂ©. Il est clair qu'une "croyance" essentielle est que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passĂ© des connaissances applicables au futur. ConsidĂ©rer que la science permet des prĂ©dictions d'une grande fiabilitĂ© repose lĂ -dessus. Si on considĂ©rait que le domaine de validitĂ© des lois se limitait au passĂ©, la science ne serait qu'une description du passĂ© sans application pour prĂ©voir, prendre des dĂ©cisions et agir. Il s'agit d'une "croyance" au sens oĂč c'est la question de l'induction. L'induction est rĂ©tive Ă toute "preuve logique". Si on argumente en disant qu'extrapoler du passĂ© pour prĂ©voir le futur est justifiĂ© parce que ça a bien marchĂ© dans le passĂ©, on fait un raisonnement circulaire. Par contre la science ne postule pas qu'extrapoler du passĂ© donnera une prĂ©diction certaine. Au contraire. La science est un processus avec "rĂ©-Ă©valuation" si une prĂ©diction se rĂ©vĂšle incorrecte, alors on "change" les lois de maniĂšre a ce que la description du passĂ© redevienne cohĂ©rente. La "croyance" n'apparaĂźt pas dans la science, mais dans son application, dans les "paris" sur le futur qu'on se permet en se basant sur les connaissances qu'on appelle "science". Ce genre de croyance est valable pour toute connaissance, qu'on l'affuble du terme scientifique ou non. Les applications sont ce qui rend la science intĂ©ressante, ce qui guide son dĂ©veloppement. La science progresse quand la qualitĂ© des prĂ©dictions qu'elle permet augmente. Une croyance particuliĂšre Ă la science revient Ă croire que la science peut progresser, qu'on pourra toujours trouver rĂ©-Ă©valuer les "lois" en de nouvelles "lois" quand les premiĂšres faillent Ă prĂ©dire correctement. Pour toute question, il y a une rĂ©ponse simple, Ă©vidente, et fausse. 16/06/2012, 08h45 19 Re La science est-elle une croyance? D'accord avec tout, j'ai du alors mal m'exprimer. EnvoyĂ© par Amanuensis Il est clair qu'une "croyance" essentielle est que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passĂ© des connaissances applicables au futur. ConsidĂ©rer que la science permet des prĂ©dictions d'une grande fiabilitĂ© repose lĂ -dessus. Si on considĂ©rait que le domaine de validitĂ© des lois se limitait au passĂ©, la science ne serait qu'une description du passĂ© sans application pour prĂ©voir, prendre des dĂ©cisions et agir. Il s'agit d'une "croyance" au sens oĂč c'est la question de l'induction. L'induction est rĂ©tive Ă toute "preuve logique". Si on argumente en disant qu'extrapoler du passĂ© pour prĂ©voir le futur est justifiĂ© parce que ça a bien marchĂ© dans le passĂ©, on fait un raisonnement circulaire. Par contre la science ne postule pas qu'extrapoler du passĂ© donnera une prĂ©diction certaine. Au contraire. La science est un processus avec "rĂ©-Ă©valuation" si une prĂ©diction se rĂ©vĂšle incorrecte, alors on "change" les lois de maniĂšre a ce que la description du passĂ© redevienne cohĂ©rente. La "croyance" n'apparaĂźt pas dans la science, mais dans son application, dans les "paris" sur le futur qu'on se permet en se basant sur les connaissances qu'on appelle "science". Ce genre de croyance est valable pour toute connaissance, qu'on l'affuble du terme scientifique ou non. Je ne veux pas dire que le domaine de validitĂ© des lois se limite au passĂ© , j'ai simplement fait cette tautologie que les lois ne peuvent s'appliquer que si elles s'appliquent et que la science ou mĂ©thode ne l'ignore pas j'avais initialement posĂ© des excuses pour ça mais j'ai cru qu'elles auraient mal Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©es . Je voulais surtout faire la diffĂ©rence entre le fait de prĂ©dire "que x est plus ou moins probable si les conditions z sont remplies" et on peut le vĂ©rifier, et celui de dire "que y est vrai" et n'est pas vĂ©rifiĂ© la plupart du temps ou pas suffisamment pour pouvoir le prĂ©dire. C'est la diffĂ©rence entre "croyance" que tu Ă©voques et "qui rend ses applications intĂ©ressantes" qui n'est pas affirmĂ©e comme certaine et croyance au sens gĂ©nĂ©ral qui ne prĂ©dit rien d'objectif ou "concrĂštement" utilisable et est donnĂ©e comme certaine, que je veux faire. J'ai oubliĂ© de dire qu'extrapoler du passĂ© pour prĂ©voir le futur est justifiĂ© parce qu'il n'y a rien de mieux pour ça de proposĂ© pour l'instant et donc que c'est bien "une "croyance" essentielle que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passĂ© des connaissances applicables au futur" donc que la croyance n'apparait pas, comme tu dis aussi, dans la science mais dans son application et c'est un autre dĂ©bat. EnvoyĂ© par Amanuensis Une croyance particuliĂšre Ă la science revient Ă croire que la science peut progresser, qu'on pourra toujours trouver rĂ©-Ă©valuer les "lois" en de nouvelles "lois" quand les premiĂšres faillent Ă prĂ©dire correctement. Exact, c'est pourquoi je me suis contentĂ© de dire que tout un chacun sâapercevrait que ces lois ne s'appliquaient plus mais mĂȘme ça n'est pas exact car ça supposerait que nous mĂȘme ne fonctionnions pas diffĂ©remment ou pas suffisamment diffĂ©remment pour nous en rendre compte ce qui amĂšne directement Ă notre survie dans ces conditions et la possibilitĂ© mĂȘme de faire ces constatations et je n'ai pas voulu rentrer dans ces considĂ©rations re ; pour moi, ça sort carrĂ©ment du domaine scientifique. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on pourrait dire que tout est croyance avec une gradation continue entre celles qui ne permettent pas de prĂ©dire quoique ce soit et celles qui permettent des progrĂšs objectifs mais sauf Ă chaque fois, accompagner le mot d'un texte de la longueur de ce fil et argumenter vis Ă vis des "autres" croyances, il n'y aurait pas moyen de faire la diffĂ©rence entre elles. Au lu du titre, j'ai l'impression qu'a la question " La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? ", l'auteur attend comme rĂ©ponse oui ou non car si on la prend "tel que", il n'y a pas plus de raison objective de faire de la science qu'une religion tant que l'auteur n'a pas expliquĂ© ce qu'il entendait par "lĂ©gitimitĂ©". . 16/06/2012, 09h17 20 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? Il faut dĂ©finir au prĂ©alable ce que l'on entend par "dĂ©marche scientifique" et "croyance". J'y vais de mes dĂ©finitions -La dĂ©marche scientifique repose sur le principe suivant l'expĂ©rience est le seul critĂšre de validitĂ© d'une idĂ©e. Exemple "Il y a un verre sur la table". Si plusieurs personnes saines d'esprit voient un verre sur la table, cet Ă©noncĂ© est valide. -Croire signifie considĂ©rer comme vrai des faits qui ne sont pas dĂ©montrĂ©s pas l'expĂ©rience. Exemple "Je crois qu'il y a un verre sur la table." Je n'en suis pas sĂ»r parce que je ne l'ai pas sous les yeux. Par exemple je me souviens en avoir vu un, mais pour une raison ou pour une autre je ne suis pas certain qu'il y en ait effectivement encore un. Par consĂ©quent la science est absolument le contraire d'une croyance. Pour ce qui est de l'argument selon lequel la science considĂšre que les lois de la nature seront les mĂȘmes dans le futur c'est faux. Si l'expĂ©rience dĂ©montre le contraire, ces lois seront modifiĂ©es. L'histoire comporte de nombreux exemples similaires, par exemple la mĂ©canique quantique. Quand les lois de la mĂ©canique classique se sont rĂ©vĂ©lĂ©es non prĂ©dictives Ă petite Ă©chelle pour simplifier, elles ont Ă©tĂ© modifiĂ©es. 16/06/2012, 09h46 21 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par myoper Au lu du titre, j'ai l'impression qu'a la question " La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? ", l'auteur attend comme rĂ©ponse oui ou non car si on la prend "tel que", il n'y a pas plus de raison objective de faire de la science qu'une religion tant que l'auteur n'a pas expliquĂ© ce qu'il entendait par "lĂ©gitimitĂ©". Oui. Cela a toujours Ă©tĂ© la difficultĂ© principale dans les discussions ce n'est pas la premiĂšre ! sur le sujet. Selon ma maniĂšre de voir, la dĂ©marche scientifique est "minimale", au sens oĂč tout ce qu'on peut y voir comme "croyance" se retrouvera dans tout autre systĂšme de pensĂ©e. C'est cette minimalitĂ© qui est pour moi la "raison objective" de se baser, dans la prise de dĂ©cision, sur la science plutĂŽt qu'autre chose ; et donc de faire progresser les connaissances selon la dĂ©marche scientifique plutĂŽt qu'autrement. Car toute autre approche demande des "croyances" supplĂ©mentaires, inutiles si le rĂ©sultat est le mĂȘme qu'atteint par la dĂ©marche scientifique cf. le mot de Laplace et fondatrices pour les autres rĂ©sultats. Du moins pour tout ce qui est moyens, la dĂ©marche scientifique ne traite pas des buts, c'est ce qui laisse une place Ă la philosophie et apparentĂ©s. Pour toute question, il y a une rĂ©ponse simple, Ă©vidente, et fausse. 16/06/2012, 11h29 22 invite6754323456711 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par Vladzol -Croire signifie considĂ©rer comme vrai des faits qui ne sont pas dĂ©montrĂ©s pas l'expĂ©rience. L'expĂ©rience ne dĂ©montre rien. Elle rend plausible les idĂ©alisations que nous construisons au travers de nos thĂ©ories qui nous permettent de baitir des modĂšles et des observables. Les ModĂšles + observable nous permettent d'interprĂ©ter la collecte statistique de donnĂ©es que nous rĂ©alisons. Voir l'article sur la dĂ©marche expĂ©rimentale Patrick 16/06/2012, 11h45 23 invite7863222222222 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? Bonjour, my 2 cents dans les religions, qu'on peut voir en simplifiant comme un ensemble de croyances, ces croyances sont le ciment. La diffĂ©rence avec la science, c'est que le contenu de ce ciment est plus accessoire et il y a moins nĂ©cessitĂ© de remettre Ă les mettre Ă l'Ă©preuve qu'en science. Donc en science comme en religion, il y a un fait social, qui est le regroupement d'individu liĂ© par des dĂ©marches communes mais les moyens sont diffĂ©rents. 16/06/2012, 11h59 24 Re La science est-elle une croyance? L'expĂ©rience ne dĂ©montre rien. Elle rend plausible les idĂ©alisations que nous construisons au travers de nos thĂ©ories qui nous permettent de baitir des modĂšles et des observables. Les ModĂšles + observable nous permettent d'interprĂ©ter la collecte statistique de donnĂ©es que nous rĂ©alisons. Voir l'article sur la dĂ©marche expĂ©rimentale Patrick Je me cite EnvoyĂ© par Vladzol Croire signifie considĂ©rer comme vrais des faits qui ne sont pas dĂ©montrĂ©s pas l'expĂ©rience. Je parle des faits, non des thĂ©ories scientifiques. Je pense qu'il y a un verre sur la table dans la piĂšce d'Ă cĂŽtĂ©. Je fais l'expĂ©rience d'aller voir et je vois effectivement un verre l'expĂ©rience dĂ©montre qu'il y a bien un verre sur la table. Si parce que j'ai vu un verre sur la table deux heures auparavant je considĂšre de façon certaine qu'il y est toujours alors que je n'ai pas vĂ©rifiĂ©, j'adopte une dĂ©marche de croyant. Car en dĂ©finitive, je crois seulement qu'il y a un verre sur la table. On ne peut pas considĂ©rer cela comme vrai sans l'expĂ©rience. Si maintenant on veut parler de thĂ©ories scientifiques, et non de faits objectifs si je prĂ©dis Ă l'aide de la mĂ©canique classique que Neptune sera visible Ă tel endroit du ciel Ă tel moment prĂ©diction grĂące Ă laquelle cette planĂšte a Ă©tĂ© dĂ©couverte, je dĂ©montre que la thĂ©orie de la gravitation newtonienne est valide Ă l'Ă©chelle du systĂšme Neptune/systĂšme solaire au moment oĂč je fais l'observation, ni plus, ni moins je ne fais que rĂ©pĂ©ter vos propos, au demeurant. Cela ne veut pas dire que la gravitation newtonienne est autre chose qu'un modĂšle issu de la rĂ©flexion humaine, ni qu'elle est valide Ă toutes les Ă©chelles et en tout temps l'auteur de ce fil semblant sous-entendre que les scientifiques croient que la validitĂ© de leurs modĂšles est immuable. Si l'expĂ©rience mets en dĂ©faut la gravitation newtonienne, ce modĂšle est dĂ©clarĂ© invalide dans les conditions en question et est abandonnĂ©. C'est le cas pour Mercure, le dĂ©calage de son pĂ©rihĂ©lie n'Ă©tant pas explicable par la grav classique mais par la RG. C'est une preuve historique de plus que les modĂšles que nous construisons ne sont pas assimilĂ©s Ă des lois immuables. Sinon, Ăč100fil, je crois que vous manifestez des croyances Ă mon Ă©gard . Je suis moi-mĂȘme diplĂŽmĂ© en physique, et la dĂ©marche scientifique je connais un peu... DerniĂšre modification par Vladzol ; 16/06/2012 Ă 12h03. 16/06/2012, 12h35 25 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Croire n'a rien de pĂ©joratif, et comme je l'ai dĂ©jĂ Ă©voquĂ© nâempĂȘche pas d'Ă©tablir des modĂšles prĂ©dictibles Par exemple le Dieu Mars vis Ă vis de l'agriculture. Je pense en revanche que dĂ©finir la science comme transcendant la croyance, ne peut que nous amener Ă rester figĂ© dans nos connaissances. Et que c'est bien la remise en cause de certains postulats qui ont toujours fait avancer les connaissances du monde qui nous entoure. Les croyances et postulats sur lesquelles se basaient ParmĂ©nide, Pythagore, ThalĂšs, ... sont aujourd'hui dĂ©passĂ©es mais ne remettent pas en cause leur dĂ©couvertes. 16/06/2012, 12h41 26 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Pour ce qui est de l'argument selon lequel la science considĂšre que les lois de la nature seront les mĂȘmes dans le futur c'est faux. Si l'expĂ©rience dĂ©montre le contraire, ces lois seront modifiĂ©es. L'histoire comporte de nombreux exemples similaires, par exemple la mĂ©canique quantique. Quand les lois de la mĂ©canique classique se sont rĂ©vĂ©lĂ©es non prĂ©dictives Ă petite Ă©chelle pour simplifier, elles ont Ă©tĂ© modifiĂ©es. Donc on y croit jusqu'Ă que l'on dĂ©montre que ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment valide. Et ainsi de suite. La question n'est pas la diffĂ©rence entre croyance religieuse et scientifique, car la rĂ©ponse est simple. La science a la capacitĂ© de toujours remettre en cause ses croyances Ă l'inverse d'une religion. La question est, pour autant la dĂ©marche scientifique reste-t-elle de l'ordre de la croyance? 16/06/2012, 12h43 27 invite6754323456711 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par Vladzol Je parle des faits, non des thĂ©ories scientifiques. C'est quoi un fait ? Un fait scientifiquement avĂ©rĂ© comme nous pouvons le lire bien souvent ? EnvoyĂ© par Vladzol Sinon, Ăč100fil, je crois que vous manifestez des croyances Ă mon Ă©gard . Je suis moi-mĂȘme diplĂŽmĂ© en physique, et la dĂ©marche scientifique je connais un peu... je suis diplĂŽmĂ© d'autre chose qui me donne le recul suffisant de n'accepter aucun argument d'autoritĂ©. Je ne peux que vous conseiller de lire les Ă©crit d'un de vos collĂšgues qui semble s'ĂȘtre arrĂȘter et porter toute son attention sur l'aspect Ă©pistĂ©mologique de la dĂ©marche scientifiquement. Patrick 16/06/2012, 13h05 28 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd La question n'est pas la diffĂ©rence entre croyance religieuse et scientifique, car la rĂ©ponse est simple. La science a la capacitĂ© de toujours remettre en cause ses croyances Ă l'inverse d'une religion. C'est pour vous la seule diffĂ©rence ? 16/06/2012, 13h11 29 Re La science est-elle une croyance? Donc on y croit jusqu'Ă que l'on dĂ©montre que ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment valide. Et ainsi de suite. Selon ma dĂ©finition, nous n'y "croyons" pas, puisque c'est l'expĂ©rience qui sert de juge. Pour moi, on croit Ă partir du moment l'on ne fait pas appel Ă l'expĂ©rience pour justifier ses assertions. La question n'est pas la diffĂ©rence entre croyance religieuse et scientifique, car la rĂ©ponse est simple. La science a la capacitĂ© de toujours remettre en cause ses croyances Ă l'inverse d'une religion. La question est, pour autant la dĂ©marche scientifique reste-t-elle de l'ordre de la croyance? "Je crois qu'un verre est sur la table" est elle une croyance religieuse? Ce que dit la dĂ©marche scientifique c'est va voir, avec quelqu'un d'autre, sinon tu ne peux rien pas savoir si ton assertion est vraie ou fausse. Et si je vois le verre et l'autre personne aussi, je ne crois plus, je sais. 16/06/2012, 13h19 30 invite6754323456711 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par Vladzol Selon ma dĂ©finition, nous n'y "croyons" pas, puisque c'est l'expĂ©rience qui sert de juge. C'est quoi une expĂ©rience sans modĂšles pour la diriger/contrĂŽler sur la base de nos construction Ă partir des connaissances acquises par nos apprentissages passĂ©s ? Du bruit auquel nous n'avons pas encore attribuĂ© du sens ? Patrick Sur le mĂȘme sujet Discussions similaires RĂ©ponses 14 Dernier message 25/01/2011, 06h49 RĂ©ponses 133 Dernier message 23/05/2010, 22h30 RĂ©ponses 207 Dernier message 27/02/2010, 12h04 RĂ©ponses 5 Dernier message 22/10/2007, 20h20 RĂ©ponses 11 Dernier message 25/06/2005, 09h16 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 14h02.
LathĂ©ologie naturelle a deux formes. Lâune est fondationnelle et consiste Ă donner des justifications rationnelles et non religieuses des croyances religieuses. Elle souffre des mĂȘmes dĂ©fauts que les conceptions fondationnalistes en philosophie. La seconde forme est ce quâon appelle « lâĂ©thique des croyances », en lâoccurrence des croyances religieuses.
Question dâAviram sur lâeffet de blindageDe la Mort Ă lâImmortalitĂ©Le Bouddha et la mortAlors, sommes-nous immortels ou non ? !La Mort nous sĂ©pare-t-elle?La CrĂ©ation de lâĂme et de lâhommeOĂč se trouve lâĂme?La crĂ©ation de lâĂme et du corpsLa vie aprĂšs la viePunition pour un comportement non Ă©thiqueLâĂ©lĂ©vation de lâĂąmeConnaissances UniversellesLâUEU en tant que systĂšme planĂ©taireChangement de la conscience collectiveVoir les champs et non les rĂ©acteursLa vision du Nouveau MondeRĂ©alitĂ© objectiveLa rĂ©surrection et la vie Ă©ternelleLâHomme et le CrĂ©ateurSi notre conscience change, le monde entier changeEmotionsLâĂmotion de la visionNos sens physiquesTout ce que nous pouvons voirVision de lâĂąmeLe Sentiment de RĂ©actionComment le CrĂ©ateur est crééLe Sentiment de la ConnaissanceSentir la connaissanceLâĂ©motion est un immense rĂ©servoir de connaissancesFoire aux plaisirs intermĂ©diairesLâĂ©volution de la connaissanceUtiliser les connaissancesLe contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©Nous, dans notre mondeLa conscience est notre outilComment structurer notre conscienceNous changeons le monde et il nous changeLe point de basculementFaire confiance au processusLe travail nĂ©gatifââPourquoi ça marcheLe processus de normalisationLe Sentiment de la PrĂ©senceQuâest-ce quâun rĂȘve ?RĂȘve et voyage de lâĂmeLâĂmotion de la position Question dâAviram sur lâeffet de blindage âMerci beaucoup M. Keshe de nous aider Ă nous lever et Ă marcher. Il y a quelques annĂ©es, lors dâexpĂ©riences avec des rĂ©acteurs dynamiques, lâeffet de blindage a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© Ă une certaine vitesse de rotation, le bruit du moteur du rĂ©acteur et le son dâune radio ne pouvaient plus ĂȘtre entendus. Comment pouvons-nous crĂ©er le mĂȘme effet de blindage sans utiliser de rĂ©acteurs, mais en utilisant uniquement la puissance de notre Ăme ? Je sais que les bĂ©bĂ©s peuvent dormir dans un environnement trĂšs bruyant ; comment font-ils ?ââ Les bĂ©bĂ©s, plus ils sont jeunes, plus ils sont proches de lâĂme car ils nâont pas encore Ă©tĂ© remplis des croyances collectives qui vont progressivement dĂ©structurer leur conscience. Il est donc facile pour eux de laisser lâattention se tourner vers lâĂme et le monde matĂ©riel, avec tout le bruit que cela implique, peut disparaĂźtre. Nous ne sommes plus des bĂ©bĂ©s et la plupart dâentre nous ont perdu leur innocence, notre conscience est mal structurĂ©. Mais une autre voie sâouvre Ă nous les rĂȘves. Comprendre le rĂȘve nous aide Ă comprendre comment lâĂme fonctionne Ă lâĂ©tat de rĂȘve, lâĂme est moins confinĂ©e par le mental,et elle peut se dĂ©placer librement. Dans lâĂ©tat dit dâĂ©veil, le libre arbitre Ă lâintĂ©rieur du mental contrĂŽle le corps. Le plus souvent, le mental est absorbĂ©e dans le niveau de la matiĂšre. LâĂme a moins dâaccĂšs et est, pour ainsi dire, confinĂ©e dans son contenant, le flux sanguin autour du cerveau. Elle est comme un oiseau en cage. Dans lâĂ©tat de rĂȘve, lâĂąme de la forme physique dort », ce qui lui donne plus de libertĂ© dâĂȘtre Ă lâĂme ; en ces moments nous sommes dans une position dĂ©tachĂ©e de lâĂ©tat de matiĂšre. Normalement notre attention est presque toujours dirigĂ© vers le mental, vers le bruit ; mais lorsque lâĂme gagne en force pendant le sommeil, notre attention se dĂ©place hors du mental vers le niveau de lâĂme â oĂč nous nâentendons plus le bruit. Dans un rĂȘve, lâĂme sâĂ©tend au-delĂ des limites de lâĂ©tat physique et elle est alors capable de communiquer avec une autre Ăme. Mais cette ligne de communication peut Ă©galement ĂȘtre dirigĂ©e vers lâintĂ©rieur pour couvrir lâensemble du corps physique et ainsi le contrĂŽler. Lorsque nous Ă©tendons le champ de lâĂme au-delĂ des limites du corps, tout ce qui se passe en dehors des limites du corps est bloquĂ© â Ă moins que nous voulons le ressentir. Si nous pouvons Ă©tendre la force de champs de notre Ăme au-delĂ du corps, nous nâentendrons plus le bruit du monde physique, mais la voix de lâĂme parce que nous sommes Ă lâintĂ©rieur du champ de lâĂme. De mĂȘme, lorsque nous sommes Ă lâintĂ©rieur de la structure de la Terre, nous nâentendons pas le bruit du systĂšme solaire ; et vice versa lorsque nous sommes syntonisĂ©s avec les champs au-delĂ des champs de la matiĂšre, nous nâentendrons pas les bruits de celle-ci. De la Mort Ă lâImmortalitĂ© Message dâune mĂšre en Russie Bonjour cher M. Mehran Keshe. Ma fille unique et bien-aimĂ©e Maria, qui avait 23 ans, est morte au cours dâune opĂ©ration chirurgicale. Le monde entier sâest arrĂȘtĂ© pour moi, la vie Ă©tait divisĂ©e en avant » et aprĂšs ». Je souffre beaucoup. La premiĂšre annĂ©e sâest Ă©coulĂ©e depuis la tragĂ©die, mais je ne peux pas lâaccepter. Tout ce qui mâintĂ©resse, tout le sens de ma vie maintenant, câest de comprendre comment la vie et lâUnivers fonctionnent. Cher Mehran, personne ne peut rĂ©pondre Ă mes questions, parce que les gens ont une doctrine religieuse ou ne croient en rien du tout. Je sens quâil est tout simplement impossible de vivre comme nous le faisons tous aujourdâhui. Câest une impasse complĂšte et une dĂ©gradation qui mĂšne Ă la destruction. Et lorsque jâai vu par hasard vos explications sur le fonctionnement de lâunivers, je sens que vous ĂȘtes parvenus Ă Ă©lucider le plus grand mystĂšre â lâorigine de la vie humaine. Veuillez rĂ©pondre Ă la mĂšre qui ne connaĂźt pas de repos, quây a-t-il, au-delĂ et vivrons-nous encore ? Vais-je rencontrer ma fille ? Pourquoi vivons-nous ? Quel est le sens de notre apparition dans ce monde ? Je vous serais trĂšs reconnaissant de vos rĂ©ponses. Quel bonheur de rĂ©aliser quâil y a des gens qui ne pensent pas seulement Ă leur propre peau et Ă leur argent, mais aussi au dĂ©veloppement et Ă la prospĂ©ritĂ© de toute lâhumanitĂ©, qui se sont Ă©levĂ©s au-dessus de tout ce qui est mesquin et secondaire. Il y a beaucoup de mĂšres malheureuses comme moi qui ont perdu leurs enfants ; elles souffrent beaucoup et veulent connaĂźtre la vĂ©ritĂ© sur la vie et la mort. Combien notre vie serait meilleure si nous connaissions cette vĂ©ritĂ©. Je vous souhaite, Ă vous et Ă votre Ă©quipe, santĂ© et bien-ĂȘtre. Meilleures salutations, ». Le Bouddha et la mort Bouddha sĂ©journait dans un village. Une femme est venue Ă lui en pleurant. Son unique enfant Ă©tait mort soudainement. Comme Bouddha Ă©tait dans le village, les gens lui ont dit Ne pleure pas. Vas voir cet homme. Les gens disent quâil est dâune compassion infinie. Sâil le veut, ton enfant peut revenir Ă la vie. Alors ne pleurez pas et vas voir Bouddha. » La femme est allĂ©e avec lâenfant mort, en pleurant, et tout le village lâa suivie â tout le village a Ă©tĂ© touchĂ©. Les disciples de Bouddha ont Ă©galement Ă©tĂ© touchĂ©s ; ils ont commencĂ© Ă prier en silence pour que Bouddha ait de la compassion, quâil bĂ©nisse lâenfant pour quâil soit ressuscitĂ©. Tout le monde Ă©tait immobile. Bouddha est restĂ© silencieux. Il a regardĂ© lâenfant mort, puis il a regardĂ© la mĂšre en pleurs et il lui a dit Ne pleure pas, fais juste une chose et ton enfant sera de nouveau en vie. Laisses corps mort ici, retournes Ă la ville, va dans chaque maison et demandes Ă chaque famille si quelquâun est dĂ©jĂ mort dans leur maison. Si tu trouves une maison oĂč personne nâest jamais mort, alors demandes quelque chose Ă manger, du pain, du riz, ou nâimporte quoi dâautre, mais assures-toi que cela vient bien dâune maison oĂč personne nâest jamais mort. Et cette nourriture fera revivre lâenfant immĂ©diatement. Vas-y. Ne perds pas de temps ». La femme Ă©tait heureuse. Elle sentait que maintenant le miracle allait se produire. Elle a touchĂ© les pieds de Bouddha et a couru vers le village qui nâĂ©tait pas trĂšs grand, trĂšs peu de maisons, quelques familles. Elle est passĂ©e dâune famille Ă lâautre, en demandant. Mais chaque famille a dit Non, il y avait dĂ©jĂ un mort dans notre maison. Câest impossible. Il nây a pas une seule maison â pas seulement dans ce village mais partout dans le monde â il nây a pas une seule maison oĂč personne nâest jamais mort ». La femme sâest rendu compte que Bouddha lui avait jouĂ© un tour. CâĂ©tait impossible. Mais lâespoir Ă©tait toujours lĂ . Elle continua Ă demander jusquâĂ ce quâelle ait fait le tour du village. Ses larmes sĂ©chĂšrent, son espoir sâĂ©teignit, mais soudain, elle sentit un nouveau sentiment, une sĂ©rĂ©nitĂ©, lui venir. Elle se rendit compte que celui qui naĂźtrait devrait mourir. Ce nâest quâune question dâannĂ©es. Quelquâun mourra plus tĂŽt, quelquâun mourra plus tard, mais la mort est inĂ©vitable. Elle revint et toucha Ă nouveau les pieds de Bouddha. Source de lâhistoire Le livre des secrets, par Osho Alors, sommes-nous immortels ou non ? ! Depuis le dĂ©but de la crĂ©ation, il nây a personne qui aurait survĂ©cu toute lâĂ©poque de la crĂ©ation, sauf le CrĂ©ateur. Il semble donc naturel que nous traversions le cycle de mort et de renaissance. En mĂȘme temps, nous savons quâau moment de la mort, notre Ăme est libĂ©rĂ©e de la cage du corps. Dans chaque processus de mort, notre Ăme quitte cette dimension pour entrer dans une dimension plus grande. Câest comme si nous Ă©tions lâeau dans un verre ; au moment de la transition, notre verre est versĂ© dans un plus grand bol dâeau â avec de nombreux autres verres les Ămes qui font Ă©galement la transition. Le processus dâintĂ©gration dans des dimensions de plus en plus grandes se poursuit jusquâĂ ce que nous atteignions la dimension du CrĂ©ateur. Cette Ă©volution nâest-elle possible que par la mort ? Nâest-il pas possible que nous prenions progressivement conscience de dimensions de plus en plus grandes jusquâĂ ce que nous atteignions la dimension du CrĂ©ateur ? Il semble que MT Keshe parle du point de vue de la dualitĂ© et du niveau de la matiĂšre. Il parle de lâĂ©volution de lâĂąme de la forme physique du niveau de la matiĂšre vers le niveau fondamental, de la dualitĂ© vers la rĂ©alisation de lâunitĂ©. LâĂ©volution de lâĂme de lâhomme ne se termine jamais, car le CrĂ©ateur aussi est en Ă©volution Ă©ternelle. Nous avançons avec Lui, sauf si nous avons menĂ© des vies contraires Ă lâĂ©thique et nâavons rien donnĂ© en retour Ă la Terre MĂšre ». MT Keshe Pendant notre transition hors de la dualitĂ©, Ă chaque point de la mort, la façon dont nous avons vĂ©cu, dont nous avons utilisĂ© nos talents dĂ©cidera si nous nous dirigeons vers une dimension supĂ©rieure ou que nous nous dĂ©sintĂ©grerons en diverses particules dâĂ©nergie dispersĂ©es dans lâunivers. La Mort nous sĂ©pare-t-elle? Sur le plan physique, nous sommes dĂ©finitivement sĂ©parĂ©s dâune personne qui meurt. Sur le plan fondamental, dans la dimension de notre Ăme, la sĂ©paration nâa jamais eu lieu ou nâaura jamais lieu. Comment peut-il y avoir sĂ©paration quand il nây a pas dâespace? Donc, oui, nous allons revoir tous ceux que nous avons aimĂ©s et connus. Nous pourrons rencontrer notre grand-mĂšre qui est morte alors que nous nâavions que 6 ans. En fait, nous ne pouvons jamais ĂȘtre sĂ©parĂ©s de ceux que nous avons aimĂ©s, une fois que nous avons Ă©tĂ© connectĂ©s Ă eux, nous le serons toujours ; la connexion ne peut pas cesser. Nous comprenons maintenant que notre souhait mĂȘme de nous connecter Ă eux empĂȘche la connexion parce que notre souhait est basĂ© sur la croyance que nous sommes sĂ©parĂ©s et quâil nây a pas de connexion. Câest exactement comme on ne peut pas ouvrir une porte qui est dĂ©jĂ ouverte ! Câest vous qui, par votre souffrance, crĂ©ez la sĂ©paration ; alors pas de deuil ! Priez plutĂŽt pour eux, donnez-leur de votre Ăme et dites-leur quâils peuvent prendre ce dont ils ont besoin. Et un jour vous les rencontrerez Ă nouveau, un jour ils reviendront. Ne cherchez pas la connexion physique, allez trouver la connexion avec lâĂme. Nâessayez jamais de demander Ă une autre Ăme de revenir â au contraire donnez toujours de votre Ăme pour Ă©lever leur Ăme, afin quâils puissent trouver la paix, puis attendez quâils viennent Ă vous de leur plein grĂ© ». MT Keshe Dâailleurs, lorsque nous rĂȘvons de quelquâun qui est passĂ© dans une autre dimension, câest la preuve que nous sommes connectĂ©s. Sur le plan fondamental, nous avons Ă©tĂ©, sommes et ferons Ă©ternellement partie de lâĂme du CrĂ©ateur ; mais pendant notre transition de la dualitĂ© vers la rĂ©alisation de lâunitĂ©, nous pouvons avoir la perception valable dâun chemin qui nous rapproche de plus en plus du CrĂ©ateur â et nous pouvons le parcourir. Un jour, lâhomme deviendra sage, car il nây a pas de mort, il nây a jamais eu de mort. Sâil y avait eu la mort, il nây aurait jamais eu de crĂ©ation, car le CrĂ©ateur nâaurait jamais existĂ© ». MT Keshe La CrĂ©ation de lâĂme et de lâhomme Sylviane Burzala FanigliuloMercredi 6 janvier 2021sur facebook Le 30 DĂ©cembre, Ă©tait invitĂ© sur une chaĂźne italienne, Radio Visione Le thĂšme Ă©tait la rencontre de la Science et de lâĂme. OĂč se trouve lâĂme? Chaque homme a une source Ă lâintĂ©rieur de lui-mĂȘme, lâĂme. Elle est le centre de sa vie. Elle contrĂŽle toutes les fonctions vitales comme la respiration, le pouls, la pression sanguine, la digestion etc. Elle pourrait Ă©galement contrĂŽler toutes les fonctions âvolontairesââ â mais le pouvoir de dĂ©cision dans ces domaines restent avec le âlibre arbitreââ. LâĂme est comme le soleil a un systĂšme solaire; les rayons du soleil ne peuvent pas ĂȘtre diminuĂ©s mais obstruĂ©s. Lâinteraction des champs du soleil avec lâenvironnement de la galaxie crĂ©e le systĂšme solaire avec toutes les planĂštes. De la mĂȘme façon est créée lâĂme en interaction avec lâenvironnement terrestre lâensemble des organes et autres parties du corps humain. De la mĂȘme façon que nous ne pouvons pas avoir un systĂšme solaire, sans avoir le soleil au centre, nous ne pouvons pas avoir une forme physique, quand la source, lâĂme se trouve Ă lâextĂ©rieur. LâĂme de lâhomme est Ă lâintĂ©rieur de la structure de lâhomme. Et son interaction avec les champs de la Terre, et lâenvironnement de la Terre, crĂ©e lâhomme dans sa forme physique. Le siĂšge de lâĂme se trouve au croisement dâune ligne entre les deux oreilles et de lâautre entre le 3e Ćil et lâarriĂšre de la tĂȘte. Le fait de savoir que lâĂme est Ă lâintĂ©rieur de nous, nous donne la pleine responsabilitĂ© de notre Ăme et de notre propre conduite. En pourrait dire que lâĂme est la reprĂ©sentation du CrĂ©ateur en nous. Comme le CrĂ©ateur nous a créé Ă son image et nous a dotĂ© dâun libre arbitre, il nous a donnĂ© toute la responsabilitĂ© de notre vie. Sans le libre arbitre nous serions dans la mĂȘme situation que les plantes et les animaux qui ne peuvent pas se dĂ©cider contre le Salut Global, la volontĂ© du CrĂ©ateur. Nous avons donc la capacitĂ© dâutiliser notre corps et ses capacitĂ©s de penser, parler et agir sur le plan matĂ©riel librement. Mais ces capacitĂ©s physiques sont seulement des faibles reflets de nos capacitĂ©s extrasensorielles, comme lâomniprĂ©sence, omniscience ou lâomnipuissance. Ces derniers nous sont seulement disponibles si nous sommes proches de lâĂme, parfaitement alignĂ© au Salut Global. Aussi longtemps que notre libre arbitre dĂ©cide Ă suivre un chemin Ă©goĂŻste, les pouvoirs extrasensoriels ne nous seront pas disponibles. Pour vivre notre plein potentiel â Ă lâimage du CrĂ©ateur â notre conduite doit suivre lâĂme, le CrĂ©ateur. Dâune certaine maniĂšre, chaque jour est le jour du jugement pour lâhomme, maintenant que lâhomme sait que son Ăme est Ă lâintĂ©rieur de lui. Avec son Ăme, lâhomme a trouvĂ© sa ligne de communication avec le CrĂ©ateur et tous les autres Ă©lĂ©ments du monde Ă lâintĂ©rieur de lui-mĂȘme. Par consĂ©quent lâhomme nâa plus besoin de personne pour lui dire comment contrĂŽler et diriger son Ăme â nous sommes donc arrivĂ© Ă la fin de toute religion. La crĂ©ation de lâĂme et du corps Selon la comprĂ©hension conventionnelle notre existence dĂ©bute lorsque lâovule et le spermatozoĂŻde se rejoignent. Chacun dâentre eux a sa propre Ăme; mais quand ils se rejoignent, ils crĂ©ent une nouvelle Ăme commune, quâils partagent tous les deux. Mais selon les informations de la Science du Plasma et les enseignements de Grigori GrabovoĂŻ, la crĂ©ation dâune nouvelle vie se passe diffĂ©remment â presque tout se passe avant la conception physique lorsque le sperme se fond dans lâovule Le CrĂ©ateur, dans un Ă©lan dâamour, a dĂ©jĂ tout créé; chacun des Ă©lĂ©ments avec un nombre infini de possibilitĂ©s. Dans cette crĂ©ation tout est dĂ©jĂ compris, bien sĂ»r aussi cette ânouvelle vieââ. Ă un moment donnĂ©, deux Ămes amoureuses souhaitent de manifester une autre Ăme dans un acte de co-crĂ©ation avec le CrĂ©ateur. Cette co-crĂ©ation envoie un volume important de lumiĂšre informationnelle dans lâensemble des possibilitĂ©s du couple et leur souhait au moment prĂ©cis de la co-crĂ©ation dĂ©termine laquelle des possibilitĂ©s va se manifester. Puis la force de champs plasmique, lâĂme de lâovule attire le spermatozoĂŻde qui lui correspond. Et la suite est connue car elle se passe sur le plan matĂ©riel. Alors cette nouvelle Ăme absorbe de plus en plus dâĂ©nergie du ventre de la mĂšre. Et elle se divise et crĂ©e plus de cellules, chacune ayant une Ăme. Et comme le nombre augmente, il se crĂ©e toujours un nouveau point de rĂ©fĂ©rence central, avec lequel toutes sont en Ă©quilibre et communiquent lâĂme collective. Ensuite, ces diffĂ©rentes Ămes, dans lâinteraction avec le nouveau point de rĂ©fĂ©rence, vont construire le corps de lâhomme, les bras, le visage, le cerveau et le reste; et lâensemble va donner la structure du corps de lâhomme. Et lâinteraction des flux de champs du sang avec les champs de lâĂme de lâhomme, au sein du cerveau, amĂšne la crĂ©ation des Ă©motions. Et câest ainsi que la Vie est créée. Câest pourquoi nous ressentons nos Ă©motions dans le cerveau. Le sang est un systĂšme de contrĂŽle des champs plasma dynamiques. Il crĂ©e une cage pour maintenir lâĂme Ă lâintĂ©rieur du corps. Câest pourquoi, quand lâhomme meurt et que la circulation du sang sâarrĂȘte, lâĂme de lâhomme est libre pour prendre une nouvelle position. La vie aprĂšs la vie Et selon le niveau de force, acquis par lâĂme durant la pĂ©riode de Vie sur Terre, lâĂme devient par la suite, la graine dâune autre planĂšte, dâune autre Ă©toile, quelque part dans lâUnivers. AprĂšs la vie physique, quand notre Ăme quitte le corps, elle prend une nouvelle position dans lâUnivers, pour devenir le commencement dâun nouveau Soleil, le commencement dâune nouvelle Vie. Maintenant, nous comprenons le but de la naissance et de la crĂ©ation de lâĂme. Nous devenons une source, un soleil, une nouvelle Vie, Ă travers la CrĂ©ation. Nous sommes la graine, pour la crĂ©ation dâune nouvelle vie. Si nous nâavons pas vraiment profitĂ© de la chance que nous avons de nous prĂ©parer pour engendrer un nouvel univers, si nous nâavons rien donnĂ©, la structure de notre conscience est si faible quâelle nâest pas suffisante pour crĂ©er une nouvelle vie. Ă ce moment-lĂ la conscience peu structurĂ©e se dĂ©composera comme le corps en canalisant ces fragments dans ce que le Boudhistes appellent âCourant Mentalââ. Et lâĂme retourne au CrĂ©ateur. Dans la vie physique, nous crĂ©ons des enfants. Quand notre Ăme se libĂšre du corps physique, dans les profondeurs de lâunivers, elle devient la graine dâun nouveau soleil. Et Ă©ventuellement, elle devient le Soleil. Et ensuite, elle crĂ©e son propre systĂšme solaire. Et avec lui, elle crĂ©era sa propre existence. Elle deviendra le CrĂ©ateur de nouvelles vies dans la dimension de sa force. Sur terre, sur le plan matĂ©riel, nous essayons de donner le meilleur Ă nos enfants, pour quâils aient une vie Ă©panouissante. Au niveau de lâĂme, quâespĂ©rons-nous de notre procrĂ©ation? Ce que votre Ăme porte, fera partie de la crĂ©ation de nouvelles vies. Ainsi, si on porte une mauvaise conduite dans cette vie ici, est-ce quâon espĂšre quâune telle Ăme pourrait crĂ©er dans lâespace, Ă travers le monde du CrĂ©ateur ? Nous avons donc une trĂšs grande responsabilitĂ© vis-Ă -vis de notre Ăme, par notre conduite câest ça ce que nous amenons dans la crĂ©ation par la suite. Dâune certaine façon, la terre est une pĂ©piniĂšre pour de nouvelles Ămes, de nouvelles graines pour les espaces Ă travers lâunivers. La Vie ne se termine jamais. Lâinteraction des champs ne se termine jamais. Ils se convertissent de lâun Ă lâautre. Dans le monde de la physique, nous parlons de la conservation de lâĂ©nergie. Dans le travail du CrĂ©ateur, nous parlons de la conservation des champs magnĂ©tiques. Ils passent dâune Ă©nergie Ă une autre â câest un processus Ă©ternel qui se dĂ©roule indĂ©pendamment si nous partageons la croyance collective de la mort â la grande faute â ou pas. Punition pour un comportement non Ă©thique La punition est une invention humaine ; elle nâexiste pas dans lâUnivers ou dans la CommunautĂ© Universelle. Les membres de la CommunautĂ© Universelle comprennent le fonctionnement de la trinitĂ© Ăme, Ăąme de la forme physique/mental et du corps. GrĂące Ă notre trinitĂ©, nous vivons sur trois niveaux simultanĂ©ment le niveau fondamental de lâĂme, le niveau de transition du mental et le niveau physique du corps. Sur le niveau fondamental, oĂč notre Ăme vit, il nây a aucune possibilitĂ© de se comporter de maniĂšre contraire Ă lâĂ©thique ; de la mĂȘme maniĂšre que le CrĂ©ateur ne peut pas le faire. Au niveau matĂ©riel, le corps â pris pour lui-mĂȘme â ne peut pas non plus aller contre lâĂ©thique, car il est une extension de lâĂme. Comme tel, il partage ses qualitĂ©s et ses connaissances. Il nous reste donc le niveau de transition ou dâĂ©nergie oĂč vit le mental. Celui-ci est le seul qui peut â en raison de son libre arbitre » â se comporter de maniĂšre contraire Ă lâĂ©thique. Mais le mental nâest quand mĂȘme pas indĂ©pendant, il fait partie de la trinitĂ©, de notre structure fondamentale. En plus est-il la crĂ©ation de lâĂme, tout comme nous sommes la crĂ©ation du CrĂ©ateur, dotĂ© des deux magnifiques Ă©lĂ©ments que sont la libertĂ© et la responsabilitĂ©. Cela signifie que le mental peut dĂ©libĂ©rĂ©ment dĂ©sobĂ©ir Ă lâĂme et Ă lâĂ©thique universelle, et un tel comportement a des consĂ©quences directes sur sa relation avec lâĂme. LâĂme ne vit quâau niveau fondamental du Principe Universel, le Bien pour Tous ; on pourrait dire que lâĂme reste en quelque sorte immuable dans le Principe Universel. Le mental, grĂące Ă son libre arbitre, peut changer sa position. Nous avons dit que le mental est créé et maintenu par lâĂme. GrĂące Ă cette connexion, le mental reçoit des conseils, des connaissances et de lâĂ©nergie pour soutenir son existence et faire son travail â maintenir lâexistence du corps, dont lâĂme a besoin pour avoir du plaisir dans le monde en 3D. La connexion entre lâĂme et le mental est comme un Ă©lastique. Alors que lâĂme ne peut pas sâĂ©loigner du mental, tout comme le CrĂ©ateur ne peut pas sâĂ©loigner de nous ; mais le mental le peut. Plus le mental sâĂ©loigne de lâĂme, plus il met de la tension sur lâĂ©lastique, tout en limitant le flux de connaissances et dâĂ©nergie. Et Ă un moment donnĂ©, lâĂ©lastique ne peut plus supporter la tension et se casse. Câest ce que nous appelons la mort physique ». Les enseignements universels que nous recevons actuellement de M. Keshe sont en fait dĂ©jĂ dĂ©posĂ©s dans notre Ăme depuis le point de sa crĂ©ation. Vu de cette maniĂšre, ils ne viennent pas de M. Keshe ; il est plutĂŽt le messager qui nous pointe vers la connaissance que nous ne pouvons trouver quâĂ lâintĂ©rieur de notre propre Ăme. Câest donc le degrĂ© de proximitĂ© avec notre Ăme qui dĂ©cide si nous recevons les enseignements ou non. Le but de ces enseignements est de nous rappeler notre droit de naissance ĂȘtre les co-crĂ©ateurs divins dâunivers splendides, ĂȘtre omniprĂ©sents, omnipotents, omniscients et Ă©ternellement invulnĂ©rables. Donc, si le mental sâĂ©loigne de lâĂme par un comportement non Ă©thique, il sâinterdit lui-mĂȘme de revendiquer son droit de naissance. Câest comme si lâon Ă©tait assis sur un fauteuil roulant et que lâon voyait un autre homme courir librement, profitant de sa balade Ă travers lâUnivers. Et il regarde ses jambes mais il ne peut pas les bouger, il ne peut pas en faire partie. La plus grande punition » de lâUnivers est donc dâĂȘtre handicapĂ© par lâamour â voir un homme aimer une femme, voir une mĂšre aimer son enfant, et en ĂȘtre exclu, ne pas pouvoir aimer. Vous ne pouvez pas participer, vous ne pouvez pas donner ce que vous avez. Lâamour est le seul attribut du CrĂ©ateur. De cette maniĂšre, vous ĂȘtes le seul juge de votre propre conduite ». M. Keshe Pour rĂ©sumer sâil y a une punition, câest bien celle que vous vous infligez Ă vous-mĂȘme en vous privant de la capacitĂ© dâaimer et de jouir. Et bien sĂ»r, toute personne qui prend conscience de sa mauvaise conduite, qui regrette sincĂšrement et essaie de changer, change la situation dans son ensemble. Comme nous lâavons vu, lâĂme nâest pas intĂ©ressĂ©e par la punition » ou les consĂ©quences » â le seul intĂ©rĂȘt de lâĂme est le changement de lâĂ©tat dâesprit, que la personne veuille revenir prĂšs dâelle. Cependant, Ă la suite de ce changement dâĂ©tat dâesprit, les deux Ămes impliquĂ©es â lâĂme du bourreau et lâĂąme de la victime â doivent trouver un nouvel Ă©quilibre entre elles. Et cela peut prendre la forme dâun processus qui prend du temps et peut ĂȘtre progressif. Lorsque tout va trĂšs bien, dans le processus de changement et de recherche dâun nouvel Ă©quilibre, les deux Ămes peuvent ĂȘtre Ă©levĂ©es et alors elles voient que tout le scĂ©nario Ă©tait en fait Ă leur avantage Ă toutes les deux. LâĂ©lĂ©vation de lâĂąme Je comprends que lâĂ©lĂ©vation de lâĂąme » se rĂ©fĂšre Ă lâĂąme de la forme physique/mental. Tout simplement parce que lâĂme est Ă©gale au CrĂ©ateur et nâa donc pas besoin dâĂȘtre Ă©levĂ©e. LâĂ©lĂ©vation de lâĂąme de la forme physique ou du mental signifie essentiellement de transformer le singe hyperactif en un parfait serviteur de lâĂme. Pour faciliter cette transmutation, plusieurs voies sont ouvertes Les souhaits du Conseil Universel et de la Fondation Keshe Je donne librement de mon Ăme Ă toutes les Ămes existantes, prenez ce dont vous avez besoin. Je suis prĂ©sent. » Ce nâest pas une formule magique, ni une priĂšre catholique. Si elle est faite automatiquement, elle nâaura aucun effet. Nous devons sentir ce que nous faisons tout du long comment nous le faisons, comment nous nous sentons quand nous le faisons ; nous devons aussi sentir lâinteraction que cela crĂ©e. Les pratiques de Grigori GrabovoĂŻ Le champ de lâesprit est tellement Ă©tendu que le singe nâa aucune chance de recourir Ă ses stratagĂšmes habituels de blĂąmer, juger et se plaindre. Ces pratiques sont similaires aux danses sacrĂ©es de Gurdjieff. Les mĂ©ditations dâOsho Osho a adaptĂ© bon nombre de ses mĂ©ditations au mental occidental agitĂ©. Les mĂ©ditations dynamiques, en particulier, nous aident Ă nous dĂ©barrasser de nos dĂ©chets mentaux afin que nous puissions devenir assez silencieux pour nous asseoir et mĂ©diter. Il existe de nombreuses autres techniques qui vont dans le mĂȘme sens. Il semble important de mentionner que lâĂ©lĂ©vation de lâĂąme en termes de la Fondation Keshe et de Grigori GrabovoĂŻ va plus loin et va au-delĂ des simples mĂ©ditations pour calmer le mental â elles interviennent dans la conscience individuelle et collective, changeant ainsi notre perception et notre rĂ©alitĂ©. Connaissances Universelles LâUEU en tant que systĂšme planĂ©taire La prochaine Ă©tape sera la rĂ©plication dâun systĂšme solaire complet, avec de nombreuses planĂštes, chacune tournant dans sa propre direction et suivant sa propre orbite. La rĂ©plique dâun systĂšme solaire rĂ©el. Comme nous pouvons crĂ©er une vĂ©ritable reprĂ©sentation de travail en 3D dâun systĂšme solaire, cela nous permettra de localiser nâimporte quel point de lâunivers oĂč nous souhaiterions voyager. Une fois que nous pouvons voir » le point de destination, nous pouvons y ĂȘtre instantanĂ©ment. LâUEU est de forme ovale ; il y a une raison Ă cela. En fait, tous les Ă©lĂ©ments de lâunivers sont dans cette forme ovale. Ils ne sont pas circulaires. Une forme circulaire indiquerait un systĂšme statique alors que lâellipse indique un systĂšme dynamique, en mouvement car les pressions Magrav sont diffĂ©rentes selon les cĂŽtĂ©s. Notre soleil comme toute la galaxie nâest pas statique dans la galaxie, mais il se dĂ©place Ă lâintĂ©rieur de celle-ci et la galaxie se dĂ©place elle-mĂȘme. Un cĂŽtĂ© absorbe la pression de tout lâenvironnement tandis que lâautre Ă©met les champs magnĂ©tiques. Lorsque nous regardons lâimage de la NASA de notre univers, nous voyons plus dâĂ©lĂ©ments Ă la pĂ©riphĂ©rie ; parce quâil y a plus dâinteraction de lâunivers avec les autres univers Ă la pĂ©riphĂ©rie. Nous verrons la mĂȘme chose lorsque nous pourrons explorer les limites de notre propre systĂšme solaire â comme vous le voyez sur lâimage, il y a aussi plus dâĂ©lĂ©ments Ă la pĂ©riphĂ©rie. Prenons lâexemple de la nouvelle UEU-santĂ© ; elle devra comporter deux sphĂšres lâune est lâĂme du mĂ©decin et lâautre celle du patient. Les deux interagiront sur le plan fondamental, le niveau de perfection. Le souhait de lâĂme du mĂ©decin Ă©clairera lâĂme du patient et cette interaction se manifestera dans la structure de la physicalitĂ©. Vous recevrez ce que vous acceptez pour Ă©lever lâĂąme de la forme physique/mental. Je me demande combien dâentre vous seront assez forts pour porter la force de lâĂąme Ă Ă©lever votre physicalitĂ© et avec ce souhait, vous entrerez dans la dimension du CrĂ©ateur. » M Keshe Nous dĂ©velopperons cette citation dans le chapitre suivant Conscience et contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©. Ces nouvelles UEU, qui seront prĂ©sentĂ©es en janvier, ne comporteront aucun contrĂŽle ou autre technologie informatique, mĂȘme lâĂ©clairage sera absent. Changement de la conscience collective Cette technologie propagĂ©e par les nouvelles UEU permettra Ă lâhumanitĂ© de faire un bond en avant. La puissance de ces unitĂ©s va sâassocier Ă lâeffort de beaucoup dâentre nous, avant-gardistes, qui structurons leur conscience. Cette convergence peut rapprocher le point de basculement de la conscience collective, responsable de la perception des humains au niveau de la matiĂšre. Alors nous nous rĂ©veillerons le 21 mars 2021 et nous auront totalement oubliĂ© toutes nos fautes du passĂ©, et ouvrons nos bras saluant le nouveau jour, oĂč nous brillerons tous de la pure lumiĂšre de notre Ăme. Voir les champs et non les rĂ©acteurs M Keshe nous rappelle sans cesse de ne pas regarder les magravs, les rĂ©acteurs et les GaNS, de ne pas regarder le support de la matiĂšre mais de nous ouvrir aux champs, lâagent actif, qui crĂ©e et fait bouger des systĂšmes sur le plan matĂ©riel. Câest une Ă©tape importante, car pour comprendre les enseignements prĂ©sentĂ©s depuis la semaine derniĂšre KSW356, nous devons nous mettre en position de voir les champs et non les supports matĂ©riels. Dans un temps de transition, nous utilisons toujours le GaNS pour mettre les forces de champ universelles dans une condition oĂč elles interagissent avec et pour nous. La petite sphĂšre rotative montrĂ©e dans le dernier enseignement KSW356 Ă©tait alimentĂ©e par le soleil central au centre de la grande sphĂšre ou bol ; elle montrait son positionnement et mouvement Ă lâaide du point de rĂ©fĂ©rence, le soleil au centre. Maintenant nous allons apprendre comment remplacer ce soleil central par notre Ăme. De cette façon, les champs ou lâĂąme de la petite sphĂšre seront produits par lâinteraction du soleil central avec son environnement, de notre Ăme avec lâinertie de la Terre. Ensuite, il serait possible, si nous le souhaiterons, de condenser le plasma de la petite sphĂšre plus quâelle se prĂ©sente sous une forme matĂ©rielle pour que nous puissions la voir et en profiter. Sur lâimage nous voyons lâenvironnement des champs de notre planĂšte hachure rouge, dans lequelle les rayons fondamentaux paquets dâĂ©nergie de lâĂme du crĂ©ateur sont en interaction avec notre Ăme le soleil ; cette interaction conduit Ă la crĂ©ation de la petite sphĂšre hachure bleue. Ce sera notre souhait qui dĂ©terminera la manifestation de ce que nous voulons le mouvement, la matiĂšre ou la vie. Et bien sĂ»r, la grande question demeure quâest-ce que nous devrons changer en nous pour que nous soyons effectivement capables de faire apparaĂźtre lâargent exact, le pourboire inclus, dans la paume de nos mains Ă la fin dâun dĂźner entre amis dans un restaurant ? Dans notre exemple, lâĂme voit lâobjet de son souhait Ă travers les yeux et lâĂme de la physicalitĂ© le mental crĂ©e lâargent pour le payer. La vision du Nouveau Monde RĂ©alitĂ© objective Si nous arrivons Ă introduire dans la conscience collective le concept de lâimpossibilitĂ© de lâanĂ©antissement, que tout le monde peut ĂȘtre ressuscitĂ© et que toute vie est Ă©ternelle, alors câest exactement ça ce qui se passera. Car lorsquâune telle croyance fera partie de la conscience collective, elle deviendra stable et commencera Ă ĂȘtre perçue comme la rĂ©alitĂ© objective. Tout le monde va voir la vie Ă©ternelle comme maintenant tout le monde voit la mort! Câest pourquoi nous agissons en tant quâHumanitĂ© unie; dans cette optique nous travaillons directement sur notre conscience personnelle mais aussi sur celle de toute la collectivitĂ©. Alors nous provoquons des changements dans notre perception individuelle de la rĂ©alitĂ© et aussi dans la façon dont toute la race humaine perçoit la rĂ©alitĂ©. Et une fois que nous aurons passĂ© le point de basculement, oĂč la conscience collective sera elle aussi entiĂšrement structurĂ©e â tout le monde verra le mĂȘme monde parfait en mĂȘme temps. Si nous comprenons que lâhomme a Ă©tĂ© créé pour la vie Ă©ternelle et que personne ne doit mourir en principe, si chaque personne considĂšre la vie Ă©ternelle comme naturelle, la vie deviendra naturelle, et la rĂ©alitĂ© physique sera exactement comme cela. Puisque lâimage dans notre conscience structurĂ©e forme lâimage physique. Câest ainsi que la rĂ©alitĂ© physique est créée. Câest la façon de crĂ©er une vie Ă©ternelle vraiment heureuse. La rĂ©surrection et la vie Ă©ternelle La rĂ©surrection est la restauration du corps physique aprĂšs la mort. La biologie nous enseigne que la plupart des cellules dans notre corps se renouvellent tous les 7 ans et nous avons appris que notre conscience recrĂ©e notre corps physique au rythme de 1017 fois par seconde. Pourquoi ne pourrait-elle pas le faire enc ore une fois aprĂšs la mort du corps physique ? Lorsque lâhomme ressuscitera son corps aprĂšs la mort, son corps sera parfait et sain. De plus, la rĂ©surrection lui permet de revenir avec toute les comprĂ©hensions de la vie quâil vient de quitter et toute les comprĂ©hensions de ses vies antĂ©rieures. La rĂ©surrection peut alors ĂȘtre un outil extrĂȘmement puissant dans le processus dâĂ©volution de lâhomme. La rĂ©surrection et la vie Ă©ternelle dans le corps physique, permettent Ă lâhomme dâĂ©voluer indĂ©finiment dans la phase de rĂ©alisation. La rĂ©incarnation Ă©tait le processus adaptĂ© Ă la phase de dualitĂ© sur le plan matĂ©riel elle nâest plus adaptĂ©e dans la phase de rĂ©alisation oĂč elle est remplacĂ©e par la vie Ă©ternelle. Vu par le CrĂ©ateur, lâhomme est Ă©ternel. Notre tĂąche consiste donc maintenant Ă apporter cette connaissance du CrĂ©ateur Ă lâhomme afin quâil se rend compte de sa propre Ă©ternitĂ©. Dans cette optique, la rĂ©surrection est vue comme un retour Ă lâĂ©ternitĂ© du tout. La rĂ©surrection et la vie Ă©ternelle sont la manifestation de lâharmonie universelle du monde. Au plus profond de son cĆur, chacun de nous sait que la rĂ©surrection universelle des morts est encore Ă venir lâhomme, une fois créé, ne peut ĂȘtre anĂ©anti parce quâil est une composante active, intĂ©grale au monde entier. Et en crĂ©ant lâĂme Ă©ternelle, qui Ă son tour crĂ©e le corps, le CrĂ©ateur a créé un corps Ă©ternel comme reflet Ă©ternelle de lâĂme. Pourquoi est-il nĂ©cessaire de donner la prioritĂ© au corps physique et de le rendre indestructible ? Pourquoi la tĂąche consiste-t-elle maintenant Ă faire prendre conscience Ă lâhomme de sa vĂ©ritable lâĂ©ternitĂ© ? Eh bien, la possibilitĂ© quâon peut dĂ©truire le corps, ouvre la porte que lâhomme peut manipuler un autre homme en le menaçant de la mort. Si le corps physique est indestructible, le chantage devient absurde prison, exĂ©cution, famine, empoisonnement, etc nâont plus aucune rĂ©alitĂ©. La violence et la mort ne peuvent pas non plus ĂȘtre utilisĂ©es pour punir. VoilĂ le vĂ©ritable fondement de la paix Ă©ternelle sur terre. Alors si nous voulons Ćuvrer pour la Paix la meilleure façon serait dâarriver Ă structurer notre conscience au point oĂč nous sommes inviolables â cela devient encore plus crucial dans le scĂ©nario dâinstallation du ânouvel ordre mondialââ! Aujourdâhui, lorsquâil y a un conflit entre des peuples ou des pays, la force est souvent utilisĂ©e pour rĂ©soudre le problĂšme. La plupart du temps, la mort biologique de lâennemi est utilisĂ©e pour Ă©viter dâaller Ă la racine du problĂšme, dâaller aux vraies causes. Par consĂ©quent rendre le corps physique indestructible et notre vie Ă©ternelle doivent ĂȘtre notre prioritĂ©. Ce faisant, lâhomme pourra assurer les vĂ©ritables bases de son dĂ©veloppement harmonieux Ă intĂ©rieur et Ă extĂ©rieur. Quand le monde extĂ©rieur est tout Ă fait apaisĂ©, lâhomme rĂ©alisera alors que le CrĂ©ateur et lâUnivers tout entier sont lĂ pour lâaider, lui et son dĂ©veloppement, Ă tout moment. Cela lui permettra de donner une rĂ©elle valeur Ă sa vie, qui deviendra joyeuse et heureuse. Lorsque nous nous regardons de plus prĂšs, nous constatons que nous avons dĂ©jĂ beaucoup dâ ȎternitĂ© » en nous nos pensĂ©es sont Ă©ternelles ; et avec elles, tout ce que nous pensons, disons et faisons est de nature Ă©ternelle. La lumiĂšre de lâĂ©ternitĂ© est constituĂ©e de telle maniĂšre que lâhomme la reproduit, la recrĂ©e. Et plus cette lumiĂšre se diffuse vers la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure, plus nous regardons Ă travers les yeux Ă©ternels du CrĂ©ateur, plus nous verrons combien dâaspects de notre monde sont Ă©ternels. Plus nous sommes capables de percevoir lâĂ©ternitĂ©, plus nous prendrons conscience de notre propre Ă©ternitĂ©. Lorsque nous structurons notre conscience, nos pensĂ©es seront de plus en plus chargĂ©es de lumiĂšre informationnelle et deviendront de puissants bio-signaux. Nous verrons que nos pensĂ©es commencent Ă produire la lumiĂšre de lâĂ©ternitĂ©, puis nous voudrons bien sĂ»r augmenter le volume de lumiĂšre rayonnĂ©e vers la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure, et diriger nos pensĂ©es vers lâĂ©ternitĂ©, et vers les technologies du dĂ©veloppement Ă©ternel. Câest ce que nous faisons lorsque nous transfĂ©rons ces informations de lâĂ©ternitĂ© par nos pensĂ©es vers les autres Ă©lĂ©ments de lâunivers. MĂȘme pendant ce processus nous allons dĂ©jĂ comprendre que nous rayonnons comme des soleils dans lâunivers. Nous pouvons commencer Ă considĂ©rer lâĂ©ternitĂ© comme un phĂ©nomĂšne de tous les jours quand nous apprenons de la biologie que toutes note corps renouvelle toutes ses cellules tous les 7 ans. Et encore plus quand nous considĂ©rons quâon effet le taux de rafraĂźchissement de notre corps complet est de 1017x/sec. Le renouvellement des cellules ne passe pas par la mort; ce nâest pas quâune cellule meurt et aprĂšs elle est recréée; comme lâarbre perd ses feuilles en automne pour repousser dâautres le printemps prochain. Ăa ne se passe pas comme ça; il nây a pas de mort. Nous comprenons maintenant que tous nos cellules sont dĂ©jĂ Ă©ternelles de par leur nature. Et en considĂ©rant lâorganisme entier de la mĂȘme maniĂšre, nous voyons que lui aussi est Ă©ternel. Ă ce niveau de conscience, notre corps change; les diffĂ©rents tissus de rayonnent dâune luminescence argentĂ©e. Nous pouvons alors Ă©tendre cette conscience de lâĂ©ternitĂ© Ă lâensemble de la rĂ©alitĂ© Ă partir des Ă©lĂ©ments que nous savons Ă©ternel dans notre organisme. Lâurgence de la vie Ă©ternelle nâest pas simplement une quĂȘte logique, mais elle est aussi lâexpression de lâessence totale de lâhomme, venant de Dieu, le CrĂ©ateur, qui est Ă©ternel et câest donc son souhait. LâĂ©ternitĂ© de lâhomme est lâĂ©ternitĂ© de Dieu et la structure organisationnelle de lâhomme. LâHomme et le CrĂ©ateur Lorsque nous entrons en contact direct avec notre Ăme, nous entrons simultanĂ©ment en contact avec le CrĂ©ateur. Ce contact se produit lorsque tout est fait en ayant Ă lâesprit le Principe Universel ou le Salut Global. Lorsque notre premiĂšre tĂąche est le contact avec le CrĂ©ateur, le Salut global, alors les tĂąches restantes deviennent trĂšs simples. Si on se met dans lâĂ©tat du CrĂ©ateur, on peut agir trĂšs facilement, sans jamais se fatiguer. En dâautres termes, nous pensons, parlons et agissons comme le CrĂ©ateur. Lâinstant oĂč nous commençons Ă diriger notre vie vers le CrĂ©ateur, celui-ci et lâUnivers tout entier viennent Ă notre aide. Ensuite, tous les Ă©vĂ©nements sâalignent en synchronicitĂ© multiple. Nous sentons que nous sommes en plein dans la mission de notre vie et que la vie nous soutient dans cette direction. Tout devient simple, joyeux, harmonieux. MĂȘme lorsque nous hĂ©sitons, quand nous ne savons pas quoi faire, nous pouvons nous demander comment le CrĂ©ateur agirait⊠Notre transformation actuelle, le DĂ©fi Corona, a lieu prĂ©cisĂ©ment dans la perspective oĂč lâhomme sâunit au CrĂ©ateur. Lâhomme commence Ă devenir comme le CrĂ©ateur, ce qui signifie quâil nâest pas diffĂ©renciĂ© de Lui en termes de rĂ©action du monde extĂ©rieur. Si la conscience de lâhomme est bien structurĂ©e, alors le plan matĂ©riel rĂ©agira aux pensĂ©es de lâhomme exactement de la mĂȘme maniĂšre quâaux pensĂ©es du CrĂ©ateur; le plan matĂ©riel se dĂ©pĂȘchera volontiers aux souhaits de lâhomme. Il est juste et bon de combiner nos actions avec celles du CrĂ©ateur; il ne devrait pas y avoir de diffĂ©rence entre lâĆuvre de Dieu = lâĆuvre de lâhomme . Dans ce processus, le moment viendra oĂč nous aurons la certitude de vraiment faire partie du CrĂ©ateur. Lâhomme est fait pour crĂ©er et harmoniser. Par consĂ©quent, les enseignements actuels favoriseront naturellement le Salut global Principe universel, le dĂ©veloppement harmonieux, la rĂ©surrection/vie Ă©ternelle; tout en assurant les conditions dâun dĂ©veloppement Ă©ternel harmonieux de tous les Ă©lĂ©ments de la rĂ©alitĂ© selon les desseins du CrĂ©ateur. Si notre conscience change, le monde entier change Lorsque notre conscience sera plus structurĂ©e, le monde extĂ©rieur et le monde intĂ©rieur ne seront plus perçus Ă©tant diffĂ©rent. LâĂ©tat dans lequel nous sommes habituellement ne peut plus ĂȘtre le mĂȘme. Pendant le processus de structuration, notre Ă©tat de conscience va constamment fluctuer entre certaines limites en corrĂ©lation avec le niveau de notre dĂ©veloppement Ă ce moment-lĂ . Bien sĂ»r, il peut arriver que notre Ă©tat de conscience ordinaire passe soudainement Ă un Ă©tat de conscience relativement Ă©levĂ©. Ă ce moment-lĂ , la personne Ă©prouve ce que nous appelons Samadhi », une extase, un incroyable sentiment de joie de vivre. Il est en fait impossible de dĂ©crire cet Ă©tat avec des mots, il faut en faire lâexpĂ©rience. Par une vĂ©ritable aspiration spirituelle, une comprĂ©hension profonde et une pratique rĂ©guliĂšre et soutenue, nous pouvons atteindre ce niveau oĂč nous serons toujours dans un Ă©tat de conscience Ă©levĂ©s. En fait, la diffĂ©rence entre notre Ă©tat de conscience rĂ©el et notre plein potentiel est si Ă©norme quâon pourrait dire que la personne a passĂ© Ă un autre niveau dâexistence. Car il faut garder Ă lâesprit que le corps humain est un systĂšme, capable de sâamĂ©liorer infiniment. Et il est difficile dâimaginer lâhomme Ă lâheure actuelle Ă son plein potentiel. Lorsque nous mettons les ĂȘtres rĂ©alisĂ©s sur un piĂ©destal JĂ©sus, Bouddha, Shiva, Eckard Tolle, Osho, M. Keshe, Grigori GrabovoĂŻ â nous nous faisons croire quâils sont spĂ©ciaux et que leur position est inaccessible pour nous â alors pourquoi se donner la peine dâessayer ? VĂ©rifiez si vous ĂȘtes pris au piĂšge de la mĂȘme idolĂątrie ; et Ă©chappez immĂ©diatement ! Emotions âLâinteraction entre lâĂąme et lâĂąme de la physicalitĂ© esprit crĂ©e une lumiĂšre que nous appelons Ă©motion ». M Keshe LâĂmotion de la vision Nous devons ĂȘtre capables de crĂ©er suffisamment de champs dans la direction de lâĂąme de la forme physique vers lâĂme pour que la barriĂšre des acides aminĂ©s dans le cerveau de lâhomme nâexiste pas. Ensuite, dans tout votre corps, vous ressentirez lâĂ©motion de lâĂme. Il ne sâagit pas de lâinteraction entre les deux Ăąmes, mais le but de cet enseignement est dâavoir une seule Ă©motion pour les deux systĂšmes. Ensuite, les deux peuvent travailler ensemble pour produire Ă lâunisson le corps parfait pour nâimporte quel environnement donnĂ© dans les univers ». M. Keshe Nos sens physiques En dehors de notre planĂšte, dans lâespace profond, nous ne pouvons pas utiliser nos sens, car nous voyageons avec notre Ăme et pendant cela notre corps est suspendu. De plus, lorsque nous rencontrons nos frĂšres et sĆurs de la CommunautĂ© Universelle, nos sens et les informations quâils fournissent nâont pas beaucoup de valeur. Câest pourquoi nous devons accĂ©der aux Ă©motions correspondantes afin de nous orienter, de communiquer et de nous amuser. MĂȘme si nous connaissons les Ă©motions de la prĂ©sence, de la position et de la connaissance, il se peut que nous ne puissions pas voir, ce Ă quoi elles se rĂ©fĂšrent. Par exemple, une personne peut ĂȘtre capable de voir lâĂme en tant que lumiĂšre, alors que notre mental nâest pas encore assez structurĂ© pour la percevoir. Notre langue a des expressions comme ĂȘtre aveugle Ă certaines choses » ou ces choses seront dans notre angle mort » â dans ces situations, nous ne pouvons pas voir certaines choses parce que les filtres de notre conscience, ne nous le permettent pas. Tout ce que nous pouvons voir Regardons maintenant de plus prĂšs nos yeux perçoivent les informations provenant du niveau de la matiĂšre en forme des pixels A. Ensuite notre mental avec notre conscience interprĂšte les donnĂ©es visuelles pour synthĂ©tiser une image mentale ou une perception D. Nous savons que pour notre conscience, les donnĂ©es visuelles du monde matĂ©riel A ont le mĂȘme degrĂ© de rĂ©alitĂ© que lâimagination C. Mais il existe une troisiĂšme source dâinformation tous les Ă©lĂ©ments de lâunivers ont une Ăme, qui existe sur un niveau supĂ©rieur au niveau de la matiĂšre. Si notre conscience est assez structurĂ©e, elle peut percevoir des informations de nâimporte quel Ă©lĂ©ment au niveau Ă©nergĂ©tique et au niveau fondamental Ă©galement B. Si nous voulons voir ce que lâĂme voit, nous devons aller au-delĂ du niveau de la matiĂšre, au niveau de lâĂ©nergie ou fondamental â et ce que notre Ăme voit nâapparaĂźtra que sous la forme de lumiĂšre ou sentiment. Au dĂ©but, notre mental nâest peut-ĂȘtre pas capable de dĂ©chiffrer les informations, mais notre Ăme le peut. Notre conscience doit donc sâouvrir Ă ce domaine de perception, si elle veut y participer. On pourrait dire que nos yeux fonctionnent comme un pont entre lâĂme et le physique. Ce pont est utilisĂ© lorsque nous nous souvenons de nos rĂȘves. Quand nous rĂȘvons, notre Ăme interagit avec une autre Ăme. LâĂme transfĂšre les informations de cette rencontre Ă nos yeux ; et par ce canal, elle a accĂšs au cerveau physique pour les traduire et les synthĂ©tiser en images reconnaissables. Nous accĂ©dons Ă ces images lorsque nous nous souvenons de notre rĂȘve le matin suivant. Probablement lâĂme utilise la mĂȘme voie dans les expĂ©riences de mort imminente lorsque des personnes sont physiquement mortes sur la table dâopĂ©ration mais leur conscience sort de leur corps. Alors elles peuvent percevoir aussi clairement quâavec les yeux ouverts ce qui se passe dans la salle dâopĂ©ration et parfois mĂȘme au-delĂ de cet Ă©vĂ©nement espace-temps. Vision de lâĂąme Nous savons maintenant que lâĂme utilise beaucoup les Ă©motions; ceux-ci peuvent contenir et transfĂ©rer dâĂ©normes quantitĂ©s dâinformations. Et elle peut les envoyer au filtre du mental qui traduit les Ă©motions en informations visuelles, comme dans un rĂȘve. Mais il y a des pertes dans cette traduction, le rĂ©sultat ne contiendra pas tout. Alors parfois, nous ne pouvons pas comprendre nos rĂȘves nous voyons les images et nâavons aucune idĂ©e comment les interprĂ©ter ou les comprendre. Dâautres fois, nous pouvons mĂȘme avoir une mĂ©moire claire mais non-visuelle de ce que nous venons de rĂȘver â un sentiment trĂšs vif -, mais nous sommes totalement incapables de le communiquer â mĂȘme si nous le voyons encore ! Cela signifie que notre Ăme fait ce quâelle est censĂ©e faire, mais nous sommes si loin dâelle ou si peu habituĂ©s Ă son langage que nous ne comprenons pas. Nous ne pouvons pas reconnaĂźtre ce que nous ne savons pas et nous ne pouvons pas voir ce que nous ne savons pas. Il est donc crucial dâen savoir plus pour comprendre et voir plus. Ainsi, en suivant cet enseignement et les pratiques pour structurer notre conscience, nous pouvons voir de plus en plus de choses exceptionnelles parce que ces enseignements ouvrent notre mental Ă de nouvelles dimensions ; et notre Ăme est dĂ©jĂ excitĂ©e dâutiliser cette nouvelle libertĂ©. Souvenez-vous aussi que lâĂme ne comprend que les Ă©motions ; câest pourquoi un sentiment de bonheur est la condition ainsi que la confirmation dâun souhait que nous avons fait. Lorsque nous nous attardons sur le sentiment que nous aurons lorsque notre souhait sera rĂ©alisĂ©, câest Ă ce moment-lĂ que notre souhait se charge au point quâil se matĂ©rialisera. M. Keshe raconte quâil voit les gens sur deux niveaux simultanĂ©ment il voit lâapparence physique, ce que la personne veut montrer, et il voit lâĂme ; il percevra donc la diffĂ©rence entre les deux sâil y en a une. Il peut voir quand une personne ment, mais il ne peut pas le dire Ă la personne, car il nâest quâun observateur, un pur tĂ©moin â il nâinterfĂ©rera pas. Câest un gage de maturitĂ© que de pouvoir voir Ă la fois au niveau physique et au niveau de lâĂme ; et en tant que tel, câest un excellent outil pour structurer notre conscience. Nous ne verrons pas une seule Ăme Ă la fois mais une multitude dâĂmes â et ça sera comme regarder un feu dâartifice. Tellement beau que nous allons nous poser la question Pourquoi ai-je Ă©tĂ© aveugle Ă cela pendant si longtemps ? » Et il est possible que sur le plan physique, avec nos yeux dâacides aminĂ©s, nous voyions au mĂȘme moment un groupe de personnes qui souffrent. LâĂme ne peut pas souffrir, elle peut seulement dissiper sa lumiĂšre comme le soleil. Dans lâĂ©motion de la vision, nous pouvons voir la prĂ©sence de tout dans son spectre entier, alors quâavec la vision physique, nous ne pouvons voir que la petite section permise par la force des acides aminĂ©s, une sorte de vision tunnel biaisĂ©e. LâĂ©motion de la vision est Ă©galement le navigateur dans nos voyages spatiaux par lâĂme. Ă lâaide de notre Ăme nous pouvons aller/ĂȘtre Ă nâimporte quel endroit que nous pouvons voir â voir par notre Ăme et pas par nos yeux. Câest alors la maturitĂ© ou le degrĂ© de la structuration de notre conscience qui dĂ©cidera de ce que nous pouvons voir avec nos Ă©motions â et y aller si nous le voulons. Donc le plus notre conscience est structurĂ©e, le plus les Univers sâouvrent devant nous! Le Sentiment de RĂ©action Le sentiment de la connaissance + le sentiment de la vision = le sentiment de la rĂ©action Le sentiment de la rĂ©action permet Ă la forme physique et Ă lâĂme de sâengager ou de sâimpliquer dans quelque chose ou non. Si je me vois dans une position oĂč ma prĂ©sence et mes connaissances peuvent crĂ©er un danger pour moi ou pour les autres, alors je me retire de cette situation grĂące Ă ma vision. Cette discrimination peut signaler un danger, mais aussi des visions trop belles », qui peuvent ĂȘtre beaucoup trop fortes pour nous. Alors nous nous en aveuglons, parce que notre sentiment de rĂ©action nous protĂšge. Donc, dans les deux cas, le sentiment de la vision attrayante ou rĂ©pulsive par rapport Ă notre sentiment de la connaissance dĂ©cidera si nous souhaitons ou non nous manifester physiquement dans une situation que nous rencontrons. Bien sĂ»r le sentiment de rĂ©action dĂ©pend dans son fonctionnement beaucoup du degrĂ© de la structuration de notre conscience. Un sentiment de rĂ©action peut limiter notre libertĂ© si il est alimentĂ©e par des systĂšmes de croyances collectives ou il peut expenser notre libertĂ© jusquâĂ nous voyons que nous sommes des ĂȘtres Ă©ternels jouissant dâun monde Ă©ternel ! Comment le CrĂ©ateur est créé LâĂme du crĂ©ateur est créée de lâensemble des Ămes quâil a créées et qui ont conduit Ă sa crĂ©ation. Il faut des milliards dâannĂ©es pour crĂ©er une Ă©toile Ă partir de lâinteraction de deux champs, crĂ©ant un nouveau plasma qui, en interaction avec tous les autres champs, crĂ©e le premier atome ; qui, en interaction avec tous les autres atomes, crĂ©e des molĂ©cules⊠puis de la poussiĂšre et enfin, des millions dâannĂ©es plus tard finalement lâĂ©toile est nĂ©e. Nous faisons la mĂȘme chose en 9 mois dans le ventre de la mĂšre ; câest ce quâest lâĂme, câest ce que lâĂme est capable de faire. Lâillumination ne change pas le cerveau ou le mental, elle ne fait que donner plus de puissance au programme qui est en cours la conscience ». M. Keshe Le Sentiment de la Connaissance Sentir la connaissance LâĂme contient toutes les connaissances de lâunivers et, au-delĂ , toutes les connaissances du crĂ©ateur. Nous nâavons pas besoin dâaller Ă lâĂ©cole, nous devons seulement nous accorder lâaccĂšs Ă lâĂme et immĂ©diatement nous sommes ce que nous appelons omniscients. LaccĂšs Ă notre Ăme passe par la structuration de notre conscience. Comme nous ne sommes pas nĂ©s accidentellement en tant que Chinois, Africain ou EuropĂ©en, câest lâĂme qui choisi lâenvironnement dâinertie dans lequel notre corps va prendre forme, dĂ©terminant ainsi la race et les conditions dans lesquelles nous allons grandir. LâĂme contient Ă©galement toutes les lignes temporelles, tous les champs de force du temps selon lesquels notre dĂ©veloppement physique et mental se dĂ©roulera. LâĂme sait intrinsĂšquement Ă quel Ăąge commencer Ă communiquer, Ă quel moment ouvrir la facultĂ© de pensĂ©e abstraite mental et Ă la conscience. Il semble que lâĂme, dans son action naturelle, non entravĂ©e par le mental non structurĂ©, modifie la conscience fournit de nouveaux logiciels de lâenfant afin quâil puisse entrer dans les diffĂ©rentes phases de son dĂ©veloppement. LâĂme lui ouvre une porte aprĂšs lâautre. Câest-Ă -dire que lâĂme sait ce quâelle sait et fournit cette connaissance au mental via une expansion naturelle de la conscience. Câest donc lâĂ©motion de la connaissance qui entre en jeu. Ă un certain Ăąge, nous devenons intriguĂ©s de savoir pourquoi nous nous mouillons en jouant sous la pluie, pourquoi la pluie en hiver tombe en flocons de neige, etc. Nous ne nous contentons plus dâobserver les faits ; une nouvelle source de plaisir sâouvre Ă nous le plaisir de savoir ce qui se passe derriĂšre les choses que nous observons, quelles sont les forces qui se cachent derriĂšre les apparences et qui les font bouger. Ce nouveau dĂ©sir est compris par lâĂme ; en fait il vient de lâĂme, il est plantĂ© par lâĂme comme un grain pour de nouvelles allĂ©es de dĂ©couverte de ce splendide monde en 3D. Lorsquâelle voit que le souhait est reçu, elle ajoute les connaissances nĂ©cessaires pour satisfaire ce nouveau dĂ©sir. Du cĂŽtĂ© du mental/conscience, lâenfant commence Ă ĂȘtre intriguĂ© par une nouvelle partie du monde oh, je souhaite vivement explorer comment cela fonctionne » et il commence immĂ©diatement Ă utiliser le logiciel correspondant, dĂ©jĂ fourni par lâĂąme, pour satisfaire ce nouveau dĂ©sir. La phase oĂč lâenfant demande pourquoi ceci et pourquoi cela, est trĂšs important ; et lâenfant saura tout de suite si la rĂ©ponse qui lui est donnĂ©e est sincĂšre et adĂ©quate ou non ; il sent si la connaissance de la rĂ©ponse est correcte, utilisable et utile â il se sert du sentiment de la connaissance. Nous avons dit que lâĂme est le rĂ©servoir de toutes les connaissances pertinentes, donc les parents et lâenseignant nâont pas Ă nourrir lâenfant de rĂ©ponses mais Ă lui montrer le chemin oĂč il peut trouver ses propres rĂ©ponses Ă lâintĂ©rieur de lui-mĂȘme ! LâĂ©motion est un immense rĂ©servoir de connaissances Dans les articles prĂ©cĂ©dents, nous avons dĂ©jĂ Ă©laborĂ© les diffĂ©rents contenants de la connaissance, le langage Ă©tant le plus pauvre et les images et les sentiments les plus denses. Le parallĂšle se trouve dans le fait que le langage se rapporte au mental rationnel sur le niveau matĂ©riel tandis que les sentiments et les images appartiennent au niveau de transition et fondamental. LâĂme ne parle ni ne comprend les langues humaines; elle transfĂšre et traite une quantitĂ© infinie de connaissances par le biais des images et des Ă©motions. Lâun des canaux de communication prĂ©fĂ©rĂ©s de lâĂme est lâintuition; et lâintuition, comme nous le savons tous, travaille avec des sentiments et des images. Foire aux plaisirs intermĂ©diaires Une fois que nous aurons accĂ©dĂ© Ă lâentrepĂŽt infini de connaissances dans notre Ăme, puisque cette derniĂšre est UNIE Ă lâĂme du CrĂ©ateur, nous nous retrouverons au mĂȘme niveau que le CrĂ©ateur ayant accĂšs aux mĂȘmes connaissances et Ă©tant capable de la mĂȘme crĂ©ativitĂ© qui peut donner naissance aux Univers. Au dĂ©but, nous pouvons trouver beaucoup de plaisir Ă essayer des choses comment ce serait si jâĂ©tais blonde et que jâavais les yeux bleus ? Comment me sentirais-je si je restais aussi longtemps que je le souhaite sous lâeau ou comment dormirais-je suspendu entre les branches de cerisiers en fleurs? Nous pourrons tout essayer, tant que cela ne va pas Ă lâencontre du Principe Universel. Mais ensuite, lentement, nous nous habituerons Ă nos nouvelles capacitĂ©s et connaissances et nous nous en tiendrons trĂšs probablement Ă la forme physique avec laquelle nous sommes nĂ©s ; car notre Ăme avait créé notre corps dans cette forme particuliĂšre parce quâelle Ă©tait la plus appropriĂ©e pour vivre NOTRE vie â dans le sens de tirer le plus de plaisir de nos expĂ©riences et bien sĂ»r dans le sens dâĂȘtre Ă lâendroit le plus appropriĂ© pour servir la totalitĂ© de lâexistence. Servir la totalitĂ© de lâexistence » signifie aider la totalitĂ© du monde Ă tirer le plus grand plaisir de ses expĂ©riences »! Il nây a pas de sacrifice au sens classique du terme, pas dâabandon de son propre intĂ©rĂȘt pour le bien des autres ou dâun idĂ©al. Mais il y aura beaucoup de sacrifice au sens original le mot sacrifice vient du latin et signifie rendre quelque chose sacrĂ© » ; donc si je me sacrifie, je me rends sacrĂ© ! Dans ce sens, nous nous Ă©panouirons en participant Ă lâĂ©lĂ©vation de lâĂme de tous les ĂȘtres. LâĂ©volution de la connaissance MĂȘme si nous utilisons lâexpression entrepĂŽt de connaissances », nous ne voulons pas dire que le savoir universel est limitĂ©. Il ne lâest pas ; il fait partie de la crĂ©ation, ce qui signifie quâil est infini comme la crĂ©ation elle-mĂȘme. Et comme la splendide co-crĂ©ation du CrĂ©ateur et de lâHomme est capable de crĂ©er des CrĂ©ateurs, le processus de crĂ©ation nâest pas seulement infini et Ă©ternel mais il va tout le temps au-delĂ de lui-mĂȘme Nous le voyons clairement en ce qui concerne la connaissance. Nous recevons les connaissances de lâĂme du CrĂ©ateur. Les connaissances sont gratuites. Nous les multiplions librement. Et par le processus mĂȘme de comprĂ©hension et de partage de ce que nous avons compris, la connaissance passe de lâĂme du CrĂ©ateur Ă notre Ăme. Au cours de ce processus, nous ajouterons naturellement nos couleurs qui nous viennent lors du processus. De cette façon, le rĂ©servoir de connaissances mentionnĂ© est depuis toujours et constamment en expansion. Ls connaissances sâĂ©tendent constamment et elles changent â et ne seront plus jamais les mĂȘmes. Et il ne peut en ĂȘtre autrement, car les univers eux-mĂȘmes sâĂ©tendent et tout en eux change constamment ! Lorsque nous acquĂ©rons des connaissances, nous partageons pour Ă©lever les autres. Et lorsque nous apprenons â peu importe de quelle source scientifique, dans quel domaine de connaissance ou de comprĂ©hension â alors nous sommes devenus le vĂ©ritable chercheur de connaissances. Dans ce contexte, le rĂŽle de la Fondation Keshe est de rapprocher lâhumanitĂ© de cette vĂ©ritĂ© » M. Keshe Question dâAlexandre Comment pouvons-nous nous libĂ©rer de lâemprise de la physicalitĂ© en ce moment ? » Câest une question de lâĂ©tat dâesprit. Câest la façon dont nous dĂ©finissons et dont nous fonctionnons dans cet esprit. La beautĂ© du nouveau cycle est que nous vivons dans la dimension de lâĂme et que nous choisissons de profiter de la forme physique quand nous le souhaitons. Le choix nous appartient ». M. Keshe Utiliser les connaissances On peut utiliser les comprĂ©hensions ou les connaissances de diffĂ©rentes façons. GĂ©nĂ©ralement nous nous en servons pour accomplir ce que nous souhaitons. Nous avons appris que la rĂ©alitĂ© sur le plan matĂ©riel se manifeste par la Loi dâAttraction qui transforme les paquets dâĂ©nergie en provenance du cente de lâUnicos Ă lâaide de notre conscience en formes matĂ©rielles. LâĂ©lĂ©ment dĂ©cisif dans le processus est Ă©videmment notre conscience â si elle est non-structurĂ©, lâensemble des manifestations va ĂȘtre le pot-pourri de phĂ©nomĂšnes contradictoire quâon voit autour de nous. Si, par contre, notre conscience sera structurĂ©e, nous allons vivre Ă©ternellement dans un monde joyeusement parfait. Il y a donc des connaissances constructives et non-constructives, parallĂšle Ă notre conscience qui, elle aussi, peut ĂȘtre constructive ou non. Heureusement ce sont seulement les pensĂ©es constructives, issu dâune connaissance structurĂ©e qui ont la force dâinfluer directement sur la rĂ©alitĂ©. Cela nous emmĂšne au fait que lâutilisation la plus efficace et bĂ©nĂ©fique des connaissances est le contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©. Le contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© Nous, dans notre monde Le monde est construit par le CrĂ©ateur dâune maniĂšre Ă la fois simple et compliquĂ©e. Simple, car un trĂšs jeune enfant peut y vivre avec succĂšs. CompliquĂ©, parce que la rĂ©alitĂ© contient une variĂ©tĂ© infinie dâobjets, une variĂ©tĂ© de formes, de couleurs, de sons, dâodeurs, etc. En outre, tous les Ă©lĂ©ments de la rĂ©alitĂ© sont reliĂ©s entre eux par des connexions informationnelles universelles ; chaque Ă©lĂ©ment interagit avec les autres Ă©lĂ©ments pour trouver sa position Ă©quilibrĂ©e. Il semble donc que le monde soit compliquĂ© Ă comprendre avec le mental rationnel mais simple Ă vivre. Comme nous faisons partie du monde, il est facile pour nous de contrĂŽler le monde avec notre conscience qui, elle aussi, fait partie du monde. Le mĂ©canisme de contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© est divin, il a Ă©tĂ© créé par le CrĂ©ateur, et il fonctionne en permanence. Pour pouvoir lâutiliser, lâhomme doit le connaĂźtre et apprendre Ă sâen servir. Pour apprendre Ă contrĂŽler la rĂ©alitĂ©, nous nâavons pas besoin de la recrĂ©er, nous devons seulement ajuster notre instrument de contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©. Notre instrument de contrĂŽle est le mental avec son systĂšme dâexploitation appelĂ© conscience. Plus nous sommes capables de structurer notre conscience, plus nous commençons Ă construire notre vie en accord avec les intentions du CrĂ©ateur. La conscience est notre outil Nous avons dit quâil est simple de contrĂŽler notre rĂ©alitĂ©. Dans le contexte, le terme contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© » a une interprĂ©tation sans ambiguĂŻtĂ©, il signifie faire Ă©voluer tout Ă©vĂ©nement dans une direction constructive , câest-Ă -dire dans lâesprit du Principe Universel tel que le CrĂ©ateur lâa voulu. Câest comme si nous vivions avec tous les univers Ă lâintĂ©rieur dâune sphĂšre et que nous pouvions simplement, avec notre petit doigt, changer lâensemble Ă lâintĂ©rieur et Ă lâextĂ©rieur de la sphĂšre â nos pensĂ©es peuvent changer le monde. Il est important de comprendre que notre conscience ne fait pas la diffĂ©rence entre ce que nous voyons avec nos yeux charnels et ce que nous voyons Ă lâintĂ©rieur de nous ; car pour notre conscience, la rĂ©alitĂ© matĂ©rielle et lâimagination sont Ă©quivalentes. Câest un principe fondamental. Ainsi, si nous pensons Ă quelque chose, tout en Ă©tant dans le bon Ă©tat dâesprit et si notre conscience est suffisamment structurĂ©e, alors cette pensĂ©e peut se matĂ©rialiser et changer le cours des Ă©vĂ©nements. La conscience est la structure qui permet Ă lâĂme de tout contrĂŽler au niveau matĂ©riel. GrĂące Ă la conscience, nous pouvons contrĂŽler la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure ainsi que les Ă©lĂ©ments internes, comme les sentiments ou la perception par exemple. Pendant trĂšs longtemps, lâhumanitĂ© a cru quâelle Ă©tait limitĂ©s Ă un trĂšs petit rayon dâaction sur elle-mĂȘme, les autres et lâenvironnement. HypnotisĂ©s par la conscience collective, nous nous Ă©tions habituĂ©s Ă notre impuissance. Il est temps maintenant de redĂ©couvrir notre potentiel infini. Dans le passĂ©, nous pensions que notre pouvoir de contrĂŽle reposait uniquement sur ce que nous pouvions faire sur le plan matĂ©riel, par consĂ©quent lâefficacitĂ© de notre contrĂŽle a Ă©tĂ© instable et incertaine. Maintenant que nous apprenons Ă fonder notre contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© sur la conscience, nous serons capables de crĂ©er tout ce que nous voulons. Tout Ă©vĂ©nement peut se transformer en un Ă©vĂ©nement favorable lorsque nous apprenons Ă augmenter la force du champ magnĂ©tique de nos pensĂ©es. Lâapproche visant Ă structurer la conscience est le fondement des enseignements de Grigori GrabovoĂŻ, qui visent le salut global et le dĂ©veloppement harmonieux de tous. Comment structurer notre conscience Alors comment faire ? Nous commençons par nous mettre dans le bon Ă©tat spirituel. Un peu de mĂ©ditation, une reconnexion au corps, Ă la respiration. Câest trĂšs simple, il suffit dâĂȘtre en contact avec soi-mĂȘme, dâĂȘtre conscient de soi-mĂȘme. Plus vous pratiquez, plus cet Ă©tat vous viendra naturellement. JusquâĂ ce quâil devienne permanent. Il existe de nombreuses façons dâentrer dans lâĂ©tat de conscience dĂ©tendue. En voici une simple et efficace proposĂ©e par HĂ©lĂšne Laporte, lâexcellente enseignante de Grigori GrabovoĂŻ Je vous invite maintenant Ă vous centrer et Ă faire ce qui est bon et juste pour vous dĂ©tendre. Bailler, sâĂ©tirer. Connectez-vous Ă votre respiration. Sentez lâair aller et venir dans vos narines et vos poumons. Sentez battre votre cĆur, sentez le sang circuler dans tout votre corps. Percevez votre corps en une seule impulsion. Sentez vos pieds, vos jambes, votre tronc, votre tĂȘte, vos membres supĂ©rieurs. Connectez-vous Ă lâensemble de votre corps physique. Maintenant, Ă©quilibrez votre Ă©tat Ă©motionnel et Ă©nergĂ©tique avec votre intention. Approfondissez un peu plus lâĂ©tat de confort de votre corps. Cette relaxation Ă©veillĂ©e vous relie au niveau fondamental et informationnel de la rĂ©alitĂ©. Dans cet Ă©tat vibratoire Ă©levĂ©, oĂč vos pensĂ©es sont nĂ©cessairement lumineuses et en harmonie. Une fois que vous ĂȘtes dans cet Ă©tat, tout ce que vous avez Ă faire est de visualiser, de ressentir ou mĂȘme simplement de penser Ă lâĂ©vĂ©nement pour le normaliser ou le matĂ©rialiser et laisser lâĂ©tat de relaxation Ă©veillĂ©e diffuser son Ă©nergie sur lâĂ©vĂ©nement. Il va infuser lâĂ©vĂ©nement sur le plan Ă©nergĂ©tique dâamour, de lumiĂšre, de paix et dâharmonie. Cette technique de contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© va devenir rapide et simple. Nous recevrons la confirmation si notre effort de normalisation ou de matĂ©rialisation a rĂ©ussi au niveau des Ă©motions â nous ressentirons un grand sentiment dâharmonie, dâamour, de joie, de paix ou de prĂ©sence par exemple. Pour contrĂŽler la rĂ©alitĂ©, il suffit dâintroduire notre propre Ă©lĂ©ment spirituel dans lâĂ©vĂ©nement et de produire ainsi une plus grande harmonie. Plus notre spiritualitĂ© est Ă©voluĂ©e, plus notre conscience est structurĂ©e, plus puissant sera notre contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©. Câest comme si on ajoutait de la lumiĂšre Ă lâĂ©vĂ©nement et quâon rĂ©organisait ainsi sa structure de lumiĂšre. Vous pouvez percevoir cela au niveau optique, ou vous pouvez sentir un changement dans les sensations de votre corps ou lâapparition dâun nouvel Ă©tat dâĂȘtre. Vous pouvez visualiser lâĂ©vĂ©nement au niveau normal ou simplement y introduire de la lumiĂšre et le laisser faire son travail. Il existe une infinitĂ© de façons de le faire. Nous changeons le monde et il nous change Toutes les structures du monde sont interconnectĂ©es, inclus nous mĂȘmes. La consĂ©quence est que nous nâavons pas besoin de penser Ă toutes les dĂ©tails que nous voulons changer dans une situation donnĂ©e. Le moment oĂč nous changeons un Ă©lĂ©ment et oĂč il normalise tout le reste suivra. Câest trĂšs simple. Câest ainsi parce que tout dans le monde est connectĂ© Ă tout le reste ; donc, lorsque nous normalisons un Ă©lĂ©ment, il change de position pour ainsi dire ; et tous les autres suivront. Câest comme ĂȘtre dans une sorte de toile dâaraignĂ©e, qui envoie de la lumiĂšre dâun cĂŽtĂ© et toute la toile sâallume en mĂȘme temps ! Lorsque nous nous concentrons sur un Ă©lĂ©ment existant au niveau de la matiĂšre en Ă©tant dans un Ă©tat de conscience dĂ©tendu avec un esprit structurĂ©, nous synchronisons en fait la rĂ©alitĂ© de lâĂ©tat de la matiĂšre avec nos pensĂ©es. Câest-Ă -dire que nous transformons la rĂ©alitĂ© pour quâelle prenne la forme de nos pensĂ©es. Notre conscience est créée par le CrĂ©ateur Ă son image. Par consĂ©quent, notre conscience est construite de telle maniĂšre que nous pouvons matĂ©rialiser tout objet de rĂ©alitĂ© dont nous avons besoin. Pour ce faire, il nous suffit de nous faire une idĂ©e constructive de la maniĂšre exacte dont le CrĂ©ateur sây prend. Et ainsi, des perspectives infinies sâouvriront Ă notre crĂ©ativitĂ©. Bien sĂ»r, nous pouvons utiliser ces techniques de contrĂŽle pour la vie personnelle, mais imaginez les rĂ©percussions lorsque nous les utilisons au niveau collectif pour amĂ©liorer la vie de lâhumanitĂ© entiĂšre ! Le monde est fait de structures interconnectĂ©es. La modification de lâune de ces structures entraĂźne la modification de toutes les structures. La perception et la conscience font partie de ces structures. Ainsi, en changeant notre point de vue, nous modifions notre perception et notre interprĂ©tation de lâĂ©vĂ©nement et donc de la rĂ©alitĂ©. Le point de vue change en fonction du degrĂ© de structuration de notre conscience. Par exemple, si nous voyons un accident de voiture, soit nous nous disons que câest horrible, soit nous ne rĂ©agissons pas par un jugement et envoyons une impulsion normalisatrice. Cela signifie que nous changeons rĂ©ellement la rĂ©alitĂ© en changeant de point de vue. Cela explique aussi pourquoi, en Ă©levant notre niveau de conscience individuelle, nous Ă©levons le niveau de la conscience collective tout entiĂšre. Le point de basculement La structuration de la conscience signifie lâaugmentation de la densitĂ© de lâinformation, lâaugmentation de la masse des donnĂ©es dans un certain volume. Une telle concentration de la conscience peut avoir des consĂ©quences considĂ©rables. Lorsque dans le processus dâĂ©volution de la personne, la concentration de sa conscience dans un certain volume atteint une certaine valeur, le monde bascule le mental reprend sa place naturelle et originelle â il redevient le plus parfait serviteur de lâĂme. Vous avez remarquĂ© que ce mĂ©canisme » fait en sorte que personne ne puisse abuser du monde pour son bĂ©nĂ©fice personnel, son pouvoir, etc. Car le mental nâatteint ce pouvoir ultime que lorsquâil se soumet Ă lâĂme, câest-Ă -dire au CrĂ©ateur. Il ne peut donc pas y avoir de rĂ©alitĂ© pour quelquâun qui essaie de dominer les autres pour son bĂ©nĂ©fice personnel â cependant il peut crĂ©er cette illusion et faire en sorte que les autres y croient aussi. Un mensonge ne devient pas vrai, mĂȘme si des millions de personnes y croient ! En mĂȘme temps, la structure du monde change et ce nâest plus le monde qui dĂ©termine la structure de la personne mais la personne elle-mĂȘme qui donne le ton. Ă ce stade, nous commençons Ă vivre le vĂ©ritable but de notre vie, nous commençons Ă vivre la vie dâĂȘtre créé Ă lâimage du CrĂ©ateur. Lorsque la densitĂ© des informations contenues dans notre conscience est supĂ©rieure Ă celle de la conscience collective, alors la conscience collective ne nous limite plus ; nous sommes alors libĂ©rĂ©s des systĂšmes de croyance collectifs. DĂšs que la force de ce champ de conscience devient plus forte que celle du champ de matiĂšre et devient indĂ©pendante de ce dernier, lâhomme devient intouchable et indestructible. Les pensĂ©es, les paroles et les actions de lâhomme deviendront lâĂ©lĂ©ment essentiel, primaire, et tous les autres objets matĂ©riels deviendront des Ă©lĂ©ments secondaires. Et ce sera le prochain niveau de notre Ă©volution, oĂč lâhomme commence Ă crĂ©er sa rĂ©alitĂ© sans limites, il nâest plus soumis aux lois de la matiĂšre, il reprend sa place de co-crĂ©ateur. Parce que le contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© se fait au-delĂ du niveau matĂ©riel, au niveau fondamental et Ă©nergĂ©tique, rien du monde matĂ©riel ne peut nous toucher. Nous pouvons donc travailler toute Ă fait Ă lâaise; Ă distance dans lâespace ou le temps. Faire confiance au processus La structuration de la conscience et le contrĂŽle ultĂ©rieur de la rĂ©alitĂ© deviendront rapidement notre outil de base, nous permettant de normaliser immĂ©diatement toute situation, mĂȘme en cas dâurgence. Mais lorsque nous commençons Ă contrĂŽler la rĂ©alitĂ©, notre conscience peut ne pas ĂȘtre suffisamment concentrĂ©e pour stabiliser le rĂ©sultat. Ă ce moment-lĂ , nous aurons des rĂ©sultats, mais ils ne dureront pas. Ou alors, nous avons des rĂ©sultats partiels. Par exemple, si nous nous efforçons de normaliser une catastrophe, nous ne pourrons peut-ĂȘtre pas la prĂ©venir complĂštement, mais nous pourrons rĂ©duire son impact sur la vie. Nous devons donc continuer Ă travailler jusquâĂ ce que nous ayons stabilisĂ© le rĂ©sultat. Si nous avons lâimpression que cela ne fonctionne pas bien, câest simplement que notre conscience nâest pas encore assez structurĂ©e pour avoir des rĂ©sultats trĂšs efficaces. Nous devons continuer et persĂ©vĂ©rer ; le moment viendra oĂč nous y arriverons. Câest inĂ©vitable. Sur notre chemin vers le contrĂŽle de la rĂ©alitĂ©, avec un peu de pratique et de temps, nous pourrons sentir si notre conscience a atteint le niveau de contrĂŽle de la rĂ©alitĂ© ou non ; et nous pourrons nous ajuster en consĂ©quence. Le travail nĂ©gatifââ Il y a, pour ainsi dire, une partie nĂ©gative du travail de structurer notre conscience. Nous devons apprendre Ă contourner les informations qui ne sont pas Ă la norme. Nous devons apprendre Ă ne pas prĂȘter aucune attention Ă tout ce qui nâest pas Ă la norme. LâidĂ©e de guĂ©rir une maladie avec cette technologie, par exemple, nous demande simplement de ne pas considĂ©rer le manque de connaissance qui a causĂ© la maladie. Câest quelque chose comme un contournement dans un sens trĂšs concret, voire spatial la partie qui nâest pas Ă la norme est positionnĂ©e Ă un endroit particulier. Si vous savez cela, vous ne devez tout simplement pas entrer dans cet espace avec votre attention ou votre pensĂ©e. Si vous ne nourrissez pas les Ă©lĂ©ments qui ne sont pas Ă la norme avec votre attention, elle ne peut pas se matĂ©rialiser pour vous. Pourquoi ? Parce que la loi de lâattraction ne matĂ©rialise que les choses sur lesquelles nous avons portĂ© notre attention. Si lâĂme est en contrĂŽle, elle envoie la prĂ©-pensĂ©e que lâesprit, par sa conscience structurĂ©e, transforme en pensĂ©e structurĂ©e qui gĂ©nĂšre alors une matĂ©rialisation Ă la norme. Si, par contre, les croyances collectives prennent le dessus, elles provoquent des dĂ©formations. Il est donc juste et bon de ne pas analyser ou mĂȘme de penser Ă ce qui nâest pas Ă la norme ; nous ne devrions pas nous en soucier du tout. Ce que nous devrions plutĂŽt faire, câest envoyer immĂ©diatement une impulsion pour contrĂŽler la rĂ©alitĂ© et aller de lâavant sans sâen soucier. Voici un exemple vous vous promenez et vous voyez un trou devant vous. Vous reconnaissez que câest un trou dans lequel vous allez tomber si vous ne faites pas attention ; et immĂ©diatement â sans mĂȘme y penser ! â vos pieds le contournent. Il est Ă©galement vrai que vous ne pouvez pas travailler avec un nĂ©gatif ; vous ne pouvez pas vous forcer Ă ne pas voir ou Ă ne pas penser Ă quelque chose. Mais on peut remplacer une rĂ©action par une autre rĂ©ponse; on peut cultiver le rĂ©flexe dâĂ©mettre un bio-signal normalisant dĂšs que lâon est confrontĂ© Ă un Ă©vĂ©nement qui nâest pas Ă la norme. Avec le temps et la confiance dans le processus, notre impulsion constructive remplacera lentement le vieux rĂ©flexe de ressentir lâattrait des crimes, des catastrophes, etc. Câest comme remettre lâĂ©vĂ©nement inharmonieux sur le chemin de lâĂ©ternitĂ©. Tout ce qui sâest Ă©garĂ©, nous le ramenons au centre. Nous le remettons sur le bon chemin et nous envoyons de la lumiĂšre. Plus on sâĂ©loigne de la voie du milieu, plus on a besoin de connaissances, plus on a besoin de lumiĂšre. Pour permettre Ă un Ă©vĂ©nement de se normaliser, notre conscience doit constamment le projeter Ă la norme. LâĂ©vĂ©nement nĂ©gatif lui-mĂȘme peut nous aider sur le chemin chaque Ă©vĂ©nement qui nâest pas comme nous le voudrions, contient cette information nĂ©gative mais il a aussi une autre facette tout ce que nous nâaimons pas nous dit en mĂȘme temps ce que nous aimons. Nous avons donc le choix de regarder soit le cĂŽtĂ© sombre, soit le cĂŽtĂ© lumineux. Nous avons le choix de la direction vers laquelle nous dirigeons notre attention. Nous Ă©liminons simplement la possibilitĂ© que quelque chose de mauvais puisse se produire en dehors de notre conscience ; et nous gardons seulement toutes les possibilitĂ©s de ce que nous aimerions quâil arrive. En fait, lorsque nous sommes bien formĂ©s, la solution vient avec le problĂšme et nous commençons Ă normaliser la situation instantanĂ©ment, dĂšs quâelle se produit â les yeux fermĂ©s. Pourquoi ça marche Nous pouvons voir que tout dans le monde a une nature particulaire et ondulatoire. Et tout se dĂ©cide du cĂŽtĂ© de lâonde et le cĂŽtĂ© de la particule ne fait que suivre. Nous savons maintenant que nous devons crĂ©er une onde lumineuse rĂ©sonnante, un bio-signal avec notre conscience, afin dâinterfĂ©rer avec le cĂŽtĂ© ondulatoire des Ă©vĂ©nements. En dâautres termes, câest une question de rapiditĂ© de traitement de lâinformation, une question de rapiditĂ© de pensĂ©e. Pour que la guĂ©rison se produise, par exemple, la vitesse de traitement des informations sur lâĂ©tat de santĂ© doit ĂȘtre plus rapide que la vitesse de traitement des informations sur lâĂ©tat de la pathologie. Il suffit de sâattaquer Ă la partie ondulatoire de lâĂ©vĂ©nement inharmonieux, câest-Ă -dire la pathologie, pour quâelle revienne Ă la normale. Ensuite, une fois quâil est harmonisĂ©, le cĂŽtĂ© particule doit suivre lâonde modifiĂ©e. Le processus de normalisation Normaliser un Ă©vĂ©nement ne signifie pas le remplacer par un nouveau. Nous savons que tous les Ă©vĂ©nements du monde ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© créés par une impulsion dâamour dans la co-crĂ©ation du CrĂ©ateur et de lâHomme. Ils sont toujours conformes Ă la norme et sont appelĂ©s prototype original . Ils existent au niveau fondamental et apparaissent comme des possibilitĂ©s au niveau matĂ©riel. Chaque Ă©vĂ©nement est créé avec un nombre infini de possibilitĂ©s. Et câest notre conscience qui choisit quelle possibilitĂ© sera matĂ©rialisĂ©e par la Loi de lâAttraction. Et le taux de rafraĂźchissement de la rĂ©alitĂ© est de 17x/sec. Ce prototype original contient la lumiĂšre informationnelle qui peut ĂȘtre transmise par une conscience structurĂ©e Ă un Ă©vĂ©nement Ă normaliser. Dans ce processus, la lumiĂšre informationnelle fonctionne comme un pochoir qui superpose lâĂ©tat normal dâun Ă©vĂ©nement Ă un Ă©vĂ©nement actuel qui nâest pas normal ; et le normalise de cette maniĂšre. Les sĂ©quences numĂ©riques fonctionnent exactement comme cela. Le Sentiment de la PrĂ©sence Normalement, nous ne considĂ©rons pas la prĂ©sence » comme une Ă©motion, mais si nous y regardons de plus prĂšs, nous pouvons constater que nous sentons clairement si nous sommes prĂ©sents ou non, elle est clairement un indicateur de notre alignement avec lâĂme, elle est clairement un indicateur de la structuration de notre conscience. Alors que les Ă©motions les plus courantes sont principalement liĂ©es Ă des Ă©vĂ©nements sur le plan physique, lâĂ©motion de la prĂ©sence se produit lorsque notre mental est en veille et que notre Ăme prend le contrĂŽle ! Dans la langue anglaise, nous avons le mot awareness » qui indique le mĂȘme Ă©tat nous ne sommes pas pris par des systĂšmes de croyances collectives, des dĂ©clencheurs Ă©motionnels, etc. ; nous pouvons donc ĂȘtre prĂ©sents Ă ce qui est sans aucun jugement ; une pure vigilance sans aucune implication personnelle. Dans cet Ă©tat, notre conscience est structurĂ©e et notre perception est objective, non entachĂ©e par les filtres subjectifs dâune conscience non structurĂ©e. Habituellement, lâhomme utilise les Ă©motions pour contrĂŽler lâĂme, câest lĂ que se situe le problĂšme. Mais avec lâĂ©motion de la prĂ©sence, câest une autre histoire. » M. Keshe Cela veut dire aussi que lâĂ©motion de la prĂ©sence est une des Ă©motions les plus proches de lâĂme. Quâest-ce quâun rĂȘve ? Normalement, nous considĂ©rons un rĂȘve comme quelque chose dâirrĂ©el, une illusion. La science du plasma nous dit quâun rĂȘve indique une interaction entre notre Ăme et lâĂme de la personne que nous voyons dans notre rĂȘve lorsque nous dormons, ni lâĂąme ni le corps dorment, mais seulement le mental. Ainsi, pendant ce temps, la partie active du mental est suspendue et lâinteraction de lâĂme avec une autre Ăme est enregistrĂ© par la partie passive du mental. Câest pourquoi nous pouvons nous souvenir des rĂȘves. Mais lorsque nous nous souvenons du rĂȘve dans ce que lâon appelle lâĂ©tat de veille », la partie active de lâesprit avec la conscience reprend alors le dessus et peut dĂ©former ce que la partie passive a vu. Bien sĂ»r, plus notre conscience est structurĂ©e, plus nous nous souviendrons de lâinteraction originale entre les Ames. RĂȘve et voyage de lâĂme DĂšs que notre conscience sera structurĂ©e, elle ne superposera pas les croyances inconscientes Ă lâinteraction entre les deux Ămes. Ă ce moment-lĂ , nous nous souviendrons de la partie objective de lâinteraction entre les Ămes. En mĂȘme temps, nous pourrons interagir avec toute Ăme que nous pourrions rencontrer dans lâespace au niveau objectif, celui de lâĂme. En fait cela veut dire que le rĂȘve nâest quâun Ă©vĂšnement rĂ©el â les deux Ămes se rencontrent vraiment. Nous pourrons Ă©galement percevoir les conditions de lâendroit oĂč nous sommes arrivĂ©s dans lâespace et notre Ăme, mĂȘme sans lâimplication de notre mental rationnel, adaptera notre corps en temps rĂ©el Ă la nouvelle condition de vie ; ainsi, nous restons parfaitement adaptĂ©s Ă lâendroit oĂč nous nous trouvons Ă tout moment Lâapplication de ces comprĂ©hensions changera toute notre civilisation car le mĂȘme processus dâadaptation suivra mĂȘme les changements les plus infimes de notre environnement â ici sur terre ou ailleurs â pour adapter immĂ©diatement notre physique afin dâĂȘtre toujours dans une condition physique parfaite et agrĂ©able. Le chauffage artificiel, lâĂ©clairage, lâĂ©nergie pour les transports, etc. Et il y a un autre avantage Ă structurer notre conscience lorsque nous comprenons lâinteraction entre deux Ămes, nous pouvons dĂ©libĂ©rĂ©ment rĂȘver de nâimporte quelle Ăme que nous souhaitons et nous la rencontrerons rĂ©ellement ! En fait, pendant que nous vivons notre vie de vision tunnel », notre Ăme est en interaction et en communication avec tout ce qui existe â seulement, nous nâen sommes pas conscients Ă cause de la vision tunnel ; nos croyances inconscientes surtout celles qui affirment que nous sommes limitĂ©s filtrent la plus grande partie de celle-ci. LâĂme est toujours aux commandes en arriĂšre-plan ; ainsi, lorsque nous disons oh, jâĂ©tais juste lĂ quand ceci et cela sâest produit », la rĂ©alitĂ© est que lâĂme nous a emmenĂ©s lĂ pour que nous puissions apprendre quelque chose. LâĂmotion de la position Ici, sur le plan physique, nous nous orientons Ă lâaide de notre vision ainsi que des dispositifs dâorientation diffĂ©rĂ©e comme un GPS. Ces technologies ne sont pas utilisables dans lâespace. Cependant, lâĂme a la possibilitĂ© de percevoir la structure et la force de lâinteraction avec dâautres entitĂ©s, ce qui lui donne la possibilitĂ© de dĂ©terminer prĂ©cisĂ©ment la localisation rĂ©elle. Notre dĂ©sir dâĂȘtre en prĂ©sence dâune certaine personne, est dâune intensitĂ© de champ plus Ă©levĂ©e que la manifestation physique dans des endroits. De toute façon, les coordonnĂ©es oĂč se trouve une personne ne sont pertinentes que sur le plan matĂ©riel. Câest donc lâintensitĂ© du champ de notre souhait qui nous mĂšnera Ă lâĂme que nous dĂ©sirons voir. LâĂ©motion de la position, mĂȘme si elle nous est largement inconnue, est assez frĂ©quente dans le rĂšgne animal. Un exemple est la façon dont les lionnes chassent les antilopes chaque lionne sait exactement oĂč se positionner autour du troupeau dâantilopes ; puis elles attendent et soudain elles se dirigent toutes vers une seule cible. Tout cela se passe en silence ; aucune des lionnes nâest vue en train de communiquer avec les autres pour coordonner la chasse. Elles connaissent simplement leur position individuelle par rapport Ă la position des autres lionnes et des antilopes. Nous voyons la mĂȘme chose dans un essaim dâoiseaux ou un banc de poissons ; quand des centaines dâentre eux se dĂ©placent comme un seul ĂȘtre. Les oiseaux migrateurs, en particulier les oies, savent oĂč et quand rencontrer les autres, et chacun connaĂźt sa place dans la volĂ©e et se dĂ©place comme un seul ĂȘtre â personne ne dirige le contrĂŽle des mouvements. Et comment les oiseaux trouvent-ils lâarbre exact oĂč ils ont nichĂ© lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente Ă leur retour? Nous pensions quâils suivaient les champs magnĂ©tiques de la Terre. Mais ces champs changent constamment, seul lâarbre reste en place ; il semble donc que les cigognes soient reliĂ©es Ă lâĂme dâun arbre particulier pour lui revenir. Câest comme si lâarbre les appelle constamment â et elles suivent lâappel comme lâappel dâun amoureux. Nos pieds Nous trouvons Ă©galement un systĂšme de positionnement dans nos pieds et dans lâoreille interne â le premier est responsable de lâĂ©quilibre du corps entier, le second du positionnement de la tĂȘte. Le pied, le petit orteil plus prĂ©cisĂ©ment, est le grand Ă©quilibreur. Il dĂ©cide des proportions de notre corps, de lâemplacement de nos masses, de nos muscles et de nos organes et de notre position verticale. Et ces systĂšmes de positionnement fonctionnent de maniĂšre totalement indĂ©pendante de notre implication volontaire â lâalliance parfaite entre le corps et lâĂme. Les mains et les doigts Nos doigts sont nos antennes ; nous les utilisons pour absorber lâĂ©nergie de lâunivers beaucoup plus rapidement que par tout autre moyen physique. Leur forme et leur position dĂ©terminent les Ă©nergies qui sont absorbĂ©es et la maniĂšre dont ces Ă©nergies doivent ĂȘtre converties. Nous Ă©mettons Ă©galement des Ă©nergies de maniĂšre ponctuelle.
Voicile mot Ă trouver pour la dĂ©finition "Croyance que tout objet a une Ăąme" (groupe 26 â grille n°5) : A n i m i s m e Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici .
La pratique de la momification des morts commença dans l'Ăgypte ancienne vers 3500 avant notre Ăšre. Le mot momie vient du latin mumia, dĂ©rivĂ© du persan mum qui signifie "cire", et dĂ©signe un cadavre embaumĂ© qui ressemble Ă de la cire. L'idĂ©e de momifier les morts a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e par la façon dont les cadavres se conservaient dans les sables arides du pays. Les premiĂšres tombes de la pĂ©riode badarienne c. 5000 av. contenaient des offrandes alimentaires et quelques objets funĂ©raires, ce qui suggĂšre une croyance en une vie aprĂšs la mort, mais les cadavres n'Ă©taient pas momifiĂ©s. Ces tombes Ă©taient des rectangles ou des ovales peu profonds dans lesquels le cadavre Ă©tait placĂ© sur le cĂŽtĂ© gauche, souvent en position fĆtale. Elles Ă©taient considĂ©rĂ©es comme le lieu de repos final du dĂ©funt et Ă©taient souvent, comme en MĂ©sopotamie, situĂ©es dans ou prĂšs de la maison familiale. Momie Ă©gyptienne avec amulettesOsama Shukir Muhammed Amin Copyright Les tombes Ă©voluĂšrent au cours des Ă©poques suivantes jusqu'Ă ce que, au dĂ©but de la pĂ©riode dynastique en Ăgypte c. 3150 - 2613 avant notre Ăšre, le tombeau mastaba ne remplace la simple tombe et que les cimetiĂšres deviennent courants. Les mastabas Ă©taient considĂ©rĂ©s non pas comme un lieu de repos final mais comme une demeure Ă©ternelle pour le corps. La tombe Ă©tait dĂ©sormais considĂ©rĂ©e comme un lieu de transformation dans lequel l'Ăąme quittait le corps pour rejoindre l'au-delĂ . On pensait toutefois que le corps devait rester intact pour que l'Ăąme puisse poursuivre son voyage. Une fois libĂ©rĂ©e du corps, l'Ăąme devait s'orienter en fonction de ce qui lui Ă©tait familier. C'est pourquoi les tombes Ă©taient peintes d'histoires et de sorts tirĂ©s du Livre des morts, afin de rappeler Ă l'Ăąme ce qui se passait et ce Ă quoi elle devait s'attendre, ainsi que d'inscriptions connues sous le nom de "Textes des pyramides" et "Textes des sarcophages", qui relataient des Ă©vĂ©nements de la vie du dĂ©funt. Pour les Ăgyptiens, la mort n'Ă©tait pas la fin de la vie, mais simplement le passage d'un Ă©tat Ă un autre. Ă cette fin, le corps devait ĂȘtre soigneusement prĂ©parĂ© afin d'ĂȘtre reconnaissable par l'Ăąme Ă son rĂ©veil dans la tombe et aussi plus tard. Le mythe d'Osiris et la momification Ă l'Ă©poque de l'Ancien Empire d'Ăgypte C. 2613-2181 av. la momification Ă©tait devenue une pratique courante dans le traitement des dĂ©funts et des rituels mortuaires se dĂ©veloppĂšrent autour de la mort, du dĂ©cĂšs et de la momification. Ces rituels et leurs symboles Ă©taient largement dĂ©rivĂ©s du culte d'Osiris, qui Ă©tait dĂ©jĂ devenu un dieu populaire. Osiris et sa sĆur Isis Ă©taient les premiers souverains mythiques de l'Ăgypte Ă qui le pays avait Ă©tĂ© donnĂ© peu aprĂšs la crĂ©ation du monde. Ils rĂ©gnaient sur un royaume de paix et de tranquillitĂ©, enseignant au peuple les arts de l'agriculture, la civilisation, et accordant aux hommes et aux femmes des droits Ă©gaux pour vivre ensemble dans l'Ă©quilibre et l'harmonie. StĂšle de Neskhons reine de Pinedjem IIOsama Shukir Muhammed Amin Copyright Cependant, Seth, le frĂšre d'Osiris, devint jaloux du pouvoir et du succĂšs de son frĂšre et l'assassina, d'abord en le scellant dans un cercueil et en l'envoyant dans le Nil, puis en dĂ©coupant son corps en morceaux et en les dispersant Ă travers l'Ăgypte. Isis rĂ©cupĂ©ra les morceaux d'Osiris, le rĂ©assembla et, avec l'aide de sa sĆur Nephtys, le ramena Ă la vie. Osiris Ă©tait cependant incomplet - il lui manquait son pĂ©nis qui avait Ă©tĂ© mangĂ© par un poisson - et ne pouvait donc plus rĂ©gner sur terre. Il descendit aux Enfers oĂč il devint le Seigneur des Morts. Mais avant son dĂ©part, Isis s'Ă©tait accouplĂ©e avec lui sous la forme d'un cerf-volant et lui avait donnĂ© un fils, Horus, qui vengerait son pĂšre, reconquerrait le royaume et rĂ©tablirait l'ordre et l'Ă©quilibre sur terre. Vous aimez l'Histoire? Abonnez-vous Ă notre newsletter hebdomadaire gratuite! Ce mythe devint si incroyablement populaire qu'il imprĂ©gna la culture et assimila les dieux et les mythes antĂ©rieurs pour crĂ©er une croyance centrale en une vie aprĂšs la mort et la possibilitĂ© de rĂ©surrection des morts. Osiris Ă©tait souvent dĂ©peint comme un souverain momifiĂ© et rĂ©guliĂšrement reprĂ©sentĂ© avec une peau verte ou noire symbolisant Ă la fois la mort et la rĂ©surrection. L'Ă©gyptologue Margaret Bunson Ă©crit Le culte d'Osiris commença Ă exercer une influence sur les rituels mortuaires et les idĂ©aux de contemplation de la mort comme une "porte vers l'Ă©ternitĂ©". Cette divinitĂ©, ayant assumĂ© les pouvoirs cultuels et les rituels des autres dieux de la nĂ©cropole, ou sites de sĂ©pultures, offrait aux ĂȘtres humains le salut, la rĂ©surrection et la fĂ©licitĂ© Ă©ternelle. 172 La vie Ă©ternelle n'Ă©tait toutefois possible que si le corps restait intact. Le nom d'une personne, son identitĂ©, reprĂ©sentait son Ăąme immortelle, et cette identitĂ© Ă©tait liĂ©e Ă sa forme physique. TĂȘte de momie de l'Ăgypte ptolĂ©maĂŻque-romaineOsama Shukir Muhammed Amin Copyright Les parties de l'Ăąme On pensait que l'Ăąme Ă©tait composĂ©e de neuf parties distinctes Le Khat Ă©tait le corps physique. Le Ka est la double forme de l'individu son moi astral. Le Ba Ă©tait un aspect d'oiseau Ă tĂȘte humaine qui pouvait se dĂ©placer entre la terre et les cieux plus prĂ©cisĂ©ment entre l'au-delĂ et le corps. Le Shuyet Ă©tait le moi de l'ombre. L'Akh Ă©tait le moi immortel, transformĂ© aprĂšs la mort. Le Sahu Ă©tait un aspect de l'Akh. Le Sechem Ă©tait un autre aspect de l'Akh. Le Ab Ă©tait le cĆur, la source du bien et du mal, le dĂ©tenteur du caractĂšre d'une personne. Le Ren Ă©tait le nom secret d'une personne. Le Khat devait exister pour que le Ka et le Ba se reconnaissent et puissent fonctionner correctement. Une fois libĂ©rĂ©s du corps, ces diffĂ©rents aspects seraient confus et auraient d'abord besoin de se centrer sur une forme familiĂšre. Les embaumeurs et leurs services Lorsqu'une personne mourait, elle Ă©tait amenĂ©e chez les embaumeurs qui proposaient trois types de services. Selon HĂ©rodote "Le meilleur et le plus cher est censĂ© reprĂ©senter [Osiris], le suivant est un peu infĂ©rieur et moins cher, tandis que le troisiĂšme est le moins cher de tous" Nardo, 110. La famille en deuil devait choisir le service qu'elle prĂ©fĂ©rait, et ce choix Ă©tait extrĂȘmement importante non seulement pour le dĂ©funt mais aussi pour elle-mĂȘme. LES PRATIQUES FUNĂRAIRES ET LES RITUELS MORTUAIRES DANS L'ĂGYPTE ANCIENNE ĂTAIENT PRIS TRĂS AU SĂRIEUX EN RAISON DE LA CROYANCE SELON LAQUELLE LA MORT N'ĂTAIT PAS LA FIN DE LA VIE. De toute Ă©vidence, le meilleur service devait ĂȘtre le plus cher, mais si la famille pouvait se le permettre et choisissait de ne pas l'acheter, elle courait le risque d'ĂȘtre hantĂ©e. La personne dĂ©cĂ©dĂ©e saurait qu'elle avait reçu un service moins cher que ce qu'elle mĂ©ritait et ne pourrait pas passer paisiblement dans l'au-delĂ ; au contraire, elle reviendrait pour rendre la vie de ses proches misĂ©rable jusqu'Ă ce que le mal soit rĂ©parĂ©. Les pratiques funĂ©raires et les rituels mortuaires de l'Ăgypte ancienne Ă©taient pris trĂšs au sĂ©rieux en raison de la croyance selon laquelle la mort n'Ă©tait pas la fin de la vie. L'individu qui Ă©tait mort pouvait encore voir et entendre, et s'il Ă©tait lĂ©sĂ©, les dieux lui donnaient la permission de se venger. Le processus de momification Il semble toutefois que les gens choisissaient toujours le niveau de service qu'ils pouvaient se permettre le plus facilement. Une fois choisi, ce niveau dĂ©terminait le type de cercueil dans lequel on Ă©tait enterrĂ©, les rites funĂ©raires disponibles et le traitement du corps. L'Ă©gyptologue Salima Ikram, professeur d'Ă©gyptologie Ă l'universitĂ© amĂ©ricaine du Caire, a Ă©tudiĂ© la momification en profondeur et fournit les informations suivantes L'ingrĂ©dient clĂ© de la momification Ă©tait le natron, ou netjry, le sel divin. Il s'agit d'un mĂ©lange de bicarbonate de sodium, de carbonate de sodium, de sulfate de sodium et de chlorure de sodium que l'on trouve Ă l'Ă©tat naturel en Ăgypte, le plus souvent dans le Ouadi Natroun, Ă environ soixante-quatre kilomĂštres au nord-ouest du Caire. Il a des propriĂ©tĂ©s dessĂ©chantes et dĂ©lipidantes et Ă©tait le dessiccant prĂ©fĂ©rĂ©, bien que le sel commun ait Ă©galement Ă©tĂ© utilisĂ© dans les sĂ©pultures plus Ă©conomiques. 55 Dans le type de service funĂ©raire le plus coĂ»teux, le corps Ă©tait Ă©tendu sur une table et lavĂ©. Les embaumeurs commençaient ensuite leur travail au niveau de la tĂȘte Le cerveau Ă©tait retirĂ© par les narines Ă l'aide d'un crochet en fer, et ce qui ne pouvait ĂȘtre atteint avec le crochet Ă©tait lavĂ© Ă l'aide de produits ; ensuite, on ouvrait le cĂŽtĂ© du corps avec un couteau en silex et tout le contenu de l'abdomen Ă©tait enlevĂ© ; la cavitĂ© Ă©tait ensuite soigneusement nettoyĂ©e et lavĂ©e, d'abord avec du vin de palme, puis avec une infusion d'Ă©pices moulues. Ensuite, elle est remplie de myrrhe pure, de casse et de toute autre substance aromatique, Ă l'exception de l'encens, et recousue, aprĂšs quoi le corps est placĂ© dans du natron, entiĂšrement recouvert pendant soixante-dix jours - jamais plus. Une fois cette pĂ©riode Ă©coulĂ©e, le corps est lavĂ©, puis enveloppĂ© de la tĂȘte aux pieds dans du lin coupĂ© en bandes et enduit sur le dessous de pĂąte que les Ăgyptiens utilisent couramment Ă la place de la colle. Dans cet Ă©tat, le corps est rendu Ă la famille qui fait fabriquer une caisse en bois, en forme de figure humaine, dans laquelle il est placĂ©. Ikram, 54, citant HĂ©rodote Dans la deuxiĂšme sĂ©pulture la plus chĂšre, moins de soins sĂ©taient apportĂ©s au corps Aucune incision n'est pratiquĂ©e et les intestins ne sont pas retirĂ©s, mais de l'huile de cĂšdre est injectĂ©e Ă l'aide d'une seringue dans le corps par l'anus qui est ensuite bouchĂ© pour empĂȘcher le liquide de s'Ă©chapper. Le corps est ensuite cuit dans le natron pendant le nombre de jours prescrit, au terme desquels l'huile est Ă©vacuĂ©e. L'effet est si puissant qu'en quittant le corps, elle entraĂźne avec elle les viscĂšres Ă l'Ă©tat liquide et, la chair ayant Ă©tĂ© dissoute par le natron, il ne reste rien du corps que la peau et les os. AprĂšs ce traitement, il est rendu Ă la famille sans autre forme de procĂšs. Ikram, 54, citant HĂ©rodote La troisiĂšme mĂ©thode d'embaumement, la plus Ă©conomique, consistait "simplement Ă laver les intestins et Ă conserver le corps pendant soixante-dix jours dans du natron" Ikram, 54, citant HĂ©rodote. Les organes internes Ă©taient retirĂ©s afin de contribuer Ă la conservation du cadavre, mais comme on pensait que le dĂ©funt en aurait encore besoin, les viscĂšres Ă©taient placĂ©s dans des vases canopes pour ĂȘtre scellĂ©s dans la tombe. Seul le cĆur Ă©tait laissĂ© Ă l'intĂ©rieur du corps, car on pensait qu'il contenait l'aspect Ab de l'Ăąme. Les mĂ©thodes de l'embaumeur Les embaumeurs prĂ©levaient les organes de l'abdomen par une longue incision pratiquĂ©e sur le cĂŽtĂ© gauche. Pour retirer le cerveau, comme le note Ikram, ils insĂ©raient un outil chirurgical crochu dans le nez du dĂ©funt et retiraient le cerveau en morceaux, mais il existe Ă©galement des preuves que les embaumeurs cassaient le nez pour Ă©largir l'espace afin de retirer le cerveau plus facilement. Cependant, le fait de casser le nez n'Ă©tait pas la mĂ©thode prĂ©fĂ©rĂ©e, car cela pouvait dĂ©figurer le visage du dĂ©funt et le but premier de la momification Ă©tait de garder le corps intact et de le conserver aussi vivant que possible. Ce processus Ă©tait suivi aussi bien pour les animaux que pour les humains. Les Ăgyptiens momifiaient rĂ©guliĂšrement leurs chats, chiens, gazelles, poissons, oiseaux, babouins, mais aussi le taureau Apis, considĂ©rĂ© comme une incarnation du divin. Momie de chatMary Harrsch Photographed at the Rosicrucian Egyptian Museum, Calif. CC BY-NC-SA L'ablation des organes et du cerveau visait Ă assĂ©cher le corps. Le seul organe laissĂ© en place, Ă la plupart des Ă©poques, Ă©tait le cĆur car il Ă©tait considĂ©rĂ© comme le siĂšge de l'identitĂ© et du caractĂšre de la personne. Le sang Ă©tait drainĂ© et les organes retirĂ©s pour Ă©viter la dĂ©composition, le corps Ă©tait Ă nouveau lavĂ© et le pansement enveloppe de lin appliquĂ©. Bien que les processus dĂ©crits ci-dessus constituent la norme observĂ©e pendant la majeure partie de l'histoire de l'Ăgypte, il y eut des dĂ©viations Ă certaines Ă©poques. Bunson note Chaque pĂ©riode de l'Ăgypte ancienne connut une altĂ©ration des diffĂ©rents organes prĂ©servĂ©s. Le cĆur, par exemple, Ă©tait prĂ©servĂ© Ă certaines Ă©poques, et pendant les dynasties ramessides, les organes gĂ©nitaux Ă©taient enlevĂ©s chirurgicalement et placĂ©s dans un cercueil spĂ©cial Ă l'effigie du dieu Osiris. Il s'agissait peut-ĂȘtre d'une commĂ©moration de la perte par le dieu de ses propres organes gĂ©nitaux ou d'une cĂ©rĂ©monie mystique. Cependant, tout au long de l'histoire de la nation, les vases canopes Ă©taient sous la protection des Mesu Heru, les quatre fils d'Horus. Ces jarres et leur contenu, les organes imbibĂ©s de rĂ©sine, Ă©taient stockĂ©s prĂšs du sarcophage dans des rĂ©cipients spĂ©ciaux. 175 Rites funĂ©raires et enterrement Une fois les organes prĂ©levĂ©s et le corps lavĂ©, le cadavre Ă©tait enveloppĂ© dans du lin - soit par les embaumeurs, si l'on avait choisi le service le plus cher qui incluaient Ă©galement des amulettes magiques et des charmes de protection dans l'emballage, soit par la famille - et placĂ© dans un sarcophage ou un simple cercueil. L'emballage Ă©tait connu sous le nom de "linge d'hier" car, Ă l'origine, les pauvres donnaient leurs vieux vĂȘtements aux embaumeurs pour qu'ils y enveloppent le cadavre. Cette pratique conduisit finalement Ă ce que toute toile de lin utilisĂ©e pour l'embaumement porte le mĂȘme nom. Ătui de momie peint et dorĂ© de femmeOsama Shukir Muhammed Amin Copyright Les funĂ©railles Ă©taient une affaire publique au cours de laquelle, si on pouvait se le permettre, des femmes Ă©taient engagĂ©es comme pleureuses professionnelles. Ces femmes Ă©taient connues sous le nom de "cerfs-volants de Nephtys" et encourageaient les gens Ă exprimer leur chagrin par leurs propres cris et lamentations. Elles Ă©voquaient la briĂšvetĂ© de la vie et la soudainetĂ© de la mort, mais assuraient Ă©galement l'aspect Ă©ternel de l'Ăąme et la certitude que le dĂ©funt passerait par l'Ă©preuve de la pesĂ©e du cĆur dans l'au-delĂ par Osiris pour rejoindre le paradis dans le champ des roseaux. Des objets funĂ©raires, aussi riches ou modestes fussent-ils, Ă©taient placĂ©s dans la tombe ou le tombeau. Il s'agissait notamment de poupĂ©es, les chaouabtis la main-d'Ćuvre de l'au-delĂ , qui pouvaient ĂȘtre ramenĂ©es Ă la vie par un sort et assumer les tĂąches du dĂ©funt. L'au-delĂ Ă©tant considĂ©rĂ© comme une version Ă©ternelle et parfaite de la vie sur terre, on pensait qu'il y avait du travail Ă faire comme dans la vie mortelle. La chaouabtis accomplissaient ces tĂąches pour que l'Ăąme puisse se dĂ©tendre et s'amuser. Pour les archĂ©ologues modernes, les poupĂ©es chaouabtis sont des indicateurs importants de la richesse et du statut de l'individu enterrĂ© dans une certaine tombe ; plus il y a de poupĂ©es chaouabtis, plus la richesse est grande. Coffret de chaouabtisOsama Shukir Muhammed Amin Copyright Outre les chaouabtis, la personne Ă©tait enterrĂ©e avec des objets jugĂ©s nĂ©cessaires dans l'au-delĂ peignes, bijoux, biĂšre, pain, vĂȘtements, ses armes, un objet favori, voire ses animaux domestiques. Tous ces objets apparaissaient Ă l'Ăąme dans l'au-delĂ et elle pouvait s'en servir. Avant de sceller la tombe, un rituel, considĂ©rĂ© comme vital pour la poursuite du voyage de l'Ăąme, Ă©tait mis en Ćuvre la cĂ©rĂ©monie de l'ouverture de la bouche. Lors de ce rite, un prĂȘtre invoquait Isis et Nephtys qui avait ramenĂ© Osiris Ă la vie en touchant la momie avec diffĂ©rents objets herminettes, ciseaux, couteaux Ă divers endroits tout en oignant le corps. Ce faisant, il rendait au dĂ©funt l'usage de ses oreilles, de ses yeux, de sa bouche et de son nez. Le fils et l'hĂ©ritier du dĂ©funt prenaient souvent le rĂŽle du prĂȘtre, reliant ainsi davantage le rite Ă l'histoire d'Horus et de son pĂšre Osiris. Le dĂ©funt Ă©tait dĂ©sormais capable d'entendre, de voir et de parler et Ă©tait prĂȘt Ă poursuivre son voyage. La momie Ă©tait enfermĂ©e dans le sarcophage ou le cercueil qui Ă©tait enterrĂ© dans une tombe ou dĂ©posĂ© dans un tombeau avec les objets funĂ©raires, et les funĂ©railles Ă©taient terminĂ©es. Les vivants retournaient alors Ă leurs occupations et les morts Ă©taient censĂ©s accĂ©der Ă la vie Ă©ternelle.
Lesautres superstitions. Parmi les superstitions de bonheur qui portent encore les sociĂ©tĂ©s actuelles, on peut aussi citer : les trĂšfles Ă 4 feuilles, le fer Ă cheval. voir un arc-en-ciel, lâĂ©toile filante qui exauce les vĆux les plus chers, le fait de toucher du bois pour Ă©viter le mauvais sort, croiser les doigts, porter une patte
Il y a matiĂšre Ă sâĂ©tonner quand est posĂ©e Ă quelquâun lâinĂ©vitable question Es-tu croyant ? » Si cette interrogation est prise au sens littĂ©ral, sans prĂ©ciser lâobjet ou le type de croyance envisagĂ©, la rĂ©ponse qui sâimpose est Ăvidemment que je le suis, et que nous le sommes tous. »La foi, câest-Ă -dire fondamentalement le fait de faire confiance à », est une attitude spontanĂ©e de lâesprit humain, personne ne vit et ne pourrait vivre, au sens trivial de sâorienter dans le monde », sans croyances ĂȘtre croyant nâest pas ĂȘtre crĂ©dule, et on ne peut pas se dĂ©patouiller dans la vie quotidienne sans prĂȘter foi Ă des choses quâon ne voit pas ou sans sâen remettre Ă certaines autoritĂ©s dont nous avons quelques raisons de penser quâelles en savent plus que nous lâĂglise, lâĂtat, la Famille, le Journal sur certains sujets » RĂ©gis Debray, Dieu, un itinĂ©raire ; aucune sociĂ©tĂ© humaine ne saurait subsister sans dommage si nous dĂ©cidions de ne rien croire que nous ne puissions saisir en toute Ă©vidence » saint Augustin, De lâutilitĂ© de la croyance. Ă la question Es-tu croyant ? » prise au sens large et littĂ©ral, il convient donc de substituer lâinterrogation Que crois-tu ? »Quant Ă la croyance religieuse, celle du croyant » au sens Ă©troit reçu Ă lâordinaire par ce terme, elle apparaĂźt comme un cas particulier de la croyance, cette attitude universellement partagĂ©e, si bien quâil nây a de prime abord rien dâĂ©tonnant Ă rencontrer des croyants ».LâĂ©tonnement pourrait plutĂŽt ĂȘtre suscitĂ© par le fait quâon câest-Ă -dire souvent les intellectuels, et notamment en France soit beaucoup plus exigeant, rigoureux et sĂ©vĂšre vis-Ă -vis des croyances religieuses que vis-Ă -vis dâautres croyances, politiques, historiques, etc. Cette sĂ©vĂ©ritĂ© se traduit par des interpellations faites aux croyants » au sens Ă©troit du terme sur le mode du vous, les croyants, vous nâĂȘtes pas capables de fonder, de justifier solidement vos croyances » â et lorsquâon est entre philosophes, on ajoute, lâair sĂ©vĂšre, quâ il y a lĂ une grave, une prĂ©occupante dĂ©ficience Ă©pistĂ©mique ». Câest incontestable, mais trĂšs rares sont les croyances, quel que soit le domaine oĂč elles sâappliquent, qui Ă©chappent Ă une semblable dĂ©ficience. Cette remarque nâinterdit Ă©videmment pas de sâattacher Ă mettre au jour ce qui spĂ©cifie les croyances religieuses dans le genre croyance » il ne sâagit pas de prĂ©tendre que les deux Ă©noncĂ©s je crois que le club de football va gagner le championnat » et je crois que le Christ est mort et ressuscitĂ© pour nous dĂ©livrer du pĂ©chĂ© » sont Ă©quivalents sous tous les qui distingue la croyance religieusePhilosophiquement parlant, câest-Ă -dire sans mĂȘme envisager ce quâun thĂ©ologien dirait de la grĂące et de ses effets dans les opĂ©rations dâun esprit humain qui ajoute foi Ă certains Ă©noncĂ©s, la croyance religieuse se distingue au moins par le type dâobjet sur lequel elle porte et par le sens ou le but quâon lui reconnaĂźt. En contexte chrĂ©tien par exemple, la croyance en la rĂ©surrection du Christ vĂ©hicule ainsi une implication existentielle forte », puisquâil y est question du salut, ce qui nâest gĂ©nĂ©ralement pas le cas avec les croyances portant sur un Ă©vĂ©nement historique ou le futur dâune Ă©quipe de Ă lâintĂ©rieur mĂȘme de la classe des croyances communĂ©ment dĂ©signĂ©es comme religieuses ou portant sur Dieu et ce qui le concerne, il faudrait Ă©galement opĂ©rer certaines distinctions, notamment en fonction des contenus des croyances. Par exemple, un chrĂ©tien ajoutant foi aux contenus de sa Bible ne peut, sâil les analyse, considĂ©rer comme Ă©quivalents les quatre Ă©noncĂ©s suivants a "Nabuchodonosor a fait dĂ©truire le temple de JĂ©rusalem en 587" voir 2 R 25 il sâagit dâun Ă©noncĂ© historique standard, semblable dans sa forme et son statut Ă une affirmation comme François Ier a remportĂ© une bataille Ă Marignan en 1515 ».b "JĂ©sus Christ est ressuscitĂ©" Ă premiĂšre vue, il sâagit de quelque chose qui est arrivĂ© », Ă la maniĂšre dâun Ă©vĂ©nement historique. Mais le caractĂšre extraordinaire de cet Ă©vĂ©nement, le petit nombre de tĂ©moignages Ă son sujet, le fait quâun soupçon de falsification ait dĂšs lâAntiquitĂ© Ă©tĂ© formulĂ©, et rapportĂ© dâailleurs dans les textes fondateurs des chrĂ©tiens voir Mt 28,11â15, impliquent que cette Ă©ventuelle rĂ©surrection nâest pas visĂ©e dans lâacte de croyance comme un Ă©vĂ©nement historique standard. c "Dieu fit lâhomme Ă son image" Gn 1,27. Un chrĂ©tien le croit, mais ici, câest le statut mĂȘme de lâĂ©noncĂ© qui devient problĂ©matique. Certes, Ă lâinstar des deux cas prĂ©cĂ©dents, cette croyance vise un passĂ© se prĂ©sentant comme accompli. Mais sâagit-il encore dâun Ă©vĂ©nement » ? De quels tĂ©moignages, et de quel type, dispose-tâonpour assurer la croyance Ă ce sujet ?d "Heureux les artisans de paix, ils seront appelĂ©s fils de Dieu" Mt 5,9. Un chrĂ©tien le croit, mais lĂ encore le statut mĂȘme de cette croyance demeure problĂ©matique sâagit-il dâun constat, dâun souhait, dâune prĂ©diction ?Une enquĂȘte philosophique sur la nature de la croyance religieuse, en lâoccurrence biblique, devrait Ă la fois comprendre pourquoi ces Ă©noncĂ©s sont tous susceptibles dâĂȘtre caractĂ©risĂ©s comme des croyances, et mettre au jour ce qui les oĂč est ta victoire ? Denis pages, 19,90 librairie, le 4 Janvier 2017Comment comprendre aujourdâhui la notion de salut ? Un essai brillant rĂ©digĂ© comme une enquĂȘte philosophique et spirituelle. Mort, oĂč est ta victoire ? » sâexclamait saint Paul dans sa lettre aux Corinthiens. La victoire est autre⊠Il sâagit dâĂȘtre sauvĂ©. Mais comment comprendre aujourdâhui cette injonction ? Le salut, une notion pĂ©rimĂ©e ? De quoi aurions-nous Ă ĂȘtre sauvĂ©s, dâailleurs ?Denis Moreau nous entraĂźne dans une enquĂȘte passionnante autant thĂ©ologique que philosophique. Ce livre est une relecture contemporaine de la notion de salut sâappuyant sur des textes philosophiques et religieux. On y croise MoĂŻse, saint Paul et JĂ©sus-Christ, Descartes, Pascal, Spinoza, Nietzsche, Sartre, Wittgenstein mais aussi Kurt Cobain, une publicitĂ© pour un gel douche et une description pratique de certains pĂ©chĂ©s thĂšme du salut est beaucoup plus prĂ©sent dans notre modernitĂ© quâon ne le pense. Ses usages dans la pensĂ©e contemporaine sont parfois bien surprenants, et ce parcours plein de rebondissements. Cet essai propose ainsi une vĂ©ritable philosophie du salut pour aujourdâ Moreau est philosophe, ancien Ă©lĂšve de lâĂcole normale supĂ©rieure et agrĂ©gĂ© de philosophie. Il enseigne Ă lâuniversitĂ© de Nantes. SpĂ©cialiste de Descartes, il a dirigĂ© un Dictionnaire des monothĂ©ismes Le Seuil et publiĂ© plusieurs ouvrages dont Les voies du Salut Bayard, 2010, premiĂšre version de lâessai Mort, oĂč est ta victoire ?
quiest de l'ordre du préjugé, du présupposé, de l'opinion, de la foi, c'est-à -dire tout ce qui s'apparente à la croyance. On pourrait toutefois se demander si une croyance rationnelle n'est pas envisageable, et à quelles conditions. 1. La raison exclut-elle la croyance ? ⹠Partons de ce que Platon dit de l'opinion : une opinion, c'est
4 La vie aprĂšs la mort approche spirituelle, religieuse et philosophique. La vie continue-t-elle aprĂšs la mort, et si oui sous quelle forme ? La question de savoir sâil y a une vie aprĂšs la mort est vieille comme lâhumanitĂ©. La mort est la cessation dĂ©finitive des fonctions vitales le cerveau ne fonctionne plus, les organes et les cellules ne remplissent plus leur rĂŽle. Lâorganisme nâest plus capable de maintenir la vie il nâarrive plus Ă puiser lâĂ©nergie dans son environnement, il ne la transforme plus, il ne sâen nourrit plus. Mais selon certaines thĂ©ories ou croyances, quelque chose subsiste consĂ©cutivement Ă la mort physique. Ce peut ĂȘtre lâindividu lui-mĂȘme, au sens complet, mais dont lâexistence aurait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e » vers un autre monde, lâindividualitĂ©, telle quâelle est ressentie par lâindividu, autrement dit le moi » ou ego, la conscience, lâĂąme, ou lâesprit, dĂ©crits comme pouvant rejoindre un autre monde paradis, enfer ou se rĂ©incarner dans un nouvel ĂȘtre humain, animal ou vĂ©gĂ©tal. LâhypothĂšse de la subsistance dâune certaine forme de vie ou de conscience aprĂšs la mort interroge les rapports entre le corps, le cerveau, lâĂąme et lâesprit. A ce titre, il convient de prĂ©ciser ces deux derniers termes LâĂąme est le siĂšge de lâactivitĂ© psychique et des Ă©tats de conscience de lâindividu. Elle porte lâensemble des Ă©tats et dispositions intellectuelles, morales, affectives qui forment lâindividualitĂ©. Elle est liĂ©e Ă la conscience, Ă lâego, mais aussi Ă la raison et Ă lâintellect. LâĂąme peut ĂȘtre confondue ou non avec le cerveau. Lâesprit peut ĂȘtre dĂ©fini comme la dimension spirituelle de lâĂȘtre humain, en contact avec le principe supĂ©rieur ou universel. Notons quâĂąme et esprit sont parfois confondus. La vie aprĂšs la mort pourrait donc ĂȘtre vue comme le maintien des fonctions de lâĂąme malgrĂ© la mort du cerveau. Pour dâautres, il sâagit de la libĂ©ration de lâesprit, qui pourrait ainsi rejoindre le principe supĂ©rieur ou universel. La question de savoir ce quâil y a aprĂšs la mort incite aussi Ă rĂ©flĂ©chir sur le mystĂšre de la vie. A lâheure actuelle, aucune thĂ©orie scientifique sĂ©rieuse nâest en mesure dâexpliquer lâorigine, la nature et la signification profonde de la vie. ConsĂ©quence directe toutes les hypothĂšses peuvent ĂȘtre imaginĂ©es au sujet de la vie, de la mort, et de la vie aprĂšs la mort. En lâabsence de rĂ©ponse scientifique, le philosophe devra garder lâesprit ouvert et envisager toutes les possibilitĂ©s. Loin des polĂ©miques et des dĂ©bats tranchĂ©s, il sâintĂ©ressera Ă tous les avis, y compris aux dogmes des religions, sans pour autant sâenfermer dans une quelconque croyance ou certitude. Tentons de percer le mystĂšre de la vie aprĂšs la mort. Lire aussi notre article Pourquoi faut-il mourir ? La vie aprĂšs la mort dans les diffĂ©rentes religions. La plupart des religions dĂ©crivent la mort comme un passage plutĂŽt quâune fin la sĂ©paration entre le corps et lâĂąme marquerait le dĂ©part de cette derniĂšre pour le monde de lâau-delĂ . Dans certains cas, la crĂ©mation est associĂ©e au symbolisme de la montĂ©e de lâĂąme. Dans les religions anciennes. Les rites funĂ©raires de passage vers lâau-delĂ sont centraux dans la plupart des cultures et des civilisations anciennes, par exemple chez les peuples du nĂ©olithique, chez les Egyptiens, les Grecs ou les Romains. Ces rites ont pour objectif de prĂ©parer et dâaider le mort dans son parcours vers lâau-delĂ . Selon les diffĂ©rentes croyances, des Ă©preuves attendent le mort avant quâil puisse arriver Ă sa destination finale traversĂ©e des Enfers, lutte contre les serpents ou les dĂ©mons, traversĂ©e du fleuve Styx, etc. Dans le christianisme. Les religions monothĂ©istes affirment la survivance de lâĂąme aprĂšs la mort. Dans le christianisme par exemple, lâĂąme est considĂ©rĂ©e comme immortelle la mort physique marque simplement la sĂ©paration du corps et de lâĂąme. AprĂšs la mort, lâĂąme est confrontĂ©e Ă un choix rejoindre lâamour de Dieu câest le salut, lâaccĂšs au paradis ou bien le refuser câest lâenfer, la damnation. Par ailleurs, le christianisme introduit lâidĂ©e de la rĂ©surrection du corps, ce dernier Ă©tant destinĂ© Ă rejoindre lâĂąme Ă la fin des temps. Dans le Nouveau Testament, la mort et la rĂ©surrection du Christ ont une signification particuliĂšre lâimmortalitĂ© semble acquise Ă celui qui sait e
Unecentaine dâobjets permettent de mieux comprendre lâimportance jadis de ces croyances dans le quotidien. Par G.E. - 09 juil. 2020 Ă 17:38 - Temps de lecture : 01 / 03
Accueilmots croisĂ©srecherche par dĂ©finition Rechercher dans le dictionnaire Solutions pour les mots croisĂ©s et les mots flĂ©chĂ©s Lettre connue Utilisez la barre espace en remplacement d'une lettre non connue Solution pour la rĂ©solution de "croyance que tout objet Ă une Ăąme" Dictionnaire et dĂ©finitions utilisĂ©s DĂ©finition et synonyme en 3 Ă 13 lettres Croyance que tout objet Ă une ĂąmeIl remet en doute toute croyanceAthĂ©eGentil mais infidĂšIncrĂ©duleDĂ©signe la croyance en un seul dieu Pratique et la croyance en la magieCroyance en un ĂȘtre libĂ©rateurMĂ©decin de l'ĂąmeA charge d'ĂąmeC'est un ĂȘtre exemplairePatient idĂ©alPetit enfant sageForce d'ĂąmeConduite irrĂ©prochableĂ©tat d'ĂąmeMentalVague Ă l'ĂąmeCafard poĂ©tiqueEspĂšce de cafardMĂ©lancolie sans raison apparenteIls ont une Ăąme de slavesĂąme de bagdadForce d'ĂąmeFerme intentionPour lui, les choses naturelles ont donc une ĂąmeIl voit des Ăąmes partoutĂ©tat d'ĂąmeVague idĂ©eQui relĂšve de l'Ăąme et de la conscienceFin et drĂŽleGrandeur d'ĂąmeEsprit de noĂ«lSentiment qui a du coeurMĂ©decin de l'ĂąmeGrandeur d'ĂąmeEnvahi par un vague Ă l'ĂąmeDocteur qui soigne les bobos de l'Ăąme
Quon soit superstitieux ou pas, lorsquâun malheur nous accable, on lâattribue souvent Ă une personne, Ă un facteur externe, ou mĂȘme Ă un objet. Toutefois, certains objets quâon garde soigneusement dans notre maison, peuvent selon des croyances populaires porter malheur. DĂ©couvrez-les quels dans notre article.
"Got as an Architect" de William Blake 1794Je souhaite, par cet article, continuer cette rĂ©flexion Ă plusieurs chapitres que j'ai dĂ©butĂ© sur le blog de FidĂšle d'Amour ici, et que j'ai poursuivi sur mon propre blog traitant de la mĂ©thode maçonnique, de l'humain au centre du dĂ©bat ou encore de la bible en 3Ăšme lumiĂšre. L'un des fondamentaux de la franc-maçonnerie est le "Grand Architecte de l'Univers" surnommĂ© pour les intimes "GADLU". Dans ce premier article, je vous propose une rĂ©flexion sur l'approche contemporaine et actuelle du Grand Architecte de l'Univers. Quelques notes historiques Newton et l'athĂ©isme. L'Ă©tude historique du Grand Architecte de l'Univers est assez simple c'est un principe newtonien comme l'a prĂ©sentĂ© Michel König dans ses deux volumes Le GADL'U » Newton n'a pas Ă©crit uniquement sur la physique, mais aussi â et certainement plus â sur la thĂ©ologie et l'alchimie. Il Ă©tait un considĂšre que dieu est unique et s'oppose au principe de la trinitĂ© le pĂšre, le fils et le st-esprit. Il nie la divinisation de JĂ©sus, qui serait pour eux qu'un prophĂšte. Il s'agit, finalement, d'une approche judaĂŻsante. A cela, il estimait que dieu n'Ă©tait pas omnipotent, laissant Ă l'ĂȘtre humain son libre-arbitre. Ainsi, le fondateur de la franc-maçonnerie, il y a trois siĂšcles, estimaient que l'ordonnancement de l'univers Ă©tait plus sĂ»rement dĂ» Ă des principes mathĂ©matiques et physiques comprĂ©hensibles qu'aux esprits scientifiques et, en rien, Ă un quelconque principe divin ou crĂ©ateur. Pour complĂ©ter les recherches menĂ©es par Michel König, et les mettre en perspective, Newton n'Ă©tait pas spĂ©cialement opposĂ© Ă l'Ă©picurisme reprĂ©sentĂ© gĂ©nĂ©ralement par Hobbes et ayant conduit Ă une polĂ©mique au 17Ăšme siĂšcle sur l'existence et l'immortalitĂ© de l'Ăąme, aprĂšs des dĂ©couvertes scientifiques menĂ©es sur le cerveau humain. Il s'opposait Ă l'atomisme qui, selon lui, favorisait l'athĂ©isme. En 1713, Anthony Collins Ă©crivait ainsi il ne trouve qu'un ancien systĂšme complet d'athĂ©isme, qui est celui d'Epicure, Ă©crit par LucrĂšce dans un ancien langage ; mais les prĂȘtres n'ont pu souffrir qu'il demeurĂąt plus longtemps, pour ainsi dire enseveli dans un langage inconnu Ă tant de gens ; il a fallu qu'un d'eux, c'est le rĂ©vĂ©rend Mr Creech, l'ait traduit en vers anglais pour la commoditĂ© et le divertissement des lecteurs. Et il paraĂźt Ă la tĂȘte de cet ouvrage, plus d'approbations de thĂ©ologiens que j'en aie vue au commencement d'aucun livre quelque dĂ©vot et religieux qu'en fut le sujet. » Dans ces circonstances, il n'est pas Ă©tonnant que les premiĂšres des confĂ©rences instituĂ©es en 1692 par le chimiste Robert Boyle avec le soutien actif de Newton pour combattre l'irrĂ©ligionsoient consacrĂ©es par le thĂ©ologien Richard Bentley Ă une rĂ©futation de l'athĂ©isme et du matĂ©rialisme dirigĂ©e explicitement contre les Ă©picuriens, dont le reprĂ©sentant est apparemment Hobbes. Robert Boyle lui-mĂȘme considĂšre les Ă©picuriens comme les ennemis principaux de la religion les athĂ©es modernes sont, selon lui, des somatistes » qui se fondent totalement sur des principes Ă©picuriens » nous explique Ann Thomson. Ainsi, l'athĂ©isme compris par Newton, qu'il combattait, entrait non pas exclusivement dans une polĂ©mique thĂ©ologique, mais autant philosophique l'Ă©picurisme que scientifique. Les dĂ©bats furent longs et Ă l'entrĂ©e du 18Ăšme siĂšcle, de nombreux livres sur l'immortalitĂ© de l'Ăąme et dĂ©fendu, pour un camp ou un autre, au sein de la Royal Society. Le mĂ©decin William Coward, dont les travaux furent largement publiĂ©s et commentĂ©s dans les publications scientifiques de l'Ă©poque, niait l'existence d'une substance spirituelle attachĂ©e Ă l'homme. Selon lui, les ĂȘtres humains, comme les bĂȘtes, meurent complĂštement et il n'existe pas de vie aprĂšs la mort. Cette affirmation bien athĂ©e est minorĂ©e par, ce qui apparaĂźt une pirouette, Il affirme Ă©galement que toute la matiĂšre est douĂ©e Ă la crĂ©ation d'un principe d'auto-motion, expliquant que c'est Dieu, pouvoir autosuffisant ou indĂ©pendant, qui accorde Ă la matiĂšre des principes permettant aux esprits animaux de produire la pensĂ©e, au moyen du mouvement. » Ce qui lui permet â si vous suivez tout â de ressusciter ou pas, suivant les thĂ©oriciens de l'Ă©poque. Pour ce qui nous intĂ©resse ici, que s'il y a dĂ©bat, ce dĂ©bat entrait aussi dans les loges maçonniques et on comprend mieux l'origine du fameux article de la constitution d'Anderson interdisant la franc-maçonnerie aux athĂ©es et libertins irrĂ©ligieux. Il s'agissait, tout simplement, d'interdire l'entrĂ©e de la franc-maçonnerie Ă des scientifiques, des mĂ©decins, qui seraient amenĂ©s Ă Ă©tudier le cerveau humain en appuyant la thĂšse d'une formation matĂ©rialiste » de la pensĂ©e les conduisant Ă nier toutes substances immatĂ©rielles dont celle de l'Ăąme sans par ailleurs nier l'existence de dieu. Aujourd'hui, on sait que Newton se trompait. La pensĂ©e humaine est bien issue de la matiĂšre. Par ailleurs, ces scientifiques â qualifiĂ©s d'athĂ©es et de libertins irrĂ©ligieux, c'est-Ă -dire d'Ă©picuristes â ne l'Ă©taient pas au sens actuel du prĂ©fĂ©raient la vĂ©ritĂ© scientifique Ă celle dogmatique et religieuse comme Newton, lui-mĂȘme. Plus loin dans cet article, on comprendra pourquoi il est important de souligner que Newton a fait plus de recherches Ă©sotĂ©riques que scientifiques. Les thĂ©ories matĂ©rialistes de ces mĂ©decins eurent un certain succĂšs en France dont Ă©mergĂšrent une pensĂ©e nouvelle que l'on attribue au siĂšcle des LumiĂšres », sĂ©parant les affaires profanes et religieuses, dĂ©veloppant un vĂ©ritable esprit scientifique basĂ©e sur l'observation et l'Ă©tude. Descartes dĂ©finira ainsi, un ĂȘtre humain mĂ©caniste », merveilleuse machine dont le mouvement s'explique par celui des particules. Cela ouvre, bien sĂ»r, Ă une pensĂ©e athĂ©iste â et Descartes en fut accusĂ© tout autant. Dans la liste des exclus » au sens newtonien de la franc-maçonnerie avant qu'elle n'existe, on trouve ainsi Francis Bacon qui traitera de l'euthanasie laissant Ă l'ĂȘtre humain le droit de mourir dignement sans mettre en pĂ©ril le repos de son Ăąme, William Harvey qui sera Ă l'origine de la dĂ©couverte du la circulation du sang et bien sĂ»r Thomas Willis pour les anglais, tous rĂ©formateurs de la mĂ©decine vers une conception scientifique dont la pratique est l'Ă©lĂ©ment essentiel de celle-ci et non pas la naissance du mĂ©decin, mais aussi Copernic, GalillĂ©e, Montaigne du cĂŽtĂ© des français, en sus de l'ensemble des philosophes et scientifiques du 18Ăšme siĂšcle qui se sont imprĂ©gnĂ©s, dĂšs le 17Ăšme siĂšcle, du dualisme matĂ©rialiste d'une maniĂšre ou d'une autre. On comprends mieux ainsi que, finalement, la conception newtonienne du franc-maçon ne fut certainement pas respectĂ©, car si elle l'avait Ă©tĂ©, la franc-maçonnerie aurait Ă©tĂ© incapable de fĂȘter ses trois cents ans et mĂȘme de survivre aprĂšs Newton et DĂ©saguliers. lire aussi "RĂ©flexion sur le Grand Architecte de l'Univers, de la loge Dermott ici. Le Grand Architecte de l'Univers, aujourd'hui dans les obĂ©diences adogmatiques et libĂ©rales. Il est coutumier d'expliquer que chacune ou chacun peut mettre ce qu'il veut dans le GADLU Grand Architecte de l'Univers. Ceci concerne les obĂ©diences et loges libĂ©rales et adogmatiques, ayant pour principe la libertĂ© de conscience, qui pratiqueraient un rituel travaillant Ă la Gloire du Grand Architecte de l'Univers, soit le REAA â Rite Ecossais Ancien et AcceptĂ©, pour ne citer que lui. Ainsi, cela signifierait que ces loges travailleraient Ă la gloire d'un grand fourre-tout de l'Univers. PrĂ©sentĂ© ainsi, on comprend mieux pourquoi les obĂ©diences et frĂšres rĂ©guliers ricanent doucement trouvant l'approche quelque peu hypocrite. Or, qu'en est-il exactement du ce fourre-tout dans les obĂ©diences adogmatiques, qui font de la libertĂ© de conscience et de la laĂŻcitĂ©, leurs principes fondateurs ? Deux faits pour illustrer les bases de cette rĂ©flexion sont nĂ©cessaires. Marie-ThĂ©rĂšse Besson, grande maĂźtresse de la GLFF, lors de sa premiĂšre annĂ©e de mandat, a demandĂ© aux garantes du Rite Français d'intĂ©grer l'invocation au Grand Architecte de l'Univers, parce que â a-t-elle expliquĂ© Ă son Conseil FĂ©dĂ©ral â des sĆurs se plaignaient de trouver le Rite Français trop vide et que, toujours selon elle, ces sĆurs en souffriraient. L'histoire ne dit pas si elle est allĂ©e jusqu'au bout de son projet, ni comment les garantes du rite ont rĂ©agi. Le Rite Français avec un GADLU existe dĂ©jĂ il s'appelle le REAA, sauf pour celui pratiquĂ© par le Droit Humain qui travaille au progrĂšs de l'HumanitĂ© » depuis son origine, hĂ©ritage de la Grande Loge Symbolique Ecossaise. En somme, c'est n'avoir pas tout compris de l'histoire des trois premiers degrĂ©s du Rite Ecossais Ancien et AcceptĂ©. L'autre fait remarquable est une interview de Philippe Charuel, grand maĂźtre de la GLDF, c'est-Ă -dire d'une obĂ©dience libĂ©rale et adogmatique dont un des principes est la libertĂ© de conscience, principe qui fut revotĂ© par le convent de la GLDF en 2013, qui affirme sans se rendre compte de l'absurditĂ© de ses propos, qu'il ne comprenait pas ce que faisaient les athĂ©es en franc-maçonnerie. Pour il explique que Nous on reste adogmatique. Le Grand Architecte doit rester un principe crĂ©ateur librement interprĂ©table. Les agnostiques par exemple vont y voir le caractĂšre sacrĂ© qui est dans lâhomme, et pas forcĂ©ment une divinitĂ© » sourceSi le Grand Architecte de l'Univers est dĂ©fini comme un principe crĂ©ateur », il ne peut pas ĂȘtre librement interprĂ©table » comme il l'indique. En effet, rien ne prouve qu'un principe crĂ©ateur » existe. Il s'agit d'une croyance que l'on peut se permettre de remettre en cause. Pour ces deux dignitaires, ce n'est pas un GADLU fourre-tout », respectueux de la libertĂ© de croyance et d'incroyance de chacun et de chacune, mais bel et bien un Grand Architecte de l'Univers qui tiendrait d'un principe divin, appelĂ© aussi principe crĂ©ateur ». D'ailleurs, on leur proposerait de supprimer le GADLU â Grand Architecte de l'Univers â , ils seraient Ă pousser des hauts cris, crieraient au scandale, alors qu'il n'est censĂ© ĂȘtre qu'un symbole comme un autre. Ceux et celles qui ont Ă©tudiĂ© â un minimum â leur rituel respectif, savent que les symboles vont et viennent depuis l'origine de la Franc-maçonnerie. La GLFF, pour ne citer qu'elle, a supprimĂ© le miroir et ajoutĂ© des chaĂźnes lors des cĂ©rĂ©monies d'initiation au REAA. Le symbole du miroir se trouve au Rite Française pour cette obĂ©dience qui l'a rĂ©cupĂ©rĂ© suite Ă une modification du Rite Français que sait trĂšs bien mener La GLDF a fait Ă©voluer les trois premiers degrĂ©s du REAA depuis sa premiĂšre Ă©criture assez rĂ©guliĂšrement ayant un jour supprimer la bible en 3Ăšme lumiĂšre et quelques dĂ©cennies plus tard, l'imposant Ă nouveau. Bible appelĂ©e volume de la loi sacrĂ©e » qui ne serait aussi qu'un symbole dans lequel chacun y verrait ce qu'il veut. Pour en savoir plus sur les nombreuses modifications de ces deux rites, je vous conseille la lecture des travaux de Philippe Michel publiĂ© "GenĂšse du Rite Ecossais" ou encore "le rite français d'origine 1785"Pour la grande maĂźtresse de la Grande Loge FĂ©minine de France, le GADLU n'est qu'un Ă©lĂ©ment dĂ©coratif permettant de remplir le vide apparent du Rite Français et surtout du REAA. L'idĂ©e que c'est aux sĆurs de remplir ce vide par leur propre dĂ©marche initiatique ne lui est pas venue. En tant que bon Ă©lĂšve soumis du SuprĂȘme Conseil, Philippe Charuel n'y voit qu'un principe divin â qui interdirait aux athĂ©es de devenir membre de la glorieuse GLDF. En somme, il permettrait de justifier une sĂ©grĂ©gation suivant la croyance et l'incroyance des frĂšres. . Ainsi, supprimer le Grand Architecte de l'Univers et son invocation ne serait qu'une modification comme une autre qui ne devrait avoir aucune espĂšce importance au vu des dĂ©finitions de nos deux y a d'autres moyens de dĂ©corer un rituel que l'Ă©vocation du GADLU, comme il existe d'autres moyens de discriminer les frĂšres en fonction de leur croyance ou incroyance, comme par exemple, en leur faisant jurer leur croyance en un principe crĂ©ateur ». Chacun peut convenir qu'invoquer un grand fourre-tout de l'Univers » et travaillĂ© Ă sa gloire, n'a non seulement aucun sens et, surtout, n'apporte pas grand chose Ă une dĂ©marche maçonnique en sus d'ĂȘtre un tantinet ridicule. N'oublions pas que l'on a vu dans un article prĂ©cĂ©dent que la franc-maçonnerie travaillait essentiellement au progrĂšs de l'humanitĂ© » et qu'en cela elle respectait un invariant Ă©sotĂ©rique, c'est-Ă -dire possĂ©dait et respectait un point commun Ă tous les Ă©sotĂ©rismes occidentaux qui â eux â ne glorifient pas tous dieu, un GADLU ou un quelconque principe crĂ©ateur, mĂȘme s'ils en font Ă©tat, dont on peut se permettre de douter, rationnellement, de l'existence. Ce que d'ailleurs les Ă©sotĂ©ristes n'ont pas manquĂ© de faire. Ainsi, l'importance donnĂ©e au Grand Architecte de l'Univers par ces deux dignitaires montrent que, pour eux, la franc-maçonnerie n'est pas un travail d'amĂ©lioration de l'humanitĂ© mais une sorte de religion de substitution qui se devrait avoir des rituels jolis avec plein de choses dedans et discriminer les individus en fonction de leur croyance. Cela ouvre Ă considĂ©rer l'avenir de la franc-maçonnerie sous un aspect bien sombre. Force est de constater qu'aussi au niveau des religions, dieu » ne recouvre pas le mĂȘme sens. Si c'Ă©tait le cas, il n'y aurait qu'une religion et les thĂ©ologiens seraient depuis longtemps au chĂŽmage. PrĂ©sentĂ© ainsi, on peut estimer que c'est tout autant un concept fourre-tout » que le GADLU la diffĂ©rence que les religions, encore aujourd'hui, ont la fĂącheuse manie de tuer au nom de dieu ». Quelques millions de morts plus tard, aprĂšs l'inquisition, une multitude de guerres de religions, des croisades sanguinaires, des gĂ©nocides dont celui de la 2nde Guerre Mondiale n'est pas le moindre, la guerre de Syrie, des milliers de rĂ©fugiĂ©s arrivant en Europe dans des conditions inhumaines, des attentats qui ont secouĂ© la France et l'Europe, faisant son lot de morts, dont le dernier Ă©pisode se passe en France, on pouvait espĂ©rer mieux de la part de ces dignitaires que de vouloir provoquer une rupture avec le principe de la libertĂ© de conscience, principe garant de la paix. Accepter la libertĂ© de conscience est autant un travail sur la paix mais aussi l'Ă©galitĂ© de toutes les femmes et les hommes sans les discriminer suivant leurs croyances et incroyances. Aujourd'hui encore, 7 pays âl'Afghanistan, lâIran, les Maldives, la Mauritanie, le Pakistan, lâArabie saoudite et le Soudan, condamne Ă mort les athĂ©es pour leur non-conviction religieuse. Pour le Bangladesh, lâEgypte, lâIndonĂ©sie, le Koweit et la Jordanie, lâexpression de convictions athĂ©es ou humanistes sur la religion est totalement interdite ou strictement limitĂ©e par des lois condamnant le blasphĂšme conduisant Ă des peines de prison. Ainsi, trouver dans des obĂ©diences qui se veulent adogmatiques et libĂ©rales, dont la GLFF qui a pour principe la laĂŻcitĂ© » en sus de la libertĂ© de conscience, est bien plus qu'une provocation, l'expression d'une aigreur ou un choix de politique obĂ©diencielle », mais le rĂ©sultat d'un dĂ©litement des valeurs autant que de la transmission initiatique au plus haut niveau de nos obĂ©diences. En effet, on peut deviner que Marie-ThĂ©rĂšse Besson dĂ©teste, tout simplement, le rite français et souhaite, finalement, le supprimer au sein de son obĂ©dience. Quant Ă Philippe Charuel, il ne fait que suivre les prescriptions de son SuprĂȘme Conseil sans rĂ©flĂ©chir. On pouvait espĂ©rer mieux. La libertĂ© de conscience est aussi un dĂ©marche initiatique, non pas uniquement parce qu'elle est humaniste, mais parce qu'elle implique de facto la notion de fraternitĂ©. Nous ne sommes pas frĂšres ou sĆurs parce qu'un jour â plutĂŽt un soir â nous avons Ă©tĂ© initiĂ©s, mais parce que nous vivons dans nos tripes, dans nos cĆurs, une fraternitĂ© rendant Ă l'ĂȘtre humain sa place centrale. Une fraternitĂ© vĂ©cue qui interdit toute exclusion pour des motifs de croyance, d'incroyance, d'opinion ou encore d'expression de celle-ci. Ce qui est aussi la libertĂ© de conscience. On sait combien nos deux dignitaires » ont Ă©tĂ© avides d'exclure tous ceux qui ne pensaient pas comme eux â et mĂȘme celle â qui est votre blogueuse prĂ©fĂ©rĂ©e. Marie-ThĂ©rĂšse Besson a ouvert une chasse aux sorciĂšres prĂ©voyant dĂ©lations et radiations automatiques contre des sĆurs qui seraient seulement soupçonnĂ©es de visiter les loges de la nouvelle obĂ©dience fĂ©minine, la GLIFF. Philippe Charuel a ouvert, contre de nombreux frĂšres de son obĂ©dience, des procĂšs maçonniques pour indĂ©licatesse au grand maĂźtre », avec les votes favorables de son conseil fĂ©dĂ©ral . Dans les deux cas, ce n'est ni plus ni moins, de condamner des sĆurs et des frĂšres pour blasphĂšmes, de dĂ©lits d'opinion et de leur interdire toute libertĂ© de pensĂ©e comme d'association. Ceci au nom du Grand Architecte de l'Univers ». Or, il s'agit lĂ non pas de dĂ©marches initiatiques assumĂ©es â elles seraient curieusement dĂ©tournĂ©es tendant Ă devenir une dĂ©marche Ă©sotĂ©rique d'extrĂȘme-droite qui dĂ©finit l'ĂȘtre humain suivant des considĂ©rations anti-modernes, raciales et/ou religieuses exclusives, afin de former une Ă©lite gouvernante - quoique dans les deux cas de ces dignitaires, cela peut encore se discuter - mais repose sur leur sphĂšre limitĂ©e de comprĂ©hension autant que sur une vision superficielle de l'initiation et de l'initiatique. Il faut ainsi les lire non pas comme pas hypothĂ©tiquement des francs-maçons, des initiĂ©s, mais comme des profanes en tenant compte de leur contexte sociologique et sociĂ©tal. Ils n'apportent en effet aucun Ă©lĂ©ment de rĂ©ponse d'ordre initiatique qui sortirait de leur contexte personnel. Le Grand Architecte de l'Univers est rĂ©duit Ă sa seule invocation. Il faut le glorifier parce que c'est Ă©crit et que cela fait joli de le faire. D'ailleurs, en cherchant bien, hormis d'expliquer que c'est un symbole fourre-tout, que cela fait bien de le glorifier pour la puretĂ© rituelique, combien c'est une Tradition entendez le T » majuscule qu'il faut respecter, on ne trouve rien d'autres dans la littĂ©rature de ces obĂ©diences. C'est, disons-le, Ă ce stade de mon enquĂȘte sur le GADLU dans nos obĂ©diences â et de savoir ce qu'il y fiche encore â bien maigre comme motif. Le GADLU pour la franc-maçonnerie thĂ©iste, aujourd'hui. Regardons du cĂŽtĂ© de ceux qui font du GADLU, dieu, un ĂȘtre suprĂȘme, un dieu rĂ©vĂ©lĂ© ». Si je n'ai rien contre les symboles fourre-tout â ils le sont tous â au moins, la franc-maçonnerie rĂ©guliĂšre » a le bon goĂ»t de ne pas tromper sur la marchandise. Il y a peu de chance que l'on dĂ©couvre que le Grand Architecte de l'Univers devienne, par un tour de passe-passe rhĂ©torique, le haut symbole de l'athĂ©isme Ă l'instar de la GLDF qui en fait un principe religieux. La pratique rĂ©guliĂšre » de la franc-maçonnerie contemporaine est d'utiliser autant le Grand Architecte de l'Univers que dieu, de maniĂšre indiffĂ©renciĂ©e comme, d'ailleurs, on peut le trouver dans des rituels datant d'avant l'usage d'un Grand Architecte de l'Univers remplaçant le mot dieu » assure, aux frĂšres, que tous les hommes de toutes religions sont acceptĂ©s. Aucune religion n'est supĂ©rieure Ă une l'exposĂ© historique indiquĂ© en dĂ©but de cet article, cette franc-maçonnerie rĂ©guliĂšre » ne respecte pas plus une Tradition » - c'est-Ă -dire les principes d'origine de la franc-maçonnerie du temps de Newton â que se trouvent, eux aussi, face Ă leurs problĂšmes un Ă©sotĂ©risme d'extrĂȘme-droite qui polluent largement leurs obĂ©diences et loges au mĂȘme titre que le prosĂ©lytisme de certains frĂšres souhaitant christianiser les frĂšres et soeurs. Le plus triste exemple est le Grand PrieurĂ© des Gaules et son Grand AumĂŽnier », qui se faisant passer pour un archiprĂȘtre orthodoxe » alors que membre d'une fausse Ă©glise â plus exactement d'une secte - n'a pas hĂ©sitĂ© Ă traiter d'hĂ©rĂ©tiques les frĂšres qui s'opposaient Ă sa fausse Ă©glise et ses dogmes. Lire aussi "des faux prĂȘtres en franc-maçonnerie"Le Grand PrieurĂ© des Gaules a Ă©tĂ© chassĂ© de la rĂ©guliĂšre » GLNF pour ses discours frisant l'antisĂ©mitisme et son prosĂ©lytisme en 2000 . Son ancien Grand MaĂźtre » Ă©tait, comme on l'a vu dans mon article, un membre imminent de la mĂȘme fausse Ă©glise que notre Grand AumĂŽnier ». Ce grand prieurĂ© a Ă©tĂ© reconnue par le GODF et la LNF en 2000. C'est aujourd'hui, non plus un mal des rĂ©guliers, mais une dĂ©rive de la franc-maçonnerie adogmatique et libĂ©rale. L'infiltration de faux prĂȘtres, de fausses Ă©glises, est nĂ©anmoins facilitĂ©e par une dĂ©marche thĂ©iste voir mĂȘme dĂ©iste affirmĂ©e, au nom d'une prĂ©tendue quĂȘte spirituelle. Si celle-ci est de finir dans une secte, il y a de quoi s'alarmer. LĂ aussi, il faut lire les justifications permettant les dĂ©rives comme ceux du Grand PrieurĂ© des Gaules, non pas comme provenant d'initiĂ©s, mais de profanes qui nous offrent une trĂšs belle lecture littĂ©rale de la franc-maçonnerie et de sa prĂ©tendue Tradition. Pour eux, comme le Grand Architecte est dieu, tous ceux qui le critiquent ne peuvent qu'ĂȘtre des hĂ©rĂ©tiques, des vils anti-religieux, des mĂ©crĂ©ants et des anti-chrĂ©tiens. D'ailleurs, certains n'hĂ©sitent pas Ă affirmer que les origines chrĂ©tiennes » de la Franc-maçonnerie supprimeraient tout droit Ă l'initiation aux non-chrĂ©tiens. Or, mĂȘme Newton doutait de la divinitĂ© de JĂ©sus ⊠qu'il rangeait dans la catĂ©gorie des prophĂštes », comme, d'ailleurs, trĂšs certainement DĂ©saguliers son secrĂ©taire. MalgrĂ© l'accusation des nombreux maux que la franc-maçonnerie Ă causer Ă la France, dont la RĂ©volution française de 1789 et la mise Ă mort de la monarchie et de l'aristocratie mise Ă mort qui ne fut pas que symbolique, des membres de l'extrĂȘme-droite sont malgrĂ© tout attirĂ©s tels des aimants par ce qui doit leur ĂȘtre des ennemis naturels ». Or, a contrario, on peut ĂȘtre surpris aussi de voir les obĂ©diences se taire, sinon hĂ©siter et ergoter â interdisant toutes rĂ©flexions de fond sur ces membres Ă l'extrĂȘme » dans leurs obĂ©diences. Pour exemple, une conseillĂšre fĂ©dĂ©rale, apprenant que la loge Dionysos â alias Chiboulette â comptait aussi une sĆur Ă l'extrĂȘme-droite, a rĂ©pondu qu'Ă©tant donnĂ© qu'il Ă©tait interdit de parler politique et religion en loge ce qui est faux pour la GLFF, il est seulement interdit d'entretenir des controverses religieuses et politiques, Ă©tant une obĂ©dience traitant des sujets sociĂ©taux », la prĂ©sence de sĆurs d'extrĂȘme-droite ne dĂ©rangeait en rien. En fait, pour cette conseillĂšre fĂ©dĂ©rale, cette sĆur peut trĂšs bien appeler aux votes de Marine Le Pen aux agapes ce qu'elle ne se gĂȘnait pas de faire du moment qu'elle ne le faisait pas lors des tenues ! Diantre ! L'hypothĂšse dĂ©veloppĂ©e par Jean-Pierre Bacot est un besoin de repli d'une partie des francs-maçons et maçonnes, face Ă une sociĂ©tĂ© en constante Ă©volution et surtout particuliĂšrement complexe.lire iciCes derniers opteraient pour une forme de spiritualisme » - ce que je considĂšre comme un substitut religieux â du fait d'un dĂ©litement des religions elles-mĂȘmes. Ce spiritualisme » forcĂ© et, trop souvent superficiel, ne peut se faire qu'en prĂ©servant quelque chose Ă glorifier, faute de mieux le Grand Architecte de l'Univers peut encore jouer ce rĂŽle. LĂ aussi, il remplit un vide ⊠et il n'est pas strictement dĂ©coratif. S'il avait celui de rĂ©unir tous les hommes et toutes les femmes â quelque soit leur croyance ou incroyance â on peut considĂ©rer qu'il y a largement Ă©chouĂ© que ce soit pour la franc-maçonnerie adogmatique ou rĂ©guliĂšre et thĂ©iste. Le Grand Architecte de l'Univers n'aurait, au bout du compte, aucune dimension Ă©sotĂ©rique qui ne saurait ĂȘtre compris pour des profanes. C'est trĂšs certainement qu'aucune obĂ©dience et, plus exactement, les maçons et maçonnes ne dĂ©passent pas une lecture profanant la franc-maçonnerie, que ce soit ses valeurs et ses principes ou encore le caractĂšre Ă©sotĂ©rique qu'elle est censĂ©e avoir. Pourtant, peut-ĂȘtre, il se pourrait qu'il en existe un. Y compris pour le GADLU. Ou pas. Sources Thomson Ann. MatĂ©rialisme et Ă©picurisme en Angleterre au dĂ©but du siĂšcle. In Dix-huitiĂšme SiĂšcle, n°35, 2003. L'Ă©picurisme des LumiĂšres. pp. 281-296; doi
Lexistence de l'Ăąme est l'objet d'une croyance instinctive, que l'on rencontre Ă tous les degrĂ©s de la civilisation, chez toutes les races. Mais ce qui n'Ă©tait qu'une clartĂ© vague est devenu une brillante lumiĂšre, grĂące Ă l'Ăvangile.
Selon le dictionnaire, la superstition est une croyance irrationnelle qui rĂ©sulte de lâignorance ou de la peur. Il y a des superstitions pour presque tous les aspects de notre vie quotidienne et la plupart ont des origines inconnues. Parfois, ils sont logiques ne pas marcher sous une Ă©chelle par exemple, mais la plupart du temps, ils sont comiques. Certaines personnes peuvent devenir contrĂŽlĂ©es par leurs superstitions comme la peur de marcher sur les fissures qui est trĂšs malsain. Voici une liste de plusieurs superstitions bizarres. Ce sera utile pour Ă©viter les superstition de mauvais augures ou la malchance. DĂ©couvrez dans les lignes qui suivent de nombreuses superstitions bizarres de malchance. 19 superstitions bizarres de malchance Ăviter superstition des mauvais augures ou la malchance un oiseau dans la maison câest un signe de la mort. Le pain ne doit jamais ĂȘtre renversĂ© aprĂšs en avoir coupĂ©e une tranche. Ne jamais prendre un balai avec vous lorsque vous vous dĂ©placez. Jetez-le et achetez un nouveau. Si le premier papillon que vous voyez dans lâannĂ©e est blanc, vous aurez une bonne chance toute lâannĂ©e. Si un chat noir se dirige vers vous, il apporte la bonne fortune, mais si elle sâĂ©loigne, il prend la bonne chance avec elle. Le chat noir est une autre superstition de malchance. Un chien qui hurle pendant la nuit, quand quelquâun dans la maison est malade est une superstition de malchance. Il nâest pas bon de quitter une maison par une autre porte que celle utilisĂ©e pour entrer. Un fer Ă cheval accrochĂ© dans la chambre Ă©liminera les cauchemars. Si vous attrapez une feuille qui tombe le premier jour de lâautomne, vous nâallez pas avoir le rhume tout lâhiver. Si un miroir dans la maison tombe et se brise par lui-mĂȘme, quelquâun dans la maison va bientĂŽt mourir. Si votre parapluie tombe sur le sol, on dit quâil y aura un assassinat dans la maison. Toutes les fenĂȘtres doivent ĂȘtre ouvertes au moment de la mort de quelquâun, afin que lâĂąme puisse quitter. Si le mariĂ© laisse tomber la bande de mariage lors de la cĂ©rĂ©monie, le mariage ne marchera pas. RĂȘver dâun lĂ©zard est une superstition de malchance signifiant que vous avez un ennemi secret. Si un ami vous donne un couteau, Ă©viter superstition des mauvais augures ou la malchance en lui donnant une piĂšce de monnaie ou votre amitiĂ© sera bientĂŽt finie. Vous ne devriez jamais commencer un voyage le vendredi ou vous rencontrerez du malheur. Si vous rĂȘvez que vous courrez câest le signe dâun grand changement dans votre vie. Si une horloge qui nâa ne fonctionne pas soudainement sonne, il y aura un dĂ©cĂšs dans la famille. Il est mauvais chance dâallumer trois cigarettes avec la mĂȘme allumette. 3 superstitions irlandaises de malchance Ces trois superstitions bizarres de malchance viennent de ce petit Ă©tat du Royaume-uni. Si vous comptez les voitures Ă un enterrement, de mauvaises choses vous arriveront. Si vous brĂ»lez un paquet de cartes Ă jouer, câest de la malchance pour vous. Si les bougies de NoĂ«l ne brĂ»lent pas tout droit pendant NoĂ«l, il y aura de la mauvaise chance dans la maison au cours de lâannĂ©e prochaine. A lire aussi Votre signe astrologique et la superstition. 5 superstitions de mythiques objets. Quelques signes de superstition heureux prĂ©sages.
Dela croyance en lâĂąme humaine Ă lâĂąme Ă travers les objets. Il existe une philosophie de tradition qui a donnĂ© des Ăąmes aux objets. Ă la fin du XIXĂšme siĂšcle, un anthropologue britannique du nom dâ Edward Burnett Tylor (1832-1917) connu aujourdâhui comme Ă©tant le fondateur de lâanthropologie britannique, dĂ©signe par le terme «animisme» les religions
Posted by ACADEMOS. >>>Entre foi et raison une rĂ©futation de lâhumanisme athĂ©e PREMIERE PARTIE DEUXIEME PARTIE >>>Suite>>> Emmanuel AVONYO, op La raison et la foi semblent sâinstaller dans une suspicieuse rivalitĂ© et une conflictuelle mutualitĂ© depuis des millĂ©naires. Lâexplication rationnelle par la force des arguments paraĂźt dĂ©nier toute objectivitĂ© Ă tout ce qui relĂšve du surnaturel et du mystique. En consĂ©quence, le domaine de la pensĂ©e rationnelle et objective est souvent prĂ©sentĂ© comme incompatible avec la croyance qui recĂšle un irrationnel et une subjectivitĂ© irrĂ©ductibles. Il convient tout de mĂȘme de se demander si la raison sâoppose vraiment Ă la croyance religieuse. Depuis les origines, raison et croyance religieuse ne sâimbriquent-elles pas ? Ne vont-elles pas de pair dans les mythes, dans les cosmogonies comme en science thĂ©ologique ? En effet, raison et foi religieuse sâinscrivent dans la relation de complĂ©mentaritĂ© qui existe entre comprendre et croire, entre intelligence et foi. En dĂ©pit de lâabondante littĂ©rature disponible sur cette question, nous nous Ă©vertuerons encore Ă montrer, dans le cadre de cette rĂ©flexion Ă LâAcademos, que sous certains rapports, raison et croyance religieuse sâopposent aussi comme le font lâobjectif et le subjectif, le rationnel et lâirrationnel. Ce rapport devient davantage conflictuel lorsquâune instance transgresse les frontiĂšres de lâautre ou cherche Ă sâen affranchir. I. CROYANCE RELIGIEUSE ET FOI Avant de comparer raison et croyance religieuse, il nous paraĂźt opportun dâĂ©clairer la lanterne sur les nuances de sens entre croyance et foi. Il est important de saisir les mots croyance et foi comme des expressions dont on peut faire usage dans un champ sĂ©mantique qui ne doit rien Ă lâunivers thĂ©ologique. De mĂȘme que Karl Jaspers parle de foi philosophique » comme adhĂ©sion Ă une vĂ©ritĂ© fondamentale du fait de son inclination intellectuelle, lâon peut apprĂ©hender la croyance en tant quâun mode particulier de connaissance. Câest dans ce sens que Bernard Lonegan affirmait que lâappropriation que lâon fait de son hĂ©ritage social, culturel et religieux est en grande partie une question de croyance [âŠla] connaissance que lâindividu acquiert par lui-mĂȘme immanently generated knowledge, nâest quâune faible portion de ce que tout homme civilisĂ© considĂšre savoir. Bernard Lonegan poursuit en disant quâon oppose souvent science et croyance, mais en fait, la croyance joue un aussi grand rĂŽle en science que dans presque tous les autres secteurs de lâactivitĂ© humaine [âŠ] Je ne puis communiquer Ă un autre ma facultĂ© de juger, mais je puis lui transmettre ce que jâaffirme ou ce que je nie et il peut me croire Pour une mĂ©thode en thĂ©ologie, Paris, Cerf, 1978, p. 57-59. Cette prĂ©cision faite, il va de soi que ces deux termes appartiennent en gĂ©nĂ©ral au registre religieux . Ainsi croyance religieuse » et foi » sont des notions similaires, elles relĂšvent de la mĂȘme sphĂšre du sacrĂ© mais comportent des diffĂ©rences de contenu sĂ©mantique. Croire » credere, faire crĂ©dit Ă , câest se fier Ă un ĂȘtre sans vue directe, par un assentiment plus ou moins parfait. Ainsi, du fait de la finitude de lâhomme, il est naturellement portĂ© vers un ĂȘtre transcendant quâil considĂšre comme lâauteur de son existence câest la croyance en la transcendance. Cette relation naturelle de lâhomme en tant quâanimal religieux Ă la transcendance sâappelle la croyance. Selon Maurice Blondel, citĂ© par AndrĂ© Lalande, la croyance est le consentement effectif et pratique qui complĂšte lâassentiment raisonnable donnĂ© Ă des vĂ©ritĂ©s et Ă des ĂȘtres dont la connaissance nâĂ©puise pas leur plĂ©nitude intĂ©rieure[1].» Cette dĂ©finition de la croyance nous paraĂźt plus proche de la croyance religieuse et de la foi Ă cause de lâĂ©vocation du consentement pratique et du contenu de lâassentiment. En effet, la croyance religieuse est un autre niveau de croyance, elle est lâexpression de la nature religieuse de lâhomme qui se matĂ©rialise par lâattachement Ă une religion. Elle est un niveau faible de ce quâon appelle foi ». Avoir la foi, disait Jaspers, câest vivre inspirĂ© par lâEnglobant et se laisser conduire par lui. Câest une nouvelle naissance que subit notre ĂȘtre dans lâacte transcendant[2]. La foi, comme une nouvelle naissance, est un acte dâadhĂ©sion Ă un ĂȘtre suprĂȘme. La foi nâest pas simple relation croyante mais adhĂ©sion effective parce quâelle fait intervenir un contenu constituĂ© de vĂ©ritĂ©s professĂ©es et de rites. La croyance en Dieu sâappelle la foi. La foi serait, selon Jean Paul II, la reconnaissance pleine et intĂ©grale de Dieu comme garant de la vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e. Car le Dieu qui se fait connaĂźtre dans lâautoritĂ© de sa transcendance absolue apporte aussi des motifs pour la crĂ©dibilitĂ© de ce quâil rĂ©vĂšle. Par la foi, lâhomme donne son assentiment Ă ce tĂ©moignage divin.»[3] En dĂ©pit de la mention claire de Dieu dans lâacte de foi ou la profession de foi, et malgrĂ© le fait que la relation Ă la transcendance ne fait pas nĂ©cessairement dâun homme un croyant, croyance et foi ne sâopposent pas pour autant Ă lâintĂ©rieur du croire. La foi prĂ©suppose la croyance par la lumiĂšre naturelle de la raison, elle implique la croyance religieuse, câest-Ă -dire la croyance en un Etre supĂ©rieur dont le nom serait Absolu, Dieu, Allah⊠La foi nĂ©cessite non seulement lâadhĂ©sion Ă des vĂ©ritĂ©s Ă©tablies ou dogmes mais aussi une pratique religieuse ou cultuelle. Afin de mieux saisir cette relation dâintimitĂ©, il serait judicieux de se rĂ©fĂ©rer ici Ă Pierre-Jean LabarriĂšre. Selon lui, croire, câest engager dâun seul mouvement une foi et une croyance. Lâarticulation entre foi et croyance est en fait lâune des clefs de lâintelligence de lâacte du croire ⊠La croyance est objet dâenseignement et se laisse juger sur la rectitude dâune formule ; la foi est chose plus intime, plus universelle aussi dans sa dimension de fondement sans mesure ; elle dĂ©signe une attitude, un dynamisme transformant marquĂ© de puissance crĂ©atrice.»[4] LabarriĂšre distingue croyance et foi qui procĂšdent toutes deux du croire. Il fait remarquer le rapport de la croyance Ă la rectitude dâune formule et celui de la foi Ă une attitude, Ă un dynamisme crĂ©ateur. Il est clair que, pour LabarriĂšre, la foi ne se limite pas aux formules dans lesquelles elle se dit, quâelle va jusquâĂ la chose » qui lĂ se trouve visĂ©e, elle franchit le pas qui mĂšne du vocable soigneusement poli Ă la rĂ©alitĂ© fonciĂšre en elle-mĂȘme inaccessible. DâoĂč, selon lui, la plus grande universalitĂ© de la foi par rapport Ă la croyance. Mais croyance et foi ne sont pas moins deux modalitĂ©s complĂ©mentaires du croire. Croyance religieuse et foi traduisent la mĂȘme rĂ©alitĂ© spirituelle, elles relĂšvent du mĂȘme domaine du croire et de la sphĂšre de la religion. Toutefois, considĂ©rer la croyance religieuse dans son rapport Ă la foi, nâest-ce pas pointer en direction des niveaux de la manifestation de la raison humaine dans lâacte de foi et dans la croyance ? II. OBJECTIVITE DE LA RAISON ET SUBJECTIVITE DE LA FOI La raison est la facultĂ© de connaĂźtre Kant, de bien juger Descartes, de discerner le vrai et le faux, le bien et le mal, de raisonner discursivement, de combiner des concepts et des propositions[5]. A ce titre, elle est considĂ©rĂ©e comme le propre de lâhomme. Câest la facultĂ© qui permet Ă lâhomme dâatteindre naturellement certaines vĂ©ritĂ©s sans se faire aider des lumiĂšres de la foi. On appelle encore raison lâintelligence en tant quâelle est capable de mener des raisonnements ou pour autant quâelle joue conformĂ©ment Ă ses lois et Ă ses principes[6]. La raison est alors prĂ©sentĂ©e comme le domaine de la connaissance objective, de la connaissance explicable par des lois universelles alors que la croyance religieuse, cultuelle ou mythique peut ĂȘtre subjective. Kant permet toutefois de nuancer ces propos. La croyance selon Kant est un fait de notre entendement susceptible de reposer sur des principes objectifs, mais qui exige aussi des causes subjectives dans lâesprit de celui qui juge.»[7] Lorsque la croyance est communicable et valable pour toute raison humaine, elle sâappelle conviction. Dans le cas contraire, elle sâappelle persuasion. Dans le vocabulaire spĂ©cifiquement religieux la conviction est synonyme de foi[8]. Que la croyance puisse avoir des fondements subjectifs et objectifs, que la foi soit communicable, cela nâen fait pas pour autant des donnĂ©es objectives. Du point de vue de Kant, la croyance comme valeur subjective du jugement sâappelle foi seulement au deuxiĂšme degrĂ© dâassentiment oĂč elle est insuffisante objectivement mais suffisante subjectivement. Si elle Ă©tait suffisante objectivement et subjectivement, la croyance serait un savoir. Cette prĂ©cision notionnelle faite, nous pouvons soutenir que la croyance religieuse est de lâordre du surnaturel, quâelle est une expĂ©rience subjective, un Ă©tat de profonde conviction, une adhĂ©sion individuelle, un assentiment personnel et parfait qui exclut le doute. Exclure le doute, nâest-ce pas aussi ne point admettre dâautocritique ou de critique extĂ©rieure ? Sâil est avĂ©rĂ© que la foi jouit dâune autonomie subjective sans cependant avoir le caractĂšre dâĂ©vidence contraignante et le degrĂ© de communicabilitĂ© du savoir rationnel, nous comprenons pourquoi elle serait rĂ©fractaire Ă la critique tout en y demeurant vulnĂ©rable. Peut-ĂȘtre parce que la critique lâaffaiblit en exposant ses failles. Câest le sentiment que lâon a en lisant Karl Jaspers qui Ă©crivait Ă juste titre Lâamer regret de ma vie, passĂ©e Ă rechercher la vĂ©ritĂ©, câest que sur des points dĂ©cisifs, ma discussion avec les thĂ©ologiens sâarrĂȘte ils se taisent, ils Ă©noncent quelque formule incomprĂ©hensible, ils parlent dâautre chose, ils avancent une assertion comme absolue, ils mâencouragent amicalement⊠En somme, ils ne sâintĂ©ressent pas vraiment au dĂ©bat. Un vĂ©ritable dialogue exige pourtant que tout article de foi puisse ĂȘtre examinĂ© et contestĂ© »[9]. Sâil peut ĂȘtre objectĂ© Ă Karl Jaspers que la thĂ©ologie se veut une discipline rationnelle qui nâest pas hostile aux dĂ©bats sur Dieu, son point de vue a le mĂ©rite de montrer que les articles de foi sont souvent postulĂ©s et paraissent parfois indĂ©montrables par la raison. Ils relĂšvent plus de la conviction et de lâassentiment parfait que de lâĂ©vidence dâune thĂšse irrĂ©futable. Le dĂ©bat en science thĂ©ologique est bien canalisĂ© et soumis Ă des conditions prĂ©alables de foi. La foi rejette le doute et part dâune adhĂ©sion ferme Ă son objet. Ainsi, la communication interpersonnelle en matiĂšre de thĂ©ologie semble inciter la raison Ă sâouvrir Ă la vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e afin dâen accueillir le sens profond. Il sâagit dâabord de croire pour ensuite comprendre. Le refus de la critique et le caractĂšre subjectif de la foi se complĂštent ici comme la discursivitĂ© de la raison et lâobjectivitĂ© rationnelle. Selon cette considĂ©ration, le subjectif dans la foi ne sâapparente-t-il pas Ă lâirrationnel ? La position de Karl Jaspers nâest pas isolĂ©e. Un point de vue similaire est rapportĂ© par Paul Valadier qui affirme quâun vieux prĂ©jugĂ© rationaliste tient pour acquis, et tel lâun des indĂ©racinables prĂ©jugĂ©s, que la foi religieuse est saut dans le vide, irrationalitĂ©, crĂ©dulitĂ© et pas seulement croyance, bref naĂŻvetĂ© Ă quoi un esprit bien fait et droitement conduit se doit dâĂ©chapper.»[10] Si ce jugement peut paraĂźtre singulier ou sans appel, elle nâinvite pas moins Ă reconnaĂźtre que le mĂ©canisme de la croyance religieuse ne peut pas toujours ĂȘtre justifiĂ© rationnellement et requĂ©rir lâassentiment de tous. Il est effectivement difficile dâexpliquer par exemple le mystĂšre chrĂ©tien de lâincarnation Ă des non croyants. Dans le cas particulier des dogmes, lâon peut reprocher Ă la foi une certaine irrationalitĂ©, voire une crĂ©dulitĂ© naĂŻve. Si tant est quâil nâest pas aisĂ© dâadmettre quâil puisse y avoir conception sans rencontre sexuelle entre lâhomme et la femme, il est tout aussi malaisĂ© de croire Ă une conception sans semence masculine. Ce qui prĂ©cĂšde permet dâĂ©tablir que la raison objective sâoppose bien souvent et clairement Ă la croyance religieuse, elle paraĂźt ĂȘtre un frein Ă cette derniĂšre. Il y a comme une contradiction interne qui empĂȘche la foi de se laisser irradier complĂštement par les lumiĂšres de la raison sans livrer ses armes. Et selon la foi, câest la raison naturelle qui doit accepter les lumiĂšres de la foi. Lâopposition est inĂ©vitable. NĂ©anmoins, lâon pourra encore objecter Ă Jaspers et surtout Ă Valadier que tout ce que nous sommes incapables dâĂ©tablir rigoureusement ou dâexpliquer clairement nâest pas irrationnel. Si des formes de croyances peuvent ĂȘtre dites irrationnelles, câest simplement Ă cause du fait quâelles nâobĂ©issent pas Ă la logique de la raison rationnelle », et quâelles sâopposent au rationnel tel que les LumiĂšres lâentendaient. En matiĂšre de foi, nâest-ce pas le cĆur qui sent Dieu, comme lâaffirme Pascal ? Ne dirait-on pas en pastichant Pascal que la foi a sa raison que la raison ignore ? LIRE LA SUITE>>> La suite de cet article tentera dâĂ©tablir ou de rĂ©futer le caractĂšre irrationnel ou non rationnel de la foi. Elle sâappesantira enfin sur la complĂ©mentaritĂ© entre croyance religieuse et raison. <<< Entre foi et raison une relecture des critiques de la religion Peut-on rĂ©inventer le concept de dĂ©veloppement ? _________________________________________________________________________ [1] ANDRE LALANDE Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Paris, PUF, 1991, pp. 198-199. [2] KARL JASPERS, La foi philosophique, Paris, Plon, 1953, pp. 24-25. [3] JEAN PAUL II, Fides et Ratio, n°14. [4] PIERRE-JEAN LABARRIERE, Croire et comprendre, Approche philosophique de lâexpĂ©rience chrĂ©tienne, Les Ă©ditions du Cerf, Paris, 1999, p. 88. [5] ANDRE LALANDE, Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Paris, PUF, 1991, pp. 877-878. [6] JACQUES MANTOY, Les 50 mots-clĂ©s de la philosophie contemporaine, Privat, 1971, pp. 89-90. [7] EMMANUEL KANT, Critique de la raison pure, trad. fr. A. Tremesaygues et B. Pacaud, Paris, PUF, 2004, p. 551. [8] ANDRE COMTE-SPONVILLE, LâEsprit de lâathĂ©isme, Albin Michel, 2006, p. 81. [9] KARL JASPERS, La foi philosophique, Paris, Plon, 1953, p. 105. [10] PAUL VALADIER, Un philosophe peut-il croire ? Paris, Editions CĂ©cile Defaut, 2006, p. 9.
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