Toutesles informations sur Edward aux mains d'argent, film réalisé par Tim Burton avec Johnny Depp et Winona Ryder sorti en 1991. Synopsis : Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d
Edward Aux Mains Dâ crĂ©ature créée de toutes piĂšcesDu haut de ta tour tu vois le monde qui te sensibilitĂ© extrĂšme cachĂ©e par un visage enfantin,Une femme frappe Ă ta porte pour te porter vers ton lames aiguisĂ©es en guise de mainsTe promettent de bien sombres derriĂšre ce faciĂšs meurtrierSe cache une innocence si prompte Ă te de foire adulĂ©e pour ta diffĂ©renceTu nâas pas su bien tâadapter Ă la grande danseDe ce monde Ă©trange qui tâentoure et te mauditAlors tu dĂ©couvres lâhorreur de ce qui semblait ĂȘtre le un ange aux ailes brisĂ©es parviendra Ă te comprendreEt contre toi enfin former une Ă©treinte si le marginal tu tâenfuieDe ce monde qui ne reflĂšte que la De L'ĂcritSyllabes HyphĂ©nique Edward Aux Mains Dâ 14du=haut=de=ta=tour=tu=vois=le=mon=de=qui=te=dĂ©=laisse 14une=sen=si=bi=li=tĂ©=ex=trĂš=me=ca=chĂ©e=par=un=vi=sa=geen=fan=tin 18une=fem=me=frap=peĂ =ta=por=te=pour=te=por=ter=vers=ton=des=tin 16des=la=mes=ai=gui=sĂ©es=en=gui=se=de=mains 11te=pro=met=tent=de=bien=sombres=len=de=mains 10pour=tant=der=riĂš=re=ce=fa=ciĂšs=meur=trier 10se=cache=u=ne=in=no=cen=ce=si=promp=te=Ă =te=ter=ri=fier 16bĂȘ=te=de=foi=re=a=du=lĂ©e=pour=ta=dif=fĂ©=ren=ce 14tu=nas=pas=su=bien=ta=dap=ter=Ă =la=gran=de=dan=se 14de=ce=monde=Ă©=tran=ge=qui=ten=tou=re=et=te=mau=dit 14a=lors=tu=dĂ©=couvres=lhor=reur=de=ce=qui=sem=blait=ĂȘ=tre=le=pa=ra=dis 18seul=un=angeaux=ai=les=bri=sĂ©es=par=vien=dra=Ă =te=com=prendre 14et=contre=toi=en=fin=for=mer=u=ne=Ă©=trein=te=si=tendre 14ed=ward=le=mar=gi=nal=tu=ten=fuie 9de=ce=mon=de=qui=ne=re=flĂš=te=que=la=fo=lie 13PhonĂ©tique Edward Aux Mains Dâ kÊeatyÊÉ kÊee dÉ tutÉ pjΔsÉdy-o dÉ ta tuÊ ty vwa lÉ mÉÌdÉ ki tÉ sÉÌsibilite ΔkstÊΔmÉ kaÊe paÊ ĆÌ vizaÊÉ ÉÌfÉÌtÉÌ,ynÉ famÉ fÊapÉ a ta pÉÊtÉ puÊ tÉ pÉÊte vÎ”Ê tÉÌ lamÉz- Δɥizez- ÉÌ ÉĄizÉ dÉ mÉÌtÉ pÊÉmΔte dÉ bjÉÌ sÉÌbÊÉ- dÉÊjΔÊÉ sÉ fasjΔ mÉÊtÊjesÉ kaÊÉ ynÉ inÉsÉÌsÉ si pÊÉÌptÉ a tÉ dÉ fwaÊÉ adyle puÊ ta difeÊÉÌsÉty na pa sy bjÉÌ tadapte a la ÉĄÊÉÌdÉ dÉÌsÉdÉ sÉ mÉÌdÉ etÊÉÌÊÉ ki tÉÌtuÊÉ e tÉ modialÉÊ ty dekuvÊÉ- lÉÊĆÊ dÉ sÉ ki sÉÌblΔ ΔtÊÉ lÉ ĆÌn- ÉÌÊÉ oz- ΔlÉ bÊize paÊvjÉÌdÊa a tÉ kÉÌpÊÉÌdÊÉe kÉÌtÊÉ twa ÉÌfÉÌ fÉÊme ynÉ etÊÉÌtÉ si lÉ maÊÊinal ty tÉÌfÉ„idÉ sÉ mÉÌdÉ ki nÉ ÊÉflΔtÉ kÉ la PhonĂ©tique Edward Aux Mains Dâ 12dy-o=dÉ=ta=tuÊ=ty=vwa=lÉ=mÉÌ=dÉ=ki=tÉ=de=lΔsÉ 14ynÉ=sÉÌ=si=bi=li=te=Δk=stÊΔ=mÉ=ka=Êe=paÊ=ĆÌ=vi=za=ÊÉÉÌ=fÉÌ=tÉÌ 18ynÉ=fa=mÉ=fÊa=pÉa=ta=pÉÊ=tÉ=puÊ=tÉ=pÉÊ=te=vΔÊ=tÉÌ=dΔs=tÉÌ 16dΔ=la=mÉ=zΔ=ÉĄi=ze=zÉÌ=ÉĄi=zÉ=dÉ=mÉÌ 11tÉ=pÊÉ=mΔ=te=dÉ=bj=ÉÌ=sÉÌ=bÊÉ=lÉÌ=dÉ=mÉÌ 12puÊ=tÉÌ=dÉ=Êj=Δ=ÊÉ=sÉ=fa=sjΔ=mÉÊ=tÊj=e 12sÉ=kaÊÉy=nÉ=i=nÉ=sÉÌ=sÉ=si=pÊÉÌp=tÉ=a=tÉ=te=Êi=fje 15bΔtÉ=dÉ=fwa=ÊÉ=a=dy=le=puÊ=ta=di=fe=ÊÉÌsÉ 12ty=na=pa=sy=bjÉÌ=ta=dap=te=a=la=ÉĄÊÉÌdÉ=dÉÌsÉ 12dÉ=sÉ=mÉÌdÉe=tÊÉÌ=ÊÉ=ki=tÉÌ=tu=ÊÉ=e=tÉ=mo=di 13a=lÉÊ=ty=de=kuvÊÉ=lÉ=ÊĆÊ=dÉ=sÉ=ki=sÉÌ=blΔ=Δ=tÊÉ=lÉ=pa=Êa=di 18sÉl=ĆÌ=nÉÌÊÉo=zΔ=lÉ=bÊi=ze=paÊ=vjÉÌ=dÊa=a=tÉ=kÉÌ=pÊÉÌdÊÉ 14e=kÉÌtÊÉ=twa=ÉÌ=fÉÌ=fÉÊ=me=y=nÉe=tÊÉÌ=tÉ=si=tÉÌdÊÉ 13Δ=dwaÊ=lÉ=maÊ=Êi=nal=ty=tÉÌf=É„i 9dÉ=sÉ=mÉÌdÉ=ki=nÉ=ÊÉ=flΔ=tÉ=kÉ=la=fÉ=li 12PostScriptumUn poĂšme en hommage Ă lâun de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s Le sublimissime Edward au mains dâargent du fabuleux Tim Burton. Johnny Depp y est Ă©clatant de simplicitĂ©, et Winona Rider y est tout simplement trop mimi. Un chef dâoeuvre ! Commentaires Sur La Poesie01/08/2005 1121Cindy LimpensTrĂšs bel hommage Ă ce film que tu aimes beaucoup.. Ca donne envie dâaller voir ce filmF...04/08/2005 1615KokinneOui trĂšs trĂšs bel hommage ... tu envoirais sa Ă HollywoodPP07/08/2005 1719L'exentrickTrĂšs beaux! Je nâai jamais vu ce film, mais ton poĂšme donne lâeau Ă la bouche! Tu pourrais faire le texte des bandes annonces!lol AmitiĂ© dâune exentrick10/08/2005 1544Lancu, CooloostAh mes prĂ©dĂ©cesseurs ne sont guĂšre cinĂ©philes, qui ne connaissent le " Edouard aux mains dâargent", pour moi lâune des meilleures prestations de Johnny Dep . Ton poĂšme serait un beau second Ă©pilogue. Je nâaurais certainement pas pu Ă©crire aussi sensiblement. Une petite critique tout de mĂȘme, quelques vers sont extrĂȘmement longs il y a un vers qui a 18 pieds ! , on sâessouffle en les lisant. Mais pour moi personnellement cela ne mâa pas tellement choquĂ©, on arrive Ă se trouver une cĂ©sure pour reprendre son souffle. AmitiĂ© dâun rig 0025Lancu, CooloostNâoublies pas non plus que tu es un excellent conteur, rĂ©sumant parfaitement la tristesse et la dĂ©tresse dâedouard en quelques vers ! de surcroit en quelques vers ! !! sachant que tu as Ă ton Ăąge un riche vocabulaire que je nâavais pas. "SinĂ©cure" par ex ! Continues tes Ă©crits jeune elfe de la nuit, quâelle enchante ta muse pour notre plaisir. Ne tâincline pas mon jeune ami, car jâai seulement plus de poĂšmes Ă mon actif, le temps nous dĂ©partagera jâen suis sur. AmitiĂ© du rig ĂŽlĂŽ peut ĂȘtre bilingue, je ne crois pas, je maĂźtrise pas encore au jeune elfe de la nuit qui parfois son grand talent 2052Lilouteee Manifik * com tt t poeme dailleur la difference separe d ke ta un truc ki va pa sur kelkun t tt de suite rejette ds ce mon de merde .... bizzouxxk 24/08/2005 1910UndomielfeEt bien vois-tu, je connais moi aussi Edouard aux mains dâargent et tout comme toi jâen suis une fan incontestable. Ce film est bouleversant, il nous montre lâincomprĂ©hension que les gens portent Ă certaines personnes diffĂ©rentes dâeux, et pourtant la diffĂ©rence ne tue pas, elle rend le monde meilleur... Bref, jâai dĂ©jĂ trop parlĂ©, jâavoue que câest un trĂšs bel hommage Ă ce film, ton poĂšme mâa donnĂ© envie de regarder le DVD ce soir mĂȘme. Je penserai Ă toi et Lancu câest promit. Lâelfe est passĂ©e, lâelfe sâest arrĂȘtĂ©e, lâelfe a complimentĂ©... Au plaisir de te 1740UndomielfeComme promit, jâai reregardĂ© ce magnifique film, et aprĂšs rĂ©flexion tu dĂ©cris tout Ă fait la situation dans laquelle ce personnage est plongĂ©, je nâaurai pas pu faire mieux... PoĂšme DiffĂ©rencePubliĂ© le 01/08/2005 0000 L'Ă©crit contient 140 mots qui sont rĂ©partis dans 4 strophes. Toutes les strophes sont composĂ©s de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poĂ©sie classique. Poete Laston RĂ©compense Texte des commentateurs
Edwardaux mains dâargent, de Tim Burton IdĂ©es et analyses en vrac DĂ©but du film : commence par un rĂ©cit enchĂąssĂ© Analyse filmique . 2-Si on fait le lien avec les contes de fĂ©es âą dans les contes, il sâagit toujours dâune histoire dâintĂ©gration : quand on est petit et faible, comment peut-on parvenir Ă intĂ©grer le monde ? âą Les contes nous disent quelque chose : certes l
La sĂ©quence dâouverture promĂšne en effet la camĂ©ra dans une petite ville typique de la campagne amĂ©ricaine, pour sâarrĂȘter sur une maison en particulier. LĂ , surgit par le toit une araignĂ©e gĂ©ante, aussitĂŽt attrapĂ©e par des mains tout aussi gigantesques⊠Le plan suivant dĂ©couvre Adam, propriĂ©taire des lieux, exerçant dans son grenier ses talents de maquettiste. On comprend la supercherie câest dans la maquette, reproduction exacte de la ville oĂč se situe lâaction, que la camĂ©ra Ă©voluait ! Burton sâamuse ainsi Ă produire des mises en abyme de notre propre vie, rĂ©duite Ă lâĂ©tat de spectacle â grinçant. Edward, Ă©lĂ©ment perturbateur dans ce dĂ©cor parfaitement maĂźtrisĂ©, optera dâabord pour une stratĂ©gie dâadaptation. Adopter les usages, apprendre Ă utiliser les outils, mettre des vĂȘtements ; bref, se fondre dans le dĂ©cor. Mais son parcours Ă©choue. ManipulĂ© par Jim, puis rejetĂ© par la communautĂ©, son retour au chĂąteau semble la seule issue. Mais il devra dâabord se dĂ©faire des atours de la normalitĂ©, en deux Ă©tapes dĂ©truire le dĂ©cor â dans un accĂšs de rage, il lacĂšre les murs et les rideaux de la maison Boggs â, puis dĂ©truire le personnage créé pour lui en se dĂ©barrassant furieusement des vĂȘtements quâon lui a attribuĂ©s. Surveillance Lâunivers oppressif que dĂ©couvre Edward va de pair avec une obsession de la surveillance. Sâils entretiennent mĂ©ticuleusement le dĂ©cor de leur vie, et tout ce quâils possĂšdent, les personnages de la communautĂ© sont Ă©galement obsĂ©dĂ©s par la volontĂ© de tout savoir sur les autres. Point dâintimitĂ© Ă Suburbia dĂšs le premier trajet en voiture avec Edward, Peg doit faire face Ă une vĂ©ritable entreprise dâinquisition. Les voisines qui lui fermaient la porte au nez quelques minutes plus tĂŽt sont tout Ă coup des amies pleines de sollicitude ; le tĂ©lĂ©phone nâen finit pas de sonner, et tout le quartier sâinvite Ă un barbecue le soir mĂȘme. Mais partir du moment oĂč Edward ne sera plus le bienvenu, la maison se videra de ses voisins. Le contraste entre le barbecue et la fĂȘte de NoĂ«l est saisissant. Le premier, imposĂ© aux Boggs et improvisĂ©, fait le plein. La seconde, mĂ©ticuleusement organisĂ©e chaque annĂ©e par la famille, est unanimement boudĂ©e par les voisins. Dans cet univers oĂč tout le monde surveille tout le monde, sauver les apparences et soigner son image est primordial. Les camĂ©ras et les Ă©crans sont donc les outils suprĂȘmes ; le passage Ă la tĂ©lĂ©vision consacre Edward dans son nouvel environnement. Mais lĂ encore, il enraye la machine pourtant bien rodĂ©e en provoquant un court-circuit avec ses ciseaux. Il tĂ©moigne une fois de plus de son inadĂ©quation complĂšte avec ce monde ! La famille imparfaite La famille nâest pas prĂ©servĂ©e des dysfonctionnements qui gangrĂšnent lâenvironnement de Suburbia ; celle dans laquelle atterrit Edward nây Ă©chappe pas. Elle fait pourtant figure de modĂšle dâouverture grĂące Ă Peg, qui tente de mener une activitĂ© professionnelle et accueille Edward sans aucun prĂ©jugĂ©. Dâautres parents dans le quartier se montrent irrĂ©vocablement nĂ©vrosĂ©s, comme ceux de Jim, qui ont transformĂ© leur maison en prison ultra sĂ©curisĂ©e. Mais Ă leur maniĂšre, les Boggs forment malgrĂ© tout une caricature de la famille idĂ©ale amĂ©ricaine, mettant en scĂšne une rĂ©ussite familiale sans faille deux enfants de sexe opposĂ©, un niveau de vie confortable, un intĂ©rieur agrĂ©able. Câest en tout cas la premiĂšre impression dâEdward en entrant chez les Boggs il y dĂ©couvre un salon impeccable, et les photos de famille fiĂšrement commentĂ©es par Peg. Si au contact dâEdward tous les quatre finiront par Ă©voluer vers une meilleure version dâeux-mĂȘmes, la rĂ©alitĂ© du dĂ©but est moins reluisante. On nous dĂ©peint une famille oĂč chacun poursuit ses intĂ©rĂȘts, sans parvenir Ă communiquer avec les autres. Peg impose la prĂ©sence dâEdward, et sâĂ©vertue Ă le conformer Ă sa nouvelle vie. Kim, dâabord terrifiĂ©e, exige le dĂ©part de leur hĂŽte. Kevin sâavĂšre ĂȘtre un garçon peu sympathique, qui ne sâintĂ©resse Ă Edward que sâil lui permet de briller Ă lâĂ©cole. Bill, en guise dâĂ©ducation, dĂ©livre de grands principes moraux teintĂ©s dâune pensĂ©e capitaliste toute amĂ©ricaine. Ses enfants nây prĂȘtent plus attention, et Edward ne semble pas y comprendre grand chose⊠Le monstre Edward, personnage atypique sâil en est, dĂ©barque donc dans un monde trĂšs normĂ© oĂč il va faire figure dâexception â et dâattraction. Figure traditionnelle des rĂ©cits surnaturels, le monstre est avant tout un personnage qui est montrĂ©. Il est mis en spectacle parce quâil porte une diffĂ©rence qui suscite la curiositĂ©, lâeffroi, le rejet. Câest donc la notion dâĂ©trangetĂ© qui Ă©merge ici câest notre regard portĂ© sur une diffĂ©rence qui fait » le monstre. Petite histoire commune des monstres et du cinĂ©ma Les personnages de monstre ont traversĂ© les Ă©poques et les cultures. Plus proches de nous, deux modes de reprĂ©sentation du monstre » ont particuliĂšrement influencĂ© le cinĂ©ma dans ses premiĂšres annĂ©es. Les Freak Shows » TrĂšs en vogue aux Ătats-Unis au XIXe siĂšcle et jusquâau dĂ©but du XXe siĂšcle, ils sâexportent aussi en Europe. Ils visent Ă exposer des ĂȘtres humains comportant des aspects physiques qui sortent de lâordinaire, et qui sont au cĆur dâun numĂ©ro prĂ©sentĂ© en spectacle. Le cinĂ©ma sâempare rĂ©guliĂšrement de cet univers pour le mettre en scĂšne. Notons que le monde forain et le cinĂ©ma ont partagĂ© une histoire commune, lorsquâĂ ses dĂ©buts le cinĂ©ma Ă©tait itinĂ©rant, allant de foire en foire. Il faut imaginer quâau tournant du XXe siĂšcle, on pouvait, dans la mĂȘme heure, assister Ă un numĂ©ro de cirque et passer dans le chapiteau dâĂ cĂŽtĂ© pour voir un film ! Tim Burton est particuliĂšrement friand de ces rĂ©fĂ©rences au monde forain. Outre le Dumbo sorti en 2019, les clins dâĆil Ă cet univers sont nombreux. Dans Big Fish, son personnage personnage principal â un autre Edward â partage pendant un temps la vie dâun cirque et de ses Ă©tranges travailleurs un gĂ©ant, des sĆurs siamoises⊠On notera dâailleurs que lâune des maisons de la citĂ© oĂč vivent les Boggs, probablement en travaux, est entiĂšrement recouverte dâune toile rayĂ©e qui lui donne lâaspect dâun grand chapiteau⊠Les zoos humains Par ailleurs, et dans le mĂȘme temps, lâexposition dâĂȘtres humains prend une autre forme on exhibe aussi les individus exotiques », figures par excellence de lâĂ©tranger. Cela commence au dĂ©but du XIXe siĂšcle, avec lâexhibition de la VĂ©nus hottentote », puis ce sont les expositions coloniales, trĂšs populaires en Europe Ă la fin du XIXe siĂšcle, et jusquâĂ la Seconde Guerre mondiale. On les appellera beaucoup plus tard les zoos humains »⊠LâhĂ©ritage du monstre dans Edward aux mains dâargent Entre Frankenstein et La Belle et la BĂȘte Lâombre de Frankenstein plane sur Edward aux mains dâargent. Comme on lâa dĂ©jĂ Ă©voquĂ©, Burton sâest nourri de toutes les rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques Ă cet univers gothique. On retrouve dans le film le motif du savant solitaire qui se voue Ă une Ćuvre folle crĂ©er un androĂŻde qui pourra vivre dans le monde des ĂȘtres humains. Il donne une Ăąme Ă sa crĂ©ature, mais meurt avant de lâavoir achevĂ©e ; orphelin, Edward doit affronter seul le monde. Le film de Tim Burton regarde tout autant du cĂŽtĂ© des rĂ©cits merveilleux â on lâa vu Ă©galement ainsi la relation entre Edward et Kim rappelle-t-elle lâhistoire de La Belle et la BĂȘte. PassĂ©e la peur et la rĂ©pulsion, Kim apprend Ă aimer Edward malgrĂ© sa diffĂ©rence â peut-ĂȘtre grĂące Ă sa diffĂ©rence. Mais si le film de Cocteau se conforme aux codes du conte de fĂ©es â lâamour de la Belle transformera la BĂȘte en prince charmant â, celui de Burton retombe durement dans la rĂ©alitĂ©. Cet amour, quoique sincĂšre, demeure impossible. Influence assumĂ©e de lâexpressionnisme Outre les rĂ©cits traditionnels en eux-mĂȘmes, Burton est Ă©galement profondĂ©ment marquĂ© par lâexpressionnisme, courant artistique qui sâest emparĂ© de ces motifs et de lâatmosphĂšre qui les accompagne. NĂ© en Europe du Nord, particuliĂšrement reprĂ©sentĂ© en Allemagne, lâexpressionnisme est un mouvement qui a traversĂ© toutes les formes dâexpressions artistiques au dĂ©but du XXe siĂšcle. Prenant le contre-pied des impressionnistes français, qui cherchent la juste description dâune rĂ©alitĂ© physique, les expressionnistes projettent leur subjectivitĂ© dans lâĆuvre. ProfondĂ©ment marquĂ©s par les inquiĂ©tudes de leur temps â lâexpressionnisme naĂźt Ă la veille de la PremiĂšre Guerre mondiale â les artistes rĂ©vĂšlent des angoisses intenses et agitĂ©es. Les Ćuvres sont saisissantes, et visent Ă provoquer une rĂ©action Ă©motionnelle forte chez le spectateur ; elles sont caractĂ©risĂ©es par des contrastes tranchants, des lignes acĂ©rĂ©es, des couleurs violentes⊠Le Cri dâEdvard Munch est un exemple parmi les plus connus de la peinture expressionniste. Le cinĂ©ma nâĂ©chappe pas Ă ce courant, particuliĂšrement en Allemagne les grands cinĂ©astes du muet produisent ainsi des Ćuvres singuliĂšres. Avec Le Cabinet du Docteur Caligari 1920, Robert Wiene donne naissance au cinĂ©ma dâhorreur, bientĂŽt suivi par Murnau qui adapte Dracula dans son Nosferatu le vampire en 1922. Cinq ans plus tard, Fritz Lang Ă©crit et rĂ©alise Metropolis; cette dystopie fait toujours rĂ©fĂ©rence pour le cinĂ©ma de science-fiction, en particulier la sĂ©quence de la crĂ©ation de lâandroĂŻde Maria. DĂšs son court mĂ©trage Vincent 1982, Tim Burton fait la synthĂšse de cet hĂ©ritage. Il emprunte autant aux rĂ©cits gothiques et fantastiques quâĂ leurs poursuites dans le cinĂ©ma expressionniste. En la matiĂšre, les rĂ©fĂ©rences esthĂ©tiques au Cabinet du Docteur Caligari sont parfaitement identifiables ! Les monstres ordinaires dans lâAmĂ©rique dâEdward De prime abord, Edward se prĂ©sente bien comme le monstre de lâhistoire il en a toutes les caractĂ©ristiques. Ătranger Ă la communautĂ©, il est inadaptĂ© car il nâen maĂźtrise pas les codes ; il porte une diffĂ©rence physique qui intrigue, et une diffĂ©rence morale fascinante de par sa sensibilitĂ© artistique. La communautĂ© lui confĂšre le statut de monstre en le mettant en reprĂ©sentation il est au centre de toutes les attentions, devient une cĂ©lĂ©britĂ© qui passera mĂȘme Ă la tĂ©lĂ©vision. Le spectateur, placĂ© parmi le public, participe activement au spectacle. Mais finalement tout est fait pour inverser le rapport du spectateur au monstre. Cette inversion passe par le prisme du regard de Kim. Si elle rejette Edward au dĂ©but, son jugement finit par sâinverser, allant mĂȘme jusquâĂ le sauver de la vindicte populaire. Il ne lui est donc plus Ă©tranger ; et, avec elle, le spectateur adhĂšre Ă ce nouveau statut. Ce sont finalement les membres de la communautĂ© qui se rĂ©vĂšlent monstrueux en particulier, les jeunes menĂ©s par lâex petit-ami de Kim, et leurs mĂšres et voisines, mĂ©nagĂšres Ă©touffantes et hystĂ©riques⊠On retrouve ici le goĂ»t de Tim Burton pour la caricature, goĂ»t qui sâexprime largement dans ses dessins du quotidien il faut lui reconnaĂźtre un talent certain pour croquer ses contemporains !
Bienque gratifiĂ© d'un charme irrĂ©sistible, ce dernier n'Ă©tait pas tout Ă fait parfait. La mort soudaine de l'inventeur l'avait laissĂ© pourvu de ciseaux acĂ©rĂ©s en guise de mains. Edward vivait reclus dans l'obscuritĂ© jusqu'au jour oĂč la douce
Enbref, si vous ĂȘtes amateurs de Tim Burton et de son cinĂ©ma si spĂ©cifique, alors "Edward aux mains d'argent" devrait vous plaire ! Il s'agit sans aucun doute de l'un des films les plus rĂ©ussis et les plus beaux du rĂ©alisateur ! Un film unique, envoĂ»tant et magnifique qui ne vous laissera pas indiffĂ©rent ! Il contient tout ce qu'il faut pour passer un agrĂ©able moment devant la
Câest au cĆur de lâArdĂšche, sur les terres du Domaine de Saint-Clair, que se niche W, restaurant atypique dont les cuisines sont tenues par le chef Edward Cristaudo, tout aussi atypique que le lieu oĂč il exerce ses talents. Le 22 octobre 2016, jâai eu le privilĂšge dây goĂ»ter un dĂźner imaginĂ© par Cristaudo et son invitĂ© dâun soir, le chef Nicolas Ablaoui, laurĂ©at de lâĂ©mission Hellâs Kitchen 2016. Un dĂźner quâon dira⊠Allez, osons rockânâroll » â Ă lâimage de ces deux garçons. Le restaurant doit son nom au W » prĂ©sent dans le prĂ©nom du chef, mais est aussi une forme dâhommage au cĂ©lĂšbre Edward aux mains dâargent » de Tim Burton 1990. Edward Cristaudo, chef du W, et Nicolas Ablaoui, chef-ami-collĂšgue dâun soir En acquĂ©rant cet hĂŽtel en 2008, son nouveau propriĂ©taire Jean-François Gobertier souhaitait que le focus y soit dĂ©sormais mis sur la cuisine. RĂ©sultat, on y mange en divers endroits dans le salon avec vue sur la belle cuisine toute carrelĂ©e de noir et blanc, dans le restaurant gastronomique plein sud qui sâouvre entiĂšrement lâĂ©tĂ©, ou dans le bistronomique avec sa belle terrasse donnant sur les monts dâArdĂšche. Salon et salle. Le lieu est aujourdâhui un 4 Ă©toiles avec SPA et golf, et devrait devenir rapidement un incontournable de la rĂ©gion avec de nouvelles chambres encore plus confortables et, surtout, une table de chef tout Ă fait exceptionnelle â mais pour lâinstant, Ă ce sujet, le chef reste trĂšs secret⊠55 euros le menu⊠OĂč sont les prix parisiens ? On ne les regrettera pas⊠Nicolas Ablaoui et Edward Cristaudo en pleine action. Dans les cuisines. Langoustine et couscous. La langoustine de Nicolas Ablaoui Plat trĂšs frais, croquant avec les Ćufs de poisson volant, moelleux avec la guimauve, et la poudre dâalgue nori qui titille les papilles. Le couscous vĂ©gĂ©tal dâEdward Cristaudo Excellent, tous les goĂ»ts du couscous sont bien prĂ©sents. Maquereau Le maquereau dâEdward Cristaudo Disons-le je ne suis pas fan de betterave⊠Mais en purĂ©e relevĂ©e dâune pointe de wasabi, câest bon ! Et le tartare de riz cru riz thaĂŻ torrĂ©fiĂ© puis concassĂ© au couteau et brĂ»lĂ© au chalumeau avant dây ajouter du gruĂ© de cacao, câest craquant⊠et parfait avec la purĂ©e trĂšs souple. Pour la viande, un os de bĆuf fixĂ© sur un rondin en guise de support. Le bĆuf en assiette et son accompagnement de potiron. Le bĆuf de Nicolas Ablaoui Un os de bĆuf blanchi et nettoyĂ© fixĂ© sur un rondin porte une excellente viande garnie dâun mĂ©lange de cranberries fraĂźches, de pistaches liĂ©es Ă lâhuile dâamande et de colza fumĂ©, et de sauce de soja. Lâaccompagnement une petite boule de butternut comme des spaghetti frits, sur un ragoĂ»t de butternut au jus de veau avec des graines de courge, de tournesol, des pignons torrĂ©fiĂ©s et du sel de Maldon fumĂ©. Un plat extrĂȘmement travaillĂ©, excellent, oĂč lâon retrouve parfaitement les goĂ»ts acidulĂ©, frais, fumé⊠PrĂ©-dessert le pamplemousse Le pamplemousse dâEdward Cristaudo Un prĂ©-dessert que le chef prĂ©pare toujours Ă base dâagrume pour faciliter la digestion avant le dessert dâune grande fraĂźcheur, avec sa pulpe de pamplemousse givrĂ©e plongĂ©e dans lâazote liquide qui fond sur la langue. Cuisine molĂ©culaire ? » toute cuisine est chimie, rĂ©pond le chef. Joliment prĂ©sentĂ© dans une coque de pamplemousse brĂ»lĂ©e, avec une irrĂ©sistible mousse gin fizz. Dessert le fenouil Le fenouil de Nicolas Ablaoui Un sorbet fenouil-citron vert, aussi moelleux quâune glace ; un dĂ©licat fenouil au sirop ; un crĂ©meux au chocolat blanc anisĂ© Orelys de Valrhona excellentes textures et beau travail sur un lĂ©gume. Trois vins ont accompagnĂ©/enrichi notre repas vin de pays des collines rhodaniennes Fleur de granit de Gilles Flacher, cĂŽte-rĂŽtie Bellissima de Louis ChĂšze et cĂŽtes de Gascogne Gros et Petit Manseng dâUby. Tous excellents, mais on retiendra une belle dĂ©couverte le cĂŽtes de Gascogne, parfait avec les desserts. Domaine de Saint-Clair/W Route du Golf 07430 Saint-Clair TĂ©l +33 4 75 67 01 00 Mail reservationEdwardaux mains d'argent est un film rĂ©alisĂ© par Tim Burton avec Johnny Depp, Winona Ryder. Synopsis : Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. CrĂ©ation d'un inventeur, il a reçu
Le film que je prĂ©sente aujourdâhui est un conte de NoĂ«l. Pas vraiment lâĂ©poque, mais câest le plus significatif de lâunivers Burtonnien. Il est sorti la semaine de ma naissance, ok, ça donne un coup de vieuxâŠ, le 7 dĂ©cembre 1990 et reste pourtant un trĂšs beau film. Edward aux mains dâargent » est basĂ© sur un dessin de Tim Burton, reflĂ©tant la solitude, la tristesse de son Ă©tat, lâinnocence, la naĂŻvetĂ© mais aussi la beautĂ©. De grands yeux expressifs, un costume noir et argent, des cheveux Ă©bouriffĂ©s, assez longiligne et plutĂŽt grand, et des ciseaux Ă la place des mains, etc. Le jour oĂč Tim dĂ©cide de produire un film sur ce personnage, la question de lâacteur est trĂšs compliquĂ©e. De nombreux acteurs connus sont appelĂ©s tels Tom Cruise pour passer le casting mais câest finalement un jeune homme catĂ©gorisĂ© belle gueule », qui est choisi, pour la beautĂ© de ses yeux Johnny Depp. Câest le premier film dâune longue collaboration entre les deux conte dâ Edward aux mains dâargent » raconte lâhistoire dâun homme, créé par un inventeur solitaire, jouĂ© par Vincent Price, mais qui nâest pas terminĂ© ses mains sont encore en mĂ©tal des ciseaux. Celui-ci est alors dĂ©couvert dans son chĂąteau par une vendeuse de marketing et emmenĂ© dans son quartier oĂč elle tente de lui faire une premier plan montre des monstres en pierre, de nombreuses toiles dâaraignĂ©e, beaucoup de poussiĂšre, ⊠Tout dâun coup, aprĂšs une brĂšve introduction qui amĂšne le sujet par une question Ă©trange de NoĂ«l DâoĂč vient la neige ?, on change brutalement de cadre avec une parodie de la vie de quartier amĂ©ricain qui nâest pas sans rappeler sa jeunesse de Burbank. Des maisons colorĂ©es, toutes diffĂ©rentes, des femmes au foyer qui adorent les rumeurs, le balai des voitures le matin et le soir quand les hommes partent ou rentrent du boulot, cadres se suivent. Le quartier est conçu en bas dâune colline ou sied le chĂąteau. Le portail sĂ©parant les deux est alors le passage dâun univers Ă un autre entre le monde rĂ©el tel que le voit Burton et le monde imaginaire un jardin sculptĂ© ou tout est Ă sa place, colorĂ©, emplis de crĂ©atures, dâobjets formĂ©s dans la vĂ©gĂ©tation. Le chĂąteau en lui-mĂȘme est dĂ©labrĂ©, et recĂšle tout ce dont on peut espĂ©rer voir dâune crĂ©ation de Burton la pĂ©nombre avec quelques filets de lumiĂšre sur ce qui importe le plus, un grand escalier biscornu, des portes Ă©normes, la poussiĂšre, les crĂ©atures en pierre, dans un esprit macabre. Le toit, donnant sur la chambre dâEdward, Ă©tant Ă©ventrĂ©, nâest pas sans rappeler celui de la chambre du petit Charlie et la chocolaterie ou mĂȘme celui du barbier Sweeny premiĂšre fois que lâon voit le personnage dâEdward, on voit en premier lieu, une crĂ©ature avec des ciseaux, dâapparence monstrueuse et dangereuse, mais la lumiĂšre est faite sur son visage, et cette idĂ©e du monstre disparaĂźt complĂštement pour laisser place Ă la vision de lâinnocence pure de cet ĂȘtre tourmentĂ© par la solitude. Les yeux du personnage, et de lâacteur reflĂšte une si sincĂšre humanitĂ©, Ă©motion que le dialogue y est presque superflu. On sâĂ©tonne mĂȘme de le voir parler Ă quelques rares cette idĂ©e ou un tel ĂȘtre pourrait exister, le film pose la question de son intĂ©gration dans la sociĂ©tĂ©, oĂč il serait considĂ©rĂ© comme une bĂȘte de foire, un diable, dangereux, mauvais. De mĂȘme, la morale est assez commune mais si rĂ©aliste quâest ce qui fait la bĂȘte, quâest ce qui fait lâhomme ?
Commetous les films de Burton, Edward aux mains d'argent est stylisĂ©. L'apparence angĂ©lique et gothique d'Edward - yeux grands ouverts, visage lacĂ©rĂ© de cicatrices, corps filiforme vĂȘtu d'un
PremiĂšre de leur huit collaborations ensemble, Edward aux mains d'argent reste l'une des plus marquantes. Retour sur les tous dĂ©buts d'une des associations les plus prolifiques de sa gĂ©nĂ©ration. Ce soir, France 4 remonte aux origines de l'amitiĂ© de cinĂ©ma qui lie depuis un quart de siĂšcle Johnny Depp et son metteur en scĂšne fĂ©tiche, Tim Burton. Les deux hommes se sont en effet rencontrĂ©s pour la premiĂšre fois avec Edward aux mains d'argent, premier des huit chapitres qui pour l'instant constituent l'un des duos les plus prolifiques et marquants du cinĂ©ma contemporains. Plus qu'un dĂ©tonateur dans leurs carriĂšres respectives, Edward aux mains d'argent, qui fĂȘte ses vingt-cinq ans cette annĂ©es outre-Atlantique le film n'est sorti qu'en avril 1991 en France, fut avant tout le film de la confirmation pour les deux hommes. Ancien animateur chez Disney, Tim Burton surfait sur le carton quelques mois plus tĂŽt du premier de ses deux Batman, qu'il rĂ©alise pour la Warner. C'est pourtant pour la Fox qui rachĂšte les droits Ă la Warner avant le carton de Batman qu'il rĂ©alise ce film intime aux accents autobiographiques prononcĂ©s, un projet de jeunesse dans lequel il fait revivre sa Burbank natale avec son sens caractĂ©ristique Ă la fois poĂ©tique, enfantin et inquiĂ©tant. Johnny Depp, quant Ă lui, est aussi un nom en vogue Ă Hollywood. Il est depuis 1987 la star de 21 Jump Street, qui fait de lui une star auprĂšs du jeune public et un sex-symbol pour adolescentes. Un statut qui agace passablement le jeune homme, qui ne veut pas se laisser enfermer dans des rĂŽles dans des teen movies. C'est pourtant dans la peau d'un jeune homme hypersensible qui dĂ©couvre son humanitĂ© qu'il va devenir l'une des plus grandes stars hollywoodiennes. Le rendez-vous ratĂ© de Tom Cruise Si la rencontre entre Burton et Depp fait aujourd'hui partie des livres d'histoire du cinĂ©ma, elle n'est due qu'Ă la pugnacitĂ© du rĂ©alisateur, qui doit se battre contre l'avis des producteurs. En effet, si Burton convainc trĂšs rapidement la Fox d'engager Winona Ryder, qu'il avait rĂ©vĂ©lĂ© dans Beetlejuice, la Fox veut lui imposer un autre nom, plus ronflant, pour le rĂŽle d'Edward, celui d'une des stars incontournables de la fin des annĂ©es 80 Tom Cruise. C'est en effet lui qui, le premier, passe l'audition pour le rĂŽle d'Edward. Une audition qui ne satisfera pas vraiment Burton, notamment lorsque Tom Cruise propose de corriger la fin du film pour la rendre plus lĂ©gĂšre. Dans son livre d'entretiens avec Mark Salisbury, Tim Burton se souvenait de ce rendez-vous ratĂ© "C'est toujours la mĂȘme chose. On vous remet une liste en vous disant "VoilĂ les cinq premiers comĂ©diens du box-office !". Et sur ces cinq, il y a Tom Cruise, Tom Cruise et Tom Cruise. J'ai appris Ă ne pas me braquer tout de suite. Ce n'Ă©tait certainement pas le comĂ©dien de mes rĂȘves, mais j'ai bien voulu le rencontrer. C'est quelqu'un d'intĂ©ressant mais je suis plutĂŽt content qu'on en soit restĂ© lĂ . Il a posĂ© des questions sur le personnage â des questions si nombreuses que je ne pourrais plus vous dire lesquelles". Parmi les acteurs qui font alors connaĂźtre leur intĂ©rĂȘt, on trouve un certain Johnny Depp. Dans la prĂ©face qu'il signe pour le livre de Salisbury, l'acteur se souvient de sa premiĂšre impression sur le script d'Edward aux mains d'argent "J'ai lu le script d'une seule traite et j'ai pleurĂ© comme un nouveau-nĂ©. BouleversĂ© que quelqu'un soit suffisamment brillant pour concevoir, puis Ă©crire, cette histoire, je me suis replongĂ© dedans immĂ©diatement. J'ai Ă©tĂ© si Ă©mu que des torrents d'images submergeaient mon cerveau â celles des chiens de mon enfance, des moments oĂč en grandissant je me sentais rejetĂ© et dĂ©calĂ©". PersuadĂ© d'ĂȘtre le "p'tit minet de la tĂ©lĂ©", Johnny Depp dĂ©croche nĂ©anmoins une rencontre avec Tim Burton. Une rencontre "Ă©trange et Ă©lectrisante" Si Depp est Ă l'Ă©poque une star du petit Ă©cran, il ne l'est pourtant pas aux yeux de Burton, qui accepte de le rencontrer sur la recommandation de certains de ses proches "Il Ă©tait dans cette sĂ©rie tĂ©lĂ© que... en fait, ce qui Ă©tait parfait pour moi, c'est que je n'avais jamais vu cette sĂ©rie. Je ne savais pas vraiment qui il Ă©tait. Je ne l'avais jamais vraiment vu dans quoi que ce soit. Mais Ă©videmment, son nom est arrivĂ© Ă mes oreilles. Donc je l'ai rencontrĂ© comme ça, dans un cafĂ©. Et c'Ă©tait la meilleure des choses possibles, car je n'avais aucune idĂ©e prĂ©conçue sur lui en tant qu'acteur", confie Burton au site Entertainment Weekly Ă l'occasion des vingt-cinq ans du film. Le cafĂ© en question est celui du Bel Age Hotel de Los Angeles oĂč Johnny Depp rencontre pour la premiĂšre fois Tim Burton en compagnie de sa productrice Denise Di Novi. Bien Ă©videmment, cette rencontre entre deux caractĂšres aussi forts que marginaux fut tout sauf conventionnelle. Toujours chez Salisbury, Johnny Depp se rappelle de ce moment qui changea Ă jamais le destin des deux artistes. "En face de moi, j'avais un homme pĂąlot, apparemment fragile, l'Ćil triste et les cheveux encore plus hirsutes que si on les avait filmĂ©s au rĂ©veil. [...] Et puis soudain, une masse de deux tonnes s'est abattue sur mon front. Ses mains â la maniĂšre dont elles ondulaient dans l'air presque sans aucun contrĂŽle, dont elles tapotaient nerveusement sur la table â, sa façon compassĂ©e de s'exprimer â un trait de caractĂšre que nous partageons tous les deux â, ses yeux ouverts et brillants venus de nulle part, ses yeux curieux qui en avaient beaucoup vu, mais continuaient, nĂ©anmoins, Ă tout scruter... Bref, ce fou furieux hypersensible n'Ă©tait autre qu'Edward aux mains d'argent". Le tournant de deux carriĂšres La rencontre entre les deux hommes fut au final le point de dĂ©part d'une longue amitiĂ© de cinĂ©ma, scellĂ©e grĂące au personnage lunaire d'Edward, un des nombreux avatars filmiques de Tim Burton auxquels Johnny Depp a prĂȘtĂ© son apparence. "Lors de cette premiĂšre rencontre, j'ai su qu'il Ă©tait fait pour le rĂŽle. Simplement parce qu'il avait l'air de quelqu'un qui semblait dans ce truc avec 21 Jump Street. Mais ce n'Ă©tait pas lui. Il Ă©tait donc comme le personnage, vous savez ? Quelqu'un qu'on perçoit d'une certaine façon et qui est en rĂ©alitĂ© tout autre chose", confiait rĂ©cemment le cinĂ©aste Ă Entertainment Weekly. Film emblĂ©matique de l'esprit mĂ©lancolique, poĂ©tique et horrifique de Tim Burton, Edward aux mains d'argent Ă©tablit dĂ©finitivement le rĂ©alisateur parmi les cinĂ©astes qui allaient marquer leur Ă©poque. Le film connut un beau succĂšs aux Ătats-Unis, trouva mĂȘme son public en France avec prĂšs de entrĂ©es, et dĂ©crocha au passage une nomination Ă l'Oscar du meilleur maquillage. Johnny Depp, quant Ă lui, tomba amoureux de Winona Ryder sur le tournage et dĂ©crocha sa premiĂšre nomination sur dix au total aux Golden Globes. Depuis, les deux hommes ont travaillĂ© de nouveau sur sept autres longs-mĂ©trages, et referont bientĂŽt Ă©quipe pour la suite d'Alice au pays des merveilles, De l'autre cĂŽtĂ© du miroir, dont Burton ne sera cependant cette fois-ci que producteur. L'histoire d'Edward aux mains d'argent Le jeune Edward Scissorhands n'est pas un ĂȘtre humain comme les autres. Il a Ă©tĂ© créé de toutes piĂšces par un inventeur qui est mort avant d'avoir pu lui greffer des mains. Et la pauvre crĂ©ature s'est retrouvĂ© avec des lames de mĂ©tal, des instruments trĂšs tranchants Ă la place des doigts. Un jour, Peg Boggs, reprĂ©sentante en produits de beautĂ©, sonne Ă sa porte. TouchĂ©e par Edward, cachĂ© dans un coin, cette mĂšre de deux enfants dĂ©cide d'installer le jeune homme chez elle, dans son petit pavillon de banlieue. TrĂšs vite, il se fait accepter par tout le monde et se rend utile. Avec ses mains, Edward peut tailler chiens ou chevelure des dames, sculpter buissons ou blocs de neige pour en faire de vĂ©ritables oeuvres d'art. Il est secrĂštement amoureux de Kim, la fille de Peg. Mais un jour, il se laisse convaincre par le petit ami de Kim de l'aider Ă commettre un hold-up. Il se fait prendre et se retrouve seul Ă porter le chapeau du cambriolage. Un autre jour, il provoque involontairement la mort d'un jeune homme. Tout le quartier se retourne contre lui, mĂȘme ses parents adoptifs, alors Edward s'enfuit. Edward aux mains d'argent est diffusĂ© ce soir Ă 20h50 sur France 4.
Caren plus de signer sa premiĂšre collaboration avec Johnny Depp, il suit les codes du cinĂ©aste, qui favorise une esthĂ©tique Ă la fois dark et ultra-colorĂ©e dâune scĂšne Ă lâautre, avec des scĂ©narios qui prĂŽnent la tolĂ©rance et lâacceptation de tous. Pour cĂ©lĂ©brer comme il se doit lâanniversaire de Edward aux mains dâargent, on vous dĂ©voile aujourdâhui 10 anecdotes Ă
22 Mai 2014 Jâai beaucoup aimĂ© ce film, câest un film fantastique trĂšs rĂ©ussi. Ce film Ă Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Tim Edward vit seul dans un manoir, il nâose pas sortir car il nâa pas de mains. A la place il a des ciseaux. Un jour, Peggy une vendeuse de produits de beautĂ© le dĂ©couvre. Elle dĂ©cide de lâemmener chez elle. Il est trĂšs vite adoptĂ© par la famille et les habitants du quartier. Mais trĂšs vite les habitants du quartier vont se retourner contre lui .CĂ©cile - CM2Le mardi 14 mai nous sommes allĂ©s au cinĂ©ma voir Edward aux mains dâargent ». Ce que jâai bien aimĂ©, câest quand il taille des buissons en forme de dinosaures ou de personnes. Ce que je nâai pas aimĂ©, câest quand Edward se fait taper par Jim, quand il va cambrioler la maison de Jim avec Kim et quand les habitants du village se mĂ©fient de lui. Ce film nâest pas vraiment pour les plus â CM1 Le mercredi 14 mai nous sommes allĂ©s voir Edward aux mains dâargent ». Jâai adorĂ© ce film. Je crois que câest le meilleur film quâon ait vu avec lâĂ©cole. Il Ă©tait un peu triste et il parlait de discrimination et dâamour entre une jeune fille nommĂ©e Kim et un garçon nommĂ© Edward. Edward vivait dans un chĂąteau jusquâau jour oĂč une dame nommĂ© Peg, la maman de Kim, lâinvite Ă venir habiter chez elle. Franchement câest le meilleur film que jâai vu je vous conseille dâaller le - CM2Jâai bien aimĂ© Ă la fin quand Edward fait des sculptures de glace pour faire tomber de la neige. Jâai aussi aimĂ© quand Kim prend Edward dans ses bras. Je nâai pas aimĂ© quand lâinventeur de Edward est mort et quand Jim a voulu tuer Edward. Et quand il coupe un peu la main de Kim Ă cause de Jim et quand il se fait prendre par la police. Ce triste film Ă©tait romantique, Jâai adorĂ©ELINA - CM2Jâai bien aimĂ© ce film. Ce qui est dommage câest que Edward veut se gratter et il se fait mal au visage. Ce que je nâai pas aimĂ© dans un passage, câest quand Jim ne faisait que frapper avec du bois sur Edward.. Aussi jâai adorĂ© les figures que Edward taillait. Un jour il Ă fait un chien, une danseuse , un chat ....CamĂ©rone â CM2Jâai adorĂ© ce film, dĂ©jĂ parce quâil Ă©tait en couleurs , parce quâil est bien, et parce que jâaimais bien quand Edward coupait les buissons, les chiens, les femmes. Mais je nâai pas aimĂ© quand Jim tapait Edward avec une barre de fer dans le âCE2Mercredi 14 mai nous sommes allĂ©s au cinĂ©ma de Mussidan nous avons Edward aux mains dâargent ». Cela parlait dâun garçon qui avait des ciseaux Ă la place des mains. J ai bien aimĂ© quand Edward essaie de sauver KĂ©vin un petit garçon. Il essaie de le sauver parce quâun fourgon conduit par quelquâun saoul va lâĂ©craser. Mais en le sauvant Edward lui fait des Ă©gratignures sur la tĂȘte et tout le monde lui en veut. AprĂšs mon moment prĂ©fĂ©rĂ© aussi câest quand Edward rentre au manoir dans le grenier et Jim le mĂ©chant arrive. Il a un pistolet et puis aprĂšs Edward le tue avec ses ciseaux et puis Jim tombe par la â CM2Jâai bien aimĂ© ce film car Edward avait des ciseaux Ă la place des mains et aussi il taillait et coupait les cheveux et les chiens. Parfois la police essaie de lâarrĂȘter etparfois il fait une sculpture avec de la glace. Quand son pĂšre veut lui offrir des mains il meurt dâun seul coup. AprĂšs il essaie de le toucher mais il le fait D âCE2 Edward aux mains dâargents est un trĂšs beau film qui peut ĂȘtre Ă©trange, Ă©motionnel ou morbide. Edward aux mains dâargents est un film Ă©mouvant qui parle de la discrimination. Jâai adorĂ© ce film parce que tous les styles sont dans ce film, et bien sĂ»r il y a des scĂšnes morbides comme dans tous les films de Tim Burton. Johnny Dep joue le rĂŽle principal du film il incarne Edward. Edward a Ă©tĂ© créé par lâinventeur, câest donc un robot. Ensuite Peg , la reprĂ©sentante des savons lâa recueilli, il a appris Ă manger et Ă boire. Puis toutes les voisines voulaient le voir. Il a taillĂ© leurs buissons en animaux puis il a rencontrĂ© la fille de Peg et il est tombĂ© amoureux etcâŠINES-CM2Jâai bien aimĂ© le film parce que Edward sculptait des dinosaures, des chiens, des femmes. Il coupe les poils des chiens les cheveux, des sculptures de glace. Jim a Ă©tĂ© mĂ©chant avec Edward il se sont film Ă©tait bien il Ă©tait trĂšs Ă©mouvant il avait des passages rigolos et des passages tristes. Quand peggy rencontre Edward elle lâemmĂšne chez elle, il nâa pas peur il est trĂšs trĂšs gentil et il sait tailler les haies et tailler les buissons plus vite que nous et faire des sculptures. Pour le jour de NoĂ«l Edwards a fait un cadeau Ă Kim, il la sculptĂ©e en ange. Câest Ă voir il est trĂšs trĂšs bien surtout il ne faut pas avoir trouvĂ© que ce film Ă©tait bien mais je trouve que Edward nâa pas de chance d avoir des ciseaux Ă la place des mains, car il ne peut presque rien faire, puis il fait mal Ă tout le monde alors qui ne fait pas exprĂšs. Mais je trouve dommage car Ă chaque fois quâil se fait arrĂȘter par la police, ce nâest pas sa faute. Sinon jâai bien aimĂ© quand Edward faisait tout pour se rapprocher de Kim jâai trouvĂ© ça mignon jâai bien aimĂ© aussi quand Kim lâa serrĂ© dans ses bras. Jâaimerais bien revoir ce film car je lâai bien aimĂ© !Mathilde CM2 Ce que jâai aimĂ© Jâai tout aimĂ© car je trouve le film gĂ©nial et je trouve lâhistoire trĂšs intĂ©ressante en plus lâacteur principal est super, Johnny Depp, mon passage prĂ©fĂ©rĂ© est quand Kim, la fille de Pegg, celle qui a pris Edward avec lui quand elle lâa vu seul au chĂąteau, est sous la neige quand Edward sculpte de la glace un ange pour NoĂ«l . Jâai trouvĂ© aussi que le moment oĂč il fait des coiffures, aux chiens, et aux femmes est un peu drĂŽle. Ce film parle de discrimination, je trouve que le film nâest pas pour de jeunes enfants. Jâai pleurĂ© Ă la fin je le trouve triste et je pense que ce film est un peu une que je nâai pas aimĂ© Je nâai pas aimĂ© quand Jim, le petit ami de Kim frappe Edward, et je nâaime pas du tout CM2Mercredi 14 mai, nous sommes allĂ© Ă Mussidan pour voir le film Edward aux mains dâargent ». CĂ©tait triste et Ă moitiĂ© romantique. C Ă©tait drĂŽle la scĂšne du salon de coiffure. Je n ai pas aimĂ© parce que cĂ©tait triste et ça faisait un peu peur. J ai trouvĂ© que les personnages Ă©taient bien B - CE2Jâai bien aimĂ© ce film parce que Ă la place des mains il avait des ciseaux et il vivait dans un chĂąteau. Une dame lâa emmenĂ© chez elle et aprĂšs la dame lui a donnĂ© des habits. Edward les a mis et aprĂšs il y a eu bagarre entre Jim et EdwardMatheo â CE2 Mercredi matin nous sommes allĂ©s au cinĂ©ma voir Edward aux mains dâargent ». Je nâai pas aimĂ© le film parce que câest violent. Parce que je nâai pas aimĂ© que Jim se fasse tuer et KĂ©vin a failli ĂȘtre tuĂ© et aussi je nâai pas aimĂ© quand Edward a coupĂ© KĂ©vin et que Jim donnait des coups de pieds de biche Ă Edward et quâil lui tire dessusDylan-CM1Jâai aimĂ© ce film parce que Edward a des mains en ciseaux. Câest triste parce que son inventeur Ă NoĂ«l veut lui offrir des mains et Edward nâarrĂȘte pas de les toucher parce que il rĂȘve dâavoir des mains et Ă ce moment lĂ son inventeur est mort. Ce qui est le plus beau câest quand kim danse dans la - CE2Jâai adorĂ© le film, il parlait de la discrimination. Dans le film il y avait plein de couleurs et le matin câĂ©tait rigolo parceâque tout le monde partait en mĂȘme temps au travail. Ce que je nâai pas aimĂ© câest quand Jim a frappĂ© Edward sur le dos Ă plusieurs reprises. Jâavais envie de rentrer dans le film et de frapper Edward aux mains dâargent » est un film qui parle de la discrimination. Edward est un garçon qui Ă la place des mains, a des ciseaux. Il est dĂ©couvert dans un chĂąteau par Peggy qui lâemmĂšne chez elle. Il se fait adopter par toute la famille et puis par tout le quartier, il tombe aussi amoureux dâune fille qui sâappelle Kim. Jâai beaucoup aimĂ© ce film il y a de lâaction, de lâaventure, de lâamour, du suspens, une scĂšne drĂŽle. Il nây a pas de scĂšne que je nâai pas aimĂ© et je conseille Ă tout le monde de le voir. En tout cas jâaimerais bien le mercredi 14 avril nous sommes allĂ©s Ă Mussidan pour aller voir Edward aux mains dâargent. » Edward aux mains dâargent est un conte dont le sujet est la dicrimination. Jâai bien aimĂ© ce film dont la scĂšne de la rencontre entre Peggy Boggs et Edward, et la scĂšne oĂč Edward tue Jim le brutal », petit ami de Kim et celle oĂč Kim dĂ©couvre Edward et oĂč il perce son lit. Dans lâensemble ce film est trĂšs bien, jâai â CM2 Edward sculpte de la glace dans son grenier. Ce que jâai aimĂ© Jâai bien aimĂ© quand il a percĂ© le lit Ă aussi bien aimĂ© quand il a tuĂ© Jim .Ce que je n ai pas aimĂ© Je n ai pas aimĂ© quand ils ont laissĂ© Edward tout seul chez Jim et aussi quand tout le monde a cru que Edward voulait tuer KĂ©vin mais en fait il a voulu le sauver car le copain de Jim Ă©tait saoul et il a failli le bien aimĂ© ce filmGABIN-CM2Ce film est trĂšs beau il est triste et romantique, des fois il y a quelques moments drĂŽles. Ce film parle de discrimination. Les maisons sont pleines de couleurs. Je trouve que ce film est fantastique. Jâai bien aimĂ©, quand Edward coupe les cheveux des villageois et des chiens, aussi quand Edward taille de la glace et que Kim danse sous la neige et aussi quand Kim prend Edward dans ses bras. Je nâai pas aimĂ© quand les villageois vont chez Peguy et quâils font un pique-nique. Jâai trouvĂ© triste quand Edward, Jim et Kim Ă©taient dans le chĂąteau et que Jim voulait tuer EdwardEt aussi quand Edward dit adieu Ă CM2Le 14 mai 2014 nous avons Ă©tĂ© au cinĂ©ma de Mussidan voir le film Edward aux mains dâargent ». Ce film parle de la discrimination. Il raconte lâhistoire dâun jeune homme qui a des mains ciseaux et qui habite dans un chĂąteau abandonnĂ©. Cet homme est un robot non fini. Un jour Peggy une maquilleuse va au chĂąteau pour trouver des clients et lĂ elle trouve Edward. Elle le ramĂšne chez elle. Elle va dĂ©couvrir quâil sait faire des coupes dâarbres, de cheveux etc âŠMais il va trĂšs vite tomber amoureux de kim la fille de Peggy et ça va lui causer beaucoup de problĂšmes âŠAu final jâai beaucoup aimĂ© ce filmLaura CM2Jâai adorĂ© ce film sur la discrimination et je trouve que ce film est aussi romantique. Câest un trĂšs beau film plein dâĂ©motions. Je pense que ce film nâest pas adaptĂ© pour les plus rĂ©sumĂ© du film Edward fait plaisir aux gens en exerçant la coiffure et le jardinage mais quelques personnes abusent de ses talents et lâobligent Ă commettre des mauvais actes. Edward, rejetĂ© retourne dans son manoir. Le personnage principal, Edward est jouĂ© par Johnny Depp. Je trouve que Edward ne parle pas beaucoup. Ce film est en Avant de commencer mes impressions, je tiens Ă vous informer que cette histoire, parle de discrimination. Câest Ă dire de la mĂ©chancetĂ© des gens. DĂšs que quelquâun est diffĂ©rent, ils le critiquent. Maintenant que je vous ai informĂ©, je peux commencer mes impressions Jâai adorĂ© ce film, surtout la gentillesse dâEdward et de celle de la famille qui lâaccueille. Au dĂ©but, tout le monde Ă©tait gentil avec Edward, surtout les femmes. Mais Ă la fin, ils deviennent mĂ©chants, Ă cause de son cambriolage forcĂ©. ForcĂ©, câest quâon lâa obligĂ© Ă cambrioler la maison de Jim lâancien amoureux de Kim. A la fin elle tombe amoureuse dâEdward, mais celui-ci doit la quitter, parce que tout le monde en a aprĂšs bien aimĂ© ce film, car il Ă©tait beau mais un peu triste mais Ă©mouvant. Mes scĂšne prĂ©fĂ©rĂ© Quand Peggy dĂ©couvre le jardin du chĂąteau, Edward a taillĂ© plein de buisson câĂ©tait trĂšs joli. Ma deuxiĂšme scĂšne prĂ©fĂ©rĂ© câest quand Edward a percĂ© le lit a eau de Kim et quâil a rebouou des fois chĂ© le trou avec un doudou. Le moment oĂč je nâest pas aimĂ© câest quand Jim a frapper Edward. Câest une histoire triste mais â CM1Câest Ă voir. Jâai aimĂ© presque tout le film. Je nâai pas aimĂ© quand Jim fait du mal Ă Edward dans le chĂąteau mais Kim essaie de lâempĂȘcher avec une poutre. Mais il a repoussĂ© Jim .Edward lĂšve ses mains ciseaux et les enfonce dans le ventre de Jim , il le pousse et Jim tombe de la fenĂȘtre. Edward dit Adieu » et Kim lui dit Je t aime ». Des fois ça fait peur et des fois cĂ©tait marrant. Il dure 1h40. Pendant lâhistoire, au passĂ© avant NoĂ«l un crĂ©ateur a crĂ©e Edward aux mains ciseaux mais il voulait lui donner des vraies mains, trop tard il meurt .LOU-ANN-CM1Lesmeilleures offres pour EDWARD AUX MAINS D'ARGENT (Johnny Depp) DVD NEUF sont sur eBay Comparez les prix et les spĂ©cificitĂ©s des produits neufs et d 'occasion Pleins d 'articles en livraison gratuite!
Synopsis Il Ă©tait une fois une citĂ© rĂ©sidentielle aux maisons colorĂ©es. Peggy, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques, effectue sa tournĂ©e sans parvenir Ă vendre ses produits. Elle se dĂ©cide alors Ă chercher un client dans le mystĂ©rieux chĂąteau perchĂ© sur les hauteurs de la ville oĂč elle dĂ©couvre un jeune homme apeurĂ© et hagard. Il sâagit dâEdward, un ĂȘtre créé par un gĂ©nial inventeur mort juste avant de lui greffer des mains. La pauvre crĂ©ature est donc affublĂ©e de lames de mĂ©tal trĂšs tranchantes Ă la place des doigts. Attendrie, Peggy lâinvite dans sa maison. LâarrivĂ©e dâEdward dĂ©clenche la curiositĂ© des voisines qui accourent pour voir lâĂ©trange inconnu. Il sâintĂšgre Ă la vie de la citĂ©, rĂ©vĂ©lant des dons dâartiste en sculptant les buissons et servant de coiffeur inspirĂ© aux dames. Il aime en secret Kim, la fille de Peggy. Tout se gĂąte pour lui lorsquâil se laisse convaincre par Jim, le petit ami de Kim, de lâaider Ă commettre un cambriolage. Du jour au lendemain, tous les habitants se retournent contre lui. Seule Kim le soutient. TraquĂ©, il se rĂ©fugie au chĂąteau, rejoint par Kim et Jim. Les deux garçons se battent et Jim sâempale sur les » mains » coupantes. AprĂšs avoir avouĂ© son amour Ă Edward, Kim annonce sa mort Ă la foule hargneuse. Elle part, le laissant seul dans la grande demeure. ThĂšme Les marginaux ComĂ©die fantastique Il Ă©tait une fois une citĂ© rĂ©sidentielle aux maisons colorĂ©es. Peggy, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques, ne parvient pas Ă vendre ses produits dans une citĂ© rĂ©sidentielle et va chercher un client dans le mystĂ©rieux chĂąteau perchĂ© sur les hauteurs. Elle dĂ©couvre un jeune homme apeurĂ© et hagard Edward, un ĂȘtre créé par un gĂ©nial inventeur, mort juste avant de lui greffer des mains affublĂ©es de lames de mĂ©tal tranchantes Ă la place des doigts. Attendrie, Peggy lâinvite dans sa maison. Il sâintĂšgre Ă la vie de la citĂ©, rĂ©vĂ©lant des dons dâartiste en sculptant les buissons et servant de coiffeur aux dames. Il aime en secret Kim, la fille de Peggy, mais se laisse convaincre par le petit ami de Kim de lâaider Ă commettre un cambriolage. Tous se retournent contre lui. Seule Kim le soutient⊠Distribution Edward un ĂȘtre doux qui se heurte Ă lâinjustice Le corps sanglĂ© de cuir, le visage pĂąle, les yeux Ă©tonnĂ©s, ni homme ni robot, Edward a Ă©tĂ© créé par un inventeur qui est mort avant dâavoir achevĂ© son Ćuvre. Il agite, en guise de mains, des lames tranchantes qui pourraient ĂȘtre des armes mortelles, lui qui ne sait ni ne veut faire le mal. Câest un ĂȘtre doux, innocent et gĂ©nĂ©reux qui, en dĂ©couvrant le monde des humains, va se heurter Ă la cruautĂ© et Ă lâinjustice. Il rĂ©vĂšle des dons artistiques et une sensibilitĂ© exacerbĂ©e. AprĂšs avoir Ă©tĂ© adulĂ©, il se voit rejetĂ©, exclu Ă cause de sa diffĂ©rence. En tombant amoureux, il ressent de lâamertume face Ă son handicap et comprend quâil nâaura jamais droit Ă lâamour. Il a entrevu le bonheur au sein de sa famille adoptive, mais il poursuivra sa vie Ă©ternelle seul, Ă sculpter de magnifiques statues de glace. Câest une crĂ©ature pathĂ©tique et profondĂ©ment attachante. Peggy Boggs la » mĂšre » qui accepte dâemblĂ©e la diffĂ©rence ReprĂ©sentante en produits de beautĂ©, Peggy arrache Edward Ă la solitude en le prenant sous son aile maternelle. Car elle est mĂšre avant tout, tout acceptation et amour pour le premier ĂȘtre qui fera vibrer cette corde sensible. DĂ©formation professionnelle oblige, elle soigne le visage aux nombreuses cicatrices dâEdward, et le tartine de crĂšmes de soin. Elle ne voit jamais Edward comme un monstre et ne regarde pas ses mains comme une difformitĂ©. AttentionnĂ©e, tendre, elle ne porte aucun jugement de valeur et accepte dâemblĂ©e sa diffĂ©rence. Sa gĂ©nĂ©rositĂ© et sa naĂŻvetĂ© lâaveuglent et lâempĂȘchent dâentrevoir les consĂ©quences de son geste charitable. Elle rĂ©alise trop tard quâEdward Ă©tait plus en sĂ©curitĂ© dans son chĂąteau. Kim gentillesse et sensibilitĂ© sous un masque dâeffronterie Fille de la famille Boggs, Kim a lâapparence de la Pom Pom Girl, jolie adolescente quelque peu bĂȘcheuse qui regarde Edward avec un dĂ©dain teintĂ© de moquerie. Elle se laisse entraĂźner par son petit ami, Jim, et regrette ensuite dâavoir piĂ©gĂ© Edward. Elle sera peu Ă peu touchĂ©e par son innocence, sa sincĂ©ritĂ© et sa puretĂ©. Elle laisse alors exprimer la gentillesse et la sensibilitĂ© quâelle Ă©touffait sous un masque dâeffronterie. Elle en vient Ă communiquer avec lui, Ă lâaimer et Ă lâaider Ă sortir des griffes de la foule haineuse. Toute sa vie, elle restera hantĂ©e par ce grand amour impossible. Lâinventeur savant fou, dĂ©miurge solitaire Il apparaĂźt dans les » flashes back , lorsquâEdward se remĂ©more lâorigine de sa naissance. DĂ©miurge solitaire, il se consacre Ă ses inventions dans les tĂ©nĂšbres dâun vieux chĂąteau dĂ©labrĂ©. Il a lâidĂ©e de donner une Ăąme Ă sa crĂ©ature le jour oĂč son regard tombe sur un biscuit en forme de cĆur. Il lui offre un cerveau, une peau, un cĆur, dĂ©veloppe sa sensibilitĂ©, lâĂ©duque comme un fils mais meurt dâune crise cardiaque juste avant de lui greffer de vĂ©ritables mains. Dans la lignĂ©e de lâillustre professeur Frankenstein, il symbolise le » savant fou , cher au cinĂ©ma fantastique. GĂ©nĂ©rique Titre original Edward Scissorhands Production Denise Di Novi, Tim Burton Producteur exĂ©cutif Richard Hashimoto ScĂ©nario Caroline Thompson, dâaprĂšs une idĂ©e originale de Tim Burton RĂ©alisation Tim Burton Photo Stefan Czapsky DĂ©cors Bo Welch Costumes Colleen Atwood Effets spĂ©ciaux maquillage Stan Winston Montage Richard Halsey Musique Danny Elfman Assistant-rĂ©alisateur Jerry Fleck Mixage son Petur Hliddal InterprĂ©tation Edward/ Johnny Depp Kim Boggs/ Winona Ryder Peg Boggs/ Dianne Wiest Bill Boggs/ Alan Arkin Jim/ Anthony Michael Hall Joyce Monroe /Kathy Baker Kevin /Robert Oliveri Helen/ Conchata Ferrell Marge /Caroline Aaron Officier de police Allen /Dick Anthony Williams Lâinventeur /Vincent Price Film 35 mm â couleurs par De Luxe Format 1/1,66 full frame DurĂ©e 1h47 Distribution Twentieth Century Fox-France N° de visa 76 035 DĂ©but de tournage ĂtĂ© 1990 Sortie pays dâorigine Janvier 1991 Sortie en France 10 avril 1991 Autour du film Une fable sur lâincommunicabilitĂ© et lâintolĂ©rance Sous le conte poĂ©tique et lâhommage au cinĂ©ma fantastique, se profile une lĂ©gende moderne et satirique des conformismes amĂ©ricains. La petite ville accueillante du film renferme tous les maux dâune sociĂ©tĂ© enracinĂ©e dans ses traditions et coincĂ©e dans ses prĂ©jugĂ©s. Tim Burton dĂ©crit un monde quâil connaĂźt bien, celui dâune banlieue de Los Angeles oĂč il a grandi. En levant le voile sur le vrai visage de lâAmĂ©rique profonde, il bĂątit une parabole sur la condition prĂ©caire de lâartiste prisonnier des rĂšgles hollywoodiennes. En tant que rĂ©alisateur anticonventionnel, il nâa lui-mĂȘme jamais rĂ©ussi â ni cherchĂ© â Ă rentrer dans le moule, restant toujours mĂ©fiant face aux engouements factices dont il a pu ĂȘtre lâobjet. Ce regard lucide portĂ© sur lâindustrie cinĂ©matographique transparaĂźt nettement dans Edward aux mains dâargent. Son hĂ©ros symbolise un artiste qui, aprĂšs avoir Ă©tĂ© adulĂ© pour son originalitĂ©, se voit soudainement mĂ©prisĂ© parce que jugĂ© incontrĂŽlable. Le film peut alors se lire comme une fable poignante sur la solitude et les dĂ©chirements du crĂ©ateur. Ă travers ce portrait sans complaisance des Ătats-Unis, le film propose Ă©galement une rĂ©flexion sur lâincommunicabilitĂ© et sur lâintolĂ©rance. Face Ă lâinconnu, en lâoccurrence un ĂȘtre excentrique et diffĂ©rent, la sociĂ©tĂ© rĂ©agit violemment. La curiositĂ©, parfois malsaine, fait vite place au rejet, consĂ©quence dâune rĂ©action dâauto-dĂ©fense illĂ©gitime. Cette peur panique naĂźt chez des soi-disant braves gens qui rangent dans lâanormalitĂ© ce qui Ă©chappe aux normes dominantes. De maniĂšre ironique et grinçante, Tim Burton montre lâenvers du dĂ©cor dâun univers apparemment hospitalier qui cache en fait les pires travers. Sa dĂ©marche est dâautant plus pertinente quâelle procĂšde par un renversement de situation la monstruositĂ© nâest pas lĂ oĂč on lâattend. LâinquiĂ©tant Edward se rĂ©vĂšle un ĂȘtre charmant, totalement inoffensif tandis que les affables mĂ©nagĂšres se mĂ©tamorphosent en de redoutables sorciĂšres. Lors de la sortie du film, certains y ont vu une parabole sur le Sida, reconnaissant dans ces mĂ©thodes dâexclusion les humiliations subies quotidiennement par les victimes de la maladie. Tim Burton ne refuse pas cette interprĂ©tation mais prĂ©fĂ©re laisser au spectateur le soin de dĂ©celer toutes les mĂ©taphores quâil souhaite. Il reconnaĂźt nĂ©anmoins que de nombreux malades se sont fait projeter le film dans les hĂŽpitaux amĂ©ricains. En vĂ©ritĂ©, toute minoritĂ©, tout marginal, voire toute personne en lĂ©ger dĂ©calage par rapport aux normes sociales, peut se reconnaĂźtre dans le personnage dâEdward. Tim Burton avoue sây ĂȘtre dâailleurs lĂ©gĂšrement projetĂ©. » Je suis trĂšs introverti, un peu comme Edward, dit-il. Moi non plus je nâarrive pas Ă mâadapter. Dans les soirĂ©es, je me sens Ă©tranger, mal Ă lâaise. Edward câest aussi un peu chacun de nous. DaniĂšle Parra Autres points de vue Symphonie mĂ©lancolique en quatre couleurs » Edward aux mains dâargent, quatriĂšme long mĂ©trage de Tim Burton, est non seulement son premier projet vraiment personnel mais aussi une rĂ©ussite absolue. Conte de fĂ©es magique, symphonie mĂ©lancolique en quatre couleurs pastels vert, bleu, jaune et rose, Edward aux mains dâargent se dĂ©roule dans un monde hostile oĂč lâon assassine avec le sourire. [âŠ] Edward est ce moment magique oĂč lâĂąme de lâartiste se matĂ©rialise devant nos yeux Ă©bahis. Mieux quâun film rĂ©ussi, il est le conte de fĂ©es enfin retrouvĂ©. Iannis Katsahnias, in » Cahiers du cinĂ©ma , avril 1991. La preuve par le vide sidĂ©ral Edward aux mains dâargent, câest dâabord la preuve par le vide sidĂ©ral que lâAmĂ©rique des banlieues coquettes, dĂ©lavĂ©es pastel, semble nâavoir pas bougĂ© depuis des siĂšcles. Mais, Tim Burton laisse prudemment aux spectateurs le soin de coller toutes les mĂ©taphores du monde sur le dos de son film. Philippe Vecchi, in » LibĂ©ration , 10 avril 1991. Edward lâermite » Edward ne sâintĂšgre pas, il ne passe pas Ă lâĂąge adulte et retourne dans son manoir au temps immobile. Kim est devenue une vielle femme, tandis que lui nâa pas changĂ©. Dans le conte de Tim Burton, le hĂ©ros ne parvient pas Ă trouver sa place, et sa croissance reste Ă jamais bloquĂ©e, il nâa pas rĂ©ussi sa mĂ©tamorphose, contrairement à » La Jeune fille sans mains » de Grimm, qui subissait trois Ă©preuves avant dâĂȘtre acceptĂ©e sans mains, mains dâargent et, enfin, mains humaines, signe quâelle Ă©tait une adulte. Edward, lui aussi, aura parcouru trois Ă©tapes, sculptant les trois rĂšgnes de la nature. Sâil semble aller, dans un premier temps, vers lâhumain en passant par le vĂ©gĂ©tal, il sâen Ă©loigne au moment oĂč ses rapports se dĂ©tĂ©riorent avec les habitants il se tourne alors vers le minĂ©ral, la glace, symbole de puretĂ© mais aussi dâimmobilitĂ©. Thomas Bourguignon, in » Positif , n° 364, juin 1991. VidĂ©os Pistes de travail Le mythe de FrankensteinEdward aux mains dâargent est un conte poĂ©tique inspirĂ© des grands classiques du cinĂ©ma fantastique. Tim Burton revisite le genre en sâappuyant sur lâun des mythes les plus populaires, celui de Frankenstein. Ici, la crĂ©ature est dĂ©peinte comme un ĂȘtre pur et inoffensif. Analyser comment le film souligne la dimension pathĂ©tique de son hĂ©ros en le confrontant au monde cruel des hommes. Une satire de lâAmĂ©riqueTim Burton dresse un portrait sans complaisance de lâAmĂ©rique sous une forme ironique et grinçante. Il serait judicieux de mettre en lumiĂšre les nombreux aspects rĂ©vĂ©lateurs de cette dĂ©marche, en suivant, comme un jeu de pistes, les notations touchant Ă la vie de la petite ville colorĂ©e et Ă lâĂ©volution des personnages face Ă Edward. Une rĂ©flexion sur lâexclusionIl apparaĂźt important de mettre en Ă©vidence le processus dâexclusion dont est victime Edward aprĂšs avoir Ă©tĂ© lâobjet de curiositĂ©, il se voit cruellement rejetĂ© par ceux qui lâadoraient. Une discussion pourra ĂȘtre engagĂ©e avec les Ă©lĂšves sur ce thĂšme en analysant les rĂ©actions de chaque personnage face Ă la » crĂ©ature . Mettre en lumiĂšre comment chacun rĂ©vĂšle son vrai visage au fur et Ă mesure quâavance lâhistoire. DĂ©gager la morale du film une leçon de tolĂ©rance sur le respect des diffĂ©rences. Un conte moderneEdward aux mains dâargent est marquĂ© par plusieurs influences le conte, les mythes et lâesthĂ©tique du cinĂ©ma fantastique, le dessin animĂ©. Le rĂ©alisateur a tĂ©lescopĂ© les genres pour crĂ©er un univers singulier entre rĂȘve et rĂ©alitĂ©. Il utilise le fantastique pour parler dâaujourdâhui, prenant les thĂšmes des contes de fĂ©es pour les rendre contemporains. Montrer comment il joue sur les contrastes et les archĂ©types pour illustrer un propos Ă©minemment moderne. Les dĂ©chirements de lâartisteOn peut interprĂ©ter le film comme une parabole sur la condition de lâartiste portĂ© aux nues puis soudainement rejetĂ© par Hollywood. Tim Burton jette un regard lucide sur le monde du cinĂ©ma en imaginant un ĂȘtre en dĂ©calage, comme lui, avec lâunivers qui lâentoure. Montrer comment, en attaquant le miroir aux alouettes que constitue Hollywood, il souligne les dĂ©chirements de lâartiste. Mise Ă jour 17-06-04 ExpĂ©riences Un cinĂ©ma de genres Lâombre de Frankenstein plane sur Edward aux mains dâargent qui, par son fantastique gothique, sâinscrit dans la lignĂ©e de nombreux films Ă©voquant le cĂ©lĂšbre mythe. On y retrouve le savant solitaire qui se voue Ă une Ćuvre folle la crĂ©ation dâun androĂŻde qui sâadaptera mal au monde des hommes. Le film de Tim Burton regarde Ă©galement du cĂŽtĂ© des contes merveilleux et romantiques tel La Belle et la BĂȘte. Frankenstein, nĂ© sous la plume de Mary Shelley en 1918, inspira directement plus dâune centaine de films, faisant naĂźtre un des mythes les plus visitĂ©s du cinĂ©ma fantastique. Il devait Ă©clater sur les Ă©crans sous les traits de Boris Karloff dans Frankenstein 1931 et La FiancĂ©e de Frankenstein 1935 de James Whale, chefs-dâĆuvre jamais Ă©galĂ©s par la suite. La crĂ©ature se rĂ©vĂšle douĂ©e de rĂ©flexion et de sentiments grĂące Ă la composition magistrale du comĂ©dien. Son jeu fait sourdre une morbiditĂ©, une agressivitĂ© et une vulnĂ©rabilitĂ© qui confĂšrent au personnage une dimension humaine. Dans lâesprit du public, le nom de Frankenstein dĂ©signe dĂ©sormais le monstre jamais nommĂ© et non son crĂ©ateur le Victor Frankenstein du roman. Le hĂ©ros en sera donc Boris Karloff, monstre Ă©mouvant et martyrisĂ© dont la seule apparition suffit Ă balayer celle de son crĂ©ateur. Dans Edward aux mains dâargent, Johnny Depp fait renaĂźtre la dimension pathĂ©tique de son illustre modĂšle. Renversement de situation avec Terence Fisher qui fait du savant le hĂ©ros de cinq films interprĂ©tĂ©s par Peter Cushing. La crĂ©ature nâest ici quâun cobaye dans les mains dâun inventeur cynique et assassin. Mais, dans lâimaginaire du grand public, le souvenir de Boris Karloff triomphe. Le mythe perdure, inspirant des sĂ©ries B sans Ă©clats ou des parodies allĂšgres Frankenstein Junior, de Mel Brooks, en 1974, jusquâĂ ce que Tim Burton sâen empare pour lui restituer la part de poĂ©sie qui lâavait abandonnĂ© depuis fort longtemps. Dans Edward aux mains dâargent, le savant donne une Ăąme Ă sa crĂ©ature et meurt avant de lâavoir achevĂ©e. Il est surtout vu comme un homme solitaire ayant créé un fils Pinocchio nâest pas loin qui, devenu orphelin, doit affronter seul le monde des humains. Il y dĂ©couvre lâamour impossible avec une belle Ă©voquant les princesses de contes de fĂ©e. Nous voilĂ alors dans le pur merveilleux, cher Ă Jean Cocteau La Belle et la BĂȘte, 1946. AprĂšs la peur et la rĂ©pulsion, la Belle se met Ă aimer la BĂȘte malgrĂ© sa diffĂ©rence, et peut-ĂȘtre Ă cause de sa monstruositĂ©. Car, comme dans le film de Cocteau, un Edward » normalisĂ© » nâaurait plus la mĂȘme force attractive. Alors que le film de Cocteau reste dans le merveilleux la BĂȘte enfin aimĂ©e se transforme en Prince Charmant, celui de Tim Burton retombe dans la rĂ©alitĂ© lâamour impossible entre la belle et le monstre. Outils Bibliographie Articles de Thomas Bourgignon, Positif n° 364, 1991, et Cahiers du cinĂ©ma, 1991. Edward aux mains d'argent, DaniĂšle Para, Dossier "CollĂšge au cinĂ©ma, CNC. Cahier de notes sur...L'Etrange NoĂ«l de Monsieur Jack, Pascal Vimenet, Ed. Les enfants de cinĂ©ma. Burton on Burton, Mark Salisbury, Faber & Faber, 1997. La triste fin du petit enfant huĂźtre et d'autres histoires, Tim Burton, coll. 10/18,UGE, 1998. Frankenstein, Mary Shelley, Ed. Flammarion, 1989.
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SYNOPSIS Edward Scissorhands n`est pas un garçon ordinaire. CrĂ©ation d`un inventeur, il a reçu un cĆur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d`avoir pu terminer son oeuvre et Edward se retrouve avec des lames de mĂ©tal et des instruments tranchants en guise de doigts. .................................................................... LES CINQ PREMIERES MINUTES Edward aux mains dâargent est le quatriĂšme long-mĂ©trage de Tim Burton, grand gamin de 38 ans devenu par ailleurs lâun des cinĂ©astes amĂ©ricains actuels les plus passionnants, qui plus est ne se prenant absolument pas au sĂ©rieux. De Pee-Wees big adventure Ă Sleepy Hollow, Burton, en bon dĂ©miurge issu du monde de lâanimation il a dĂ©butĂ© comme animateur des niaiseries des productions Disney a toujours donnĂ© vie Ă de singuliĂšres personnalitĂ©s, marginalisĂ©es par une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine hiĂ©ratique et guindĂ©e. Ce serait trop simple de dire que le cinĂ©aste ressemble Ă ses crĂ©atures, physiquement ou moralement, Ă limage de ce grand dadais de Pee Wee dans sa maison pleine de jouets, ou de cet Edward mĂ©lancolique en forme de sĂ©cateur, proche de Jack, le squelette dĂ©senchantĂ© de The nightmare before Christmas. Lâambivalence des personnages burtoniens sâexprime le plus souvent par une inexorable maladresse qui les oblige Ă exercer le mal tout en voulant faire le bien câest Jack voulant organiser son propre NoĂ«l qui sâachĂšve en fiasco Ă©pouvantant les enfants dâune banlieue proprette, câest encore Edward Scissorhands, inconscient de son handicap qui lui fait croiser le fer Ă chaque fois quâil tend la main. DerriĂšre cette attention particuliĂšre Ă ses personnages, ses hĂ©ros au grain de folie adouci par lâamertume propre aux laissĂ©s pour compte, se cache aussi bien une rĂ©flexion sur la normalitĂ©, la diffĂ©rence, lâaltĂ©ritĂ©, et se profile enfin la question de la solitude de lâartiste, son dĂ©sir dâindĂ©pendance, sa dĂ©termination Ă proposer une " vision du monde " quâil souhaite avant tout faire partager. C'Ă©tait lâun des aspects de Ed Wood, son avant-dernier film, ou la tentative Ă©mouvante de montrer notamment que la crĂ©ation, rĂ©ussie ou non, passe avant tout par un enthousiasme aveugle et dĂ©mesurĂ©, une insouciance Ă faire fi des critiques les plus noires pour prĂ©server un dĂ©sir artistique personnel. Faire Ed Wood ou Edward aux mains dâargent, c'Ă©tait avant tout montrer la rĂ©sistance de lâartiste lâartiste comme ĂȘtre naĂŻf et dĂ©senchantĂ© contre le plus grand nombre, contre lâinsignifiance ou la mĂ©chancetĂ©. Pour conclure cette prĂ©sentation trop brĂšve et superficielle de lâunivers de Tim Burton, il faut souligner la formidable capacitĂ© dâinvention du cinĂ©aste, la cohĂ©rence de son Ă©quipe technique notamment par le travail effectuĂ© par Henry Selick pour le film dâanimation lâĂ©trange NoĂ«l de Mr Jack et rappeler son association unique avec le compositeur Danny Elfman, depuis les dĂ©buts de Burton en 1985, qui culmina en 1994 avec la BO magique de Nightmare Before Christmas.Fortdu succĂšs de Batman (le plus gros dans l'histoire de la Warner), Tim Burton gagne dĂ©finitivement la confiance des compagnies de production et peut se tourner vers des projets qui lui tiennent vraiment Ă coeur. C'est pourquoi il s'attaque avec la romanciĂšre Caroline Thomson Ă l'Ă©criture d'un scĂ©nario racontant l'histoire d'un personnage