Définitionsde EDWARD AUX MAINS D ARGENT, synonymes, antonymes, dérivés de EDWARD AUX MAINS D ARGENT, dictionnaire analogique de
Sorti chez nous en avril 1991, il y a 30 ans quasi jour pour jour, le film "Edward aux mains d’argent" de Tim Burton a lancĂ© la carriĂšre cinĂ©matographique de Johnny Depp. Souvenirs aiguisĂ©s
- Tu ne veux pas jouer Ă  Chifoumi avec moi ? - Non je gagne tout le temps ! Il est vrai qu’à Pierre-Papier-Ciseaux, Edward gagne haut la main. Edward et ses mains d’argent. Edward et ses doigts Que vous est-il arrivĂ© ? - Je ne suis pas fini ! Cette rĂ©plique-lĂ  aussi, vous l’avez encore tous en mĂ©moire si vous avez vu "Edward aux mains d’argent" de Tim Burton, sorti en salles en Belgique et en France Ă  la mi-avril 1991, il y a 30 ans dĂ©jĂ . Edward brillamment jouĂ© par Johnny Depp, j’y reviendrai, ce jeune homme créé par un inventeur de gĂ©nie mais qui meurt avant de terminer son Ɠuvre. Edward n’a pas de mains, juste des lames acĂ©rĂ©es en guise de doigts. Mais il est douĂ© avec ses couteaux. Il taille tout ce qu’il veut en tout comme il veut, transformant une haie en dinosaure, un arbuste en main ouverte vers le ciel ou votre coiffure
 en banana split !Edward avec ses mains d’argent c’est le roi de la coupe ! 20th Century FoxMais ma rĂ©plique prĂ©fĂ©rĂ©e reste dĂ©finitivement celle qui suit. Alors qu’Edward vit seul dans un sombre mais gigantesque chĂąteau perdu lĂ  en haut d’une colline, il reçoit la visite de Peg, une reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques. Peg invite le jeune homme Ă  la maison et elle lui prĂ©sente pas mal de monde en ville. Edward devient vite une attraction locale surtout grĂące Ă  ses talents de
 tailleur. TransformĂ© en objet de curiositĂ©, il apprend Ă  vivre avec sa nouvelle notoriĂ©tĂ©. Pourtant ses diffĂ©rences font encore peur. Parmi toutes ses rencontres, il tombe sous le charme de Kim jouĂ© par Winona Ryder, dont tous les mĂąles de la GĂ©nĂ©ration X sont tombĂ©s en amour. Ces deux-lĂ  sont attirĂ©s l’un vers l’autre mais ses doigts aiguisĂ©s restent un obstacle difficile Ă  contourner. À tout moment, Edward peut blesser Kim. D’ailleurs c’est ce qui arrivera. Un stupide accident. Et puis un jour, Kim ose et lui demande
- Serre-moi
 - Je ne peux pas ! "Edward aux mains d’argent" est le 4e film sur 19 actuellement du rĂ©alisateur Tim Burton. Lui qui sort tout juste de l’énorme succĂšs engendrĂ© par son "Batman" avec Michael Keaton et la Batmania qui en a dĂ©coulĂ© en 1989, voici qu’il revient avec une comĂ©die dramatique on-ne-peut-plus personnelle. L’histoire de ce jeune homme diffĂ©rent des autres, talentueux mais rejetĂ©, vivant dans son monde, admirĂ© et craint, tout cela rĂ©sonne en Tim Burton. En fait quand on regarde de plus prĂšs sa filmographie, lui n’a jamais cessĂ© de nous raconter le destin de marginaux, que ce soit avec des longs-mĂ©trages inspirĂ©s de personnages rĂ©els comme "Ed Wood" le rĂ©alisateur d’une autre planĂšte et "Big eyes" le couple Keane et leur imposture artistique ou ces autres fictions comme "Beetlejuice" ou "Dark Shadows". Mais lĂ  oĂč son "Edward" se veut aussi terriblement personnel, c’est dans son visuel. Avec sa crĂ©ature, Burton s’impose comme un rĂ©alisateur gothique et dĂ©fend bec et ongles ou plutĂŽt bec et lames de ciseaux cette Depp et Vincent Price dans "Edward aux mains d’argent", la crĂ©ature et son crĂ©ateur. 20th Century FoxPlus de 30 ans aprĂšs sa sortie, "Edward aux mains d’argent" n’a pas pris une ride. Mieux encore, il fait partie de cette catĂ©gorie de films qui, avec l’ñge, se bonifient. Il n’a pas connu de suite ou presque. En fĂ©vrier 2021, en plein Super Bowl, la finale de football amĂ©ricain, l’un des Ă©vĂ©nements les plus regardĂ©s Ă  la tĂ©lĂ©, une marque automobile a diffusĂ© une publicitĂ© oĂč elle a imaginĂ© la vie du fils d’Edward interprĂ©tĂ© par TimothĂ©e Chalamet, le Johnny Depp des jeunes d’aujourd’hui. Le spot ne dure que 90 secondes mais quel bonheur de retrouver cet imaginaire-lĂ  !Revenons Ă  notre Edward original. Avec ce fond et cette forme travaillĂ©s, ces couleurs trĂšs sixties dans lesquelles Ă©volue ce personnage sombre et cette magnifique histoire d’amour sur le fil du rasoir, cette fable sur l’acceptation des diffĂ©rences a tout de suite rencontrĂ© un beau succĂšs. Elle a surtout lancĂ© la carriĂšre d’un jeune premier, Johnny Depp. Alors oui, Johnny avait dĂ©jĂ  tournĂ© son premier film c’était "Freddy, les griffes de la nuit" sorti en 1984, dĂ©jĂ  une histoire de lames coupantes et il Ă©tait dĂ©jĂ  une star de la tĂ©lĂ© avec la sĂ©rie "21 Jump Street" de 1987 Ă  1991. Mais avec "Edward aux mains d’argent", il offre davantage, entre Ă©motions et humour burlesque. Sa palette de jeu s’étoffe et ses fans, de plus en plus nombreux, craquent. Suivront d’autres magnifiques prestations comme dans "Arizona Dream", "Benny and Joon" ou "Donnie Brasco". AprĂšs, plus tard, bien entendu, il y a eu "From Hell" et la saga "Pirates des CaraĂŻbes" plaçant Johnny sur orbite. Reste Ă  savoir si vous l’aimiez avant qu’il ne cabotine comme dans les spin-off de la saga Harry Potter soit "Les animaux fantastiques" ou quand il jouait parfaitement bien les dĂ©glingos comme dans "Las Vegas Parano" ! ? Depp va encore travailler Ă  de nombreuses reprises pour Burton. Ce dernier lui offrant des rĂŽles toujours de plus en plus dingues et colorĂ©s comme le Chapelier Fou dans "Alice au Pays des Merveilles" ! Tim et Johnny semblent aujourd’hui indissociables. Ce qui me fait encore penser Ă  une derniĂšre rĂ©plique entre Kim et Edward
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Retrouvezles 1524 critiques et avis pour le film Edward aux mains d'argent, réalisé par Tim Burton avec Johnny Depp, Winona Ryder, Dianne Wiest.
DĂ©couvrez les rĂ©pliques les plus marquantes, les plus connues ou les plus amusantes du film Edward aux mains d’argent. Kim Il a en tout cas créé un homme qui ressemblait Ă  tous les hommes. Il lui a donnĂ© un cƓur, un cerveau, tout quoi. Enfin, presque tout. Seulement, cet inventeur Ă©tait trĂšs, trĂšs ĂągĂ©. Si bien qu’il mourut avant d’avoir terminer l’homme qu’il avait inventĂ© le laissant ainsi livrer Ă  lui-mĂȘme, pas fini et abandonnĂ© Ă  sa solitude. Petite fille Il n’avait pas nom ? Kim Si bien sĂ»r qu’il avait un nom. Il s’appelait Edward. Kim Je ne peux pas. Kim Vois-tu, avant qu’il soit descendu au village, il ne neigeait jamais. Et depuis son passage, il neige. Et je me dis que s’il n’était pas lĂ -haut, il n’y aurait sĂ»rement pas de neige aujourd’hui. Des fois, il m’arrive encore de danser au milieu des flocons. Edwardaux mains d’argent de Tim Burton Genre : Fantastique Titre original : Edward Scissorhands. ScĂ©nario : Caroline Thompson Sortie aux Etats-Unis en 1990 – 107 min . 2 1 EN AMONT, avant la projection CONTEXTUALISATION Tim Burton, le rĂ©alisateur: Danny ELFMAN, le compositeur: renforcem angoissante, tantĂŽt lĂ©gĂšre. Tim Burton est un rĂ©alisateur, scĂ©nariste
ï»żEdward aux mains d'argent News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 4,4 72432 notes dont 1524 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. CrĂ©ation d'un inventeur, il a reçu un cƓur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son Ɠuvre et Edward se retrouve avec des lames de mĂ©tal et des instruments tranchants en guise de doigts. Regarder ce film En SVOD / Streaming par abonnement Disney+Abonnement Voir toutes les offres de streaming Acheter ou louer sur CANAL VOD VIVA Location dĂšs 2,99 € HD Canal VOD Location dĂšs 2,99 € PremiereMax Location dĂšs 2,99 € HD Orange Location dĂšs 2,99 € Voir toutes les offres VODService proposĂ© par Edward aux mains d'argent - Édition 25Ăšme Anniversaire Blu-ray Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce Interviews, making-of et extraits 12 vidĂ©os DerniĂšres news 39 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critique Presse Cahiers du CinĂ©ma France Soir LibĂ©ration La Croix Positif Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă  5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 5 articles de presse Critiques Spectateurs Quand je vois les derniers films de Tim Burton, je me demande comment j’ai pu un jour aduler ce mec. Revoir un film comme cet Edward » m’apporte Ă  chaque fois la rĂ©ponse. Aucun plan n’est Ă  jeter, aucun effet n’est de trop. Le jeu des contrastes d’univers et la sobriĂ©tĂ© de l’ensemble, associĂ©s Ă  la qualitĂ© de la BO de Danny Elfman font que je ne me lasse jamais d’un tel spectacle. VoilĂ  pour moi ce film est tout ... Lire plus Une Ɠuvre qui respire la poĂ©sie et l'Ă©motion. Johnny Depp, si jeune Ă  l'Ă©poque, incarne Ă  merveille l'homme aux mains de ciseau Innocent, timide, habile, et torturĂ©, Ă  tel point que rien qu'en voyant son visage j'ai Ă©tĂ© saisi d'une envie de pleurer. Le spectateur succombe rapidement Ă  la rencontre entre le flamboyant quartier rempli de vieilles commĂšres insupportables et la crĂ©ation Ă  jamais inachevĂ©e, aux effroyables mains de ... Lire plus Edward aux mains d'argent film culte de Tim Burton . Ce film raconte l'histoire de Edward jonnhy deep qui n'est pas une personne ordinaire . Edward est la crĂ©ation d'un inventeur . Mais son concepteur est mort avant de l'avoir terminer . Edward se retrouve donc avec des lame a la place des mains . Il mĂšne une vie solitaire depuis la mort de son concepteur dans un chĂąteau situer en haut d'une colline . Un jour il est recueillit par pegg ... Lire plus Certainement le meilleur film de Tim Burton, qui nous livre ici, un conte gothique et onirique. Une oeuvre culte Ă  la fois poĂ©tique et magique. Il arrive Ă  retranscrire Ă  la perfection son univers si particulier, Ă  mettre au monde un personnage si singulier et touchant qu'est Edward magnifique prestation de la part de Johnny Depp. La musique de Danny Elfman est sublime et habille parfaitement l'ensemble. L'histoire est captivante et nous ... Lire plus 1524 Critiques Spectateurs Photos 19 Photos Secrets de tournage Du mythe Ă  la rĂ©alitĂ© Edward aux mains d'argent est marquĂ© par plusieurs influences le conte, l'esthĂ©tique du cinĂ©ma fantastique, le dessin animĂ©. Tim Burton a mixĂ© tous ces genres pour crĂ©er un univers singulier entre rĂȘve et rĂ©alitĂ©. Il s'est nettement inspirĂ© des histoires de Frankenstein, Pinocchio, s'est servi de ces contes pour retranscrire la rĂ©alitĂ© telle qu'il la perçoit un ĂȘtre rejetĂ© par la sociĂ©tĂ© moderne, car il ne rentre pas dans les critĂšres imposĂ©s. Lire plus Les dĂ©buts d'une bonne Ă©quipe Edward aux mains d'argent est la premiĂšre collaboration entre Johnny Depp et Tim Burton. L'acteur Ă©tait connu Ă  l'Ă©poque pour son rĂŽle de policier dans la sĂ©rie 21 Jump Street, quand Burton lui propose la tĂȘte d'affiche de son film; s'ensuit une liste de six autres films, dont Ed Wood, Sleepy Hollow, la lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte, ou plus rĂ©cemment Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet film marque Ă©galement la premiĂšre co Lire plus Inspirations musicales Le compositeur Danny Elfman reconnait s'ĂȘtre inspirĂ© de la musique de TchaĂŻkovski, et notamment son ballet "Casse-noisette", pour composer la bande originale d'Edward aux mains d'argent. On le remarque trĂšs nettement lorsque Edward sculpte un bloc de glace dans le jardin et que Kim s'Ă©merveille des copeaux qui en tombe. 5 Secrets de tournage Infos techniques NationalitĂ© Distributeur 20th Century Studios RĂ©compenses 1 prix et 5 nominations AnnĂ©e de production 1990 Date de sortie DVD 05/09/2000 Date de sortie Blu-ray 09/10/2007 Date de sortie VOD 31/07/2014 Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage 5 anecdotes Budget $ dlls Langues Anglais Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 76035 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Aujourdhui, aiguisons nos classiques amĂ©ricains avec Edward aux mains d’argent, comĂ©die fantastique si ce n’est dramatique rĂ©alisĂ©e par Tim Burton, Ă©crite par ce dernier et Caroline
"Ce nouveau conte de fĂ©es devrait rapidement devenir un classique", lisait-on dans PremiĂšre, en 1991. Arte diffusera ce soir Edward aux mains d’argent, le film fantastique de Tim Burton portĂ© par Johnny Depp, Winona Ryder et Vincent Price, sorti au cinĂ©ma en avril 1991. A l’époque, PremiĂšre avait beaucoup aimĂ© ce joli conte racontant comment une crĂ©ature humaine, créée par un inventeur solitaire et dotĂ©e de doigts en forme de ciseaux, dĂ©couvrait le monde peu aprĂšs la mort de son "papa". Voici un extrait de la critique signĂ©e Patrick Fabre Edward aux mains d'argent la rencontre de Tim Burton et Johnny Depp "Avec 'Edward...', Tim Burton et sa scĂ©nariste Caroline Thompson ont tout simplement créé un nouveau conte de fĂ©es qui devrait rapidement devenir un classique. Normal pour un film qui dĂ©bute sur l’air d’'Il Ă©tait une fois'
 Quand Edward Ă©carquille ses petits yeux lors de sa dĂ©couverte du monde, on imagine ceux des enfants, Ă©merveillĂ©s par ce type qui transforme les troĂšnes en Ɠuvres d’art et tond les caniches Ă  la vitesse grand V. 
 Edward, c’est La Belle et la BĂȘte de Cocteau version rock. Un film poĂ©tique et lyrique qui laisse rĂȘveur. La prĂ©sence de Vincent Price, idole du rĂ©alisateur, n’est pas un hasard son nom a souvent Ă©tĂ© associĂ© Ă  des chefs-d’Ɠuvre du fantastique. Un genre auquel, une fois de plus, Tim Burton vient d’apporter une superbe contribution."
Toutesles informations sur Edward aux mains d'argent, film réalisé par Tim Burton avec Johnny Depp et Winona Ryder sorti en 1991. Synopsis : Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d
Edward Aux Mains D’ crĂ©ature créée de toutes piĂšcesDu haut de ta tour tu vois le monde qui te sensibilitĂ© extrĂšme cachĂ©e par un visage enfantin,Une femme frappe Ă  ta porte pour te porter vers ton lames aiguisĂ©es en guise de mainsTe promettent de bien sombres derriĂšre ce faciĂšs meurtrierSe cache une innocence si prompte Ă  te de foire adulĂ©e pour ta diffĂ©renceTu n’as pas su bien t’adapter Ă  la grande danseDe ce monde Ă©trange qui t’entoure et te mauditAlors tu dĂ©couvres l’horreur de ce qui semblait ĂȘtre le un ange aux ailes brisĂ©es parviendra Ă  te comprendreEt contre toi enfin former une Ă©treinte si le marginal tu t’enfuieDe ce monde qui ne reflĂšte que la De L'ÉcritSyllabes HyphĂ©nique Edward Aux Mains D’ 14du=haut=de=ta=tour=tu=vois=le=mon=de=qui=te=dĂ©=laisse 14une=sen=si=bi=li=tĂ©=ex=trĂš=me=ca=chĂ©e=par=un=vi=sa=geen=fan=tin 18une=fem=me=frap=peĂ =ta=por=te=pour=te=por=ter=vers=ton=des=tin 16des=la=mes=ai=gui=sĂ©es=en=gui=se=de=mains 11te=pro=met=tent=de=bien=sombres=len=de=mains 10pour=tant=der=riĂš=re=ce=fa=ciĂšs=meur=trier 10se=cache=u=ne=in=no=cen=ce=si=promp=te=Ă =te=ter=ri=fier 16bĂȘ=te=de=foi=re=a=du=lĂ©e=pour=ta=dif=fĂ©=ren=ce 14tu=nas=pas=su=bien=ta=dap=ter=Ă =la=gran=de=dan=se 14de=ce=monde=Ă©=tran=ge=qui=ten=tou=re=et=te=mau=dit 14a=lors=tu=dĂ©=couvres=lhor=reur=de=ce=qui=sem=blait=ĂȘ=tre=le=pa=ra=dis 18seul=un=angeaux=ai=les=bri=sĂ©es=par=vien=dra=Ă =te=com=prendre 14et=contre=toi=en=fin=for=mer=u=ne=Ă©=trein=te=si=tendre 14ed=ward=le=mar=gi=nal=tu=ten=fuie 9de=ce=mon=de=qui=ne=re=flĂš=te=que=la=fo=lie 13PhonĂ©tique Edward Aux Mains D’ kʁeatyʁə kʁee də tutə pjΔsədy-o də ta tuʁ ty vwa lə mɔ̃də ki tə sɑ̃sibilite ΔkstʁΔmə kaʃe paʁ Ć“Ìƒ vizaʒə ɑ̃fɑ̃tɛ̃,ynə famə fʁapə a ta pɔʁtə puʁ tə pɔʁte vΔʁ tɔ̃ laməz- Δɥizez- ɑ̃ ÉĄizə də mɛ̃tə pʁɔmΔte də bjɛ̃ sɔ̃bʁə- dəʁjΔʁə sə fasjΔ məʁtʁjesə kaʃə ynə inɔsɑ̃sə si pʁɔ̃ptə a tə də fwaʁə adyle puʁ ta difeʁɑ̃səty na pa sy bjɛ̃ tadapte a la ÉĄÊÉ‘Ìƒdə dɑ̃sədə sə mɔ̃də etʁɑ̃ʒə ki tɑ̃tuʁə e tə modialɔʁ ty dekuvʁə- lÉ”ÊĆ“Ê də sə ki sɑ̃blΔ Δtʁə lə Ć“Ìƒn- ɑ̃ʒə oz- Δlə bʁize paʁvjɛ̃dʁa a tə kɔ̃pʁɑ̃dʁəe kɔ̃tʁə twa ɑ̃fɛ̃ fɔʁme ynə etʁɛ̃tə si lə maʁʒinal ty tɑ̃fÉ„idə sə mɔ̃də ki nə ʁəflΔtə kə la PhonĂ©tique Edward Aux Mains D’ 12dy-o=də=ta=tuʁ=ty=vwa=lə=mɔ̃=də=ki=tə=de=lΔsə 14ynə=sɑ̃=si=bi=li=te=Δk=stʁΔ=mə=ka=ʃe=paʁ=Ć“Ìƒ=vi=za=ʒəɑ̃=fɑ̃=tɛ̃ 18ynə=fa=mə=fʁa=pəa=ta=pɔʁ=tə=puʁ=tə=pɔʁ=te=vΔʁ=tɔ̃=dΔs=tɛ̃ 16dΔ=la=mə=zΔ=ÉĄi=ze=zɑ̃=ÉĄi=zə=də=mɛ̃ 11tə=pʁɔ=mΔ=te=də=bj=ɛ̃=sɔ̃=bʁə=lɑ̃=də=mɛ̃ 12puʁ=tɑ̃=də=ʁj=Δ=ʁə=sə=fa=sjΔ=məʁ=tʁj=e 12sə=kaʃəy=nə=i=nɔ=sɑ̃=sə=si=pʁɔ̃p=tə=a=tə=te=ʁi=fje 15bΔtə=də=fwa=ʁə=a=dy=le=puʁ=ta=di=fe=ʁɑ̃sə 12ty=na=pa=sy=bjɛ̃=ta=dap=te=a=la=ÉĄÊÉ‘Ìƒdə=dɑ̃sə 12də=sə=mɔ̃dəe=tʁɑ̃=ʒə=ki=tɑ̃=tu=ʁə=e=tə=mo=di 13a=lɔʁ=ty=de=kuvʁə=lɔ=ÊĆ“Ê=də=sə=ki=sɑ̃=blΔ=Δ=tʁə=lə=pa=ʁa=di 18səl=Ć“Ìƒ=nɑ̃ʒəo=zΔ=lə=bʁi=ze=paʁ=vjɛ̃=dʁa=a=tə=kɔ̃=pʁɑ̃dʁə 14e=kɔ̃tʁə=twa=ɑ̃=fɛ̃=fɔʁ=me=y=nəe=tʁɛ̃=tə=si=tɑ̃dʁə 13Δ=dwaʁ=lə=maʁ=ʒi=nal=ty=tɑ̃f=É„i 9də=sə=mɔ̃də=ki=nə=ʁə=flΔ=tə=kə=la=fɔ=li 12PostScriptumUn poĂšme en hommage Ă  l’un de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s Le sublimissime Edward au mains d’argent du fabuleux Tim Burton. Johnny Depp y est Ă©clatant de simplicitĂ©, et Winona Rider y est tout simplement trop mimi. Un chef d’oeuvre ! Commentaires Sur La Poesie01/08/2005 1121Cindy LimpensTrĂšs bel hommage Ă  ce film que tu aimes beaucoup.. Ca donne envie d’aller voir ce filmF...04/08/2005 1615KokinneOui trĂšs trĂšs bel hommage ... tu envoirais sa Ă  HollywoodPP07/08/2005 1719L'exentrickTrĂšs beaux! Je n’ai jamais vu ce film, mais ton poĂšme donne l’eau Ă  la bouche! Tu pourrais faire le texte des bandes annonces!lol AmitiĂ© d’une exentrick10/08/2005 1544Lancu, CooloostAh mes prĂ©dĂ©cesseurs ne sont guĂšre cinĂ©philes, qui ne connaissent le " Edouard aux mains d’argent", pour moi l’une des meilleures prestations de Johnny Dep . Ton poĂšme serait un beau second Ă©pilogue. Je n’aurais certainement pas pu Ă©crire aussi sensiblement. Une petite critique tout de mĂȘme, quelques vers sont extrĂȘmement longs il y a un vers qui a 18 pieds ! , on s’essouffle en les lisant. Mais pour moi personnellement cela ne m’a pas tellement choquĂ©, on arrive Ă  se trouver une cĂ©sure pour reprendre son souffle. AmitiĂ© d’un rig 0025Lancu, CooloostN’oublies pas non plus que tu es un excellent conteur, rĂ©sumant parfaitement la tristesse et la dĂ©tresse d’edouard en quelques vers ! de surcroit en quelques vers ! !! sachant que tu as Ă  ton Ăąge un riche vocabulaire que je n’avais pas. "SinĂ©cure" par ex ! Continues tes Ă©crits jeune elfe de la nuit, qu’elle enchante ta muse pour notre plaisir. Ne t’incline pas mon jeune ami, car j’ai seulement plus de poĂšmes Ă  mon actif, le temps nous dĂ©partagera j’en suis sur. AmitiĂ© du rig ĂŽlĂŽ peut ĂȘtre bilingue, je ne crois pas, je maĂźtrise pas encore au jeune elfe de la nuit qui parfois son grand talent 2052Lilouteee Manifik * com tt t poeme dailleur la difference separe d ke ta un truc ki va pa sur kelkun t tt de suite rejette ds ce mon de merde .... bizzouxxk 24/08/2005 1910UndomielfeEt bien vois-tu, je connais moi aussi Edouard aux mains d’argent et tout comme toi j’en suis une fan incontestable. Ce film est bouleversant, il nous montre l’incomprĂ©hension que les gens portent Ă  certaines personnes diffĂ©rentes d’eux, et pourtant la diffĂ©rence ne tue pas, elle rend le monde meilleur... Bref, j’ai dĂ©jĂ  trop parlĂ©, j’avoue que c’est un trĂšs bel hommage Ă  ce film, ton poĂšme m’a donnĂ© envie de regarder le DVD ce soir mĂȘme. Je penserai Ă  toi et Lancu c’est promit. L’elfe est passĂ©e, l’elfe s’est arrĂȘtĂ©e, l’elfe a complimentĂ©... Au plaisir de te 1740UndomielfeComme promit, j’ai reregardĂ© ce magnifique film, et aprĂšs rĂ©flexion tu dĂ©cris tout Ă  fait la situation dans laquelle ce personnage est plongĂ©, je n’aurai pas pu faire mieux... PoĂšme DiffĂ©rencePubliĂ© le 01/08/2005 0000 L'Ă©crit contient 140 mots qui sont rĂ©partis dans 4 strophes. Toutes les strophes sont composĂ©s de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poĂ©sie classique. Poete Laston RĂ©compense Texte des commentateurs
Edwardaux mains d’argent, de Tim Burton IdĂ©es et analyses en vrac DĂ©but du film : commence par un rĂ©cit enchĂąssĂ© Analyse filmique . 2-Si on fait le lien avec les contes de fĂ©es ‱ dans les contes, il s’agit toujours d’une histoire d’intĂ©gration : quand on est petit et faible, comment peut-on parvenir Ă  intĂ©grer le monde ? ‱ Les contes nous disent quelque chose : certes l
La sĂ©quence d’ouverture promĂšne en effet la camĂ©ra dans une petite ville typique de la campagne amĂ©ricaine, pour s’arrĂȘter sur une maison en particulier. LĂ , surgit par le toit une araignĂ©e gĂ©ante, aussitĂŽt attrapĂ©e par des mains tout aussi gigantesques
 Le plan suivant dĂ©couvre Adam, propriĂ©taire des lieux, exerçant dans son grenier ses talents de maquettiste. On comprend la supercherie c’est dans la maquette, reproduction exacte de la ville oĂč se situe l’action, que la camĂ©ra Ă©voluait ! Burton s’amuse ainsi Ă  produire des mises en abyme de notre propre vie, rĂ©duite Ă  l’état de spectacle — grinçant. Edward, Ă©lĂ©ment perturbateur dans ce dĂ©cor parfaitement maĂźtrisĂ©, optera d’abord pour une stratĂ©gie d’adaptation. Adopter les usages, apprendre Ă  utiliser les outils, mettre des vĂȘtements ; bref, se fondre dans le dĂ©cor. Mais son parcours Ă©choue. ManipulĂ© par Jim, puis rejetĂ© par la communautĂ©, son retour au chĂąteau semble la seule issue. Mais il devra d’abord se dĂ©faire des atours de la normalitĂ©, en deux Ă©tapes dĂ©truire le dĂ©cor — dans un accĂšs de rage, il lacĂšre les murs et les rideaux de la maison Boggs —, puis dĂ©truire le personnage créé pour lui en se dĂ©barrassant furieusement des vĂȘtements qu’on lui a attribuĂ©s. Surveillance L’univers oppressif que dĂ©couvre Edward va de pair avec une obsession de la surveillance. S’ils entretiennent mĂ©ticuleusement le dĂ©cor de leur vie, et tout ce qu’ils possĂšdent, les personnages de la communautĂ© sont Ă©galement obsĂ©dĂ©s par la volontĂ© de tout savoir sur les autres. Point d’intimitĂ© Ă  Suburbia dĂšs le premier trajet en voiture avec Edward, Peg doit faire face Ă  une vĂ©ritable entreprise d’inquisition. Les voisines qui lui fermaient la porte au nez quelques minutes plus tĂŽt sont tout Ă  coup des amies pleines de sollicitude ; le tĂ©lĂ©phone n’en finit pas de sonner, et tout le quartier s’invite Ă  un barbecue le soir mĂȘme. Mais partir du moment oĂč Edward ne sera plus le bienvenu, la maison se videra de ses voisins. Le contraste entre le barbecue et la fĂȘte de NoĂ«l est saisissant. Le premier, imposĂ© aux Boggs et improvisĂ©, fait le plein. La seconde, mĂ©ticuleusement organisĂ©e chaque annĂ©e par la famille, est unanimement boudĂ©e par les voisins. Dans cet univers oĂč tout le monde surveille tout le monde, sauver les apparences et soigner son image est primordial. Les camĂ©ras et les Ă©crans sont donc les outils suprĂȘmes ; le passage Ă  la tĂ©lĂ©vision consacre Edward dans son nouvel environnement. Mais lĂ  encore, il enraye la machine pourtant bien rodĂ©e en provoquant un court-circuit avec ses ciseaux. Il tĂ©moigne une fois de plus de son inadĂ©quation complĂšte avec ce monde ! La famille imparfaite La famille n’est pas prĂ©servĂ©e des dysfonctionnements qui gangrĂšnent l’environnement de Suburbia ; celle dans laquelle atterrit Edward n’y Ă©chappe pas. Elle fait pourtant figure de modĂšle d’ouverture grĂące Ă  Peg, qui tente de mener une activitĂ© professionnelle et accueille Edward sans aucun prĂ©jugĂ©. D’autres parents dans le quartier se montrent irrĂ©vocablement nĂ©vrosĂ©s, comme ceux de Jim, qui ont transformĂ© leur maison en prison ultra sĂ©curisĂ©e. Mais Ă  leur maniĂšre, les Boggs forment malgrĂ© tout une caricature de la famille idĂ©ale amĂ©ricaine, mettant en scĂšne une rĂ©ussite familiale sans faille deux enfants de sexe opposĂ©, un niveau de vie confortable, un intĂ©rieur agrĂ©able. C’est en tout cas la premiĂšre impression d’Edward en entrant chez les Boggs il y dĂ©couvre un salon impeccable, et les photos de famille fiĂšrement commentĂ©es par Peg. Si au contact d’Edward tous les quatre finiront par Ă©voluer vers une meilleure version d’eux-mĂȘmes, la rĂ©alitĂ© du dĂ©but est moins reluisante. On nous dĂ©peint une famille oĂč chacun poursuit ses intĂ©rĂȘts, sans parvenir Ă  communiquer avec les autres. Peg impose la prĂ©sence d’Edward, et s’évertue Ă  le conformer Ă  sa nouvelle vie. Kim, d’abord terrifiĂ©e, exige le dĂ©part de leur hĂŽte. Kevin s’avĂšre ĂȘtre un garçon peu sympathique, qui ne s’intĂ©resse Ă  Edward que s’il lui permet de briller Ă  l’école. Bill, en guise d’éducation, dĂ©livre de grands principes moraux teintĂ©s d’une pensĂ©e capitaliste toute amĂ©ricaine. Ses enfants n’y prĂȘtent plus attention, et Edward ne semble pas y comprendre grand chose
 Le monstre Edward, personnage atypique s’il en est, dĂ©barque donc dans un monde trĂšs normĂ© oĂč il va faire figure d’exception — et d’attraction. Figure traditionnelle des rĂ©cits surnaturels, le monstre est avant tout un personnage qui est montrĂ©. Il est mis en spectacle parce qu’il porte une diffĂ©rence qui suscite la curiositĂ©, l’effroi, le rejet. C’est donc la notion d’étrangetĂ© qui Ă©merge ici c’est notre regard portĂ© sur une diffĂ©rence qui fait » le monstre. Petite histoire commune des monstres et du cinĂ©ma Les personnages de monstre ont traversĂ© les Ă©poques et les cultures. Plus proches de nous, deux modes de reprĂ©sentation du monstre » ont particuliĂšrement influencĂ© le cinĂ©ma dans ses premiĂšres annĂ©es. Les Freak Shows » TrĂšs en vogue aux États-Unis au XIXe siĂšcle et jusqu’au dĂ©but du XXe siĂšcle, ils s’exportent aussi en Europe. Ils visent Ă  exposer des ĂȘtres humains comportant des aspects physiques qui sortent de l’ordinaire, et qui sont au cƓur d’un numĂ©ro prĂ©sentĂ© en spectacle. Le cinĂ©ma s’empare rĂ©guliĂšrement de cet univers pour le mettre en scĂšne. Notons que le monde forain et le cinĂ©ma ont partagĂ© une histoire commune, lorsqu’à ses dĂ©buts le cinĂ©ma Ă©tait itinĂ©rant, allant de foire en foire. Il faut imaginer qu’au tournant du XXe siĂšcle, on pouvait, dans la mĂȘme heure, assister Ă  un numĂ©ro de cirque et passer dans le chapiteau d’à cĂŽtĂ© pour voir un film ! Tim Burton est particuliĂšrement friand de ces rĂ©fĂ©rences au monde forain. Outre le Dumbo sorti en 2019, les clins d’Ɠil Ă  cet univers sont nombreux. Dans Big Fish, son personnage personnage principal — un autre Edward — partage pendant un temps la vie d’un cirque et de ses Ă©tranges travailleurs un gĂ©ant, des sƓurs siamoises
 On notera d’ailleurs que l’une des maisons de la citĂ© oĂč vivent les Boggs, probablement en travaux, est entiĂšrement recouverte d’une toile rayĂ©e qui lui donne l’aspect d’un grand chapiteau
 Les zoos humains Par ailleurs, et dans le mĂȘme temps, l’exposition d’ĂȘtres humains prend une autre forme on exhibe aussi les individus exotiques », figures par excellence de l’étranger. Cela commence au dĂ©but du XIXe siĂšcle, avec l’exhibition de la VĂ©nus hottentote », puis ce sont les expositions coloniales, trĂšs populaires en Europe Ă  la fin du XIXe siĂšcle, et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. On les appellera beaucoup plus tard les zoos humains »  L’hĂ©ritage du monstre dans Edward aux mains d’argent Entre Frankenstein et La Belle et la BĂȘte L’ombre de Frankenstein plane sur Edward aux mains d’argent. Comme on l’a dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©, Burton s’est nourri de toutes les rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques Ă  cet univers gothique. On retrouve dans le film le motif du savant solitaire qui se voue Ă  une Ɠuvre folle crĂ©er un androĂŻde qui pourra vivre dans le monde des ĂȘtres humains. Il donne une Ăąme Ă  sa crĂ©ature, mais meurt avant de l’avoir achevĂ©e ; orphelin, Edward doit affronter seul le monde. Le film de Tim Burton regarde tout autant du cĂŽtĂ© des rĂ©cits merveilleux — on l’a vu Ă©galement ainsi la relation entre Edward et Kim rappelle-t-elle l’histoire de La Belle et la BĂȘte. PassĂ©e la peur et la rĂ©pulsion, Kim apprend Ă  aimer Edward malgrĂ© sa diffĂ©rence — peut-ĂȘtre grĂące Ă  sa diffĂ©rence. Mais si le film de Cocteau se conforme aux codes du conte de fĂ©es — l’amour de la Belle transformera la BĂȘte en prince charmant —, celui de Burton retombe durement dans la rĂ©alitĂ©. Cet amour, quoique sincĂšre, demeure impossible. Influence assumĂ©e de l’expressionnisme Outre les rĂ©cits traditionnels en eux-mĂȘmes, Burton est Ă©galement profondĂ©ment marquĂ© par l’expressionnisme, courant artistique qui s’est emparĂ© de ces motifs et de l’atmosphĂšre qui les accompagne. NĂ© en Europe du Nord, particuliĂšrement reprĂ©sentĂ© en Allemagne, l’expressionnisme est un mouvement qui a traversĂ© toutes les formes d’expressions artistiques au dĂ©but du XXe siĂšcle. Prenant le contre-pied des impressionnistes français, qui cherchent la juste description d’une rĂ©alitĂ© physique, les expressionnistes projettent leur subjectivitĂ© dans l’Ɠuvre. ProfondĂ©ment marquĂ©s par les inquiĂ©tudes de leur temps — l’expressionnisme naĂźt Ă  la veille de la PremiĂšre Guerre mondiale — les artistes rĂ©vĂšlent des angoisses intenses et agitĂ©es. Les Ɠuvres sont saisissantes, et visent Ă  provoquer une rĂ©action Ă©motionnelle forte chez le spectateur ; elles sont caractĂ©risĂ©es par des contrastes tranchants, des lignes acĂ©rĂ©es, des couleurs violentes
 Le Cri d’Edvard Munch est un exemple parmi les plus connus de la peinture expressionniste. Le cinĂ©ma n’échappe pas Ă  ce courant, particuliĂšrement en Allemagne les grands cinĂ©astes du muet produisent ainsi des Ɠuvres singuliĂšres. Avec Le Cabinet du Docteur Caligari 1920, Robert Wiene donne naissance au cinĂ©ma d’horreur, bientĂŽt suivi par Murnau qui adapte Dracula dans son Nosferatu le vampire en 1922. Cinq ans plus tard, Fritz Lang Ă©crit et rĂ©alise Metropolis; cette dystopie fait toujours rĂ©fĂ©rence pour le cinĂ©ma de science-fiction, en particulier la sĂ©quence de la crĂ©ation de l’androĂŻde Maria. DĂšs son court mĂ©trage Vincent 1982, Tim Burton fait la synthĂšse de cet hĂ©ritage. Il emprunte autant aux rĂ©cits gothiques et fantastiques qu’à leurs poursuites dans le cinĂ©ma expressionniste. En la matiĂšre, les rĂ©fĂ©rences esthĂ©tiques au Cabinet du Docteur Caligari sont parfaitement identifiables ! Les monstres ordinaires dans l’AmĂ©rique d’Edward De prime abord, Edward se prĂ©sente bien comme le monstre de l’histoire il en a toutes les caractĂ©ristiques. Étranger Ă  la communautĂ©, il est inadaptĂ© car il n’en maĂźtrise pas les codes ; il porte une diffĂ©rence physique qui intrigue, et une diffĂ©rence morale fascinante de par sa sensibilitĂ© artistique. La communautĂ© lui confĂšre le statut de monstre en le mettant en reprĂ©sentation il est au centre de toutes les attentions, devient une cĂ©lĂ©britĂ© qui passera mĂȘme Ă  la tĂ©lĂ©vision. Le spectateur, placĂ© parmi le public, participe activement au spectacle. Mais finalement tout est fait pour inverser le rapport du spectateur au monstre. Cette inversion passe par le prisme du regard de Kim. Si elle rejette Edward au dĂ©but, son jugement finit par s’inverser, allant mĂȘme jusqu’à le sauver de la vindicte populaire. Il ne lui est donc plus Ă©tranger ; et, avec elle, le spectateur adhĂšre Ă  ce nouveau statut. Ce sont finalement les membres de la communautĂ© qui se rĂ©vĂšlent monstrueux en particulier, les jeunes menĂ©s par l’ex petit-ami de Kim, et leurs mĂšres et voisines, mĂ©nagĂšres Ă©touffantes et hystĂ©riques
 On retrouve ici le goĂ»t de Tim Burton pour la caricature, goĂ»t qui s’exprime largement dans ses dessins du quotidien il faut lui reconnaĂźtre un talent certain pour croquer ses contemporains ! Bienque gratifiĂ© d'un charme irrĂ©sistible, ce dernier n'Ă©tait pas tout Ă  fait parfait. La mort soudaine de l'inventeur l'avait laissĂ© pourvu de ciseaux acĂ©rĂ©s en guise de mains. Edward vivait reclus dans l'obscuritĂ© jusqu'au jour oĂč la douce
Saga Tim Burton Edward aux mains d’argent 1990 EDWARD AUX MAINS D'ARGENTEDWARD SCISSORHANDS RĂ©sumĂ© Créé par un inventeur mort avant de l’avoir terminĂ© », Edward vit seul dans un chĂąteau abandonnĂ©. C’est lĂ  que Peggy, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques, le trouve et le ramĂšne chez elle. Avec ses mains-ciseaux, Edward devient pour un temps la coqueluche du quartier. Critique Un des films les plus connus de Tim Burton qui commence Ă  imposer sa patte. Des Ă©lĂ©ments, comme la banlieue oĂč se passe l’action ressemble Ă  celle de Beetlejuice mais, cette fois, l’ironie grinçante du rĂ©alisateur en donne une interprĂ©tation toute personnelle. Si le film a d’indĂ©niables qualitĂ©s, il ne dĂ©veloppe pas grand-chose une fois passĂ©e la scĂšne d’exposition initiale. Le dĂ©roulĂ© est extrĂȘmement linĂ©aire, ce qui ne veut pas dire qu’il ne soit pas intĂ©ressant, mais il s’avĂšre sans vĂ©ritable surprises. Visuellement, c’est bluffant. D’entrĂ©e de jeu, le rĂ©alisateur pose une dichotomie rĂ©vĂ©latrice. La banlieue sans nom est colorĂ©e jusque dans les voitures ! mais abrite des gens absolument conformistes sur lesquels Tim Burton pose un regard acide. Les commĂšres » du quartier, la dĂ©nommĂ©e Joyce en tĂȘte, en prenne pour leur grade dans un jeu de massacre permanent. Elles sont pathĂ©tiques, suiveuses, girouettes et autocentrĂ©es. Quelque part, cette banlieue est un peu celle de George Clooney dans son Suburbicon mĂȘme si Burton place son film dans son Ă©poque. En contraste, le chĂąteau oĂč vit Edward est gris mais Edward lui-mĂȘme se montre chaleureux. Le chĂąteau est en hauteur quand toutes les maisons, identiques, sont posĂ©es Ă  plat. Le propos du rĂ©alisateur est clair et net Edward n’appartient pas Ă  notre monde. Tout le propos du film tient en l’acceptation pour un temps d’Edward mais, Ă  part le voir faire de la taille de tout un tas de trucs, que se passe-t-il ? Le pique-nique de prĂ©sentation et le passage Ă  la tĂ©lĂ©vision d’Edward ont un cĂŽtĂ© bĂȘte de foire » dĂ©rangeant au fort contraste entre le monstre gentil » et le public intriguĂ© ou bassement intĂ©ressĂ©. La causticitĂ© de Tim Burton se lit aussi dans cette scĂšne oĂč une femme prend littĂ©ralement son pied en se faisant tailler les cheveux. C’est grotesque et il est Ă©vident Ă  qui va la sympathie du rĂ©alisateur. Plus intĂ©ressant, c’est l’évolution de la relation entre Kim, la fille de Peggy et Edward. D’abord franchement hostile ils ont mal commencĂ© c’est vrai !, elle Ă©volue vers plus de sympathie et une profonde affection. Le film ne raconte pas grand-chose mais il y a tout de mĂȘme une Ă©vidence c’est un conte de fĂ©e. Pratiquement, une nouvelle version de La Belle et la BĂȘte. Si on oublie ça, le film devient illisible. Comment comprendre que personne ne se soit souciĂ© du chĂąteau abandonnĂ© ? Comment vivait l’inventeur ? Le dĂ©cor du chĂąteau n’a absolument rien de rĂ©aliste et, lorsque l’on verra des moments du passĂ© d’Edward, c’est une impression d’irrĂ©alitĂ© poĂ©tique que nous Ă©prouvons. Un mĂ©lange du gothique et du mĂ©canique mais moins abouti que, plus tard le montrera Crimson Peak. L’idĂ©e de Tim Burton Ă©tait d’arracher Edward Ă  son contexte de conte de fĂ©es pour le placer dans le cadre dĂ©concertant des banlieues normalisĂ©es privĂ©es de sensibilitĂ© artistique et qui doivent beaucoup aux souvenirs du jeune Burton. Pour ce dernier, Edward est l’incarnation physique de la solitude. Pour lui, les monstres sont des incompris. Edward est le premier d’entre eux. La Fox avait d’abord pensĂ© Ă  Tom Cruise pour incarner Edward, ce qui aurait Ă©tĂ© une idiotie complĂšte car Edward n’est pas un hĂ©ros mais un anti-hĂ©ros. Burton voulait que le public regarde Edward sans a priori et a choisi pour cela un quasi-inconnu, Johnny Depp. C’est une rĂ©ussite complĂšte qui lança la carriĂšre du comĂ©dien qui devint un des piliers de l’univers Burton. Durant tout le film, le visage de Johnny Depp est peu expressif mais tout passe par le regard, par la gestuelle et c’est peu Ă  peu qu’Edward s’humanise. C’est le rĂŽle de Kim Ă  qui Wynona Ryder apporte une force qui se rĂ©vĂšle peu Ă  peu. C’est Ă  partir du moment oĂč le personnage prend davantage d’importance que le rĂ©cit bascule. D’abord le visage dur et le corps raide manifestant une vraie hostilitĂ© envers Edward, Kim se dĂ©tend, apprivoise autant qu’elle est apprivoisĂ©e magnifique et trĂšs poĂ©tique scĂšne de la danse sous les flocons et l’actrice rend excellemment compte de l’évolution des sentiments de son personnage. Le film a un dernier titre de gloire et il est tout Ă  l’honneur de Tim Burton dont il montre la fidĂ©litĂ© Ă  ceux qu’il admire. Le rĂŽle de l’inventeur, qui crĂ©e et Ă©lĂšve Edward, est tenu par Vincent Price. Le grand acteur amĂ©ricain, hĂ©ros des films d’horreur des annĂ©es 1950 et 1960, Ă©tait pratiquement tombĂ© dans l’oubli. TrĂšs ĂągĂ© et malade, c’est son dernier rĂŽle mais, grĂące Ă  Tim Burton, il a pu sortir la tĂȘte haute. Anecdotes Sortie US 6 dĂ©cembre 1990. Sortie France 10 avril 1991 Le budget Ă©tait de 20 millions $ et a rapportĂ© 86 $ ScĂ©nario Caroline Thompson, d'aprĂšs une histoire de Tim Burton et Caroline Thompson. Caroline Thompson, lectrice-analyste de scĂ©nario, avait publiĂ© un roman d’horreur intitulĂ© Premier nĂ© » oĂč un fƓtus revenait hanter une femme qui avait avortĂ©. Burton l’avait lu et avait Ă©tĂ© frappĂ©. Son agent les fit se rencontrer. En ayant vu le dessin d’un garçon ayant des ciseaux Ă  la place des doigts, elle s’est Ă©criĂ©e N’en dites pas plus, je sais exactement de quoi je vais parler ! » et elle Ă©crivit 70 pages de synopsis. C’est fondamentalement l’histoire que nous avons filmĂ© » dira Burton. A la base, ils envisageaient une comĂ©die musicale. Tim Burton considĂšre ce film comme son plus personnel » A l’origine, il y a un dessin fait depuis longtemps. Il reprĂ©sentait un personnage qui veut toucher tout ce qui l’entoure, mais ne peut le faire, et dont le dĂ©sir crĂ©ateur est en mĂȘme temps un dĂ©sir destructeur, une ambivalence qui a refait surface au moment de mon adolescence. J’avais alors beaucoup de mal Ă  communiquer avec le reste du monde » citĂ© par Antoine de Baecque, Tim Burton, Cahiers du cinĂ©ma. Il a aussi dit Il y a en [Edward] une merveilleuse soulignĂ© par Burton sorte de tristesse. Ce n’est pas une tristesse mauvaise, c’est juste l’étoffe de la vie ». Pour mettre le film en chantier, Tim Burton crĂ©a sa propre boĂźte de production. De Johnny Depp Tim m’a montrĂ© plusieurs dessins de cet Edward. J’avais lu le scĂ©nario bien sĂ»r, mais les dessins de Tim disaient tout. J’ai tout de suite senti le personnage, il s’est glissĂ© Ă  l’intĂ©rieur de moi » interview au New York Time Magazine du 9 novembre 2003. En 1991, Tim Burton mit en chantier un documentaire Conversations avec Vincent mais la mort de l’acteur ne lui permit pas d’achever ce projet. Le tournage se dĂ©roule dans une communautĂ© sise Ă  la pĂ©riphĂ©rie de Dade City, comtĂ© de Pasco en Floride. Une cinquantaine de maisons individuelles durent cooptĂ©es et les rĂ©sidents relogĂ©s dans un motel du coin pendant trois mois, le temps que les Ă©quipes du tournage repeignent leurs demeures en pastel Ă©cume des mers », jaune bouton d’or », couleur chair », bleu sale », rĂ©duisent la taille des fenĂȘtres pour donner une ambiance paranoĂŻaque » et amĂ©nagent des jardins paysagers. A l’entrĂ©e du site du tournage, une pancarte avertissait d’éventuels acheteurs qu’en temps normal, ces propriĂ©tĂ©s ne ressemblaient pas du tout Ă  cela. Le manoir gothique fut lui construit sur le terrain de tournage de la Fox. Le tournage fut Ă©prouvant Ă  cause de la chaleur 40°, de l’humiditĂ© et des nuisibles. Johnny Depp/Edward acteur amĂ©ricain nĂ© John Christopher Depp II, il se fait rĂ©ellement connaĂźtre avec ce rĂŽle. Il a Ă©galement tournĂ© dans Arizona Dream 1992, Donnie Brasco 1997, Las Vegas Parano 1998, Le Chocolat 2000, From Hell 2001, Pirates des CaraĂŻbes 2003, 2006, 2007, 2011, 2017, Public Enemies 2009, Transcendance 2014, Into the wood 2015, Alice de l’autre cĂŽtĂ© du miroir 2016, Le Crime de l’Orient-Express 2017. Vincent Price/L’inventeur acteur amĂ©ricain 1911-1993 dĂ©bute au théùtre en 1935 et jouera sur scĂšne jusqu’en 1978. Il dĂ©bute au cinĂ©ma avec Service de luxe 1938. C’est avec Laura 1944 qu’apparaĂźt son personnage de dandy Ă  l’allure inquiĂ©tante. Il devient emblĂ©matique du cinĂ©ma d’épouvante L’homme au masque de cire 1953, La mouche noire 1958, La chute de la maison Usher 1961, La chambre des tortures 1961, Le Corbeau 1963, La malĂ©diction d’Arkham 1963, Je suis une lĂ©gende 1964, Le cercueil vivant 1969, L’abominable docteur Phibes 1971, Théùtre de sang 1973. Il devient plus rare ensuite mais est appelĂ© pour du doublage Vincent 1982, court-mĂ©trage de Tim Burton, Les treize fantĂŽmes de Scooby-Doo 1985, Basile, dĂ©tective privĂ© 1986. Dianne Wiest/Peggy Boggs actrice amĂ©ricaine active sur les deux Ă©crans. Au cinĂ©ma, elle a jouĂ© dans La Rose pourpre du Caire 1985, Hannah et ses sƓurs 1986, les ensorceleuses 1998, L’homme qui murmurait Ă  l’oreille des chevaux 1998, Rage 2009. Pour la tĂ©lĂ©vision, elle a jouĂ© dans En analyse 2008-2009 et Blacklist 2014 mais est surtout connu pour sa participation Ă  New York Police Judiciaire 2000-2002. Alan Arkin/Bill Boggs acteur amĂ©ricain, il arrĂȘte ses Ă©tudes pour former un groupe de musique et dĂ©bute au théùtre et obtient un Tony Award pour son rĂŽle dans la piĂšce Enter Laughing. Au cinĂ©ma, il a notamment jouĂ© dans Les Russes arrivent 1966, Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die, Seule dans la nuit 1967, Le cƓur est un chasseur solitaire 1968, Sherlock Holmes attaque l’Orient-Express 1976, Big Trouble 1986, Bienvenu Ă  Gattaca 1997, Little Miss Sunshine 2006, Oscar du meilleur acteur dans un second rĂŽle, Max la menace 2008, Argo 2012. Wynona Ryder, dĂ©jĂ  prĂ©sente dans Beetlejuice, incarne Kim, la fille des Boggs. Retour Ă  l'index
Enbref, si vous ĂȘtes amateurs de Tim Burton et de son cinĂ©ma si spĂ©cifique, alors "Edward aux mains d'argent" devrait vous plaire ! Il s'agit sans aucun doute de l'un des films les plus rĂ©ussis et les plus beaux du rĂ©alisateur ! Un film unique, envoĂ»tant et magnifique qui ne vous laissera pas indiffĂ©rent ! Il contient tout ce qu'il faut pour passer un agrĂ©able moment devant la
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VraisemblablementEdward sans mains d'argent, ou bien tout simplement Edward. Comme cela ne sonne pas vraiment bien et n'a rien de vraiment intéressant, chacun peut y remédier avec notre kit Edward aux mains d'argent. Les ciseaux sont en plastique dur décoré de maniÚre réaliste ; pour des raisons de sécurité, les ciseaux ne sont pas réels, et sont fixés aux gants.
Edward aux mains d’argent Edward Scissorhands est un film amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Tim Burton, sorti en 1990. Il mĂȘle plusieurs genres cinĂ©matographiques, le fantastique, le drame romantique et la comĂ©die, et narre l’histoire d’un jeune homme, Edward, créé par un inventeur mais restĂ© inachevĂ© et qui a des ciseaux Ă  la place des mains. Edward est recueilli par Peg Boggs et tombe amoureux de sa fille, Kim, alors que les habitants de la banlieue rĂ©sidentielle oĂč il vit dĂ©sormais l’accueillent d’abord chaleureusement avant de se retourner contre lui. Johnny Depp, dont c’est la premiĂšre collaboration avec Burton, interprĂšte le rĂŽle-titre d'Edward. La distribution principale est Ă©galement composĂ©e de Winona Ryder, Dianne Wiest, Alan Arkin, Kathy Baker et Anthony Michael Hall. Le film marque aussi la derniĂšre apparition de Vincent Price au cinĂ©ma. Burton Ă©labore l’idĂ©e du film d’aprĂšs sa propre jeunesse passĂ©e dans une banlieue rĂ©sidentielle de Burbank. Il engage Caroline Thompson pour scĂ©nariser son histoire. Le dĂ©veloppement du projet est fortement accĂ©lĂ©rĂ© Ă  la suite du trĂšs important succĂšs commercial remportĂ© par Batman 1989, le prĂ©cĂ©dent film de Burton. Le tournage se dĂ©roule essentiellement en Floride, dans l’aire urbaine de la baie de Tampa. Le film est un succĂšs commercial et est trĂšs bien accueilli par la critique. Il remporte plusieurs rĂ©compenses, dont le prix Hugo du meilleur film et le Saturn Award du meilleur film fantastique. Burton le considĂšre comme son Ɠuvre la plus personnelle. Il y dĂ©veloppe des thĂšmes comme l’exclusion, la dĂ©couverte de soi et la confrontation entre le fantastique et le conformisme. Le film lance la carriĂšre de Depp et associe dĂ©finitivement Burton au mouvement gothique. Synopsis Une grand-mĂšre raconte une histoire Ă  sa petite-fille pour lui expliquer d'oĂč vient la neige qui tombe sur la ville. Cette histoire commence avec un jeune homme appelĂ© Edward Johnny Depp créé par un inventeur Vincent Price vivant seul dans un sombre chĂąteau perchĂ© sur une colline. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir pu achever son Ɠuvre, laissant Edward avec des ciseaux aux lames extrĂȘmement acĂ©rĂ©es Ă  la place des mains. Edward vit donc seul dans ce sinistre chĂąteau jusqu'au jour oĂč Peg Boggs Dianne Wiest, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques Avon, dĂ©couvre le chĂąteau et, poussĂ©e par la curiositĂ©, se prĂ©sente Ă  sa porte. Voyant que le jeune homme, timide et inoffensif, vit seul sans avoir le moindre lien avec le monde qui l'entoure, elle dĂ©cide de l'emmener au sein de son foyer situĂ© dans une tranquille banlieue rĂ©sidentielle. Edward commence alors Ă  partager la vie de Peg, de son mari Bill Alan Arkin et de leur fils Kevin Robert Oliveri ĂągĂ© de douze ans. Il devient trĂšs vite le nouveau centre d'intĂ©rĂȘt du quartier et est d'abord accueilli Ă  bras ouverts, ses talents de tailleur de haies et de coiffeur lui valant l'admiration et les sollicitations de toutes les voisines. Edward tombe Ă©galement amoureux de Kim Winona Ryder, la fille aĂźnĂ©e de Peg. Les seuls rĂ©sidents qui Ă©prouvent instantanĂ©ment de la rĂ©pulsion pour Edward sont Esmeralda O-Lan Jones, une fanatique religieuse, et Jim Anthony Michael Hall, le petit ami de Kim. Joyce Kathy Baker, une amie de Peg trĂšs entreprenante, tente de sĂ©duire Edward, causant un accĂšs de panique chez le jeune homme. Jim pousse ensuite Edward Ă  entrer par effraction chez ses parents pour y dĂ©rober de l'argent mais l'alarme se dĂ©clenche et Edward est arrĂȘtĂ© par la police, avant d'ĂȘtre relĂąchĂ©. Cet incident provoque la colĂšre de Kim, qui reproche Ă  Jim d'avoir piĂ©gĂ© Edward, et vaut Ă  ce dernier d'ĂȘtre dĂ©sormais vu avec mĂ©fiance par la communautĂ© du quartier. De plus, Joyce raconte Ă  qui veut l'entendre qu'Edward a tentĂ© de la violer. Les membres de la famille Boggs restent les seuls Ă  soutenir Edward et eux aussi sont mis Ă  l'Ă©cart. Le soir de NoĂ«l, Edward crĂ©e une sculpture de glace, provoquant ainsi un effet de neige qui tombe du ciel, pour le plus grand plaisir de Kim. Jim, jaloux, intervient Ă  ce moment et Edward blesse accidentellement Kim Ă  la main. Jim s'en prend aussitĂŽt Ă  Edward, qui quitte les lieux. Edward est recherchĂ© par les habitants du quartier et sauve Kevin en le poussant du chemin d'un vĂ©hicule qui allait l'Ă©craser. Mais, ce faisant, il blesse le garçon avec ses ciseaux et les rĂ©sidents croient Ă  une nouvelle agression de sa part. Edward s'enfuit jusqu'au chĂąteau, oĂč il est rejoint par Kim. Mais Jim a suivi la jeune fille et s'en prend une nouvelle fois Ă  eux. Quand il frappe Kim, Edward le poignarde avec une de ses lames et Jim fait une chute mortelle. Edward fait ses adieux Ă  Kim, qui l'embrasse et lui avoue son amour. Elle raconte ensuite aux habitants que Jim et Edward se sont entretuĂ©s et leur prĂ©sente pour preuve une main en forme de ciseaux similaire Ă  celles d'Edward. La vieille dame qui raconte l'histoire, qui s'avĂšre ĂȘtre Kim, termine en disant Ă  sa petite-fille qu'elle n'a jamais revu Edward, ne voulant pas que celui-ci la voie vieillir. Edward vit toujours dans le chĂąteau et, Ă©tant une crĂ©ation artificielle, n'est pas affectĂ© par les effets du temps. Il provoque parfois des chutes de flocons de neige sur le quartier en travaillant sur ses sculptures de glace ainsi, Kim sait qu'il est toujours en vie. Fiche technique Titre original Edward Scissorhands Titre français Edward aux mains d'argent RĂ©alisation Tim Burton ScĂ©nario Caroline Thompson, d'aprĂšs une histoire de Tim Burton et Caroline Thompson Photographie Stefan Czapsky Montage Richard Halsey Musique Danny Elfman DĂ©cors Bo Welch Costumes Colleen Atwood Effets spĂ©ciaux Stan Winston Production Denise Di Novi, Tim Burton, Caroline Thompson productrice associĂ©e, Richard Hashimoto producteur dĂ©lĂ©guĂ© SociĂ©tĂ© de production 20th Century Fox SociĂ©tĂ© de distribution 20th Century Fox États-Unis et international Budget 20 000 000 $[1] Pays d'origine États-Unis Langue originale anglais Format couleur - 35 mm - 1,851 - son Dolby SR Genre fantastique, romance, comĂ©die dramatique DurĂ©e 105 minutes Dates de sortie États-Unis 6 dĂ©cembre 1990 premiĂšre mondiale Ă  Los Angeles ; 7 dĂ©cembre 1990 sortie limitĂ©e ; 14 dĂ©cembre 1990 sortie nationale ; Canada 14 dĂ©cembre 1990[2] ; France 10 avril 1991 ; Classification PG-13 aux États-Unis ; tous publics en France ; dĂ©conseillĂ© aux jeunes enfants au QuĂ©bec Distribution Johnny Depp VF JĂ©rĂŽme Berthoud Edward Winona Ryder VF Claire Guyot [jeune] ; RenĂ©e Simonot [ĂągĂ©e] Kim Boggs Dianne Wiest VF Jeanine Forney Peg Boggs Anthony Michael Hall VF Serge Faliu Jim Alan Arkin VF Sady Rebbot Bill Boggs Kathy Baker VF Élisabeth Wiener Joyce Monroe Robert Oliveri VF Emmanuel Garijo Kevin Boggs Vincent Price VF Louis Arbessier l'inventeur O-Lan Jones VF MaĂŻk Darah Esmeralda Dick Anthony Williams VF Mostefa Stiti l'officier de police Allen Conchata Ferrell Helen Caroline Aaron VF Sophie Deschaumes Marge Susan Blommaert Tinka Steven Brill VF Michel Mella Guy, le rĂ©parateur du lave-vaisselle Source et lĂ©gende Version française VF sur AlloDoublage Production DĂ©veloppement du projet Une banlieue rĂ©sidentielle amĂ©ricaine typique, ici dans la ville californienne de San JosĂ©. L'idĂ©e du film trouve son origine dans un dessin reprĂ©sentant un homme avec des ciseaux Ă  la place des mains[4] rĂ©alisĂ© par Tim Burton pendant son adolescence et reflĂ©tant ses sentiments d'isolement et d'incapacitĂ© Ă  communiquer avec les autres habitants de la banlieue rĂ©sidentielle de Burbank, oĂč il demeure[5]. Au sujet de Burbank, Burton affirme Il y avait quelque chose d'Ă©trange qui planait dans cette ville. Les gens Ă©taient amicaux, mais uniquement en surface. Comme s'ils Ă©taient forcĂ©s Ă  l'ĂȘtre »[6]. En 1987, alors que Burton est dans la phase de prĂ©production de Beetlejuice, il engage la jeune romanciĂšre Caroline Thompson pour Ă©crire le scĂ©nario d’Edward aux mains d'argent d'aprĂšs son Ă©bauche d'histoire. ImpressionnĂ© par le premier roman de Thompson, First Born, l'histoire d'un fƓtus avortĂ© qui revient Ă  la vie, Burton pense Ă©galement que ce roman contient le mĂ©lange d'Ă©lĂ©ments fantastiques et sociologiques qu'il dĂ©sire mettre en avant dans son projet[7]. Thompson et Burton s'entendent immĂ©diatement trĂšs bien et Thompson Ă©crit son scĂ©nario comme un poĂšme d'amour » Ă  Burton, dont elle parle comme Ă©tant de toutes les personnes qu'elle connaĂźt, celui qui s'exprime le mieux tout en Ă©tant incapable de construire une seule phrase »[8]. Pendant que Thompson s'attelle Ă  l'Ă©criture du scĂ©nario, Burton commence Ă  dĂ©velopper le projet avec Warner Bros., sociĂ©tĂ© de production avec laquelle il a dĂ©jĂ  collaborĂ© sur ses deux premiers longs-mĂ©trages. Mais, deux mois plus tard, les dirigeants de Warner Bros., qui ne sont pas enthousiasmĂ©s par le projet, vendent les droits du film Ă  la 20th Century Fox[9]. Ce studio accepte de financer le projet tout en accordant Ă  Burton un contrĂŽle absolu sur les aspects crĂ©atifs. Le budget du film est alors estimĂ© aux alentours de huit ou neuf millions de dollars[10]. Pour Ă©crire l'histoire, Burton et Thompson s'inspirent de films tels que Notre-Dame de Paris 1923, Le FantĂŽme de l'OpĂ©ra 1925, Frankenstein 1931, King Kong 1933 et L'Étrange CrĂ©ature du lac noir 1954, ainsi que de plusieurs contes de fĂ©es, comme Pinocchio et La Belle et la BĂȘte. Burton a d'abord l'intention de faire un film musical, quelque chose de grand et lyrique », avant d'abandonner cette idĂ©e[11]. À la suite de l'Ă©norme succĂšs de Batman 1989, Burton fait dĂ©sormais partie des rĂ©alisateurs les plus en vue[12]. Il a l'occasion de rĂ©aliser le film qu'il veut et, plutĂŽt que de mettre tout de suite en chantier la suite de Batman, comme le souhaiterait Warner Bros[4], il choisit de rĂ©aliser Edward aux mains d'argent[12]. Choix des interprĂštes Pour le choix de l'acteur principal, les dirigeants de 20th Century Fox insistent pour que Burton rencontre Tom Cruise. Celui-ci ne correspond pas Ă  l'idĂ©al recherchĂ© par Burton mais le rĂ©alisateur accepte toutefois de le rencontrer[13]. Il le trouve intĂ©ressant mais Cruise soulĂšve beaucoup de questions sur le personnage[14] et souhaite que la fin soit plus heureuse »[15]. De nombreux autres interprĂštes sont Ă©voquĂ©s, notamment Tom Hanks, Jim Carrey, Gary Oldman, William Hurt et Robert Downey Jr.[16]. Ces deux derniers expriment leur intĂ©rĂȘt pour le rĂŽle et sont envisagĂ©s alors que Tom Hanks est approchĂ© mais prĂ©fĂšre s'engager sur Le BĂ»cher des vanitĂ©s[10],[11]. Michael Jackson est Ă©galement intĂ©ressĂ© pour tenir le rĂŽle d'Edward[17],[16]. Johnny Depp, qui est alors dĂ©sireux de casser son image d'idole des adolescents associĂ©e Ă  son rĂŽle dans la sĂ©rie 21 Jump Street, lit le scĂ©nario. Selon ses propres termes, Depp pleure comme un nouveau-nĂ© » Ă  la lecture du script et se trouve immĂ©diatement des connexions personnelles et Ă©motionnelles avec l'histoire[18]. Depp et Burton se rencontrent pour la premiĂšre fois en avril 1989 au Bel Age Hotel de Los Angeles[13],[16] mais, mĂȘme si l'entrevue se passe bien, l'acteur estime que ses chances sont assez minces en raison de la concurrence d'interprĂštes plus cĂ©lĂšbres[19]. Le premier choix de Burton se porte nĂ©anmoins sur Depp, le rĂ©alisateur expliquant que ses yeux ont retenu mon attention, c'est un Ă©lĂ©ment trĂšs important pour moi, et le regard d'Edward allait ĂȘtre une chose capitale puisque c'est un personnage quasi muet »[13]. Pour prĂ©parer son rĂŽle, Depp visionne beaucoup de films de Charlie Chaplin afin d'Ă©tudier comment faire passer des sentiments sans dialogues[20]. Burton approche tout de suite Winona Ryder, petite amie de Depp Ă  cette Ă©poque, pour tenir le rĂŽle de Kim en raison de leur collaboration trĂšs positive sur Beetlejuice[21]. Drew Barrymore auditionne Ă©galement pour le rĂŽle[22] mais Ryder est le premier membre de la distribution Ă  ĂȘtre attachĂ© au projet[11]. Dianne Wiest est cependant la premiĂšre Ă  signer et Burton explique Ă  son sujet Elle a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  lire le scĂ©nario, Ă  le soutenir, et elle a entraĂźnĂ© dans son sillage de nombreux autres comĂ©diens parce qu'elle est trĂšs respectĂ©e dans la profession »[23]. Crispin Glover auditionne pour le rĂŽle de Jim mais c'est Anthony Michael Hall qui est finalement choisi[10]. Kathy Baker, connue pour ses rĂŽles dramatiques, voit dans le personnage de Joyce, la voisine qui essaie de sĂ©duire Edward, une occasion parfaite de percer dans la comĂ©die[11]. Alan Arkin, choisi pour le rĂŽle de Bill Boggs, avoue que sa premiĂšre lecture du script l'a laissĂ© un peu perplexe. Rien n'avait de sens pour moi jusqu'Ă  ce que je voie les dĂ©cors. L'imagination visuelle de Burton est extraordinaire »[11]. Le rĂŽle de l'inventeur est Ă©crit spĂ©cifiquement pour Vincent Price, idole de jeunesse de Burton avec qui il est devenu ami aprĂšs le tournage du court-mĂ©trage Vincent 1982. C'est le dernier rĂŽle tenu par Price au cinĂ©ma avant sa mort, survenue en 1993[24]. Tournage Burbank est envisagĂ© comme possible lieu de tournage pour la banlieue rĂ©sidentielle oĂč se dĂ©roule l'essentiel du film, mais Burton estime que la ville s'est beaucoup trop transformĂ©e depuis son enfance. Il choisit plutĂŽt de tourner en Floride afin d'ĂȘtre loin d'Hollywood et parce que les banlieues rĂ©sidentielles de cet État ressemblent Ă  celles de sa jeunesse en Californie[25]. Le film est donc principalement tournĂ© Ă  Lutz et Land O' Lakes, ainsi qu'au Southgate Shopping Center de Lakeland[26],[27]. Une cinquantaine de familles donnent leur accord pour que l'Ă©quipe du film tourne dans leurs maisons et refasse leurs dĂ©corations intĂ©rieures et extĂ©rieures[28]. Le chef dĂ©corateur Bo Welch transforme le quartier choisi pour le tournage en suivant les indications de Burton, supprimant les ornementations sortant de l’ordinaire et peignant les façades dans des couleurs pastels afin de le rendre encore plus fade[29]. Welch dĂ©cide de repeindre les façades uniquement en quatre couleurs, vert, rose, jaune et bleu, afin d'unifier l'aspect du quartier[30], et rĂ©duit Ă©galement la taille des fenĂȘtres pour donner une impression de paranoĂŻa[31]. Les sculptures de haies gĂ©antes créées par Edward sont fabriquĂ©es en recouvrant des armatures mĂ©talliques par des grillages et en tissant par-dessus des milliers de brindilles en plastique[32]. Le dĂ©cor extĂ©rieur du chĂąteau fait plus de 25 mĂštres de hauteur ; il est construit prĂšs de Dade City[29]. Le tournage du film dure plus de trois mois, du 26 mars au 19 juillet 1990. Il crĂ©e des centaines d'emplois temporaires dans l'aire urbaine de la baie de Tampa et injecte plus de 4 000 000 $ dans l'Ă©conomie locale[33]. Les intĂ©rieurs du chĂąteau sont tournĂ©s en dernier dans un studio de Los Angeles[31]. Pour crĂ©er les mains en lames de ciseaux d'Edward, Burton fait appel Ă  Stan Winston, qui a dĂ©jĂ  travaillĂ© sur Aliens, le retour et Predator et qui collaborera Ă  nouveau avec Burton en rĂ©alisant le maquillage du Pingouin pour Batman Le DĂ©fi[34]. Le costume et le maquillage que Depp doit porter nĂ©cessitent presque deux heures par jour pour ĂȘtre appliquĂ©s[35]. Les lames faites de plastique dur sont fixĂ©es sur des gants en urĂ©thane souple et Depp s'entraĂźne Ă  les manier avant le tournage. L'acteur blesse nĂ©anmoins Hall au bras avec une de ses lames lors du tournage d'une scĂšne, la blessure Ă©tant toutefois sans gravitĂ©[28]. Le costume trĂšs serrĂ© que Depp doit porter n'est pas suffisamment aĂ©rĂ©, et l'acteur est victime de plusieurs malaises en dĂ©but de tournage. Depp prend l'initiative de supprimer plusieurs rĂ©pliques de son personnage, estimant que celui-ci doit parler le moins possible et d'une maniĂšre enfantine. Il adopte un jeu tout en retenue, s'appuyant essentiellement sur son regard, ce qui inquiĂšte Burton au premier abord. Mais le rĂ©alisateur est totalement enthousiaste aprĂšs avoir visionnĂ© les premiers rushes[28]. Durant le tournage, Burton s'amuse Ă©galement beaucoup de l'apparence qu'il a donnĂ©e Ă  Winona Ryder, l'affublant d'une perruque blonde et d'une tenue de pom-pom girl et crĂ©ant ainsi un personnage totalement Ă  contre-emploi pour l'actrice qui dĂ©testait ce genre de filles quand elle Ă©tait au lycĂ©e[37]. Au sujet de la relation entre Depp et Ryder, Burton affirme qu'ils ont Ă©tĂ© trĂšs professionnels durant tout le tournage et que leur histoire d'amour a contribuĂ© Ă  renforcer le cĂŽtĂ© romantique du film[28]. Bande originale La bande originale du film est composĂ©e par Danny Elfman, dont c'est la quatriĂšme collaboration avec Burton en autant de films du rĂ©alisateur. Elfman s'inspire des Ɠuvres de Piotr Ilitch TchaĂŻkovski, et notamment de Casse-Noisette, pour composer sa musique et l'enregistre avec un orchestre de soixante-dix-neuf musiciens[38]. Trois chansons de Tom Jones sont aussi utilisĂ©es pour le film Delilah, With These Hands et It's Not Unusual, cette derniĂšre Ă©tant plus tard rĂ©utilisĂ©e par Burton et Elfman dans Mars Attacks! 1996. Elfman cite la musique de ce film comme sa composition favorite parmi celles qu'il a rĂ©alisĂ©es[39]. Accueil Box-office AprĂšs le tournage, les responsables de 20th Century Fox sont si inquiets Ă  propos de l'apparence d'Edward qu'ils tentent de tenir secrĂštes les images de Depp en costume jusqu'Ă  la sortie du film[29]. Les projections tests du film sont encourageantes et Joe Roth, le prĂ©sident de 20th Century Fox, envisage d'assurer sa promotion Ă  l'Ă©chelle de celle d'un blockbuster avant d'y renoncer, pour que le film trouve sa propre place et ne soit pas sorti de son univers si particulier[40]. AprĂšs une sortie limitĂ©e dans deux salles le 7 dĂ©cembre 1990, le film sort aux États-Unis le 14 dĂ©cembre 1990 dans 1 023 salles et rapporte 6 325 249 $ pour son premier week-end d'exploitation[41]. Il rapporte dans le monde entier 86 024 005 $, dont 56 362 352 $ aux États-Unis[41]. Il se classe ainsi au 18e rang du box-office mondial des films sortis en 1990[42] et est largement bĂ©nĂ©ficiaire comparativement Ă  son budget de 20 000 000 $. En France, il rĂ©alise 618 261 entrĂ©es[43]. Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines États-Unis 56 362 352 $ 10 fĂ©vrier 1991 10 France 618 261 entrĂ©es - - Total mondial 86 024 005 $ - - Accueil critique Le film reçoit un accueil critique trĂšs positif. Il recueille 91 % de critiques favorables, avec un score moyen de 7,7⁄10 sur la base de 55 critiques collectĂ©es, sur le site Rotten Tomatoes[44]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 74⁄100, sur la base de 19 critiques collectĂ©es[45]. En 2008, le magazine Empire le classe Ă  la 66e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps[46]. Les Cahiers du cinĂ©ma le classent au 7e rang de leur liste des meilleurs films de 1991[47]. Parmi les critiques positives, Owen Gleibermen, d’Entertainment Weekly, donne au film la note de A-, affirmant qu'il s'agit du film le plus sincĂšre » de Tim Burton, rehaussĂ© par l' adorable musique de conte de fĂ©es » de Danny Elfman, et que le personnage d'Edward est sa rĂ©ussite la plus pure ». Il regrette nĂ©anmoins certaines faiblesses dans la narration[48]. Pour Janet Maslin, du New York Times, Burton se rĂ©vĂšle ĂȘtre d'une inventivitĂ© impressionnante » et le film, visuellement obsĂ©dant, est le conte d'une gentillesse incomprise et d'une crĂ©ativitĂ© Ă©touffĂ©e, du pouvoir qu'a la civilisation de corrompre l'innocence, d'une belle insouciante et d'une bĂȘte au grand cƓur »[49]. Desson Howe, du Washington Post, estime que l'interprĂ©tation de Johnny Depp est parfaite, que Burton a construit un monde surrĂ©aliste et amusant, et que, si la fin peut laisser insatisfait, il y a trop Ă  apprĂ©cier dans le film pour que cela le gĂąche[50]. Jo Berry, du magazine Empire, Ă©voque une fable moderne qui rĂ©ussit admirablement en tant que comĂ©die tranchante et histoire d'amour douloureusement triste », servie par des dĂ©cors imaginatifs », une histoire fascinante » et de brillantes interprĂ©tations, souvent Ă  contre-emploi, notamment celle de Depp[51]. Richard Corliss, du Time, trouve qu'il s'agit d'une comĂ©die pleine d'esprit » qui se termine de façon poignante et d'une des fables les plus lumineuses et douce-amĂšres » qu'il ait vues[52]. Et pour Peter Travers, de Rolling Stone, il s'agit du film fantastique le plus comique, romantique et lancinant » Ă  la fois, bĂ©nĂ©ficiant d'une interprĂ©tation formidable » de Depp ; le film comporte quelques scĂšnes maladroites » ou trop chargĂ©es » et n'est donc pas parfait » mais est quelque chose de mieux de la pure magie »[53]. Du cĂŽtĂ© des critiques nĂ©gatives, Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, donne au film 2 Ă©toiles sur 4, affirmant que l'histoire et les personnages ne sont pas Ă  la hauteur du talent visuel de Burton et que la fin est si faible qu'elle en est dĂ©primante »[54]. Mick La Salle, du San Francisco Chronicle, estime que le film n'est pas engagĂ© Ă©motionnellement » mais, au contraire, suffisant et miĂšvre »[55]. Et Jonathan Rosenbaum, du Chicago Reader, trouve que le film ne convainc jamais pleinement » malgrĂ© son originalitĂ© et les dĂ©cors saisissants » et que l'interprĂ©tation de Depp n'est pas Ă  la hauteur de celles des interprĂštes principaux des prĂ©cĂ©dents films de Burton[56]. En France, Iannis Katsahnias, des Cahiers du cinĂ©ma, Ă©voque une rĂ©ussite absolue », un conte de fĂ©es magique, symphonie mĂ©lancolique en quatre couleurs pastels » portĂ© par ses principaux interprĂštes Depp sublime », Dianne Wiest absolument gĂ©niale » et Winona Ryder merveilleuse d’ambiguĂŻtĂ© ». Il met en avant la mise en abyme du conte essayant de crĂ©er une illusion narrative tout en rĂ©duisant le scĂ©nario au strict minimum, visant la perte du spectateur, l'Ă©vanouissement de la logique et de la vraisemblance par l'accumulation des dĂ©tails »[57]. Les rĂ©dacteurs de La Revue du cinĂ©ma, dans sa rĂ©trospective annuelle, estiment que le film est une belle rĂ©ussite sur le plan de l'imagerie, que son ton est Ă  la fois satirique, romantique et visionnaire » et qu'il est troublant par sa capacitĂ© Ă  confĂ©rer une ferveur, une souffrance et une folie proprement humaines Ă  des personnages issus des univers les plus dĂ©libĂ©rĂ©ment factices »[58]. Pour FrĂ©dĂ©ric Strauss, de TĂ©lĂ©rama, il s'agit du plus beau film » de Burton, qui donne toute la mesure de son goĂ»t du merveilleux », oĂč il rĂ©alise pleinement son ambition de raconter une histoire par le jeu des couleurs » et traite brillamment de la tolĂ©rance et de la peur de l'autre »[59]. Thomas Bourguignon, de Positif, est plus nuancĂ©, affirmant que cette tentative d'aborder Ă  la fois le conte de fĂ©es et le conte philosophique, critique corrosive du conformisme amĂ©ricain » est une satire souvent drĂŽle dans sa mise en scĂšne » mais reste assez superficielle et convenue dans ses thĂšmes » et que l'aspect sentimental du conte de fĂ©es ne se prĂȘte pas toujours Ă  la distanciation ironique du conte voltairien » mais constitue pourtant une tentative aboutie de modernisation du conte, oĂč l'aveuglante naĂŻvetĂ© de l'histoire recouvre un vaste champ symbolique, Ă©motionnel et poĂ©tique »[60]. Distinctions Le film a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© par le prix Hugo, le Saturn Award du meilleur film fantastique et le BAFTA Award des meilleurs dĂ©cors. Il a reçu trois autres nominations aux BAFTA Awards, ainsi qu'une nomination pour l'Oscar des meilleurs maquillages et coiffures, et Johnny Depp a Ă©tĂ© nommĂ© pour le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die. Il fait partie de la liste du BFI des 50 films Ă  voir avant d'avoir 14 ans Ă©tablie en 2005 par le British Film Institute[61]. RĂ©compenses AnnĂ©e CĂ©rĂ©monie ou rĂ©compense Prix LaurĂ©ates 1991 Prix Hugo[62] Meilleur film 1992 BAFTA Awards[63] Meilleurs dĂ©cors Bo Welch Saturn Awards Meilleur film fantastique Prix Sant Jordi du cinĂ©ma Meilleur film Ă©tranger Meilleure actrice Ă©trangĂšre Winona Ryder Nominations AnnĂ©e CĂ©rĂ©monie ou rĂ©compense Prix NommĂ©es 1991 Oscars du cinĂ©ma[65] Meilleur maquillage Ve Neill et Stan Winston Golden Globes[66] Meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die Johnny Depp NSFC Awards Meilleure actrice dans un second rĂŽle Dianne Wiest 1992 British Academy Film and Television Arts Awards[63] Meilleurs costumes Colleen Atwood Meilleurs maquillages et coiffures Ve Neill Meilleurs effets visuels Stan Winston Saturn Awards Meilleure actrice Winona Ryder Meilleure musique Danny Elfman Meilleurs costumes Colleen Atwood Meilleur acteur dans un second rĂŽle Alan Arkin Meilleure actrice dans un second rĂŽle Dianne Wiest Grammy Awards Meilleure bande originale Danny Elfman Analyse Un chĂąteau d'aspect gothique. Selon Tim Burton, les thĂšmes principaux du film sont l'isolement et la dĂ©couverte de soi. Les ciseaux symbolisent pour lui le cĂŽtĂ© Ă  la fois destructeur et crĂ©atif d'Edward[67]. Le chĂąteau gothique est un dĂ©cor que Burton associe Ă  la solitude mais qui est aussi une rĂ©action Ă  la banlieue rĂ©sidentielle[68]. Il Ă©voque cette banlieue comme un endroit oĂč il n'y a ni histoire, ni culture, ni passion pour quoi que ce soit. Les choix qui y sont offerts sont de se conformer Ă  la norme et ainsi de sacrifier une partie de sa personnalitĂ©, ou bien de dĂ©velopper une vie intĂ©rieure trĂšs riche qui fait se sentir diffĂ©rent[69]. Burton affirme toutefois que ce n'est pas un mauvais endroit. C'est un endroit bizarre. J'ai essayĂ© de maintenir un Ă©quilibre dĂ©licat en le rendant amusant et Ă©trange sans porter de jugement catĂ©gorique »[30]. La fin du film, oĂč une foule en colĂšre poursuit la crĂ©ature » jusqu'au chĂąteau, trouve son inspiration principale dans le point culminant du film Frankenstein 1931, oĂč figure une scĂšne similaire[68]. L'Ă©poque Ă  laquelle se dĂ©roule l'histoire est volontairement laissĂ©e indĂ©finie mĂȘme si elle rappelle les annĂ©es 1950. Le film prĂ©sente une structure semblable Ă  un conte de fĂ©es avec un prologue et un Ă©pilogue oĂč la grand-mĂšre prĂ©sente et conclut l'histoire[70]. Thomas Bourguignon, de Positif, voit le film comme un conte de fĂ©es moderne oĂč le hĂ©ros doit sortir de son isolement Ă  travers un parcours initiatique afin d'opĂ©rer sa mĂ©tamorphose le costume d'Edward pouvant ĂȘtre comparĂ© Ă  la chrysalide d'un papillon[60]. Peg y joue le rĂŽle de la gentille fĂ©e qui tente d'aider Edward Ă  trouver sa place au sein des hommes, avec pour toute baguette magique un simple pinceau de cosmĂ©tique », Kim celui de la belle princesse Ă  conquĂ©rir », et les amies de Peg ceux des mĂ©chantes sorciĂšres dont les rĂ©unions tĂ©lĂ©phoniques semblent tisser une toile de malĂ©fices ». Mais, contrairement au conte de fĂ©es classique, Edward ne rĂ©ussit pas sa mĂ©tamorphose. Il semble d'abord s'intĂ©grer Ă  travers son art, passant du travail sur les vĂ©gĂ©taux Ă  celui sur les animaux puis les humains avant d'ĂȘtre rejetĂ© et de travailler le minĂ©ral, la glace, symbole de puretĂ© mais aussi d'immobilitĂ© ». Il rate aussi son initiation sexuelle et crĂ©e au lieu de procrĂ©er, fĂ©condant ainsi les esprits plutĂŽt que les corps » en apportant la beautĂ© et la puretĂ© qui sont Ă  mĂȘme de crĂ©er un monde nouveau ». Sa fonction n'est pas de s'intĂ©grer au monde mais de rester Ă  l'Ă©cart, la dĂ©couverte de soi Ă©tant ici celle d'une vocation artistique[60]. Selon Antoine de Baecque, l'angoisse urbaine » moderne est vue sous l'angle inĂ©dit du conte de fĂ©es et les paysans du XVIIe siĂšcle prennent pour l'occasion l'apparence de banlieusards amĂ©ricains. Ceux-ci tentent de conformer Edward Ă  leur norme et le traitent par l'intolĂ©rance quand ils s'aperçoivent de leur Ă©chec[71]. Pour Alexandre Tylski, dans la revue en ligne Cadrage, le film traite avant tout de la juxtaposition entre le conformisme et le fantasque », la rencontre entre les habitants d'une banlieue rĂ©sidentielle conventionnelle et Edward, jeune homme crĂ©atif mais coupĂ© du monde par les ciseaux qui lui tiennent lieu de mains[72]. L'opposition entre ces deux univers est mise en valeur dĂšs le dĂ©but du film Ă  travers le contraste entre le chĂąteau gothique et expressionniste oĂč vit Edward et le quartier rĂ©sidentiel situĂ© en contrebas oĂč toutes les maisons se ressemblent. Le grand trou dans le toit du chĂąteau est pour Tylski une allĂ©gorie du trou qu'Edward a dans le cƓur, ce dernier Ă©tant condamnĂ© Ă  vivre en reclus en raison de sa diffĂ©rence. Edward compense le manque qu'il ressent par une crĂ©ativitĂ© dĂ©bordante, sculptant les haies et la glace et crĂ©ant Ă  la fin du film une rĂ©alitĂ© qui vient se greffer sur le quotidien puisque les flocons qu'il crĂ©e en taillant la glace tombent en neige sur le quartier. Edward Ă©tant trĂšs peu loquace, Burton fait passer ses sentiments Ă  travers son regard. Ainsi, lorsque Edward est interrogĂ© sur un plateau de tĂ©lĂ©vision et qu'on lui demande s'il a une petite amie, il reste muet mais son regard, par un effet de miroir inĂ©dit », croise celui de Kim via l'Ă©cran de tĂ©lĂ©vision. Le regard, et avant tout celui de Burton sur ses personnages, est pour Tylski un autre thĂšme trĂšs important du film, et celui qu'il trouve le plus marquant est celui de l'inventeur au moment de sa mort, un regard horrifiĂ© soit par la conscience de sa mort soit par la conscience soudaine d'avoir créé un ĂȘtre inachevĂ© »[72]. Pour Bourguignon, la satire du conformisme est visible Ă  travers les personnages stĂ©rĂ©otypĂ©s. À l'instar du travail Ă  la chaĂźne qu'accomplissent dans le manoir des machines aux formes humaines, chaque individu semble programmĂ©, sa place attribuĂ©e, sa fonction dĂ©terminĂ©e dans le processus social ». Seule Kim parvient Ă  y Ă©chapper grĂące au pouvoir libĂ©rateur de l'amour, seul capable de nous rendre unique »[60]. Influence culturelle Edward aux mains d'argent reprĂ©sentĂ© en cosplay. Tim Burton considĂšre le film comme son Ɠuvre la plus personnelle[73] et s'affirme avec ce film comme la quintessence du rĂ©alisateur gothique », saisissant la sensibilitĂ© de la culture gothique aussi bien dans la forme que dans le fond et s'Ă©rigeant en dĂ©fenseur du mouvement contre les stĂ©rĂ©otypes nĂ©gatifs rĂ©pandus par les mĂ©dias[74]. Le film marque la premiĂšre collaboration entre le rĂ©alisateur et Johnny Depp et contribue Ă  lancer la carriĂšre de ce dernier[28]. En 2005, le chorĂ©graphe Matthew Bourne crĂ©e une adaptation du film avec l'aide de Caroline Thompson et Danny Elfman. Cette adaptation sous forme de danse contemporaine comporte uniquement de la danse et de la musique, sans chant ni dialogue, et est créée au Sadler's Wells Theatre de Londres avant de partir en tournĂ©e Ă  travers le monde[75],[76]. En 2010, le metteur en scĂšne Richard Crawford crĂ©e Ă  Brooklyn une piĂšce de théùtre basĂ©e sur le film[77]. Entre 2014 et 2015, une suite du film se dĂ©roulant plusieurs dĂ©cennies plus tard est publiĂ©e par IDW sous la forme d'une bande dessinĂ©e en dix numĂ©ros scĂ©narisĂ©e par Kate Leth avec des dessins de Drew Rausch[78]. La chanson Scissorhands The Last Snow du groupe de metal gothique Motionless in White, qui figure sur leur album Creatures 2010, rend hommage Ă  l'impact qu'a eu le film sur le mouvement gothique[79]. L'Ă©pisode Un cheveu dans la soupe The Barber de la cinquiĂšme saison de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Seinfeld fait plusieurs rĂ©fĂ©rences au film[80], de mĂȘme qu'un Ă©pisode des Simpson intitulĂ© Homer aux mains d'argent Homer Scissorhands[81]. Une espĂšce d'arthropode Ă©teinte depuis la pĂ©riode du Cambrien et aux pinces rappelant les mains-ciseaux d'Edward a Ă©tĂ© nommĂ©e Kooteninchela deppi en hommage Ă  l'acteur Johnny Depp et Ă  son rĂŽle dans le film[82]. Éditions en vidĂ©o Sur le marchĂ© vidĂ©o, Edward aux mains d'argent est d'abord distribuĂ© en VHS quelques mois aprĂšs sa sortie au cinĂ©ma. Il sort en DVD le 5 septembre 2000 en rĂ©gion 1[83] et le 25 octobre 2000 en rĂ©gion 2. Cette version en DVD comprend les commentaires audio de Tim Burton et Danny Elfman et un court making-of du film. La version en disque Blu-ray sort le 9 octobre 2007 en rĂ©gion 1[83] et le 4 janvier 2008 en rĂ©gion 2. Elle ne comporte pas de bonus supplĂ©mentaires par rapport Ă  la version en DVD[85]. 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 » OCLC 494239726 — Document pĂ©dagogique Ă©ditĂ© dans le cadre du dispositif École et cinĂ©ma. Antoine de Baecque, Tim Burton, Paris, Cahiers du cinĂ©ma, 2007 ISBN 2866424751 Tim Burton et Mark Salisbury, Burton on Burton, Points, 2009 ISBN 978-2-7578-3154-0 Liens externes Ressources relatives Ă  l'audiovisuel Centre national du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e CinĂ©-Ressources CinĂ©mathĂšque quĂ©bĂ©coise en AllMovie en American Film Institute it en Metacritic en Movie Review Query Engine de OFDb en Oscars du cinĂ©ma en Rotten Tomatoes mul The Movie Database Ressource relative aux beaux-arts en Museum of Modern Art Ressource relative Ă  la bande dessinĂ©e en Comic Vine
Latraduction littĂ©rale du titre anglais est Edward aux « mains de ciseaux ». La traduction du titre français est diffĂ©rente (mains d’argent) Raconter ou rĂ©sumer l’histoire selon diffĂ©rents points de vue (celui de Kim, celui d’Edward, celui d’un autre personnage)
Le film Edward aux mains d’argent » de Tim Burton est un des films cultes de ma famille, et surtout de mon pĂšre. Il faut dire qu’on est tous les quatre vraiment fan du rĂ©alisateur. J’avais aussi eu la chance de me rĂ©galer du ballet Swan Lake » de Matthew Bourne Ă  Mogador, tout comme j’avais dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©bahi d’un magnifique ballet par l’American Ballet Theatre au théùtre du ChĂątelet. Ce que j’avais lu de ce spectacle m’avait complĂštement dĂ©cidĂ© Ă  le voir. Il y avait le fait qu’il Ă©tait sous l’égide de Tim Burton et de Danny Elfman dont je suis autant fĂ©ru, et aussi l’incroyable talent de Matthew Bourne pour traduire les Ă©motions en mouvements. Je me disais qu’Edward Scissorhands Ă©tait bien le personnage qui pouvait formidablement rendre dans le cadre d’un ballet. Et le rĂ©sultat est malheureusement en demi-teinte pour moi. Je sais bien qu’il est extrĂȘmement difficile d’apprĂ©cier un spectacle, lorsqu’il est issu d’une oeuvre originale qu’on aime Ă©normĂ©ment, mais j’ai lĂ  Ă©tĂ© surpris par deux choses. D’abord, il y a des scĂšnes dans le film qui sont beaucoup plus Ă©mouvantes et prenantes que dans le spectacle, et c’est surprenant car la chorĂ©graphie avait toutes ses chances pour redonner encore plus de lyrisme Ă  ces moments. Et au final, ça ne fonctionne pas de la mĂȘme maniĂšre, et mĂȘme moins bien. Etrangement, j’attendais d’ĂȘtre plus Ă©mu, d’ĂȘtre beaucoup plus emportĂ© par les scĂšnes charniĂšres de l’histoire. Et lĂ  ça a un peu fait l’effet d’un pĂ©tard mouillĂ©. Ensuite, il y a certains partis pris dans la narration qui m’ont troublĂ©, et qui n’ont pas aidĂ© Ă  comprendre le fond de l’histoire Ă  mon avis Ă  moi que j’ai. Un des piliers de l’histoire, et ce qui fait tout le charme du conte qu’il est censĂ© illustrer, c’est que tout cela vient de la demande d’une petite fille Ă  sa grand-mĂšre qui veut savoir d’oĂč vient la neige. La grand-mĂšre est a narratrice de l’histoire, et elle explique qu’avant la venue d’Edward il ne neigeait pas dans la ville. Et depuis qu’il est reparti », elle sait qu’il est toujours vivant, car tous les ans il neige de nouveau. Toute cette idĂ©e est complĂštement zappĂ©e dans le ballet, et c’est dommage car une grande importance est donnĂ©e Ă  la neige, mais on ne sait absolument pas pourquoi. Ensuite, et lĂ  c’est vraiment du Ă  un problĂšme du cĂŽtĂ© du théùtre vive la France !, la scĂšne la plus importante pour moi, le vĂ©ritable momentum Ă©motionnel, c’est lorsqu’il sculpte la fille dans la glace, que cela fait de la neige, et qu’elle sort pour danser dans la neige. J’avais vu dans les vidĂ©os de prĂ©sentation qu’Edward, comme dans le film, sculptait et plein de flocons sortait pour faire un grand jet de neige. Et ce soir lĂ , le soir de la premiĂšre tout de mĂȘme, on a entendu un TSSS TSSS » et plus rien. Donc ils ont dansĂ©, et il y avait bien un Ă©cran transparent qui imageait aussi la neige, mais ce n’était plus du tout le mĂȘme effet. Quel dommage
 Donc vous voyez des petites dĂ©ceptions qui ont minĂ© mon plaisir. Ajoutez Ă  cela, des places Ă  75 euros qui sont tout juste bonnes. Je me suis alors dis que la salle Ă  moitiĂ© vide s’expliquait d’un seul coup, et que je m’étais bien fait avoir. Parce que avoir un pilier presque en face de soi pour ce prix lĂ , c’est hallucinant, mĂȘme si je sais que c’est une des tristes particularitĂ©s de ce lieu mais normalement le prix des places est relatif. Mais je ne suis pas non plus totalement nĂ©gatif sur ce spectacle, pour la simple et bonne raison que c’est malgrĂ© tout un superbe ballet. En effet, Matthew Bourne crĂ©e encore une fois une magnifique chorĂ©graphie, avec une mise en scĂšne particuliĂšrement punchy, et qui occupe l’espace avec beaucoup de fluiditĂ©. Il n’est pas rare d’avoir une vingtaine de danseurs et danseuses sur la scĂšne, et tous leurs mouvements sont coordonnĂ©s Ă  la perfection. En tant que spectateur, les tableaux sont parfaitement composĂ©s, et on suit l’histoire dans les mouvements comme pour un film muet. Cette composition est particuliĂšrement saillante lorsque tous les protagonistes sont dans une chorĂ©graphie globale, mais que l’attention est focalisĂ©e sur les deux hĂ©ros. Edward Matthew Malthouse est vraiment impeccable dans le rĂŽle, et on retrouve avec plaisir un personnage aussi crĂ©dible que Jonny Depp l’était. L’adaptation en ballet rend globalement Ă©tonnament bien, on suit le fil de l’histoire, et surtout les tensions dramatiques ou comiques sont reproduites avec une bluffante limpiditĂ©. Mes scĂšnes prĂ©fĂ©rĂ©es sont de loin celle oĂč Edward danse avec les buissons taillĂ©s et oĂč il n’a plus ses ciseaux dans un rĂȘve, on est lĂ  dans une Ă©motion que seul le ballet peut exprimer, et qui est en grande cohĂ©rence avec l’histoire. L’autre scĂšne marquante est celle de, malgrĂ© la pĂ©touille technique, la sculpture de glace. ChĂ©richou me dit que l’on Ă©tait trop haut pour apprĂ©cier le spectacle, et qu’au niveau des pĂąquerettes, on devait mieux saisir le ballet. L’avis des copines J’ai eu la surprise de rencontrer plein de blogueurs et blogueuses que je lis, et qui Ă©taient invitĂ©s, les busards !! Eric, Miss Blablabla, Mathilde, GrĂ©gory, Franck dont je rejoins pas mal l’avis de son copain, mais je suis plus gentil quoi. 0 Unfilm de Tim Burton avec Johnny Depp et Winona Ryder. Synopsis : Edward n'est pas un garcon ordinaire. CrĂ©ation d'un inventeur, il a reçu un coeur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son oeuvre et Edward se retrouve avec des lames de mĂ©tal Un film de Tim Burton avec Johnny Depp et Winona
C’est au cƓur de l’ArdĂšche, sur les terres du Domaine de Saint-Clair, que se niche W, restaurant atypique dont les cuisines sont tenues par le chef Edward Cristaudo, tout aussi atypique que le lieu oĂč il exerce ses talents. Le 22 octobre 2016, j’ai eu le privilĂšge d’y goĂ»ter un dĂźner imaginĂ© par Cristaudo et son invitĂ© d’un soir, le chef Nicolas Ablaoui, laurĂ©at de l’émission Hell’s Kitchen 2016. Un dĂźner qu’on dira
 Allez, osons rock’n’roll » – Ă  l’image de ces deux garçons. Le restaurant doit son nom au W » prĂ©sent dans le prĂ©nom du chef, mais est aussi une forme d’hommage au cĂ©lĂšbre Edward aux mains d’argent » de Tim Burton 1990. Edward Cristaudo, chef du W, et Nicolas Ablaoui, chef-ami-collĂšgue d’un soir En acquĂ©rant cet hĂŽtel en 2008, son nouveau propriĂ©taire Jean-François Gobertier souhaitait que le focus y soit dĂ©sormais mis sur la cuisine. RĂ©sultat, on y mange en divers endroits dans le salon avec vue sur la belle cuisine toute carrelĂ©e de noir et blanc, dans le restaurant gastronomique plein sud qui s’ouvre entiĂšrement l’étĂ©, ou dans le bistronomique avec sa belle terrasse donnant sur les monts d’ArdĂšche. Salon et salle. Le lieu est aujourd’hui un 4 Ă©toiles avec SPA et golf, et devrait devenir rapidement un incontournable de la rĂ©gion avec de nouvelles chambres encore plus confortables et, surtout, une table de chef tout Ă  fait exceptionnelle – mais pour l’instant, Ă  ce sujet, le chef reste trĂšs secret
 55 euros le menu
 OĂč sont les prix parisiens ? On ne les regrettera pas
 Nicolas Ablaoui et Edward Cristaudo en pleine action. Dans les cuisines. Langoustine et couscous. La langoustine de Nicolas Ablaoui Plat trĂšs frais, croquant avec les Ɠufs de poisson volant, moelleux avec la guimauve, et la poudre d’algue nori qui titille les papilles. Le couscous vĂ©gĂ©tal d’Edward Cristaudo Excellent, tous les goĂ»ts du couscous sont bien prĂ©sents. Maquereau Le maquereau d’Edward Cristaudo Disons-le je ne suis pas fan de betterave
 Mais en purĂ©e relevĂ©e d’une pointe de wasabi, c’est bon ! Et le tartare de riz cru riz thaĂŻ torrĂ©fiĂ© puis concassĂ© au couteau et brĂ»lĂ© au chalumeau avant d’y ajouter du gruĂ© de cacao, c’est craquant
 et parfait avec la purĂ©e trĂšs souple. Pour la viande, un os de bƓuf fixĂ© sur un rondin en guise de support. Le bƓuf en assiette et son accompagnement de potiron. Le bƓuf de Nicolas Ablaoui Un os de bƓuf blanchi et nettoyĂ© fixĂ© sur un rondin porte une excellente viande garnie d’un mĂ©lange de cranberries fraĂźches, de pistaches liĂ©es Ă  l’huile d’amande et de colza fumĂ©, et de sauce de soja. L’accompagnement une petite boule de butternut comme des spaghetti frits, sur un ragoĂ»t de butternut au jus de veau avec des graines de courge, de tournesol, des pignons torrĂ©fiĂ©s et du sel de Maldon fumĂ©. Un plat extrĂȘmement travaillĂ©, excellent, oĂč l’on retrouve parfaitement les goĂ»ts acidulĂ©, frais, fumé  PrĂ©-dessert le pamplemousse Le pamplemousse d’Edward Cristaudo Un prĂ©-dessert que le chef prĂ©pare toujours Ă  base d’agrume pour faciliter la digestion avant le dessert d’une grande fraĂźcheur, avec sa pulpe de pamplemousse givrĂ©e plongĂ©e dans l’azote liquide qui fond sur la langue. Cuisine molĂ©culaire ? » toute cuisine est chimie, rĂ©pond le chef. Joliment prĂ©sentĂ© dans une coque de pamplemousse brĂ»lĂ©e, avec une irrĂ©sistible mousse gin fizz. Dessert le fenouil Le fenouil de Nicolas Ablaoui Un sorbet fenouil-citron vert, aussi moelleux qu’une glace ; un dĂ©licat fenouil au sirop ; un crĂ©meux au chocolat blanc anisĂ© Orelys de Valrhona excellentes textures et beau travail sur un lĂ©gume. Trois vins ont accompagnĂ©/enrichi notre repas vin de pays des collines rhodaniennes Fleur de granit de Gilles Flacher, cĂŽte-rĂŽtie Bellissima de Louis ChĂšze et cĂŽtes de Gascogne Gros et Petit Manseng d’Uby. Tous excellents, mais on retiendra une belle dĂ©couverte le cĂŽtes de Gascogne, parfait avec les desserts. Domaine de Saint-Clair/W Route du Golf 07430 Saint-Clair TĂ©l +33 4 75 67 01 00 Mail reservation
Edwardaux mains d'argent est un film réalisé par Tim Burton avec Johnny Depp, Winona Ryder. Synopsis : Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu
Le film que je prĂ©sente aujourd’hui est un conte de NoĂ«l. Pas vraiment l’époque, mais c’est le plus significatif de l’univers Burtonnien. Il est sorti la semaine de ma naissance, ok, ça donne un coup de vieux
, le 7 dĂ©cembre 1990 et reste pourtant un trĂšs beau film. Edward aux mains d’argent » est basĂ© sur un dessin de Tim Burton, reflĂ©tant la solitude, la tristesse de son Ă©tat, l’innocence, la naĂŻvetĂ© mais aussi la beautĂ©. De grands yeux expressifs, un costume noir et argent, des cheveux Ă©bouriffĂ©s, assez longiligne et plutĂŽt grand, et des ciseaux Ă  la place des mains, etc. Le jour oĂč Tim dĂ©cide de produire un film sur ce personnage, la question de l’acteur est trĂšs compliquĂ©e. De nombreux acteurs connus sont appelĂ©s tels Tom Cruise pour passer le casting mais c’est finalement un jeune homme catĂ©gorisĂ© belle gueule », qui est choisi, pour la beautĂ© de ses yeux Johnny Depp. C’est le premier film d’une longue collaboration entre les deux conte d’ Edward aux mains d’argent » raconte l’histoire d’un homme, créé par un inventeur solitaire, jouĂ© par Vincent Price, mais qui n’est pas terminĂ© ses mains sont encore en mĂ©tal des ciseaux. Celui-ci est alors dĂ©couvert dans son chĂąteau par une vendeuse de marketing et emmenĂ© dans son quartier oĂč elle tente de lui faire une premier plan montre des monstres en pierre, de nombreuses toiles d’araignĂ©e, beaucoup de poussiĂšre, 
 Tout d’un coup, aprĂšs une brĂšve introduction qui amĂšne le sujet par une question Ă©trange de NoĂ«l D’oĂč vient la neige ?, on change brutalement de cadre avec une parodie de la vie de quartier amĂ©ricain qui n’est pas sans rappeler sa jeunesse de Burbank. Des maisons colorĂ©es, toutes diffĂ©rentes, des femmes au foyer qui adorent les rumeurs, le balai des voitures le matin et le soir quand les hommes partent ou rentrent du boulot, cadres se suivent. Le quartier est conçu en bas d’une colline ou sied le chĂąteau. Le portail sĂ©parant les deux est alors le passage d’un univers Ă  un autre entre le monde rĂ©el tel que le voit Burton et le monde imaginaire un jardin sculptĂ© ou tout est Ă  sa place, colorĂ©, emplis de crĂ©atures, d’objets formĂ©s dans la vĂ©gĂ©tation. Le chĂąteau en lui-mĂȘme est dĂ©labrĂ©, et recĂšle tout ce dont on peut espĂ©rer voir d’une crĂ©ation de Burton la pĂ©nombre avec quelques filets de lumiĂšre sur ce qui importe le plus, un grand escalier biscornu, des portes Ă©normes, la poussiĂšre, les crĂ©atures en pierre, dans un esprit macabre. Le toit, donnant sur la chambre d’Edward, Ă©tant Ă©ventrĂ©, n’est pas sans rappeler celui de la chambre du petit Charlie et la chocolaterie ou mĂȘme celui du barbier Sweeny premiĂšre fois que l’on voit le personnage d’Edward, on voit en premier lieu, une crĂ©ature avec des ciseaux, d’apparence monstrueuse et dangereuse, mais la lumiĂšre est faite sur son visage, et cette idĂ©e du monstre disparaĂźt complĂštement pour laisser place Ă  la vision de l’innocence pure de cet ĂȘtre tourmentĂ© par la solitude. Les yeux du personnage, et de l’acteur reflĂšte une si sincĂšre humanitĂ©, Ă©motion que le dialogue y est presque superflu. On s’étonne mĂȘme de le voir parler Ă  quelques rares cette idĂ©e ou un tel ĂȘtre pourrait exister, le film pose la question de son intĂ©gration dans la sociĂ©tĂ©, oĂč il serait considĂ©rĂ© comme une bĂȘte de foire, un diable, dangereux, mauvais. De mĂȘme, la morale est assez commune mais si rĂ©aliste qu’est ce qui fait la bĂȘte, qu’est ce qui fait l’homme ?
Commetous les films de Burton, Edward aux mains d'argent est stylisĂ©. L'apparence angĂ©lique et gothique d'Edward - yeux grands ouverts, visage lacĂ©rĂ© de cicatrices, corps filiforme vĂȘtu d'un PremiĂšre de leur huit collaborations ensemble, Edward aux mains d'argent reste l'une des plus marquantes. Retour sur les tous dĂ©buts d'une des associations les plus prolifiques de sa gĂ©nĂ©ration. Ce soir, France 4 remonte aux origines de l'amitiĂ© de cinĂ©ma qui lie depuis un quart de siĂšcle Johnny Depp et son metteur en scĂšne fĂ©tiche, Tim Burton. Les deux hommes se sont en effet rencontrĂ©s pour la premiĂšre fois avec Edward aux mains d'argent, premier des huit chapitres qui pour l'instant constituent l'un des duos les plus prolifiques et marquants du cinĂ©ma contemporains. Plus qu'un dĂ©tonateur dans leurs carriĂšres respectives, Edward aux mains d'argent, qui fĂȘte ses vingt-cinq ans cette annĂ©es outre-Atlantique le film n'est sorti qu'en avril 1991 en France, fut avant tout le film de la confirmation pour les deux hommes. Ancien animateur chez Disney, Tim Burton surfait sur le carton quelques mois plus tĂŽt du premier de ses deux Batman, qu'il rĂ©alise pour la Warner. C'est pourtant pour la Fox qui rachĂšte les droits Ă  la Warner avant le carton de Batman qu'il rĂ©alise ce film intime aux accents autobiographiques prononcĂ©s, un projet de jeunesse dans lequel il fait revivre sa Burbank natale avec son sens caractĂ©ristique Ă  la fois poĂ©tique, enfantin et inquiĂ©tant. Johnny Depp, quant Ă  lui, est aussi un nom en vogue Ă  Hollywood. Il est depuis 1987 la star de 21 Jump Street, qui fait de lui une star auprĂšs du jeune public et un sex-symbol pour adolescentes. Un statut qui agace passablement le jeune homme, qui ne veut pas se laisser enfermer dans des rĂŽles dans des teen movies. C'est pourtant dans la peau d'un jeune homme hypersensible qui dĂ©couvre son humanitĂ© qu'il va devenir l'une des plus grandes stars hollywoodiennes. Le rendez-vous ratĂ© de Tom Cruise Si la rencontre entre Burton et Depp fait aujourd'hui partie des livres d'histoire du cinĂ©ma, elle n'est due qu'Ă  la pugnacitĂ© du rĂ©alisateur, qui doit se battre contre l'avis des producteurs. En effet, si Burton convainc trĂšs rapidement la Fox d'engager Winona Ryder, qu'il avait rĂ©vĂ©lĂ© dans Beetlejuice, la Fox veut lui imposer un autre nom, plus ronflant, pour le rĂŽle d'Edward, celui d'une des stars incontournables de la fin des annĂ©es 80 Tom Cruise. C'est en effet lui qui, le premier, passe l'audition pour le rĂŽle d'Edward. Une audition qui ne satisfera pas vraiment Burton, notamment lorsque Tom Cruise propose de corriger la fin du film pour la rendre plus lĂ©gĂšre. Dans son livre d'entretiens avec Mark Salisbury, Tim Burton se souvenait de ce rendez-vous ratĂ© "C'est toujours la mĂȘme chose. On vous remet une liste en vous disant "VoilĂ  les cinq premiers comĂ©diens du box-office !". Et sur ces cinq, il y a Tom Cruise, Tom Cruise et Tom Cruise. J'ai appris Ă  ne pas me braquer tout de suite. Ce n'Ă©tait certainement pas le comĂ©dien de mes rĂȘves, mais j'ai bien voulu le rencontrer. C'est quelqu'un d'intĂ©ressant mais je suis plutĂŽt content qu'on en soit restĂ© lĂ . Il a posĂ© des questions sur le personnage – des questions si nombreuses que je ne pourrais plus vous dire lesquelles". Parmi les acteurs qui font alors connaĂźtre leur intĂ©rĂȘt, on trouve un certain Johnny Depp. Dans la prĂ©face qu'il signe pour le livre de Salisbury, l'acteur se souvient de sa premiĂšre impression sur le script d'Edward aux mains d'argent "J'ai lu le script d'une seule traite et j'ai pleurĂ© comme un nouveau-nĂ©. BouleversĂ© que quelqu'un soit suffisamment brillant pour concevoir, puis Ă©crire, cette histoire, je me suis replongĂ© dedans immĂ©diatement. J'ai Ă©tĂ© si Ă©mu que des torrents d'images submergeaient mon cerveau – celles des chiens de mon enfance, des moments oĂč en grandissant je me sentais rejetĂ© et dĂ©calĂ©". PersuadĂ© d'ĂȘtre le "p'tit minet de la tĂ©lĂ©", Johnny Depp dĂ©croche nĂ©anmoins une rencontre avec Tim Burton. Une rencontre "Ă©trange et Ă©lectrisante" Si Depp est Ă  l'Ă©poque une star du petit Ă©cran, il ne l'est pourtant pas aux yeux de Burton, qui accepte de le rencontrer sur la recommandation de certains de ses proches "Il Ă©tait dans cette sĂ©rie tĂ©lĂ© que... en fait, ce qui Ă©tait parfait pour moi, c'est que je n'avais jamais vu cette sĂ©rie. Je ne savais pas vraiment qui il Ă©tait. Je ne l'avais jamais vraiment vu dans quoi que ce soit. Mais Ă©videmment, son nom est arrivĂ© Ă  mes oreilles. Donc je l'ai rencontrĂ© comme ça, dans un cafĂ©. Et c'Ă©tait la meilleure des choses possibles, car je n'avais aucune idĂ©e prĂ©conçue sur lui en tant qu'acteur", confie Burton au site Entertainment Weekly Ă  l'occasion des vingt-cinq ans du film. Le cafĂ© en question est celui du Bel Age Hotel de Los Angeles oĂč Johnny Depp rencontre pour la premiĂšre fois Tim Burton en compagnie de sa productrice Denise Di Novi. Bien Ă©videmment, cette rencontre entre deux caractĂšres aussi forts que marginaux fut tout sauf conventionnelle. Toujours chez Salisbury, Johnny Depp se rappelle de ce moment qui changea Ă  jamais le destin des deux artistes. "En face de moi, j'avais un homme pĂąlot, apparemment fragile, l'Ɠil triste et les cheveux encore plus hirsutes que si on les avait filmĂ©s au rĂ©veil. [...] Et puis soudain, une masse de deux tonnes s'est abattue sur mon front. Ses mains – la maniĂšre dont elles ondulaient dans l'air presque sans aucun contrĂŽle, dont elles tapotaient nerveusement sur la table –, sa façon compassĂ©e de s'exprimer – un trait de caractĂšre que nous partageons tous les deux –, ses yeux ouverts et brillants venus de nulle part, ses yeux curieux qui en avaient beaucoup vu, mais continuaient, nĂ©anmoins, Ă  tout scruter... Bref, ce fou furieux hypersensible n'Ă©tait autre qu'Edward aux mains d'argent". Le tournant de deux carriĂšres La rencontre entre les deux hommes fut au final le point de dĂ©part d'une longue amitiĂ© de cinĂ©ma, scellĂ©e grĂące au personnage lunaire d'Edward, un des nombreux avatars filmiques de Tim Burton auxquels Johnny Depp a prĂȘtĂ© son apparence. "Lors de cette premiĂšre rencontre, j'ai su qu'il Ă©tait fait pour le rĂŽle. Simplement parce qu'il avait l'air de quelqu'un qui semblait dans ce truc avec 21 Jump Street. Mais ce n'Ă©tait pas lui. Il Ă©tait donc comme le personnage, vous savez ? Quelqu'un qu'on perçoit d'une certaine façon et qui est en rĂ©alitĂ© tout autre chose", confiait rĂ©cemment le cinĂ©aste Ă  Entertainment Weekly. Film emblĂ©matique de l'esprit mĂ©lancolique, poĂ©tique et horrifique de Tim Burton, Edward aux mains d'argent Ă©tablit dĂ©finitivement le rĂ©alisateur parmi les cinĂ©astes qui allaient marquer leur Ă©poque. Le film connut un beau succĂšs aux États-Unis, trouva mĂȘme son public en France avec prĂšs de entrĂ©es, et dĂ©crocha au passage une nomination Ă  l'Oscar du meilleur maquillage. Johnny Depp, quant Ă  lui, tomba amoureux de Winona Ryder sur le tournage et dĂ©crocha sa premiĂšre nomination sur dix au total aux Golden Globes. Depuis, les deux hommes ont travaillĂ© de nouveau sur sept autres longs-mĂ©trages, et referont bientĂŽt Ă©quipe pour la suite d'Alice au pays des merveilles, De l'autre cĂŽtĂ© du miroir, dont Burton ne sera cependant cette fois-ci que producteur. L'histoire d'Edward aux mains d'argent Le jeune Edward Scissorhands n'est pas un ĂȘtre humain comme les autres. Il a Ă©tĂ© créé de toutes piĂšces par un inventeur qui est mort avant d'avoir pu lui greffer des mains. Et la pauvre crĂ©ature s'est retrouvĂ© avec des lames de mĂ©tal, des instruments trĂšs tranchants Ă  la place des doigts. Un jour, Peg Boggs, reprĂ©sentante en produits de beautĂ©, sonne Ă  sa porte. TouchĂ©e par Edward, cachĂ© dans un coin, cette mĂšre de deux enfants dĂ©cide d'installer le jeune homme chez elle, dans son petit pavillon de banlieue. TrĂšs vite, il se fait accepter par tout le monde et se rend utile. Avec ses mains, Edward peut tailler chiens ou chevelure des dames, sculpter buissons ou blocs de neige pour en faire de vĂ©ritables oeuvres d'art. Il est secrĂštement amoureux de Kim, la fille de Peg. Mais un jour, il se laisse convaincre par le petit ami de Kim de l'aider Ă  commettre un hold-up. Il se fait prendre et se retrouve seul Ă  porter le chapeau du cambriolage. Un autre jour, il provoque involontairement la mort d'un jeune homme. Tout le quartier se retourne contre lui, mĂȘme ses parents adoptifs, alors Edward s'enfuit. Edward aux mains d'argent est diffusĂ© ce soir Ă  20h50 sur France 4. Caren plus de signer sa premiĂšre collaboration avec Johnny Depp, il suit les codes du cinĂ©aste, qui favorise une esthĂ©tique Ă  la fois dark et ultra-colorĂ©e d’une scĂšne Ă  l’autre, avec des scĂ©narios qui prĂŽnent la tolĂ©rance et l’acceptation de tous. Pour cĂ©lĂ©brer comme il se doit l’anniversaire de Edward aux mains d’argent, on vous dĂ©voile aujourd’hui 10 anecdotes Ă 
22 Mai 2014 J’ai beaucoup aimĂ© ce film, c’est un film fantastique trĂšs rĂ©ussi. Ce film Ă  Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Tim Edward vit seul dans un manoir, il n’ose pas sortir car il n’a pas de mains. A la place il a des ciseaux. Un jour, Peggy une vendeuse de produits de beautĂ© le dĂ©couvre. Elle dĂ©cide de l’emmener chez elle. Il est trĂšs vite adoptĂ© par la famille et les habitants du quartier. Mais trĂšs vite les habitants du quartier vont se retourner contre lui .CĂ©cile - CM2Le mardi 14 mai nous sommes allĂ©s au cinĂ©ma voir Edward aux mains d’argent ». Ce que j’ai bien aimĂ©, c’est quand il taille des buissons en forme de dinosaures ou de personnes. Ce que je n’ai pas aimĂ©, c’est quand Edward se fait taper par Jim, quand il va cambrioler la maison de Jim avec Kim et quand les habitants du village se mĂ©fient de lui. Ce film n’est pas vraiment pour les plus – CM1 Le mercredi 14 mai nous sommes allĂ©s voir Edward aux mains d’argent ». J’ai adorĂ© ce film. Je crois que c’est le meilleur film qu’on ait vu avec l’école. Il Ă©tait un peu triste et il parlait de discrimination et d’amour entre une jeune fille nommĂ©e Kim et un garçon nommĂ© Edward. Edward vivait dans un chĂąteau jusqu’au jour oĂč une dame nommĂ© Peg, la maman de Kim, l’invite Ă  venir habiter chez elle. Franchement c’est le meilleur film que j’ai vu je vous conseille d’aller le - CM2J’ai bien aimĂ© Ă  la fin quand Edward fait des sculptures de glace pour faire tomber de la neige. J’ai aussi aimĂ© quand Kim prend Edward dans ses bras. Je n’ai pas aimĂ© quand l’inventeur de Edward est mort et quand Jim a voulu tuer Edward. Et quand il coupe un peu la main de Kim Ă  cause de Jim et quand il se fait prendre par la police. Ce triste film Ă©tait romantique, J’ai adorĂ©ELINA - CM2J’ai bien aimĂ© ce film. Ce qui est dommage c’est que Edward veut se gratter et il se fait mal au visage. Ce que je n’ai pas aimĂ© dans un passage, c’est quand Jim ne faisait que frapper avec du bois sur Edward.. Aussi j’ai adorĂ© les figures que Edward taillait. Un jour il Ă  fait un chien, une danseuse , un chat ....CamĂ©rone – CM2J’ai adorĂ© ce film, dĂ©jĂ  parce qu’il Ă©tait en couleurs , parce qu’il est bien, et parce que j’aimais bien quand Edward coupait les buissons, les chiens, les femmes. Mais je n’ai pas aimĂ© quand Jim tapait Edward avec une barre de fer dans le –CE2Mercredi 14 mai nous sommes allĂ©s au cinĂ©ma de Mussidan nous avons Edward aux mains d’argent ». Cela parlait d’un garçon qui avait des ciseaux Ă  la place des mains. J ai bien aimĂ© quand Edward essaie de sauver KĂ©vin un petit garçon. Il essaie de le sauver parce qu’un fourgon conduit par quelqu’un saoul va l’écraser. Mais en le sauvant Edward lui fait des Ă©gratignures sur la tĂȘte et tout le monde lui en veut. AprĂšs mon moment prĂ©fĂ©rĂ© aussi c’est quand Edward rentre au manoir dans le grenier et Jim le mĂ©chant arrive. Il a un pistolet et puis aprĂšs Edward le tue avec ses ciseaux et puis Jim tombe par la – CM2J’ai bien aimĂ© ce film car Edward avait des ciseaux Ă  la place des mains et aussi il taillait et coupait les cheveux et les chiens. Parfois la police essaie de l’arrĂȘter etparfois il fait une sculpture avec de la glace. Quand son pĂšre veut lui offrir des mains il meurt d’un seul coup. AprĂšs il essaie de le toucher mais il le fait D –CE2 Edward aux mains d’argents est un trĂšs beau film qui peut ĂȘtre Ă©trange, Ă©motionnel ou morbide. Edward aux mains d’argents est un film Ă©mouvant qui parle de la discrimination. J’ai adorĂ© ce film parce que tous les styles sont dans ce film, et bien sĂ»r il y a des scĂšnes morbides comme dans tous les films de Tim Burton. Johnny Dep joue le rĂŽle principal du film il incarne Edward. Edward a Ă©tĂ© créé par l’inventeur, c’est donc un robot. Ensuite Peg , la reprĂ©sentante des savons l’a recueilli, il a appris Ă  manger et Ă  boire. Puis toutes les voisines voulaient le voir. Il a taillĂ© leurs buissons en animaux puis il a rencontrĂ© la fille de Peg et il est tombĂ© amoureux etc
INES-CM2J’ai bien aimĂ© le film parce que Edward sculptait des dinosaures, des chiens, des femmes. Il coupe les poils des chiens les cheveux, des sculptures de glace. Jim a Ă©tĂ© mĂ©chant avec Edward il se sont film Ă©tait bien il Ă©tait trĂšs Ă©mouvant il avait des passages rigolos et des passages tristes. Quand peggy rencontre Edward elle l’emmĂšne chez elle, il n’a pas peur il est trĂšs trĂšs gentil et il sait tailler les haies et tailler les buissons plus vite que nous et faire des sculptures. Pour le jour de NoĂ«l Edwards a fait un cadeau Ă  Kim, il la sculptĂ©e en ange. C’est Ă  voir il est trĂšs trĂšs bien surtout il ne faut pas avoir trouvĂ© que ce film Ă©tait bien mais je trouve que Edward n’a pas de chance d avoir des ciseaux Ă  la place des mains, car il ne peut presque rien faire, puis il fait mal Ă  tout le monde alors qui ne fait pas exprĂšs. Mais je trouve dommage car Ă  chaque fois qu’il se fait arrĂȘter par la police, ce n’est pas sa faute. Sinon j’ai bien aimĂ© quand Edward faisait tout pour se rapprocher de Kim j’ai trouvĂ© ça mignon j’ai bien aimĂ© aussi quand Kim l’a serrĂ© dans ses bras. J’aimerais bien revoir ce film car je l’ai bien aimĂ© !Mathilde CM2 Ce que j’ai aimĂ© J’ai tout aimĂ© car je trouve le film gĂ©nial et je trouve l’histoire trĂšs intĂ©ressante en plus l’acteur principal est super, Johnny Depp, mon passage prĂ©fĂ©rĂ© est quand Kim, la fille de Pegg, celle qui a pris Edward avec lui quand elle l’a vu seul au chĂąteau, est sous la neige quand Edward sculpte de la glace un ange pour NoĂ«l . J’ai trouvĂ© aussi que le moment oĂč il fait des coiffures, aux chiens, et aux femmes est un peu drĂŽle. Ce film parle de discrimination, je trouve que le film n’est pas pour de jeunes enfants. J’ai pleurĂ© Ă  la fin je le trouve triste et je pense que ce film est un peu une que je n’ai pas aimĂ© Je n’ai pas aimĂ© quand Jim, le petit ami de Kim frappe Edward, et je n’aime pas du tout CM2Mercredi 14 mai, nous sommes allĂ© Ă  Mussidan pour voir le film Edward aux mains d’argent ». CĂ©tait triste et Ă  moitiĂ© romantique. C Ă©tait drĂŽle la scĂšne du salon de coiffure. Je n ai pas aimĂ© parce que cĂ©tait triste et ça faisait un peu peur. J ai trouvĂ© que les personnages Ă©taient bien B - CE2J’ai bien aimĂ© ce film parce que Ă  la place des mains il avait des ciseaux et il vivait dans un chĂąteau. Une dame l’a emmenĂ© chez elle et aprĂšs la dame lui a donnĂ© des habits. Edward les a mis et aprĂšs il y a eu bagarre entre Jim et EdwardMatheo – CE2 Mercredi matin nous sommes allĂ©s au cinĂ©ma voir Edward aux mains d’argent ». Je n’ai pas aimĂ© le film parce que c’est violent. Parce que je n’ai pas aimĂ© que Jim se fasse tuer et KĂ©vin a failli ĂȘtre tuĂ© et aussi je n’ai pas aimĂ© quand Edward a coupĂ© KĂ©vin et que Jim donnait des coups de pieds de biche Ă  Edward et qu’il lui tire dessusDylan-CM1J’ai aimĂ© ce film parce que Edward a des mains en ciseaux. C’est triste parce que son inventeur Ă  NoĂ«l veut lui offrir des mains et Edward n’arrĂȘte pas de les toucher parce que il rĂȘve d’avoir des mains et Ă  ce moment lĂ  son inventeur est mort. Ce qui est le plus beau c’est quand kim danse dans la - CE2J’ai adorĂ© le film, il parlait de la discrimination. Dans le film il y avait plein de couleurs et le matin c’était rigolo parce–que tout le monde partait en mĂȘme temps au travail. Ce que je n’ai pas aimĂ© c’est quand Jim a frappĂ© Edward sur le dos Ă  plusieurs reprises. J’avais envie de rentrer dans le film et de frapper Edward aux mains d’argent » est un film qui parle de la discrimination. Edward est un garçon qui Ă  la place des mains, a des ciseaux. Il est dĂ©couvert dans un chĂąteau par Peggy qui l’emmĂšne chez elle. Il se fait adopter par toute la famille et puis par tout le quartier, il tombe aussi amoureux d’une fille qui s’appelle Kim. J’ai beaucoup aimĂ© ce film il y a de l’action, de l’aventure, de l’amour, du suspens, une scĂšne drĂŽle. Il n’y a pas de scĂšne que je n’ai pas aimĂ© et je conseille Ă  tout le monde de le voir. En tout cas j’aimerais bien le mercredi 14 avril nous sommes allĂ©s Ă  Mussidan pour aller voir Edward aux mains d’argent. » Edward aux mains d’argent est un conte dont le sujet est la dicrimination. J’ai bien aimĂ© ce film dont la scĂšne de la rencontre entre Peggy Boggs et Edward, et la scĂšne oĂč Edward tue Jim le brutal », petit ami de Kim et celle oĂč Kim dĂ©couvre Edward et oĂč il perce son lit. Dans l’ensemble ce film est trĂšs bien, j’ai – CM2 Edward sculpte de la glace dans son grenier. Ce que j’ai aimĂ© J’ai bien aimĂ© quand il a percĂ© le lit Ă  aussi bien aimĂ© quand il a tuĂ© Jim .Ce que je n ai pas aimĂ© Je n ai pas aimĂ© quand ils ont laissĂ© Edward tout seul chez Jim et aussi quand tout le monde a cru que Edward voulait tuer KĂ©vin mais en fait il a voulu le sauver car le copain de Jim Ă©tait saoul et il a failli le bien aimĂ© ce filmGABIN-CM2Ce film est trĂšs beau il est triste et romantique, des fois il y a quelques moments drĂŽles. Ce film parle de discrimination. Les maisons sont pleines de couleurs. Je trouve que ce film est fantastique. J’ai bien aimĂ©, quand Edward coupe les cheveux des villageois et des chiens, aussi quand Edward taille de la glace et que Kim danse sous la neige et aussi quand Kim prend Edward dans ses bras. Je n’ai pas aimĂ© quand les villageois vont chez Peguy et qu’ils font un pique-nique. J’ai trouvĂ© triste quand Edward, Jim et Kim Ă©taient dans le chĂąteau et que Jim voulait tuer EdwardEt aussi quand Edward dit adieu Ă  CM2Le 14 mai 2014 nous avons Ă©tĂ© au cinĂ©ma de Mussidan voir le film Edward aux mains d’argent ». Ce film parle de la discrimination. Il raconte l’histoire d’un jeune homme qui a des mains ciseaux et qui habite dans un chĂąteau abandonnĂ©. Cet homme est un robot non fini. Un jour Peggy une maquilleuse va au chĂąteau pour trouver des clients et lĂ  elle trouve Edward. Elle le ramĂšne chez elle. Elle va dĂ©couvrir qu’il sait faire des coupes d’arbres, de cheveux etc 
Mais il va trĂšs vite tomber amoureux de kim la fille de Peggy et ça va lui causer beaucoup de problĂšmes 
Au final j’ai beaucoup aimĂ© ce filmLaura CM2J’ai adorĂ© ce film sur la discrimination et je trouve que ce film est aussi romantique. C’est un trĂšs beau film plein d’émotions. Je pense que ce film n’est pas adaptĂ© pour les plus rĂ©sumĂ© du film Edward fait plaisir aux gens en exerçant la coiffure et le jardinage mais quelques personnes abusent de ses talents et l’obligent Ă  commettre des mauvais actes. Edward, rejetĂ© retourne dans son manoir. Le personnage principal, Edward est jouĂ© par Johnny Depp. Je trouve que Edward ne parle pas beaucoup. Ce film est en Avant de commencer mes impressions, je tiens Ă  vous informer que cette histoire, parle de discrimination. C’est Ă  dire de la mĂ©chancetĂ© des gens. DĂšs que quelqu’un est diffĂ©rent, ils le critiquent. Maintenant que je vous ai informĂ©, je peux commencer mes impressions J’ai adorĂ© ce film, surtout la gentillesse d’Edward et de celle de la famille qui l’accueille. Au dĂ©but, tout le monde Ă©tait gentil avec Edward, surtout les femmes. Mais Ă  la fin, ils deviennent mĂ©chants, Ă  cause de son cambriolage forcĂ©. ForcĂ©, c’est qu’on l’a obligĂ© Ă  cambrioler la maison de Jim l’ancien amoureux de Kim. A la fin elle tombe amoureuse d’Edward, mais celui-ci doit la quitter, parce que tout le monde en a aprĂšs bien aimĂ© ce film, car il Ă©tait beau mais un peu triste mais Ă©mouvant. Mes scĂšne prĂ©fĂ©rĂ© Quand Peggy dĂ©couvre le jardin du chĂąteau, Edward a taillĂ© plein de buisson c’était trĂšs joli. Ma deuxiĂšme scĂšne prĂ©fĂ©rĂ© c’est quand Edward a percĂ© le lit a eau de Kim et qu’il a rebouou des fois chĂ© le trou avec un doudou. Le moment oĂč je n’est pas aimĂ© c’est quand Jim a frapper Edward. C’est une histoire triste mais – CM1C’est Ă  voir. J’ai aimĂ© presque tout le film. Je n’ai pas aimĂ© quand Jim fait du mal Ă  Edward dans le chĂąteau mais Kim essaie de l’empĂȘcher avec une poutre. Mais il a repoussĂ© Jim .Edward lĂšve ses mains ciseaux et les enfonce dans le ventre de Jim , il le pousse et Jim tombe de la fenĂȘtre. Edward dit Adieu » et Kim lui dit Je t aime ». Des fois ça fait peur et des fois cĂ©tait marrant. Il dure 1h40. Pendant l’histoire, au passĂ© avant NoĂ«l un crĂ©ateur a crĂ©e Edward aux mains ciseaux mais il voulait lui donner des vraies mains, trop tard il meurt .LOU-ANN-CM1
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Synopsis Il Ă©tait une fois une citĂ© rĂ©sidentielle aux maisons colorĂ©es. Peggy, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques, effectue sa tournĂ©e sans parvenir Ă  vendre ses produits. Elle se dĂ©cide alors Ă  chercher un client dans le mystĂ©rieux chĂąteau perchĂ© sur les hauteurs de la ville oĂč elle dĂ©couvre un jeune homme apeurĂ© et hagard. Il s’agit d’Edward, un ĂȘtre créé par un gĂ©nial inventeur mort juste avant de lui greffer des mains. La pauvre crĂ©ature est donc affublĂ©e de lames de mĂ©tal trĂšs tranchantes Ă  la place des doigts. Attendrie, Peggy l’invite dans sa maison. L’arrivĂ©e d’Edward dĂ©clenche la curiositĂ© des voisines qui accourent pour voir l’étrange inconnu. Il s’intĂšgre Ă  la vie de la citĂ©, rĂ©vĂ©lant des dons d’artiste en sculptant les buissons et servant de coiffeur inspirĂ© aux dames. Il aime en secret Kim, la fille de Peggy. Tout se gĂąte pour lui lorsqu’il se laisse convaincre par Jim, le petit ami de Kim, de l’aider Ă  commettre un cambriolage. Du jour au lendemain, tous les habitants se retournent contre lui. Seule Kim le soutient. TraquĂ©, il se rĂ©fugie au chĂąteau, rejoint par Kim et Jim. Les deux garçons se battent et Jim s’empale sur les » mains » coupantes. AprĂšs avoir avouĂ© son amour Ă  Edward, Kim annonce sa mort Ă  la foule hargneuse. Elle part, le laissant seul dans la grande demeure. ThĂšme Les marginaux ComĂ©die fantastique Il Ă©tait une fois une citĂ© rĂ©sidentielle aux maisons colorĂ©es. Peggy, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques, ne parvient pas Ă  vendre ses produits dans une citĂ© rĂ©sidentielle et va chercher un client dans le mystĂ©rieux chĂąteau perchĂ© sur les hauteurs. Elle dĂ©couvre un jeune homme apeurĂ© et hagard Edward, un ĂȘtre créé par un gĂ©nial inventeur, mort juste avant de lui greffer des mains affublĂ©es de lames de mĂ©tal tranchantes Ă  la place des doigts. Attendrie, Peggy l’invite dans sa maison. Il s’intĂšgre Ă  la vie de la citĂ©, rĂ©vĂ©lant des dons d’artiste en sculptant les buissons et servant de coiffeur aux dames. Il aime en secret Kim, la fille de Peggy, mais se laisse convaincre par le petit ami de Kim de l’aider Ă  commettre un cambriolage. Tous se retournent contre lui. Seule Kim le soutient
 Distribution Edward un ĂȘtre doux qui se heurte Ă  l’injustice Le corps sanglĂ© de cuir, le visage pĂąle, les yeux Ă©tonnĂ©s, ni homme ni robot, Edward a Ă©tĂ© créé par un inventeur qui est mort avant d’avoir achevĂ© son Ɠuvre. Il agite, en guise de mains, des lames tranchantes qui pourraient ĂȘtre des armes mortelles, lui qui ne sait ni ne veut faire le mal. C’est un ĂȘtre doux, innocent et gĂ©nĂ©reux qui, en dĂ©couvrant le monde des humains, va se heurter Ă  la cruautĂ© et Ă  l’injustice. Il rĂ©vĂšle des dons artistiques et une sensibilitĂ© exacerbĂ©e. AprĂšs avoir Ă©tĂ© adulĂ©, il se voit rejetĂ©, exclu Ă  cause de sa diffĂ©rence. En tombant amoureux, il ressent de l’amertume face Ă  son handicap et comprend qu’il n’aura jamais droit Ă  l’amour. Il a entrevu le bonheur au sein de sa famille adoptive, mais il poursuivra sa vie Ă©ternelle seul, Ă  sculpter de magnifiques statues de glace. C’est une crĂ©ature pathĂ©tique et profondĂ©ment attachante. Peggy Boggs la » mĂšre » qui accepte d’emblĂ©e la diffĂ©rence ReprĂ©sentante en produits de beautĂ©, Peggy arrache Edward Ă  la solitude en le prenant sous son aile maternelle. Car elle est mĂšre avant tout, tout acceptation et amour pour le premier ĂȘtre qui fera vibrer cette corde sensible. DĂ©formation professionnelle oblige, elle soigne le visage aux nombreuses cicatrices d’Edward, et le tartine de crĂšmes de soin. Elle ne voit jamais Edward comme un monstre et ne regarde pas ses mains comme une difformitĂ©. AttentionnĂ©e, tendre, elle ne porte aucun jugement de valeur et accepte d’emblĂ©e sa diffĂ©rence. Sa gĂ©nĂ©rositĂ© et sa naĂŻvetĂ© l’aveuglent et l’empĂȘchent d’entrevoir les consĂ©quences de son geste charitable. Elle rĂ©alise trop tard qu’Edward Ă©tait plus en sĂ©curitĂ© dans son chĂąteau. Kim gentillesse et sensibilitĂ© sous un masque d’effronterie Fille de la famille Boggs, Kim a l’apparence de la Pom Pom Girl, jolie adolescente quelque peu bĂȘcheuse qui regarde Edward avec un dĂ©dain teintĂ© de moquerie. Elle se laisse entraĂźner par son petit ami, Jim, et regrette ensuite d’avoir piĂ©gĂ© Edward. Elle sera peu Ă  peu touchĂ©e par son innocence, sa sincĂ©ritĂ© et sa puretĂ©. Elle laisse alors exprimer la gentillesse et la sensibilitĂ© qu’elle Ă©touffait sous un masque d’effronterie. Elle en vient Ă  communiquer avec lui, Ă  l’aimer et Ă  l’aider Ă  sortir des griffes de la foule haineuse. Toute sa vie, elle restera hantĂ©e par ce grand amour impossible. L’inventeur savant fou, dĂ©miurge solitaire Il apparaĂźt dans les » flashes back , lorsqu’Edward se remĂ©more l’origine de sa naissance. DĂ©miurge solitaire, il se consacre Ă  ses inventions dans les tĂ©nĂšbres d’un vieux chĂąteau dĂ©labrĂ©. Il a l’idĂ©e de donner une Ăąme Ă  sa crĂ©ature le jour oĂč son regard tombe sur un biscuit en forme de cƓur. Il lui offre un cerveau, une peau, un cƓur, dĂ©veloppe sa sensibilitĂ©, l’éduque comme un fils mais meurt d’une crise cardiaque juste avant de lui greffer de vĂ©ritables mains. Dans la lignĂ©e de l’illustre professeur Frankenstein, il symbolise le » savant fou , cher au cinĂ©ma fantastique. GĂ©nĂ©rique Titre original Edward Scissorhands Production Denise Di Novi, Tim Burton Producteur exĂ©cutif Richard Hashimoto ScĂ©nario Caroline Thompson, d’aprĂšs une idĂ©e originale de Tim Burton RĂ©alisation Tim Burton Photo Stefan Czapsky DĂ©cors Bo Welch Costumes Colleen Atwood Effets spĂ©ciaux maquillage Stan Winston Montage Richard Halsey Musique Danny Elfman Assistant-rĂ©alisateur Jerry Fleck Mixage son Petur Hliddal InterprĂ©tation Edward/ Johnny Depp Kim Boggs/ Winona Ryder Peg Boggs/ Dianne Wiest Bill Boggs/ Alan Arkin Jim/ Anthony Michael Hall Joyce Monroe /Kathy Baker Kevin /Robert Oliveri Helen/ Conchata Ferrell Marge /Caroline Aaron Officier de police Allen /Dick Anthony Williams L’inventeur /Vincent Price Film 35 mm – couleurs par De Luxe Format 1/1,66 full frame DurĂ©e 1h47 Distribution Twentieth Century Fox-France N° de visa 76 035 DĂ©but de tournage ÉtĂ© 1990 Sortie pays d’origine Janvier 1991 Sortie en France 10 avril 1991 Autour du film Une fable sur l’incommunicabilitĂ© et l’intolĂ©rance Sous le conte poĂ©tique et l’hommage au cinĂ©ma fantastique, se profile une lĂ©gende moderne et satirique des conformismes amĂ©ricains. La petite ville accueillante du film renferme tous les maux d’une sociĂ©tĂ© enracinĂ©e dans ses traditions et coincĂ©e dans ses prĂ©jugĂ©s. Tim Burton dĂ©crit un monde qu’il connaĂźt bien, celui d’une banlieue de Los Angeles oĂč il a grandi. En levant le voile sur le vrai visage de l’AmĂ©rique profonde, il bĂątit une parabole sur la condition prĂ©caire de l’artiste prisonnier des rĂšgles hollywoodiennes. En tant que rĂ©alisateur anticonventionnel, il n’a lui-mĂȘme jamais rĂ©ussi – ni cherchĂ© – Ă  rentrer dans le moule, restant toujours mĂ©fiant face aux engouements factices dont il a pu ĂȘtre l’objet. Ce regard lucide portĂ© sur l’industrie cinĂ©matographique transparaĂźt nettement dans Edward aux mains d’argent. Son hĂ©ros symbolise un artiste qui, aprĂšs avoir Ă©tĂ© adulĂ© pour son originalitĂ©, se voit soudainement mĂ©prisĂ© parce que jugĂ© incontrĂŽlable. Le film peut alors se lire comme une fable poignante sur la solitude et les dĂ©chirements du crĂ©ateur. À travers ce portrait sans complaisance des États-Unis, le film propose Ă©galement une rĂ©flexion sur l’incommunicabilitĂ© et sur l’intolĂ©rance. Face Ă  l’inconnu, en l’occurrence un ĂȘtre excentrique et diffĂ©rent, la sociĂ©tĂ© rĂ©agit violemment. La curiositĂ©, parfois malsaine, fait vite place au rejet, consĂ©quence d’une rĂ©action d’auto-dĂ©fense illĂ©gitime. Cette peur panique naĂźt chez des soi-disant braves gens qui rangent dans l’anormalitĂ© ce qui Ă©chappe aux normes dominantes. De maniĂšre ironique et grinçante, Tim Burton montre l’envers du dĂ©cor d’un univers apparemment hospitalier qui cache en fait les pires travers. Sa dĂ©marche est d’autant plus pertinente qu’elle procĂšde par un renversement de situation la monstruositĂ© n’est pas lĂ  oĂč on l’attend. L’inquiĂ©tant Edward se rĂ©vĂšle un ĂȘtre charmant, totalement inoffensif tandis que les affables mĂ©nagĂšres se mĂ©tamorphosent en de redoutables sorciĂšres. Lors de la sortie du film, certains y ont vu une parabole sur le Sida, reconnaissant dans ces mĂ©thodes d’exclusion les humiliations subies quotidiennement par les victimes de la maladie. Tim Burton ne refuse pas cette interprĂ©tation mais prĂ©fĂ©re laisser au spectateur le soin de dĂ©celer toutes les mĂ©taphores qu’il souhaite. Il reconnaĂźt nĂ©anmoins que de nombreux malades se sont fait projeter le film dans les hĂŽpitaux amĂ©ricains. En vĂ©ritĂ©, toute minoritĂ©, tout marginal, voire toute personne en lĂ©ger dĂ©calage par rapport aux normes sociales, peut se reconnaĂźtre dans le personnage d’Edward. Tim Burton avoue s’y ĂȘtre d’ailleurs lĂ©gĂšrement projetĂ©. » Je suis trĂšs introverti, un peu comme Edward, dit-il. Moi non plus je n’arrive pas Ă  m’adapter. Dans les soirĂ©es, je me sens Ă©tranger, mal Ă  l’aise. Edward c’est aussi un peu chacun de nous. DaniĂšle Parra Autres points de vue Symphonie mĂ©lancolique en quatre couleurs » Edward aux mains d’argent, quatriĂšme long mĂ©trage de Tim Burton, est non seulement son premier projet vraiment personnel mais aussi une rĂ©ussite absolue. Conte de fĂ©es magique, symphonie mĂ©lancolique en quatre couleurs pastels vert, bleu, jaune et rose, Edward aux mains d’argent se dĂ©roule dans un monde hostile oĂč l’on assassine avec le sourire. [
] Edward est ce moment magique oĂč l’ñme de l’artiste se matĂ©rialise devant nos yeux Ă©bahis. Mieux qu’un film rĂ©ussi, il est le conte de fĂ©es enfin retrouvĂ©. Iannis Katsahnias, in » Cahiers du cinĂ©ma , avril 1991. La preuve par le vide sidĂ©ral Edward aux mains d’argent, c’est d’abord la preuve par le vide sidĂ©ral que l’AmĂ©rique des banlieues coquettes, dĂ©lavĂ©es pastel, semble n’avoir pas bougĂ© depuis des siĂšcles. Mais, Tim Burton laisse prudemment aux spectateurs le soin de coller toutes les mĂ©taphores du monde sur le dos de son film. Philippe Vecchi, in » LibĂ©ration , 10 avril 1991. Edward l’ermite » Edward ne s’intĂšgre pas, il ne passe pas Ă  l’ñge adulte et retourne dans son manoir au temps immobile. Kim est devenue une vielle femme, tandis que lui n’a pas changĂ©. Dans le conte de Tim Burton, le hĂ©ros ne parvient pas Ă  trouver sa place, et sa croissance reste Ă  jamais bloquĂ©e, il n’a pas rĂ©ussi sa mĂ©tamorphose, contrairement Ă  » La Jeune fille sans mains » de Grimm, qui subissait trois Ă©preuves avant d’ĂȘtre acceptĂ©e sans mains, mains d’argent et, enfin, mains humaines, signe qu’elle Ă©tait une adulte. Edward, lui aussi, aura parcouru trois Ă©tapes, sculptant les trois rĂšgnes de la nature. S’il semble aller, dans un premier temps, vers l’humain en passant par le vĂ©gĂ©tal, il s’en Ă©loigne au moment oĂč ses rapports se dĂ©tĂ©riorent avec les habitants il se tourne alors vers le minĂ©ral, la glace, symbole de puretĂ© mais aussi d’immobilitĂ©. Thomas Bourguignon, in » Positif , n° 364, juin 1991. VidĂ©os Pistes de travail Le mythe de FrankensteinEdward aux mains d’argent est un conte poĂ©tique inspirĂ© des grands classiques du cinĂ©ma fantastique. Tim Burton revisite le genre en s’appuyant sur l’un des mythes les plus populaires, celui de Frankenstein. Ici, la crĂ©ature est dĂ©peinte comme un ĂȘtre pur et inoffensif. Analyser comment le film souligne la dimension pathĂ©tique de son hĂ©ros en le confrontant au monde cruel des hommes. Une satire de l’AmĂ©riqueTim Burton dresse un portrait sans complaisance de l’AmĂ©rique sous une forme ironique et grinçante. Il serait judicieux de mettre en lumiĂšre les nombreux aspects rĂ©vĂ©lateurs de cette dĂ©marche, en suivant, comme un jeu de pistes, les notations touchant Ă  la vie de la petite ville colorĂ©e et Ă  l’évolution des personnages face Ă  Edward. Une rĂ©flexion sur l’exclusionIl apparaĂźt important de mettre en Ă©vidence le processus d’exclusion dont est victime Edward aprĂšs avoir Ă©tĂ© l’objet de curiositĂ©, il se voit cruellement rejetĂ© par ceux qui l’adoraient. Une discussion pourra ĂȘtre engagĂ©e avec les Ă©lĂšves sur ce thĂšme en analysant les rĂ©actions de chaque personnage face Ă  la » crĂ©ature . Mettre en lumiĂšre comment chacun rĂ©vĂšle son vrai visage au fur et Ă  mesure qu’avance l’histoire. DĂ©gager la morale du film une leçon de tolĂ©rance sur le respect des diffĂ©rences. Un conte moderneEdward aux mains d’argent est marquĂ© par plusieurs influences le conte, les mythes et l’esthĂ©tique du cinĂ©ma fantastique, le dessin animĂ©. Le rĂ©alisateur a tĂ©lescopĂ© les genres pour crĂ©er un univers singulier entre rĂȘve et rĂ©alitĂ©. Il utilise le fantastique pour parler d’aujourd’hui, prenant les thĂšmes des contes de fĂ©es pour les rendre contemporains. Montrer comment il joue sur les contrastes et les archĂ©types pour illustrer un propos Ă©minemment moderne. Les dĂ©chirements de l’artisteOn peut interprĂ©ter le film comme une parabole sur la condition de l’artiste portĂ© aux nues puis soudainement rejetĂ© par Hollywood. Tim Burton jette un regard lucide sur le monde du cinĂ©ma en imaginant un ĂȘtre en dĂ©calage, comme lui, avec l’univers qui l’entoure. Montrer comment, en attaquant le miroir aux alouettes que constitue Hollywood, il souligne les dĂ©chirements de l’artiste. Mise Ă  jour 17-06-04 ExpĂ©riences Un cinĂ©ma de genres L’ombre de Frankenstein plane sur Edward aux mains d’argent qui, par son fantastique gothique, s’inscrit dans la lignĂ©e de nombreux films Ă©voquant le cĂ©lĂšbre mythe. On y retrouve le savant solitaire qui se voue Ă  une Ɠuvre folle la crĂ©ation d’un androĂŻde qui s’adaptera mal au monde des hommes. Le film de Tim Burton regarde Ă©galement du cĂŽtĂ© des contes merveilleux et romantiques tel La Belle et la BĂȘte. Frankenstein, nĂ© sous la plume de Mary Shelley en 1918, inspira directement plus d’une centaine de films, faisant naĂźtre un des mythes les plus visitĂ©s du cinĂ©ma fantastique. Il devait Ă©clater sur les Ă©crans sous les traits de Boris Karloff dans Frankenstein 1931 et La FiancĂ©e de Frankenstein 1935 de James Whale, chefs-d’Ɠuvre jamais Ă©galĂ©s par la suite. La crĂ©ature se rĂ©vĂšle douĂ©e de rĂ©flexion et de sentiments grĂące Ă  la composition magistrale du comĂ©dien. Son jeu fait sourdre une morbiditĂ©, une agressivitĂ© et une vulnĂ©rabilitĂ© qui confĂšrent au personnage une dimension humaine. Dans l’esprit du public, le nom de Frankenstein dĂ©signe dĂ©sormais le monstre jamais nommĂ© et non son crĂ©ateur le Victor Frankenstein du roman. Le hĂ©ros en sera donc Boris Karloff, monstre Ă©mouvant et martyrisĂ© dont la seule apparition suffit Ă  balayer celle de son crĂ©ateur. Dans Edward aux mains d’argent, Johnny Depp fait renaĂźtre la dimension pathĂ©tique de son illustre modĂšle. Renversement de situation avec Terence Fisher qui fait du savant le hĂ©ros de cinq films interprĂ©tĂ©s par Peter Cushing. La crĂ©ature n’est ici qu’un cobaye dans les mains d’un inventeur cynique et assassin. Mais, dans l’imaginaire du grand public, le souvenir de Boris Karloff triomphe. Le mythe perdure, inspirant des sĂ©ries B sans Ă©clats ou des parodies allĂšgres Frankenstein Junior, de Mel Brooks, en 1974, jusqu’à ce que Tim Burton s’en empare pour lui restituer la part de poĂ©sie qui l’avait abandonnĂ© depuis fort longtemps. Dans Edward aux mains d’argent, le savant donne une Ăąme Ă  sa crĂ©ature et meurt avant de l’avoir achevĂ©e. Il est surtout vu comme un homme solitaire ayant créé un fils Pinocchio n’est pas loin qui, devenu orphelin, doit affronter seul le monde des humains. Il y dĂ©couvre l’amour impossible avec une belle Ă©voquant les princesses de contes de fĂ©e. Nous voilĂ  alors dans le pur merveilleux, cher Ă  Jean Cocteau La Belle et la BĂȘte, 1946. AprĂšs la peur et la rĂ©pulsion, la Belle se met Ă  aimer la BĂȘte malgrĂ© sa diffĂ©rence, et peut-ĂȘtre Ă  cause de sa monstruositĂ©. Car, comme dans le film de Cocteau, un Edward » normalisĂ© » n’aurait plus la mĂȘme force attractive. Alors que le film de Cocteau reste dans le merveilleux la BĂȘte enfin aimĂ©e se transforme en Prince Charmant, celui de Tim Burton retombe dans la rĂ©alitĂ© l’amour impossible entre la belle et le monstre. Outils Bibliographie Articles de Thomas Bourgignon, Positif n° 364, 1991, et Cahiers du cinĂ©ma, 1991. Edward aux mains d'argent, DaniĂšle Para, Dossier "CollĂšge au cinĂ©ma, CNC. Cahier de notes sur...L'Etrange NoĂ«l de Monsieur Jack, Pascal Vimenet, Ed. Les enfants de cinĂ©ma. Burton on Burton, Mark Salisbury, Faber & Faber, 1997. La triste fin du petit enfant huĂźtre et d'autres histoires, Tim Burton, coll. 10/18,UGE, 1998. Frankenstein, Mary Shelley, Ed. Flammarion, 1989.

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Sugarpill sort une collecttion de maquillage inspirĂ©e d’Edward aux mains d’argent pour fĂȘter les 25 ans du film de Tim Burton. Cette annĂ©e, Edward aux mains d’argent, le quatriĂšme film en tant que rĂ©alisateur de Tim Burton, a 25 ans ! Eh oui, ça ne nous rajeunit pas
 Pour fĂȘter l’évĂ©nement, la marque de maquillage amĂ©ricaine vĂ©gane Sugarpill a sorti une palette d’ombres Ă  paupiĂšres et deux vernis Ă  ongles inspirĂ©s de l’univers gothique du long-mĂ©trage. Pour dĂ©couvrir les swatch des produits, n’hĂ©site pas Ă  aller consulter l’article que Christine de Temptalia leur a consacrĂ©. Alors, que penses-tu de cette collection Edward aux mains d’argent ? La palette d’ombres Ă  paupiĂšres $36 et les vernis $10 piĂšce sont vendus sur l’e-shop de Sugarpill. À lire aussi Edward aux mains d’argent aura une suite en comics !
EDWARDAUX MAINS D'ARGENT est un conte poĂ©tique merveilleux qui illumine le cƓur et qui nous transporte au cƓur mĂȘme des rĂȘves de Tim Burton. Si l'histoire d'EDWARD AUX MAINS D'ARGENT possĂšde la folie et le surrĂ©alisme qui habite l'Ɠuvre de Burton, elle est aussi inspirĂ©e des grands classiques du cinĂ©ma fantastique.
SYNOPSIS Edward Scissorhands n`est pas un garçon ordinaire. CrĂ©ation d`un inventeur, il a reçu un cƓur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d`avoir pu terminer son oeuvre et Edward se retrouve avec des lames de mĂ©tal et des instruments tranchants en guise de doigts. .................................................................... LES CINQ PREMIERES MINUTES Edward aux mains d’argent est le quatriĂšme long-mĂ©trage de Tim Burton, grand gamin de 38 ans devenu par ailleurs l’un des cinĂ©astes amĂ©ricains actuels les plus passionnants, qui plus est ne se prenant absolument pas au sĂ©rieux. De Pee-Wees big adventure Ă  Sleepy Hollow, Burton, en bon dĂ©miurge issu du monde de l’animation il a dĂ©butĂ© comme animateur des niaiseries des productions Disney a toujours donnĂ© vie Ă  de singuliĂšres personnalitĂ©s, marginalisĂ©es par une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine hiĂ©ratique et guindĂ©e. Ce serait trop simple de dire que le cinĂ©aste ressemble Ă  ses crĂ©atures, physiquement ou moralement, Ă  limage de ce grand dadais de Pee Wee dans sa maison pleine de jouets, ou de cet Edward mĂ©lancolique en forme de sĂ©cateur, proche de Jack, le squelette dĂ©senchantĂ© de The nightmare before Christmas. L’ambivalence des personnages burtoniens s’exprime le plus souvent par une inexorable maladresse qui les oblige Ă  exercer le mal tout en voulant faire le bien c’est Jack voulant organiser son propre NoĂ«l qui s’achĂšve en fiasco Ă©pouvantant les enfants d’une banlieue proprette, c’est encore Edward Scissorhands, inconscient de son handicap qui lui fait croiser le fer Ă  chaque fois qu’il tend la main. DerriĂšre cette attention particuliĂšre Ă  ses personnages, ses hĂ©ros au grain de folie adouci par l’amertume propre aux laissĂ©s pour compte, se cache aussi bien une rĂ©flexion sur la normalitĂ©, la diffĂ©rence, l’altĂ©ritĂ©, et se profile enfin la question de la solitude de l’artiste, son dĂ©sir d’indĂ©pendance, sa dĂ©termination Ă  proposer une " vision du monde " qu’il souhaite avant tout faire partager. C'Ă©tait l’un des aspects de Ed Wood, son avant-dernier film, ou la tentative Ă©mouvante de montrer notamment que la crĂ©ation, rĂ©ussie ou non, passe avant tout par un enthousiasme aveugle et dĂ©mesurĂ©, une insouciance Ă  faire fi des critiques les plus noires pour prĂ©server un dĂ©sir artistique personnel. Faire Ed Wood ou Edward aux mains d’argent, c'Ă©tait avant tout montrer la rĂ©sistance de l’artiste l’artiste comme ĂȘtre naĂŻf et dĂ©senchantĂ© contre le plus grand nombre, contre l’insignifiance ou la mĂ©chancetĂ©. Pour conclure cette prĂ©sentation trop brĂšve et superficielle de l’univers de Tim Burton, il faut souligner la formidable capacitĂ© d’invention du cinĂ©aste, la cohĂ©rence de son Ă©quipe technique notamment par le travail effectuĂ© par Henry Selick pour le film d’animation l’étrange NoĂ«l de Mr Jack et rappeler son association unique avec le compositeur Danny Elfman, depuis les dĂ©buts de Burton en 1985, qui culmina en 1994 avec la BO magique de Nightmare Before Christmas.
Fortdu succÚs de Batman (le plus gros dans l'histoire de la Warner), Tim Burton gagne définitivement la confiance des compagnies de production et peut se tourner vers des projets qui lui tiennent vraiment à coeur. C'est pourquoi il s'attaque avec la romanciÚre Caroline Thomson à l'écriture d'un scénario racontant l'histoire d'un personnage
Edward aux mains d’argent » de Tim Burton 1991PremiĂšre immersion dans l’univers de Tim Burton pour Johnny ! Dans ce conte fantastique, il interprĂšte Edward, une personnage Ă©trange qui a des ciseaux Ă  la place des doigts et vit reclus dans un chĂąteau. Il est dĂ©couvert et recueilli par une famille, mais son arrivĂ©e ne sera pas vue d’un trĂšs bon Ɠil par le voisinage. Un joli conte sur la tolĂ©rance.
Edwardest le personnage principal de Edward aux Mains d'Argent de Tim Burton. Il est interprĂ©tĂ© par Johnny Depp. Edward a la particularitĂ© d'avoir des ciseaux Ă  la place des mains, Ă©tant donnĂ© que l'Inventeur n'a pas eu le temps de le terminer. Il a la peau pĂąle, le visage couvert de cicatrices, et les cheveux noirs Ă©bouriffĂ©s. Il porte une tenue noire. (Ă  dĂ©velopper) Edward aux mains d&39;argent » expliquĂ© aux enfants par Vikidia, l’encyclopĂ©die junior Edward aux mains d'argent Titre original Edward Scissorhands Pays États-Unis AnnĂ©e de sortie 1990 Genres Fantastique DurĂ©e 105 minutes RĂ©alisateurs Tim Burton ScĂ©naristes Caroline Thompson Acteurs principaux Johnny DeppWinona RyderDianne WiestAnthony Michael HallAlan Arkin SociĂ©tĂ©s produisant le film 20th Century Fox Modifier voir modĂšle ‱ modifier Edward aux mains d'argent est un film amĂ©ricain de Tim Burton, sorti en 1990. C'est l'histoire d'un homme-robot le rĂŽle est jouĂ© par Johnny Depp qui a des ciseaux Ă  la place des mains. Il vit dans un chĂąteau abandonnĂ© et il est recueilli par une famille amĂ©ricaine. Synopsis[modifier modifier le wikicode] Une grand-mĂšre raconte une histoire Ă  sa petite-fille pour lui expliquer d'oĂč vient la neige qui tombe sur la ville. Cette histoire commence avec un jeune homme appelĂ© Edward créé par un inventeur vivant seul dans un sombre chĂąteau perchĂ© sur une colline. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir pu achever son Ɠuvre, laissant Edward avec des ciseaux aux lames extrĂȘmement acĂ©rĂ©es Ă  la place des mains. Edward vit donc seul dans ce sinistre chĂąteau jusqu'au jour oĂč Peg Boggs, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques, se prĂ©sente Ă  sa porte. Attention ; ce qui suit dĂ©voile des Ă©lĂ©ments importants de l'intrigue. Fiche technique[modifier modifier le wikicode] Fiche technique Titre français Titre original Edward Scissorhands Titre quĂ©bĂ©cois RĂ©alisateurs Tim Burton Producteurs Denise Di Novi, Tim Burton, Caroline Thompson productrice associĂ©e, Richard Hashimoto producteur dĂ©lĂ©guĂ© ScĂ©naristes Genres fantastique Restriction Acteurs principaux Johnny Depp et Winona Ryder Dianne Wiest, Anthony Michael Hall et Alan Arkin DurĂ©e 1 h 45 Dates de sortie États-Unis 14 dĂ©cembre 1990 France 10 avril 1991 GaYxP.