Rubrique Aide aux dissertations > Aides: Philo corrige 1 Philo corrige 2 Philo corrige 3. Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait? Croire et savoir Cf.: "Ils ne savent pas ce qu'ils font".
La croyance, une science aveugle, ou source de connaissances ? Ce fait de croire se traduit par plusieurs dĂ©finitions, mais dans le cas du sujet de cette dissertation, nous retiendrons une seule dĂ©finition. Une croyance reste essentiellement un acte de tenir pour vrai une quelconque information affirmative, principale point commun avec le savoir. Mais ce point commun suffit-il afin de les placer sur la mĂȘme ligne dâhorizon ?. Ils apparaissent comme contradictoires, semblable mais tellement diffĂ©rent, un vrai paradoxe. Nous verrons donc sâil y a un intermĂ©diaire, câest-Ă -dire un ?vĂ©nement qui est placĂ© entre deux termes, donc qui occupe une situation moyenne e sâoppose au savoir, el la croyance est une i Ignorance. Si on dĂ©finit lâ Swape nextp g urtant si la croyance s Ă lâignorance. Mais nc elle nâest pas une bsence de savoir alors on doit donc en dĂ©duire que la croyance nâest pas une complĂšte absence de savoir. Elle serait plus quâune ignorance et moins quâun savoir, comme un centre entre deux points diagonalement opposĂ©s. Ou bien, la croyance constituerait un intermĂ©diaire, voir un degrĂ© pour accĂ©der au savoir ? Car elle nâest pas une ignorance. Ou bien la croyance ne sera jamais un intermĂ©diaire mais un obstacle Ă abattre pour accĂ©der au savoir. Plateforme dâaccĂšs oĂč mur infranchissable ? Dans une premiĂšre partie, nous verrons Swige to vie' » next page verrons que la croyance est un IntermĂ©diaire, voir un degrĂ©s entre lâignorance et le savoir, puis dans une deuxiĂšme partie, nous expliquerons en quoi la croyance est un obstacle Ă Ă©radiquer pour parvenir au savoir. Finalement, nous dĂ©montrerons quâaucune croyances ne peut-ĂȘtre le milieu entre lâignorance et le savoir. Rien de ce qui relĂšve de la croyance ne relĂšve du savoir. La croyance est extĂ©rieur Ă ma raison donc elle constitue le premier obstacle pour accĂ©der au savoir mais elle ne sâoppose pas moins Ă lâignorance, qui elle, est une absence totale de savoir. Donc la croyance Ă quelques connaissances, elle pourrait alors devenir un degrĂ©, voir un moyen pour accĂ©der au savoir. Le mouvement, qui se dĂ©finit par le fait dâĂȘtre ce quâil est et ce qui nâest plus ce quâil est, un acte flou qui dĂšs quâil atteint son point disparait aussitĂŽt. La science est en mouvement, donc elle est un savoir. Elle lâest et Ă la fois elle ne lâest plus. Dieu est totalement ce quâil est de maniĂšre absolu donc il nâest pas en mouvement alors que le soleil est en mouvement mais il constitue une science certaine et indubitable. Le philosophe est clairement dĂ©finit par celui qui recherche ardemment la sagesse et câest parce quâil recherche celle-ci, quâon dit quâil recherche la vĂ©ritĂ©. Alors que les hommes qui recherche le divertissement ou qui recherchent des choses quâils perçoivent avec leur sens, qui nous trompent car ils reposent seulement sur une certitude sensible, alors ils croient. e philosophe, lui, observe , contemple mais reste en retrait, il alors ils croient. Le philosophe, lui, observe , contemple mais reste en retrait, il garde de la distance par rapport Ă ce quâil contemple, alors il peut prĂ©tendre au savoir. Selon Pythagore, il y a trois sortes dhommes qui vont aux jeux olympiques, mais nous nous pencherons seulement sur un cas. Ily a le spectateur, qui recherche la contemplation, lâadmiration et le philosophe, qui fait partie des spectateurs mais qui garde de la distance sur ce quâil contemple. Le spectateur recherche le beau spectacle, câest-Ă -dire les belles choses alors que le philosophe recherche la vĂ©ritĂ© et la sagesse, est-Ă -dire le beau-lui-mĂȘme, qui ne peut pas ĂȘtre contemplĂ© par le moyen des sens. Alors le spectateur reposerait sur les choses sensibles donc sur des croyances et le philosophe, sur des choses intelligibles, qui mĂšneraient au savoir. spectateur prĂ©tend aux sciences de ce qui semble donc Ă des croyances et le philosophe pourra prĂ©tendre au savoir de ce qui est rĂ©ellement. La thĂšse centrale serait ce qui est totalement est totalement connaissable alors que ce qui est aucunement est totalement inconnaissable. Si lâon divise cette thĂšse, elle se transformerait en 3 petites hĂšses. La premiĂšre serait, connaĂźtre est toujours la connaissance de quelque chose, la deuxiĂšme serait, connaĂźtre câest connaĂźtre quelque chose qui est et la troisiĂšme, câest connaĂźtre quelque chose qui est mais qui pour cette raison est absolument connaissable. ?tre signifie toujours exister, pour les grecs. Plus quelque chose existe, plus elle est rĂ©el et plus elle sera connaissable. Dans ce ca 3 grecs. Plus quelque chose existe, plus elle est rĂ©el et plus elle sera Dans ce cas-lĂ , ĂȘtre serait du cĂŽtĂ© du rĂ©el et le savoir serait du cĂŽtĂ© du discours. Lâexistence est donc une connaissance par sa seule prĂ©sence. Selon Platon, on ne pourrait pas connaĂźtre quelque chose qui ne serait pas rĂ©el. On peut croire quâon sait mais ce nâest pas savoir que lâon sait. LâĂ©tude de lâĂȘtre est appelĂ©e lâontologie et celle du savoir sâappelle lâĂ©pistĂ©mologie. Il y a plusieurs degrĂ©s dâĂȘtre, et pour chaque degrĂ© dâĂȘtre, il y a un degrĂ© de savoir correspondant. Le savoir varie en fonction directe de lâexistence. La science physique Ă©tudie les ĂȘtres qui sont en mouvement, selon Platon, ils ne pourront jamais devenir une science et le mouvement orrespond, dans le rĂ©gime Ă©pistĂ©mologique, Ă une croyance. Mais si la croyance est un degrĂ© pour aboutir au savoir, elle serait donc un intermĂ©diaire entre ignorer et savoir. Mais lâopinion est un type de croyance, qui est reçu de lâextĂ©rieur dont lâorigine est extĂ©rieure Ă la raison. Ces opinions font obstacle Ă la recherche du savoir, alors la croyance serait un obstacle Ă Ă©liminer pour accĂ©der au savoir. La recherche du savoir va passer au travail du doute, car douter câest arriver Ă outrepasser et dĂ©faire des opinions qui habitent lâesprit et qui on Ă©tait forgĂ©s sans le consentement de la ralson. Le temps de la mĂ©ditation va engager trois ruptures de la vie ordinaire. La premiĂšre câest le lien social, car on est soumis Ă la pression du milieu. Ces rĂšgles sont toujours lĂ avant nous, ça 4 social, car on est soums Ă la pression du milieu. Ces rĂšgles sont toujours lĂ avant nous, ça sâappelle la culture, ce sont nos droits subjectifs. Le temps du doute câest la solitude, le retrait vis-Ă -vis du monde. La deuxiĂšme rupture est lâaction, car dans la vie ordinaire, lâesprit est toujours accaparĂ©, captĂ© et absorbĂ© par ce que lion fait. La pensĂ©e nâest pas libre, elle est consciemment soumise Ă lâaction. oute va introduire ce que Descartes appelle la mĂ©ditation, câest le fait que la pensĂ©e se tourne vers elle-mĂȘme, quâelle sâexamine et se sĂ©pare dâelle-mĂȘme dans toute rĂ©flexion, il y a dĂ©doublement, celui qui sâexamine et celui qui a examinĂ©. Il y a une sĂ©paration de la rĂ©flexion. Et enfin, la troisiĂšme rupture, câest la confiance. Dans la vie quotidienne nous nous fions Ă notre opinion. On se contente dâopinions vraisemblables. Le doute ordinaire porte toujours sur des positions particuliĂšres. Le doute va nous permettre dâanalyser de façon critique et discriminer en fonction dâun critĂšre, qui est le ertain et indubitable. Pourtant le problĂšme gĂ©nĂ©ral de lâopinion câest quâelle vient de lâextĂ©rieur, cette intĂ©riorisation que fait la raison, se fait sur le mode de la croyance. Copinion est encore moins un avis personnel car elle est la plus Ă©trangĂšre Ă la raison et on croit y adhĂ©rer librement, de façon irrĂ©flĂ©chie, sans la rĂ©flexion de la raison. Mais lâopinion peut ĂȘtre distinguĂ©e de lâignorance car elle peut dire vrai, mais ce nâest pas pour autant quâelle a raison. Lâopinion ne pourra jamais ĂȘtre un moyen dâaccĂ©der au savoir mais un o S
ï»żEneffet, celui qui ne croire en rien a une façon de croire, mais simplement nĂ©gative. Câest pourquoi lâathĂ©e au sens ordinaire croit. Il croit quâil nâexiste aucun Dieu. Il le croit mais ne le sait pas puisquâil faudrait pour cela quâil dĂ©montrĂąt lâimpossibilitĂ© de lâexistence de Dieu. Ne croire en rien signifie nâavoir
âą La contradiction apparente entre Kant et Hegel s'explique par le fait que Kant n'a jamais cru - bien qu'il aitemployĂ© le mot cf. ses ProlĂ©gomĂšnes Ă toute mĂ©taphysique future qui prĂ©tendra au nom de science - que laphilosophie puisse devenir une science ou un savoir absolu, et par lĂ exclusif de toute croyance, alors que...âą Hegel pense avoir rĂ©alisĂ© ce savoir, en donnant Ă la pensĂ©e humaine la forme d'un systĂšme oĂč il n'y a plus placepour aucune vĂ©ritĂ© particuliĂšre une telle vĂ©ritĂ© » y constituerait en effet - quelle qu'elle soit, croyance » ou science » au sens ordinaire - une simple opinion, une fois rapportĂ©e Ă la totalitĂ© du pensable. [La croyance n'est pas une connaissance objective. Elle trompe plus qu'elle ne rassure. La science apermis Ă l'homme de rĂ©pondre Ă des questions essentielles. La croyance, quant Ă elle, n'a jamais atteint cet objectif.] La croyance est trompeuse La croyance autorise qu'on la contredise. Elle est donc fondamentalement incertaine. La certitude dessciences est de deux sortes soit elle dĂ©coule d'observations empiriques, soit elle naĂźt d'une nĂ©cessitĂ©dĂ©monstrative dans les mathĂ©matiques. Or la croyance ne se fonde sur aucune de ces deux sources dusavoir les spectres, les dogmes de l'Ăglise, la vie aprĂšs la mort, ne sont objets ni d'observation ni dedĂ©monstration. Il n'y a donc aucune raison objective d'adhĂ©rer Ă une croyance. La croyance estdouteuse elle ne rĂ©pond Ă aucun des critĂšres sur lesquels se fonde le savoir. Ă ceci s'ajoute que lescroyances se contredisent, sans qu'aucune ne puisse affirmer sa supĂ©rioritĂ© par des raisons claires la religionchrĂ©tienne dĂ©crĂšte que les Ăąmes seront damnĂ©es ou sauvĂ©es ; la religion hindouiste affirme la rĂ©incarnationdes Ăąmes, etc. La croyance s'oppose Ă la connaissance La science repousse sans cesse les limites du connaissable. Tant que les hommes pensaient que la maladieĂ©tait l'oeuvre d'un dĂ©mon entrĂ© dans le corps, ils sont restĂ©s impuissants face Ă elle. La mĂ©decine moderne,qui reconnaĂźt pourtant ne pas tout savoir, n'a cessĂ© de gagner en efficacitĂ©. La science, modeste etprudente, tient mieux ses promesses que la croyance aux miracles. DĂšs lors, il devient manifeste que lesavoir est appelĂ© Ă exclure et Ă remplacer la croyance. En effet, si savoir et croyance prĂ©tendent tous lesdeux affirmer une vĂ©ritĂ©, seul le savoir possĂšde des critĂšres permettant d'Ă©tablir solidement ce qu'il affirme. Lacroyance devient une vĂ©ritĂ© imparfaite, une tentative de savoir qui n'aboutit pas. On peut alorsconsidĂ©rer, avec Auguste Comte, que la croyance doit disparaĂźtre Ă mesure que s'affirme le savoir. Lacroyance se rĂ©duisant Ă un savoir ratĂ©, elle ne peut constituer qu'une Ă©tape sur le chemin d'un savoir qui,progressivement, s'affranchit de la superstition. Comte dĂ©crit ainsi le devenir de l'humanitĂ© selon troisĂ©tats thĂ©ologique, mĂ©taphysique, et positif1. Chaque Ă©tape reprĂ©sente pour l'esprit humain un progrĂšs sur lechemin de la connaissance, et la destruction d'obstacles liĂ©s Ă des croyances fĂ©tichisme, croyance auxĂȘtres mĂ©taphysiques. Dans cette perspective, la croyance est l'ennemi principal d'un savoir qui, par dĂ©finition,doit l'exclure. Il est inutile de croire ce qu'on ne peut pas connaĂźtre Certaines choses excĂšdent nos pouvoirs de connaissance. C'est le cas de l'existence de Dieu ou de la mort. Les hommes ont peur de la mort. Mais queredoutent-ils en elle ? C'est prĂ©cisĂ©ment le saut dans l'absolument inconnu. Ils ne savent pas ce qui lesattend et craignent confusĂ©ment que des souffrances terribles ne leur soient infligĂ©es, peut-ĂȘtre en punitionde leurs actes terrestres. Les chrĂ©tiens, par exemple, imagineront que quiconque Ă mal agi et n'a pas obtenule pardon de Dieu ira rĂŽtir dans les flammes de l'enfer. La peur de la mort a partie liĂ©e avec les superstitionsreligieuses dont la mĂ©taphysique matĂ©rialistes nous libĂšre. De plus, si tout dans l'univers n'est fait que dematiĂšre, si nous, comme tous les ĂȘtres vivants, ne sommes que des agrĂ©gats d'atomes, lorsque nous mourons,ce ne sont que nos atomes qui se sĂ©parent, qui se dĂ©sagrĂšgent, ce n'est que notre corps qui se dĂ©compose,en un point d'abord celui qui est blessĂ© ou malade, puis en tous. DĂšs lors, rien de notre ĂȘtre ne survit, il n'ya rien aprĂšs la mort, la mort n'est rien pour nous ». Ceux qui pensent que la vie du corps, la pensĂ©e, lasensation, le mouvement viennent de l'Ăąme, et que cette Ăąme pourrait survivre aprĂšs la mort du corps, onttort. Car l'Ăąme elle-mĂȘme est faite de matiĂšre, certes plus subtile, puisque invisible ; mais si elle n'est qu'unagrĂ©gat d'atomes, elle aussi se dĂ©compose lorsque la mort survient, et mĂȘme, selon l'expĂ©rience la pluscommune, il faut penser qu'elle est la premiĂšre Ă se dĂ©composer puisque le mort apparaĂźt immĂ©diatement privĂ©de vie, de sensation, de pensĂ©e et de mouvement, alors que le reste de son corps semble encore Ă peu prĂšsintact et mettra plus de temps Ă commencer Ă se dĂ©composer. Aussi, la mort se caractĂ©rise bien en premierlieu par l'absence de sensation Habitue-toi Ă la pensĂ©e que le mort n'est rien pour nous, puisqu'il n'y a debien et de mal que dans la sensation, et que la mort est absence de sensation. » En effet, lessensations que nous avons de notre corps et, Ă travers lui, des choses du monde sont la source de touteconnaissance, et aussi de tout plaisir et de toute douleur, donc le vrai lieu de tout bien et de tout mal,puisque le bien rĂ©el n'est que le plaisir et le mal la douleur. Nous pouvons dĂ©signer la pensĂ©e d'Epicure comme. »
Conservationet reconnaissance du souvenir. Sujet 103247. Cours de philosophie sur la connaissance mathématique. Sujet 102340. Cours de philosophie sur le vivant. Sujet 4774. Critique de la connaissance scientifique. Sujet 102894. Descartes : "Méditations Métaphysiques".
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Ilparaßt donc impossible de ne pas croire en ce que nous disons, sans relever de l'idiotie ou de l'absurdité. Pour autant, il visible, dans notre société moderne et actuelle, que
Par PubliĂ© le 28/10/2014 Ă 1630 La croyance est une notion difficile Ă cerner. Elle fait partie de ce que Bertrand Russel appelait les attitudes propositionnelles, au mĂȘme titre que les dĂ©sirs, les souhaits, les regrets. Pour certains, elle est une force capable de dĂ©placer les montagnes. Pour dâautres, la bĂ©quille dâune humanitĂ© incapable de se tenir debout. Deux auteurs sâattaquent cet automne Ă cette aventureuse question. Henri Atlan, dâune part, dans un livre Ă©blouissant intitulĂ© modestement Croyances 1. Alexandre Lacroix, dâautre part, dans un livre scrupuleux au titre plus Ă©nigmatique Comment vivre lorsquâon ne croit en rien ? 2. Nous Ă©voquerons aujourdâhui celui-ci, et reviendrons prochainement sur le premier. Ce nâest pas un hasard si le dossier de la croyance remue les philosophes la croyance est humaine. Les animaux nâen savent pas assez, et les dieux en savent trop pour croire. Comme le remarquait Pascal, avec son humour tragique, le dĂ©sespĂ©rĂ© qui va se pendre croit encore Ă lâamĂ©lioration de son Ă©tat. Et comme le pointait Husserl la thĂšse du monde est une croyance. Nous avons besoin de croire non pas au monde en gĂ©nĂ©ral, mais en notre monde, ce monde-ci. Cela est plus difficile dans Alep en ruines que sur les bords du lac de CĂŽme, mais cela ne change pas la donne sur le fond. Dans les deux cas, il faut se lever. Reste, que la thĂšse de Husserl se complique quand on se demande sâil est possible de croire en rien ? Avant dâaborder cette question qui est au cĆur du livre dâAlexandre Lacroix, il faut clarifier un point, concernant la croyance religieuse. Sans pour autant entrer dans des discussions Ă©pineuses sur la croyance et la foi. Dans un ouvrage datant de 2007, Peut-on ne pas croire ?, le philosophe Jacques Bouveresse, professeur au CollĂšge de France Ă Paris, esprit frappeur, commentateur hors pair, fin lecteur de Wittgenstein 1889-1951, dĂ©nonçait avec vigueur la dĂ©mission des intellectuels 3. Il critiquait leur pusillanimitĂ© envers la croyance religieuse et les religions. Il se rĂ©voltait contre les pĂšlerins et convertis de la derniĂšre heure. Il fustigeait la posture hĂ©roĂŻque des imprĂ©cateurs. Le thĂšme nâĂ©tait pas nouveau, mais il rĂ©sonnait Ă point nommĂ© dans le contexte actuel oĂč la laĂŻcitĂ© est malmenĂ©e et nâimporte quelle forme de transcendance encensĂ©e. La libertĂ© de ne pas croire est devenue suspecte. Lâincroyant nâa plus droit de citĂ©. Il nâest plus protĂ©gĂ© comme il devrait lâĂȘtre, sa libertĂ© nâest plus assurĂ©e a priori ». Pourquoi le projet de juger et d'Ă©valuer les croyances d'un point de vue rationnel est-il devenu aujourd'hui Ă ce point suspect ? Comment, aprĂšs Spinoza, Bayle, Condorcet, Renouvier, notre Ă©poque a-t-elle accouchĂ© de tels sortilĂšges ? Bouveresse rappelait alors quâil serait possible, et mĂȘme nĂ©cessaire, de ne pas croire du tout penser, savoir, critiquer peut suffire Ă la tĂąche. La croyance est certes une donnĂ©e humaine universelle, mais elle nâest pas pour autant universellement acceptable. Cette mise au point faite, on peut passer au rien. La rĂ©flexion morale et philosophique dâAlexandre Lacroix ne part pas du tout des mĂȘmes prĂ©supposĂ©s. Son livre nâest pas une attaque contre la pensĂ©e faible, le syncrĂ©tisme religieux, ni une mise en garde contre toutes les formes de crĂ©dulitĂ©. Câest un livre contre tous les chevaliers de lâabsolu », les dogmatiques en herbe qui prĂ©tendent avoir rĂ©solu le problĂšme de la justification de lâexistence. Câest un livre qui prend simplement le scepticisme au sĂ©rieux. Dans son acceptation la plus classique. Tout en distinguant attitude thĂ©orique et attitude pratique, il insiste plutĂŽt sur la seconde. Il rejette le dogmatisme, dans lâordre de la connaissance ; il remet comme on dit la raison Ă sa place. Il professe une sorte de vitalisme critique, rejette le souverain bien, se refuse dâassigner un but au bonheur, se laisse guider par la vie. Sâappuyant sur des exemples littĂ©raires de choix â Nicolas Bouvier, Jean Genet -, il considĂšre le ballet des apparences comme la seule rĂ©alitĂ© tangible. Dans une langue souple et aĂ©rĂ©e, lâauteur cherche une voie. Mais il nâindique pas le chemin Ă suivre. Reprenant Ă son compte le questionnement ouvert par les stoĂŻciens et les sceptiques, il situe son propos en partant du constat de notre ignorance radicale », du caractĂšre insondable des moments qui composent notre existence. Ce sont les stoĂŻciens qui ont introduit la notion dâassentiment, elle est essentielle pour comprendre la croyance. Mais le mĂȘme mot de croyance sert Ă dĂ©signer lâassentiment et ce sur quoi il porte. Dans la lignĂ©e de Sextus Empiricus, Lacroix prĂ©cise donc sa pensĂ©e au sujet de ce qui constitue le nerf des querelles antiques la suspension de lâassentiment chĂšre au stoĂŻcisme, reprise diffĂ©remment par Sextus Empiricus, dont la lecture fut dĂ©terminante dans sa trajectoire intellectuelle. Que dit-il ? Ceci La suspension de lâassentiment consiste en une mĂ©fiance Ă lâĂ©gard des multiples discours sur le rĂ©el, envers les thĂ©ories, et non envers le rĂ©el lui-mĂȘme dans ses diverses manifestations ». Il est possible en effet de douter dâune thĂ©orie, mais il est peu probable de ne pas consentir aux bienfaits de la douceur du miel ou de la beautĂ© de la lumiĂšre mĂ©diterranĂ©enne. Cette croyance limitĂ©e â fille de notre impulsion â constitue la morale de cet ouvrage qui se refuse Ă endosser la figure de lâĂ©ducateur. La critique que fait lâauteur de Foucault â au sujet des arts de lâexistence â est sans concession. Non sans raison, il prend ses distances avec lâesthĂ©tique de lâexistence et son volontarisme sous-jacent. On comprend mieux alors le point dâinterrogation du titre. La question comment vivre nâĂ©tant pas vraiment une question, il convient â en gros â de prendre les choses comme elles viennent Ă Paris, Kiev, Alep, Dakar ? Câest une autre histoire. Celle que raconte Alexandre Lacroix a en tout cas de la tenue. 1 Editions Autrement. 18 euros. 2 Flammarion, 170 pages, 17 euros. 3 Jacques Bouveresse, Peut-on ne pas croire ?Sur la vĂ©ritĂ©, la croyance et la foi, Agone, 2007, 286 pages, 24 euros. Plus d'Agora Votre abonnement nous engage En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rĂ©daction de Marianne un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagĂ© ; un journalisme Ă la fois critique et force de proposition. Natacha Polony, directrice de la rĂ©daction de Marianne
Ondoit mĂȘme peut-ĂȘtre ne pas se reposer entiĂšrement sur la raison dans lâaction, dans la vie en gĂ©nĂ©ral, ainsi que dans la morale. Ne croit en rien ne veut pas dire forcement de donner son dĂ©saccord. Et sans doute lâautodidacte ressent-il un contentement dâautant plus grand quâil peut avoir le sentiment de ne rien devoir Ă personne. Peut On peut croire en Dieu sans l'aimer
Bonjour Ă tous. J'ai besoin de votre aide.. J'ai une dissertation de philo Ă faire. Il faut faire thĂšse-anti thĂšse mais je ne trouve pas d'arguments pour "Oui on ne peut croire en rien". Help please = On peut vivre au jour le jour et ne pas s'interroger sur le sens des choses, du sens de la vie, simplement vivre en fonction de comment la vie se prĂ©sente Ă nous. Autrement, grĂące Ă la science, il devient possible de ne plus croire, on peut se limiter Ă savoir, douter, et faire des hypothĂšses. Renseignes toi sur le nihilisme Oui, possible. Ăa s'appelle du nihilisme, comme l'a dit VinceOn. Mais le nihilisme n'est-il pas une croyance en quelque sorte, justement? Et bien, si on considĂšre que ne croire en rien est une croyance ... Mais le nihilisme ce n'est ABSOLUMENT PAS ne croire en rien, au contraire c'est se persuader que tout est faux. On peut ne croire en rien, sans ĂȘtre nihiliste. Croire en rien, ça revient Ă douter de tout. Et si l'on doute, on voudra ĂȘtre certain ĂȘtre persuader de quelque chose par des preuves concrĂštes, c'est diffĂ©rent de croire. Et pour ĂȘtre certain, on sera forcement amenĂ© Ă une rĂ©flexion pour expliquer ce doute et le faire disparaitre, jusqu'Ă ce qu'il n'y est plus de place pour celui-ci. Ainsi, "ne croire en rien" pousserait Ă la rĂ©flexion de toute chose jusqu'Ă en dĂ©terminer la cause la plus profonde. Mais pourquoi donc faire thĂšse anti-thĂšse? La philo ne consiste pas Ă faire des raisonnements de skyzo D'ailleurs c'est trĂšs mal perçu par les prof au bac de dire une chose puis son contraire et faire le petit mixte des deux en troisiĂšme partie [GentleGiant] Voir le profil de [GentleGiant] PostĂ© le 12 novembre 2011 Ă 164217 Avertir un administrateur Mais pourquoi donc faire thĂšse anti-thĂšse? La philo ne consiste pas Ă faire des raisonnements de skyzo D'ailleurs c'est trĂšs mal perçu par les prof au bac de dire une chose puis son contraire et faire le petit mixte des deux en troisiĂšme partie Mais la sociĂ©tĂ© est schyzo, nan ? Certains croient en rien alors que d'autres trouvent cela absurde. Le but n'est-il pas d'expliquer les raisons des deux parties pour laisser au lecteur le choix de son opinion ? Par le terme "croire" il faut peut-ĂȘtre sous-entendre "foi en qqch" ? Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă quelque chose! "Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă quelque chose!" Et non ! LĂ , c'est toi qui crois que je crois en ce qu'un nihiliste aurait dit. Je suis nihiliste, je ne crois en rien, mais je ne vois pas en quoi je crois en ce que j'ai dit. Je pense que rien n'existe, mais je ne le crois pas, par nihilisme, justement. Un nihiliste n'est pas du genre Ă avoir foi en ses pensĂ©es. C'est lĂ toute la diffĂ©rence. Les gens croient que le nihiliste n'exclut pas ses propres pensĂ©es de la non-croyance. Ce n'est pas le cas. Le nihiliste ne croit en rien, y compris le fait que rien n'existe. C'est une opinion personnelle, rien de plus. Et avant de contredire ça, il faudrait ĂȘtre nihiliste, l'avoir Ă©tĂ©, ou avoir discutĂ© avec un ou des nihilistes sans avoir portĂ© de jugement a priori, juste au cas oĂč. Oui c'est tout Ă fait possible et j'en ai la preuve Les trolls sont partout... OMG... -_- Le 16 novembre 2011 Ă 081946 Yagaku a Ă©crit "Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă quelque chose!" Et non ! LĂ , c'est toi qui crois que je crois en ce qu'un nihiliste aurait dit. Je suis nihiliste, je ne crois en rien, mais je ne vois pas en quoi je crois en ce que j'ai dit. Je pense que rien n'existe, mais je ne le crois pas, par nihilisme, justement. Un nihiliste n'est pas du genre Ă avoir foi en ses pensĂ©es. C'est lĂ toute la diffĂ©rence. Les gens croient que le nihiliste n'exclut pas ses propres pensĂ©es de la non-croyance. Ce n'est pas le cas. Le nihiliste ne croit en rien, y compris le fait que rien n'existe. C'est une opinion personnelle, rien de plus. Et avant de contredire ça, il faudrait ĂȘtre nihiliste, l'avoir Ă©tĂ©, ou avoir discutĂ© avec un ou des nihilistes sans avoir portĂ© de jugement a priori, juste au cas croire en rien, câest un Ă©tat de doute permanent. Or celui qui doute en affirmant quâil nây a pas de certitude se contredit, car sâil y a bien une chose qui existe câest le doute. Il y a toujours des postulats de base auxquels on est obligĂ©s de croire. Encore que les plus sceptiques et les moins prudents prĂ©fĂ©rerons encore tenter l'expĂ©rience pour en juger. Exemple Il est impossible de ne pas croire Ă la nĂ©cessitĂ© de se nourrir pour survivre. Ou bien il est impossible de ne pas croire en l'existence de son environnement sans y laisser sa supposant mĂȘme que les plus tĂ©mĂ©raires tentent l'expĂ©rience, des millĂ©naires de sĂ©lection naturelle n'auront-elles pas rendu mĂȘme ces hommes les plus fous incapables de se maintenir volontairement dans les douleurs qui prĂ©cĂšdent la rĂ©ponse. Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
dissertations philosophie, philo, moteur, recherche. Rechercher dans 37824 documents Chercher. Chercher. Accueil; Recherche Peut-on ne pas croire ? On commencera par définir la croyance en général, par exemple à l'aide de Kant (Critique de la raison pure, « Théorie transcendantale de la Méthode ») : la croyance - ou valeur subjective du jugement - présente
On doit mĂȘme peut-ĂȘtre ne pas se reposer entiĂšrement sur la raison dans lâaction, dans la vie en gĂ©nĂ©ral, ainsi que dans la morale. Ne croit en rien ne veut pas dire forcement de donner son dĂ©saccord. Et sans doute lâautodidacte ressent-il un contentement dâautant plus grand quâil peut avoir le sentiment de ne rien devoir Ă personne. Peut ⊠On peut croire en Dieu sans l'aimer, l'amour n'est pas le fort de tout le monde. En philosophie nous ne pouvons rien faire de plus que dâaffirmer que lâesprit sent quelque chose qui distingue les idĂ©es du jugement des fictions de lâimagination. Le prĂ©jugĂ© est une forme de certitude illusoire. CorrigĂ© du sujet peut on ne croire en rien - Ma Philo .net - Aide personnalisĂ©e pour tous vos devoirs de philosophie, rĂ©ponse Ă votre dissertation de philo en 1h chrono. Ne laissons pas les politiciens vĂ©reux, les cyniques et les irresponsables nous construire un monde que nous ne voulons pas. Peut on ne pas croire? => On peut croire Ă des discours, on peut croire en une existence, ce qui permet de les distinguer. D'une part, il faut penser aux diverses formes de croyances, y compris les plus naturelles et habituelles qui nous permettent de vivre chaque jour. Changez de vie et changez de monde en partageant vos idĂ©es, il ne peut y avoir de dĂ©mocratie sans philosophie. On croit en Dieu parce qu'on a Ă©tĂ© conditionnĂ© Ă croire en Dieu. Lâart nous dĂ©tourne-t-il de la rĂ©alitĂ© ? Mais mĂȘme se taire peut vouloir dire quelque chose ex. Peut-on dire qu'une Ćuvre d'art est supĂ©rieure Ă une autre ? Par extension avoir confiance en quelqu'un, compter sur quelqu'un. Alors qu'en fait, ce que signifie celui qui dit ne pas croire en la Bible est "je SAIS que ce que dit la Bible est faux" car il s'agit effectivement lĂ du rĂ©sultat d'un savoir scientifique sur l'Ă©volution des espĂšces et notamment des humanoĂŻdes, sur la formation de la Terre et du systĂšme solaire, etc. Dans sa dĂ©finition la plus gĂ©nĂ©rale, la notion de croyance est, au mĂȘme titre que celle de la foi, l'acte de tenir pour rĂ©el certaines propositions. Dans la croyance â et dans lâacte de croire, je tiens pour vrai une propositionnon prouvĂ©e, Ă laquelle je donne une valeur de vĂ©ritĂ©. Sommes-nous libres lorsque rien, en nous ni hors de nous, n'oriente notre choix ? la minute de silence, un silence en dit long »âŠ. Toute parole Ă©chappĂ©e laisse Ă©chapper du sens. Pourtant, elle se dissimule aussi derriĂšre les propos les plus rationnels. La vĂ©ritĂ© "le faite de ne pas croire reviens a etre sur de tout ne pas douter". Mais mĂȘme se taire peut vouloir dire quelque chose ex. Toute parole Ă©chappĂ©e laisse Ă©chapper du sens. Par exemple, le racisme. Faut-il libĂ©rer ses dĂ©sirs ou se libĂ©rer de ses dĂ©sirs ? Il est donc impossible de ne croire en rien. On ne doute pas de la douleur. Lâhomme peut-il vivre sans croire ? Ne croire que ce que lâon voit », câest ĂȘtre comme Saint Thomas ! De tous les sens, la vue est le plus prĂ©cieux, car elle semble nous donner directement accĂšs Ă la rĂ©alitĂ© quand j'ouvre les yeux, le monde paraĂźt se donner tel qu'il est. De la mĂȘme façon, croire ne signifie pas non plus avoir des doutes, mais ĂȘtre incertain. Plan. Bonjour Ă tous. Peut-on ne croire en rien ? => Rien signifie nulle chose. On ne peut ne rien dire quâen se taisant. Je dirais non, car quand tu ne crois ⊠17 mai 2012. Engagement 1. mettre en gage, donner en gage pacte,contrat, promesse, enrĂŽlement. ... En philosophie nous ne pouvons rien faire de plus que dâaffirmer que lâesprit sent quelque chose qui distingue les idĂ©es du jugement des fictions de lâimagination. Votre sujet n'est pas dans la liste ? Vous pouvez mĂȘme spĂ©cifier le dĂ©lai sous lequel vous souhaitez recevoir votre correction. Caroline Sarroul Sujets sur la libertĂ©. plans de dissertations et corrigĂ©s de commentaires de textes philosophiques. Ici je ne donnerai qu'une Ă©bauche de rĂ©flexion. Croire en Dieu, c'est avant tout et par-dessus tout vouloir qu'il existe. Cela leur donne plus de force et dâinfluence, les fait apparaĂźtre de plus grande importance, et les constitue comme principes directeurs de ⊠Peut-on combattre la croyance par le raisonnement ? dissertation en philo. nous ont montrĂ© le chemin. Soit lâon croit Ă quelque chose, soit lâon ne croit pas. Croire Ă en mourir, câest le propre du fanatisme, et ne croire en rien, câest du nihilisme du latin nihil = rien. Sâil est possible de vouloir ne rien dire, il est impossible de ne rien dire du tout Ă partir du moment oĂč lâon prend la parole. Les deux termes la foi et la croyance sont Ă peu prĂšs synonymes. Un site de philosophie avec des corrigĂ©s, une frise interractive, un forum, des dĂ©bats, des travaux philosophiques plan La justice Peut-on se faire justice soi-mĂȘme ? Socrate avec son "Je sais que je ne sais rien", Montaigne avec son "Que sais-je ?" Notre Ă©quipe de professeurs de philosophie se propose de rĂ©aliser pour vous un vĂ©ritable corrigĂ© de " peut on ne croire en rien ". Peut-on justifier lâathĂ©isme ? Peut-on parler pour ne rien dire ? Introduction. Si un sujet exige quâon dĂ©finisse ce quâest la croyance, il faut rĂ©sister Ă lâenvie quâon peut avoir de la rĂ©duire Ă une seule de ses dimensions, car de tous les concepts quâon peut croiser en philosophie, il est probable que ce soit un de ceux qui puisse, lĂ©gitimement, recevoir des dĂ©finitions diverses, dont certaines semblent ĂȘtre, entre elles, incompatibles. L'homme peut-il se passer de religion ? Aide Ă la reflexion Je ne crois que ce que je vois. Peut-on affirmer que ne croire en rien est un progrĂšs pour l'Homme ? Pourquoi le progrĂšs n'a-t-il pas fait disparaĂźtre les religions ? PRĂSENTATION DE LA. Est-il raisonnable de croire en Dieu ? Trop croire en la toute puissance de la raison, en ce domaine, peut mĂȘme aboutir Ă la pire des horreurs, au mal, Ă lâimmoralitĂ©. LibertĂ© ES Amiens 1982 La philosophie peut-elle dĂ©passer son temps ? Image et concept Aide Ă la reflexion J'Ă©change donc j'existe niveau prĂ©pas Aide Ă la reflexion Je crois que votre tort c'est de vous imaginer que vos raisons de vivre devraient tomber du ciel c'est a vous de les crĂ©er. Croire en une chose, c'est lui accorder adhĂ©sion intellectuelle et morale. Aide Ă la reflexion A la lumiĂšre de ces observations, nous sommes en droit de nous demander peut-on ne pas croire au progrĂšs technique ? PHILOSOPHIE PLAN Etymologie Action et savoir par la sagesse on n'entend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l'homme peut savoir » âcroire savoir ce qu'on ne sait pas, voici donc l'ignorance qui cause des maux, l'ignorance coupable " Alcibiade 118b. Croire en Dieu, c'est le possĂ©der ; ⊠Le sujet porte sur une possibilitĂ©, ce qui peut sâentendre en deux sens diffĂ©rents une possibilitĂ© est en effet ou bien une capacitĂ© acquise par un processus, un travail â je peux acquĂ©rir la capacitĂ© de parler japonais -, ou bien une capacitĂ© objective, physique â il mâest impossible de voler dans les airs sans aide mĂ©canique, je ne peux pas en acquĂ©rir la possibilitĂ©. - De tout et de rien "Je ne crois que ce que je vois" peut-on en rester Ă ce principe ? Tous les objets mĂ©taphysiques Ăąme, Dieu ne peuvent pas ĂȘtre vrais ou peut croire ou ne pas croire en Dieu mais on n'a pas dĂ©montrĂ© que Dieu existe ou qu'il n'existe pas. Croire que est de lâordre de lâopinion. Enregistrer votre cafĂ© philo, annoncer vos activitĂ©s, Ă©changer vos rĂ©flexions, dĂ©velopper vos idĂ©es. Le gage, câest soi, son existence, dâoĂč engager soi 2. prendre parti dans une idĂ©e de combat On peut ici penser Ă [âŠ] Continue reading âŠ. La croyance Peut-on ne croire en rien ? Obtenez en moins de 72h - problĂ©matique entiĂšrement rĂ©digĂ©e - un plan dĂ©taillĂ© rĂ©digĂ© complet, avec parties et sous-parties - la possibilitĂ© de questionner le professeur sur le plan proposĂ© Prestation personnalisĂ©e rĂ©alisĂ©e par un professeur agrĂ©gĂ© de philo La foi remplace ainsi la raison quand elle parvient au bout de ses capacitĂ©s intellectives. Lâon peut donc dire dis moi en qui ou en quoi crois-tu, et je te dirai qui tu es ». Croire est une faiblesse pour autant que la force est du cĂŽtĂ© de la rationalitĂ© qui implique la volontĂ© de penser par soi-mĂȘme et le dĂ©tachement vis-Ă -vis de la sensibilitĂ©. Votre sujet de philo sera traitĂ© selon les indications que vous fournirez. La croyance est lâabsence de connaissance vĂ©ritable. Notre propos est de nous appuyer sur le dernier ouvrage dâAlbert Piette afin de nous interroger sur le lien entre le croire », le doute et le ne pas croire ». Annales 2007 - Toute prise de conscience est-elle libĂ©ratrice ? ... Un bon plan 1. Philosophie ES Amiens 1982 Peut-on ĂȘtre esclav
Cest une dissertation de philo, pour une copine de Terminale ES, elle galĂšre un peu, alors si vous pouviez l'aider Le thĂšme: Peut-on ne pas savoir ce que Actu Guide dâachat Test Dossier Tuto TĂ©lĂ©charger Forum Menu. Actu Guide dâachat Test Dossier Tuto TĂ©lĂ©charger Forum Accueil. Forums. Nouveaux messages Rechercher un sujet. Quoi de neuf. Nouveaux
COMITĂ DE RĂSISTANCE CITOYENNE FORUMNotre forum hĂ©berge depuis 2007 les discussions des Coordinations nationales lycĂ©ennes, lors des mouvements lycĂ©ens, indĂ©pendamment de tout parti, syndicat ou courant politique particulier. Le deal Ă ne pas rater Cartes PokĂ©mon Japon le display PokĂ©mon Go de retour en stock sur ... Voir le deal COMITĂ DE RĂSISTANCE CITOYENNE FORUM MOUVEMENTS NATIONAUX LUTTES LYCĂENNES RĂPERTOIRE DE DOCUMENTS AuteurMessageAnimateurAdministrateur Nombre de messages 9064Age 31Ville Grand OuestDate d'inscription 17/05/2007Sujet RĂ©ponse Ă Ferry sur l'enseignement de la philosophie Sam 21 Juin - 2141 Voici une rĂ©ponse Ă Jules Ferry, ancien ministre de l'Ă©ducation nationale sous un gouvernement de droite, aprĂšs ses dĂ©clarations sur l'enseignement de la philo Citation Monsieur le Ministre,> >> > Suite Ă l'entretien que vous avez accordĂ© au journal "La Croix" le> > 12 juin 2008, et aux propos que vous avez pu rĂ©cemment tenir dans> > diffĂ©rents mĂ©dias, je tiens, par la prĂ©sente Ă vous faire part> > de mes plus vifs remerciements.> >> > Merci, tout d'abord, au Ministre de l'Ăducation Nationale que vous> > fĂ»tes d'avoir ouvert les yeux au professeur de philosophie que je> > suis sur le dĂ©sintĂ©rĂȘt, voire le mĂ©samour que vouent mes> > Ă©lĂšves Ă la discipline que j'enseigne. GrĂące Ă vous, j'ai,> > enfin, pris conscience que malgrĂ© l'enthousi asme apparent dont on> > pu faire preuve une grande majoritĂ© des deux mille cinq cent> > Ă©lĂšves environ qui m'ont Ă©tĂ© confiĂ©s durant mes vingt ans> > d'enseignement, leur prĂ©sence active en cours et leur volontĂ© de> > se confronter Ă des notions aussi difficiles que la libertĂ©, le> > droit, l'art ou la culture, ils dĂ©testaient, en vĂ©ritĂ©, ce que je> > leur transmettais.> >> > Merci Ă vous, Monsieur le Ministre, de m'avoir Ă©galement> > soustrait Ă cette stupide illusion qui me faisait croire que par la> > patiente et joyeuse reconstruction de concepts arrachĂ©s Ă la> > gangue des prĂ©jugĂ©s communĂ©ment vĂ©hiculĂ©s, j'offrais Ă mes> > Ă©lĂšves la possibilitĂ© d'ĂȘtre confrontĂ©s, une fois en leur vie,> > Ă un vĂ©ritable travail de la pensĂ©e. Grande Ă©tait ma naĂŻvetĂ©> > de m'imaginer qu'un jeune homme ou une jeune fille d'environ dix-> > huit ans - ceux-lĂ mĂȘme que dans des propos radiopho-niques vous> > qualifiĂątes d'enfants - avait atteint l'Ăąge lui permettant sinon> > de se mettre Ă penser, - ma crĂ©dulitĂ© n'allait pas jusque-lĂ -> > mais Ă tout le moins de s'y essayer. Plus risible encore ma> > naĂŻvetĂ© consistant Ă croire qu'en exerçant devant eux, avec eux,> > un authentique acte de philosopher, je pouvais les amener Ă > > davantage de rĂ©flexivitĂ©, d'esprit critique que si je me> > contentais seulement de leur transmettre cette histoire des idĂ©es,> > dĂ©jĂ prĂ©sente dans nos cours.> >> > Merci Ă vous, Monsieur le Ministre, d'avoir su me convaincre que le> > compagnonnage philosophique qui s'instaure, chaque annĂ©e, avec mes> > Ă©lĂšves et qui leur permet de comprendre que la majoritĂ© lĂ©gale> > Ă laquelle l'annĂ©e de terminale gĂ©nĂ©ralement les conduit ne> > prend rĂ©ellement sens qu'Ă partir d'une majoritĂ© intellectuelle,> > politique, morale ne relĂšve, en rĂ©alitĂ©, que d'un optimisme d'une> > absolue vacuitĂ©. J'avais, pourtant, le vague sentiment que la> > discipline que j'enseigne pouvait contribuer Ă l'Ă©mancipation> > intellectuelle de sujets en devenir, au dĂ©veloppement de leur> > conscience critique, de capacitĂ©s rĂ©flexives fondĂ©es sur une> > rĂ©elle argumentation et un authentique souci dĂ©monstratif. Il me> > semblait que dans un monde qui n'a plus guĂšre de valeurs Ă > > proposer Ă sa jeunesse, oĂč la perte de sens, de repĂšres pouvait> > s'avĂ©rer anxiogĂšne, dans un monde, enfin, oĂč faute de solides> > outils intellectuels, on se sentait plus encore dĂ©munis, la> > philosophie pouvait, non pas imposer du sens Ă©videmment, mais> > donner les moyens, l'autonomie nĂ©cessaire pour parvenir Ă en > crĂ©er.> >> > Merci, Monsieur le Ministre, d'avoir su, si Ă©lĂ©gamment, sortir de> > leur tombe ces Ă©minents philosophes que furent Aristote, Spinoza ou> > Kant afin qu'ils puissent, Ă leur tour, se gausser de la to tale> > inanitĂ© de mon travail et de celui de mes Ă©lĂšves eu Ă©gard Ă > > leur propre conception de la philoso phie. C'est avec un certain> > malaise que je songe, dĂ©sormais, Ă ma trahison Ă leur Ă©gard> > lorsqu'en cours de philosophie j'invitais mes Ă©lĂšves Ă les> > frĂ©quenter afin - aurais-je l'audace de le prĂ©ciser? - qu'Ă la> > lecture de leurs oeuvres ils pussent Ă©veiller curiositĂ© et sens> > critique, "comprendre le monde" en somme. Combien Ă©tait vaine cette> > prĂ©tention et plus encore celle qui m'a amenĂ© Ă nourrir mon> > enseignement de celui de Socrate et de son inaccessible maĂŻeutique> > au point qu'il m'arrivait, parfois, de faire observer Ă une classe,> > ravie, que ce qu'ils Ă©taient parvenus Ă reconstruire d'eux-mĂȘmes> > se trouvait dans ce livre de Platon, de Rousseau ou de Sartre que> > je sortais, alors, de mon bureau et dont je leur faisais la lecture> > pour leur plus grande satisfaction. Pourquoi n'ai-je pas eu, alors,> > la luciditĂ© de reconnaitre que nous faisions simplement "semblant> > de nous Ă©tonner" afin que ces prestigieux philosophes ne "tombent> > pas de leur chaise".> >> > Merci Ă vous, Monsieur le Ministre, d'avoir su pointer, dans> > d'autres mĂ©dias, cette inadmissi ble spĂ©cificitĂ© de> > l'enseignement philosophique français dans un monde oĂč> > l'uniformisation se doit d'ĂȘtre la rĂšgle, quels que soient les> > hĂ©ritages culturels, les richesses particuliĂšres, les valeurs en> > jeu, alors qu'il m'avait semblĂ©, jusque-lĂ , que mes collĂšgues> > italiens, espagnols ou allemands et mĂȘme certains de leurs> > Ă©tudiants que j'ai eu l'honneur d'accueillir dans mes classes nous> > enviaient prĂ©cisĂ© ment cette spĂ©cificitĂ© au motif qu'elle ne> > rĂ©duisait pas l'exercice de la pensĂ©e Ă un simple effort de> > mĂ©morisation de l'histoire des idĂ©es.> >> > Merci, Monsieur le Ministre, d'avoir su prĂ©venir les Ă©lĂšves et> > leurs parents, en une parole portĂ©e par un souci que j'imagine> > tout Ă la fois dĂ©ontologique et psychologique, Ă quelques jours> > seulement de leur Ă©preuve de philosophie, que, de toute façon,> > son Ă©valuation ne serait que le fruit de l'arbitraire de> > correcteurs dont les compĂ©tences pour apprĂ©cier une copie se> > rĂ©duisent prĂ©cisĂ©ment Ă n'en avoir aucune. Je n'ose imaginer> > avec quel enthousiasme ils ont dĂ» se livrer Ă cet exercice dĂ©jĂ > > barbare de la dissertation, rassurĂ©s par cette autre barbarie que> > constitue une totale fantaisie dans l'Ă© valuation de leur copie. De> > ce fait, vous m'avez permis de relĂ©guer au statut de pur exercice> > formel et futile celui auquel je conviais mes Ă©lĂšves en les> > incitant Ă travailler en commun la mĂ©thodologie de la> > dissertation, Ă relever dans leur travail et de celui de leurs> > camarades les dĂ©fauts de conceptualisation, de problĂ©matisation ou> > de dĂ©termination des enjeux d'un sujet afin qu'ils saisissent au> > plus juste la rigueur que doit manifester un bon devoir de> > philosophie. Mais dans la mesure oĂč vous avez, vous-mĂȘme, pu ĂȘtre> > le tĂ©moin de l'Ă©valuation collĂ©giale d'une copie dont les notes> > oscillaient de 3 Ă 17, il va, sans dire, qu'un tel exemple suffit> > Ă discrĂ©diter Ă jamais tout travail de correction et, ce, de> > maniĂšre d'autant plus certaine que la rigueur dĂ©monstrative de la> > philosophie, notamment dans son approche Ă©pistĂ©mologique, se> > complait Ă rĂ©pĂ©ter aux Ă©lĂšves qu'il est parfaitement pertinent> > d'induire d'un cas particulier une loi gĂ©nĂ©rale et abstraite. Une> > telle approche de la dĂ©monstration a au moins le mĂ©rite de me> > faire comprendre que les rĂ©unions d'harmonisation que j'ai eu le> > privilĂšge de prĂ©sider durant quelques annĂ©es n'avaient> > strictement aucun intĂ©rĂȘt et, de toute façon, certainement pas> > celui de rĂ©duire les Ă©carts de notation entre les correcteurs.> > GrĂące Ă vous, les mĂ©dias se sont empressĂ©s de relayer cet> > exemple Ă©difiant tout en conservant un silence pudique sur les> > millions d'autres copies de philosophie corrigĂ©es dont les notes> > correspondent, par je ne sais quel miracle, Ă celles que les> > Ă©lĂšves peuvent obtenir durant l'annĂ©e.> >> > Merci Ă vous, enfin, Monsieur le Ministre, de m'avoir fait> > comprendre que les cours que je dispensais jusqu'Ă la semaine> > derniĂšre avec passion devant des Ă©lĂšves de sĂ©rie scientifique,> > Ă©conomique ou technologique et que je m'Ă©vertuais Ă rendre> > intelligibles, dĂ©monstratifs, jamais dog matiques, mais toujours> > critiques, se rĂ©duisaient Ă un pur exercice de rhĂ©torique conduit> > par un "ap prenti gourou", de ceux-lĂ mĂȘmes contre lesquels je ne> > cessais de les prĂ©venir.> >> > Malheureusement, vous n'ĂȘtes plus ministre en exercice, ce que je> > dĂ©plore. Toutefois, je garde espoir que votre successeur au> > ministĂšre partage votre point de vue concernant la philosophie et> > son enseignement afin que l'Education Nationale puisse, enfin,> > veiller Ă la rĂ©forme d'un enseigne ment si communĂ©ment dĂ©criĂ©> > et, ce, y compris par le philosophe que vous ĂȘtes.> >> > Vous priant de croire, Monsieur le Ministre, en ma plus haute > estime.> >> > Pierre-Jean Memmi, professeur agrĂ©gĂ© de philosophie. Reçu par mail. RĂ©ponse Ă Ferry sur l'enseignement de la philosophie Page 1 sur 1 Sujets similaires» Venue de Luc Ferry, ancien ministre de l'Education Nationale» Boycott de la JAPDPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumCOMITĂ DE RĂSISTANCE CITOYENNE FORUM MOUVEMENTS NATIONAUX LUTTES LYCĂENNES RĂPERTOIRE DE DOCUMENTSSauter vers
LavĂ©ritĂ© ne peut rĂ©sulter que de l'examen critique des opinions: en effet, il importe au plus haut point au philosophe comme au savant de ne pas confondre ce qui est vrai de ce qu'il croit vrai. Or, il est difficile d'Ă©viter cette confusion dans la mesure oĂč le vraisemblable est parfois un faux ressemblant au vrai, comme un faux billet qui prĂ©sente tous les signes extĂ©rieurs d'un vrai
ce quâest croire et la nature raisonnable et rationnelle de lâhomme, il semble difficile au mĂȘme moment , dans une mĂȘme conscience, de croire en une idĂ©e tout en sachant quâelle nâest pas vraie, câest-Ă -dire fausse. En effet, croire, câest ĂȘtre dans une attitude dâesprit qui affirme avec un degrĂ© plus ou moins grand de probabilitĂ© la rĂ©alitĂ© dâune chose ou la vĂ©ritĂ© dâune idĂ©e. Donc pour croire que la terre est ronde , il faut penser que cet Ă©noncĂ© est vrai, donc si je sais que ce nâest pas vrai, je sais que câest faux , donc je ne peux pas considĂ©rer au mĂȘme moment que câest faux , et y croire câest-Ă -dire croire que câest vrai. 2. Et câest dâautant plus difficile Ă concevoir que le savoir est une connaissance rationnelle obtenue soit par dĂ©monstration soit par observation et vĂ©rification expĂ©rimentale. Le savoir sâoppose Ă lâopinion qui est soit rĂ©sultat dâun raisonnement erronĂ© aveuglĂ© par la passion et lâintĂ©rĂȘt, par ex. , soit dâune erreur de perception allĂ©gorie de la Caverne de Platon, je crois ce que je vois et je me trompe, soit dâune absence de raisonnement je prĂ©-juge avant mĂȘme dâavoir jugĂ©. Donc normalement le savoir doit lâemporter contre lâopinion et doit avoir plus de force de conviction mĂȘme si lâopinion peut ĂȘtre trĂšs persuasive. Donc si je sais que câest faux, je ne peux plus y croire , ni ĂȘtre convaincu que câest vrai car je suis un ĂȘtre rationnel en tant quâĂȘtre pensant . Ma rationalitĂ© fait que je ne peux pas consciemment prĂ©fĂ©rer lâinfondĂ©, lâirrationnel, le faux au dĂ©montrĂ©, prouvĂ© et vrai. En tant quâĂȘtre rationnel, je veux raisonnablement le vrai. Consciemment, je ne peux croire au faux si je sais que câest faux , car cela reviendrait Ă se mentir Ă soi-mĂȘme OR comme le montre Sartre , cela prĂ©supposerait que je sois double une partie sachant le vrai menteuse et une partie ignorante trompĂ©e or je suis une seule et mĂȘme conscience transparente Ă elle-mĂȘme. Donc si je crois Ă ce que je sais ne pas ĂȘtre vrai , câest en fait soit sans y croire vraiment car je sais que ce nâest pas vrai, soit sans savoir vraiment si câest vrai dc jâai un doute dc jây crois car finalement je ne suis pas sĂ»r qu câest vrai. Dc soit je sais et je ne peux pas croire le contraire, soit je crois car je ne sais pas. Transition pourtant la mauvaise foi, ça existe mĂȘme si thĂ©oriquement câest impossible ! , on a vu dans lâhistoire de la science des prĂ©jugĂ©s rĂ©sister Ă des preuves GalilĂ©e, Copernic, Darwin, alors comment expliquer cette croyance paradoxale, illogique et contraire Ă la nature de lâhomme ? II. Cela sâexplique 1. par la nature de lâhomme. Il nâest pas simplement un ĂȘtre de raison , câest aussi un ĂȘtre de dĂ©sir. Donc si en tant quâ ĂȘtre rationnel il cherche la vĂ©ritĂ©, en tant quâĂȘtre de dĂ©sir il cherche le bien-ĂȘtre, le bonheur. Or la vĂ©ritĂ© peut faire mal et renvoyer Ă une rĂ©alitĂ© douloureuse. Et en ce sens il a besoin dâillusion. Comme le dit Freud, une illusion nâest pas la mĂȘme chose quâune erreur ⊠Ce qui caractĂ©rise lâillusion , câest d »ĂȘtre dĂ©rivĂ©e des dĂ©sirs humains ». Et , il illustre cela par lâillusion religieuse correspondant Ă un besoin archaĂŻque enfantin de se sentir aimĂ© et protĂ©gĂ© contre le monde extĂ©rieur injuste et contre soi pulsions du ça qui rĂ©siste Ă lâabsence de preuve de lâexistence de Dieu ou mĂȘme Ă la dĂ©monstration par la science de la faussetĂ© de certaines explications divines crĂ©ation du monde, la rĂ©alitĂ© physiologique de la mortâŠ. Dc le fond de la croyance est dâordre psychologique dĂ©tresse, peurs.. ou matĂ©rielle souffrance , misĂšre ⊠la religion est lâopium du peuple » pour Marx. Aussi vouloir dĂ©tromper les hommes câest attenter Ă leur bonheur » comme le soulignait Rivarol, dâoĂč la rĂ©sistance de la croyance face au savoir. 2. par les limites du savoir. A. Ce nâest pas parce que je sais quâune idĂ©e nâest pas vraie quâelle est pour autant fausse, ce nâest pas parce que je sais quâune chose nâest pas rĂ©elle quâelle est pour autant irrĂ©elle. En effet, si par vrai, jâentends observĂ© et vĂ©rifiĂ©, lâabsence dâobservation ne suffit pas pour pouvoir dĂ©clarer que la chose nâexiste pas ou que lâidĂ©e est fausse . Il se peut que la chose nâest pas encore Ă©tĂ© observĂ©e ou Ă©chappe Ă toute observation ex. Dieu est partout donc nulle part visible. Donc je peux croire Ă ce que je sais ne pas ĂȘtre prouvĂ© car ce nâest pas forcĂ©ment irrĂ©el pour autant. Si par vrai, jâentends non rationnellement dĂ©montrĂ©, ce qui nâest pas dĂ©montrĂ© nâest pas non plus forcĂ©ment faux. Cela peut ĂȘtre au-delĂ ou en-deçà de toute dĂ©monstration. Dieu se sent, selon Pascal, il sâĂ©prouve et ne se prouve pas. Les vĂ©ritĂ©s intuitives du CĆur sâimposent et lâabsence de dĂ©monstration prouve plus les limites de la raison , son impuissance que la faussetĂ© de ses vĂ©ritĂ©s. Pour Descartes, Dieu câest la perfection, et lâhomme imparfait est incapable de la penser ,cela ne remet pas pour autant en question sa nature, son idĂ©e et sa vĂ©ritĂ©. Donc je peux croire Ă ce que je sais ne pas ĂȘtre dĂ©montrĂ©, mais que je sens comme Ă©tant vraie. B. Il peut mĂȘme ĂȘtre rationnel de croire en quelque chose qui nâa pas Ă©tĂ© prouvĂ© ni dĂ©montrĂ© le pari de Pascal. C. ce nâest pas parce que je sais quâune chose nâest pas vraie au sens de vĂ©ritĂ© absolue et universelle que pour autant cette chose nâest pas digne de confiance et de croyance Une thĂ©orie corroborĂ©e » nâest pas vraie » au sens de totalement prouvĂ©e mais elle est probable et donc je peux y croire comme en quelque chose de possible et de fiable Une thĂ©orie nâest pas vraie au sens classique en accord avec les faits, le rĂ©el , mais elle peut ĂȘtre vraie » au sens de vĂ©ritĂ© pragmatique » selon William .James ou de vĂ©ritĂ© technique » de Bertrand Russell. Et la thĂ©orie du non-miracle de Putnam donne des raisons dây croire avec une certaine confiance. Conclusion Donc aussi illogique et inattendu que cela puisse paraĂźtre, je peux croire en ce que je sais ne pas ĂȘtre vrai, vu que lâhomme a un besoin dâillusion en tant quâĂȘtre de dĂ©sir , vu les limites de son savoir et vu que ce qui nâest vrai nâest pas forcĂ©ment faux et donc incroyable pour autant. Peut-ĂȘtre sommes-nous dâailleurs condamnĂ©s Ă ne croire que ce quâon sait ne pas ĂȘtre vrai de maniĂšre absolue , mais vrai seulement de maniĂšre provisoire et pratique.
BonjourĂ tous. J'ai besoin de votre aide.. J'ai une dissertation de philo Ă faire. Il faut faire thĂšse-anti thĂšse mais je ne trouve pas d'arguments pour "Oui on ne peut croire en rien". Help
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Annales 2007 - Que vaut lâopposition du travail manuel et du travail intellectuel ? Annales 2007 - Le dĂ©sir peut-il se satisfaire de la rĂ©alitĂ© ? Annales 2006 - LâexpĂ©rience peut-elle dĂ©montrer quelque chose ? Annales 2006 - Peut-on juger objectivement la valeur dâune culture ? Annales 2005 - La sensibilitĂ© aux oeuvres dâart demande-t-elle Ă ĂȘtre Ă©duquĂ©e ? Annales 2005 - Ătre libre, est-ce ne rencontrer aucun obstacle ? Terminale L Liste des sujets traitĂ©s Annales 2009 - Le langage trahit-il la pensĂ©e ? Annales 2017 - Tout ce que jâai le droit de faire est-il juste ? Annales 2009 - LâobjectivitĂ© de lâhistoire suppose-t-elle lâimpartialitĂ© de lâhistorien ? Annales 2008 - Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ? Annales 2008 - La perception peut-elle sâĂ©duquer ? Annales 2007 - Les oeuvres dâart sont-elles des rĂ©alitĂ©s comme les autres ? Annales 2007 - Toute prise de conscience est-elle libĂ©ratrice ? Annales 2006 - Cela a-t-il un sens de vouloir Ă©chapper au temps ? Annales 2006 - Nâavons-nous de devoirs quâenvers autrui ? Annales 2005 - Le langage ne sert-il quâĂ communiquer ? Annales 2005 - Le juste et lâinjuste ne sont-ils que des conventions ? Terminale SES Liste des sujets traitĂ©s Annales 2017 - La raison peut-elle rendre raison de tout ? Annales 2009 - Que gagne-t-on Ă Ă©changer ? Annales 2009 - Le dĂ©veloppement technique transforme-t-il les hommes ? Annales 2008- Peut-on dĂ©sirer sans souffrir ? Annales 2008 - Est-il plus facile de connaĂźtre autrui que de se connaĂźtre soi-mĂȘme ? Annales 2007 - Peut-on en finir avec les prĂ©jugĂ©s ? Annales 2007 - Que gagnons-nous Ă travailler ? Annales 2006 - Faut-il prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă la vĂ©ritĂ© ? Annales 2006 - Une culture peut-elle ĂȘtre porteuse de valeurs universelles ? Annales 2005 - Lâaction politique doit-elle ĂȘtre guidĂ©e par la connaissance de lâhistoire ? Annales 2005 - Quâattendons-nous de la technique ? Terminale technologique Liste des sujets traitĂ©s Annales 2017 - Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ? Annales 2009 - La technique sâoppose-t-elle Ă la nature ? Annales 2009 - Peut-on ĂȘtre sĂ»r dâavoir raison ? Annales 2008 - Est-ce Ă la loi de dĂ©cider de mon bonheur ? Annales 2008 - Peut-on aimer une oeuvre dâart sans la comprendre ? Annales 2007 - Lâart nous Ă©loigne-t-il de la rĂ©alitĂ© ? Annales 2007 - Peut-on se passer de lâĂtat ? Annales 2006 - LâintĂ©rĂȘt de lâhistoire, est-ce dâabord de lutter contre lâoubli ? Annales 2006 - Quel besoin avons-nous de chercher la vĂ©ritĂ© ? Annales 2005 - Pourquoi voulons-nous ĂȘtre libres ? Annales 2005 - Raisonne-t-on bien quand on veut avoir raison Ă tout prix ? La cultureLa religion Liste des sujets traitĂ©s La religion conduit-elle lâhomme au-delĂ de lui-mĂȘme ? La religion permet-elle Ă lâhomme dâĂȘtre heureux ? Lâhomme a-t-il nĂ©cessairement besoin de religion ? La philosophie peut-elle parler de la religion ? La relation entre philosophie et religion dans la modernitĂ© Est-ce parce quâils sont ignorants que les hommes ont des croyances ? Une critique philosophique de la religion Commentaires disponibles Le langage Liste des sujets traitĂ©s Peut-on parler pour ne rien dire ? En quoi le langage est-il nĂ©cessaire Ă lâhomme ? Les paroles engagent-elles autant que les actes ? Serait-il souhaitable que lâhumanitĂ© parle une seule langue ? Quiconque nâa pas rĂ©flĂ©chi sur le langage nâa pas vraiment commencĂ© Ă philosopher Le langage exprime-t-il notre ĂȘtre ? Commentaires disponibles Le travail et la technique Liste des sujets traitĂ©s Lâhomme doit-il travailler pour ĂȘtre humain ? Le travail rend-il lâhomme heureux ? Faut-il sĂ©parer la science de la technique ? Le travail et la technique sont ils des moyens de civilisations ou de barbarie ? L'art nous est-il plus nĂ©cessaire que la technique ? Qu'est ce qu'un travail social juste ? Comment faire de la prĂ©vention sans rĂ©pression ? L'art Liste des sujets traitĂ©s Lâart nous dĂ©tourne-t-il de la rĂ©alitĂ© ? Lâart ne sert-il Ă rien ? Lâart ne sâadresse-t-il quâĂ la sensibilitĂ© ? Quelle est la raison dâĂȘtre des artistes ? Lâart est-il explicable ? Lâart nous dĂ©tourne-t-il du rĂ©el ? Pour avoir du goĂ»t, faut-il ĂȘtre cultivĂ© ? Lâart est-il une illusion ? Lâart, est-ce ce qui ne sert Ă rien ? Pensez-vous que la sociĂ©tĂ© moderne favorise la crĂ©ation artistique ? Quelles sont les rĂšgles de lâart ? L'art nous est-il plus nĂ©cessaire que la technique ? N'y a t il d'art que dans les musĂ©es ? L'art est il une Ă©vasion ? Commentaires disponibles L'histoire Liste des sujets traitĂ©s Y a-t-il une vĂ©ritĂ© en histoire ? Lâhistoire nous enseigne-t-elle la relativitĂ© de valeurs ? Lâhistoire a-t-elle un sens ? Lâhomme peut-il se libĂ©rer de lâhistoire ? Que nous apprend lâhistoire ? Qu'est ce qu'un Ă©vĂ©nement ? Le plaisir est il le moteur de l'histoire ? Devons-nous mĂ©moire ou oubli ? Commentaires disponibles La moraleLa libertĂ© Liste des sujets traitĂ©s Faut-il opposer libertĂ© morale et libertĂ© politique ? Peut-on renoncer Ă sa libertĂ© ? Peut-on apprendre Ă ĂȘtre libre ? Peut-on concilier les exigences de la justice et celles de la libertĂ© ? Lâexpression perdre sa libertĂ© a-t-elle un sens ? En quoi peut-on dire que lâhomme est libre ? Ătre libre de penser est-ce penser ce que lâon veut ? Le doute est-il une entrave Ă la libertĂ© ? Jean-Paul Sartre, L'Etre et le nĂ©ant, troisiĂšme partie, chapitre premier, section IV le Regard Comment dĂ©finir la libertĂ© ? Commentaires disponibles Le devoir Liste des sujets traitĂ©s La conscience morale nâest-elle que le rĂ©sultat de lâĂ©ducation ? La dĂ©termination du bien nâest-elle quâune affaire dâopinion ? Peut-on connaĂźtre la morale ? Est-il immoral de mĂ©priser autrui ? Suffit-il de voir le meilleur pour le suivre ? Puis-je savoir si je suis immoral ? Qui est autorisĂ© Ă me dire tu dois ? Devons-nous mĂ©moire ou oubli ? Commentaires disponibles Le bonheur Liste des sujets traitĂ©s Plaisir et bonheur Faites vous plaisir ! Le bonheur nâest-il quâune question de chance ? Le bonheur nâest-il pour lâhomme quâun idĂ©al ? La conscience de soi peut-elle rendre lâhomme malheureux ? Annales 2017 - Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ? Commentaires disponibles La politiqueL'Etat Liste des sujets traitĂ©s LâĂtat peut-il ĂȘtre juste ? Sur quoi la lĂ©gitimitĂ© de lâĂtat se fonde-t-elle ? LâĂtat vise-t-il le bonheur des individus ? Peut-on concevoir une sociĂ©tĂ© sans Ătat ? LâEtat doit-il reconnaitre des limites Ă sa puissance ? e rĂŽle du gouvernement est-il seulement de garantir la libertĂ© ? Le pouvoir doit-il revenir au peuple ? Commentaires disponibles La justice et le droit Liste des sujets traitĂ©s La compĂ©tence donne-t-elle des droits ? Les lois prennent-elles en compte les croyances des individus ? Fonder le droit sur la force ou faire respecter le droit par la force, cela revient-il au mĂȘme ? Le droit se fonde-t-il sur lâintĂ©rĂȘt privĂ© ? Est-il juste dâappliquer systĂ©matiquement la loi ? Peut-on concilier les exigences de la justice et celles de la libertĂ© ? Sur quoi la justice se fonde-t-elle ? La dĂ©mocratie est-elle la garantie de lois justes ? Peut-on dire dâun homme quâil est juste ? Qu'est ce qu'un travail social juste ? Comment faire de la prĂ©vention sans rĂ©pression ? Vaut-il mieux subir lâinjustice ou la commettre ? Les peines qu'inflige une sociĂ©tĂ© servent-elles une simple vengeance ? Hugo Grotius, De jure belli ac pacis Commentaires disponibles La sociĂ©tĂ© Liste des sujets traitĂ©s La paix sociale est-elle souhaitable ? Une sociĂ©tĂ© nâest-elle quâun ensemble dâindividus vivant sur un mĂȘme territoire ? Doit-on apprendre Ă devenir homme ? Lâhomme est-il un animal politique ? Une sociĂ©tĂ© peut-elle renier sa culture ? Lâaction politique est-elle un travail ? Lâhomme est-il rĂ©ductible Ă sa culture ? Qui est autorisĂ© Ă me dire tu dois ? 'La ville est politique' - commentaire La mĂ©diation est-elle particuliĂšrement importante dans notre sociĂ©tĂ© contemporaine ? Y a-t-il des sociĂ©tĂ©s plus naturelles que dâautres ? Hugo Grotius, De jure belli ac pacis Le pouvoir doit-il revenir au peuple ? Commentaires disponibles La raison et le rĂ©elLa matiĂšre et l'esprit Liste des sujets traitĂ©s Est-il raisonnable de croire en Dieu ? Peut-on croire sans savoir ? Faut-il opposer la croyance et la raison ? Peut-on accorder une valeur Ă une croyance que lâon ne partage pas ? Lâesprit a-t-il accĂšs aux choses ? Vaut-il mieux agir ou penser ? Quelle diffĂ©rence peut-on faire entre la matiĂšre et le corps ? Toute passion est-elle dĂ©raisonnable ? Que faut-il opposer Ă la bĂȘtise ? Quâest-ce qui est premier ? Le Dieu de Kant est-il si diffĂ©rent du Dieu de la mĂ©taphysique traditionnelle ? Peut-on connaĂźtre l'esprit Ă travers le corps ? En quoi lâhomme fait-il lâespace ? Descartes, MĂ©ditations mĂ©taphysiques, sixiĂšme mĂ©ditation Commentaires disponibles La vĂ©ritĂ© Liste des sujets traitĂ©s Ce qui est flagrant est-il vrai ? Les prĂ©jugĂ©s dĂ©tournent-ils toujours du vrai ? Peut-on se dĂ©livrer de ses prĂ©jugĂ©s ? Comment passe-t-on de lâopinion Ă la connaissance ? Peut-on vraiment ĂȘtre convaincu sans ĂȘtre persuadĂ© ? Dans quelle mesure la mĂ©thode peut elle servir de garant de la vĂ©ritĂ© ? LâobjectivitĂ© implique-t-elle la neutralitĂ© ? Suffit-il, pour ĂȘtre philosophe, de rejeter les opinions ? Nây a-t-il aucune vĂ©ritĂ© dans le mensonge ? Peut-on dire que les hommes aiment tellement la vĂ©ritĂ© quâils voudraient que ce quâils aiment soit vrai ? Sâen tenir aux faits, est-ce une garantie dâobjectivitĂ© ? Faut-il croire la raison ? La science rĂ©pond elle Ă un dĂ©sir de la vĂ©ritĂ© ? Peut-on dĂ©montrer n'importe quoi ? Lâopinion est-elle condamnable ? Quâest-ce que la mĂ©taphysique ? Faut-il toujours se contredire ? Commentaires disponibles Le vivant Liste des sujets traitĂ©s La nature a-t-elle des droits ? La nature fait-elle bien les choses ? Peut-on Ă©viter lâanthropomorphisme ? Ce qui est naturel a-t-il nĂ©cessairement de la valeur ? L'interprĂ©tation Liste des sujets traitĂ©s LâinterprĂ©tation est-elle nĂ©cessaire Ă lâhomme ? Nietzsche - Il n'y a pas de faits en soi. Ce qui arrive est un groupe de phĂ©nomĂšnes choisis et groupĂ©s par un ĂȘtre qui les interprĂšte ThĂ©orie et expĂ©rience Liste des sujets traitĂ©s Peut-on penser contre lâexpĂ©rience ? La science nous apprend-elle ce quâest le rĂ©el ? Devons-nous distinguer deux mondes le monde commun et le monde de la science ? Lâhomme a-t-il raison de se mĂ©fier de la science ? La science fait-elle disparaĂźtre les croyances ? La philosophie, est-ce des paroles en lâair ? Ă quoi sert la philosophie ? La philosophie peut-elle ĂȘtre utile ? Quâest-ce qui est premier ? Commentaires disponibles Le sujetAutrui Liste des sujets traitĂ©s Peut-on se fier Ă lâautoritĂ© dâautrui sans tomber dans le prĂ©jugĂ© ? Changer, est-ce devenir quelquâun dâautre ? Dois-je tenir compte de ce que font les autres pour orienter ma conduite ? Autrui est-il mon prochain ? Lâhomme est-il naturellement bienveillant Ă lâĂ©gard dâautrui ? Une action dĂ©sintĂ©ressĂ©e est-elle possible ? Qui est autorisĂ© Ă me dire tu dois ? Le corps soutient-il la relation Ă autrui ? Sans l'autre, je ne suis rien, je n'existe pas, autrui me constitue comme il peut me dĂ©truire Jean-Paul Sartre, L'Etre et le nĂ©ant, troisiĂšme partie, chapitre premier, section IV le Regard Commentaires disponibles La conscience et l'inconscient Liste des sujets traitĂ©s La conscience fait-elle de lâhomme une exception ? Que peut-on reprocher Ă celui qui est inconscient ? Avons-nous conscience de notre corps ? La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? La conscience est elle ce qui dĂ©finit lâhomme ? LâidĂ©e dâinconscient exclut-elle celle de libertĂ© ? Un sentiment est-il plus difficile Ă dĂ©crire qu'un objet ? Le corps est-il sujet ou objet de ma conscience ? Dans quelle mesure peut-on parler dâune rĂ©volution freudienne ? La conscience de soi peut-elle rendre lâhomme malheureux ? L'hypothĂšse de l'inconscient fait-elle mieux comprendre la conscience ? La conscience peut-elle nous tromper ? Jean-Paul Sartre, L'Etre et le nĂ©ant, troisiĂšme partie, chapitre premier, section IV le Regard Commentaires disponibles La perception Liste des sujets traitĂ©s Les apparences sont-elles trompeuses ? Un sentiment est-il plus difficile Ă dĂ©crire qu'un objet ? En quoi lâhomme fait-il lâespace ? Commentaires disponibles Le dĂ©sir Liste des sujets traitĂ©s Pourquoi dĂ©sirer ce qui nâest pas nĂ©cessaire ? Le dĂ©sir suppose-t-il la connaissance prĂ©alable de son objet ? Est-on fondĂ© Ă distinguer les bons des mauvais dĂ©sirs ? Faut-il libĂ©rer ses dĂ©sirs ou se libĂ©rer de ses dĂ©sirs ? Le dĂ©sir est-il la marque de la misĂšre de lâhomme ? Supprimer le naturel, est-ce le but de lâĂ©ducation ? Peut-on concilier raison et dĂ©sir ? Nietzsche, Tout ce qu'on appelle amour Le dĂ©sir humain peut-il ĂȘtre satisfait ? Commentaires disponibles L'existence et le temps Liste des sujets traitĂ©s Exister, est-ce profiter de lâinstant prĂ©sent ? Le temps est-il la limite de lâhomme ? Dans quelle mesure la conscience intime du temps nous permet-elle dâassigner un sens Ă notre existence ? Lâhomme doit-il se rĂ©signer Ă mourir ? Que nous apprend la mort ? Exister, est-ce agir ? Quel sens la mort donne-t-elle Ă notre vie ? Tout a-t-il une raison d'ĂȘtre ? Faut-il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ? Commentaires disponibles
Cependant la finitude humaine ne permettant pas un idĂ©alisme absolu, il se tourne vers Lagneau et son « idĂ©alisme vaincu », qui envisage un Dieu plus personnel et plus accessible que le Dieu de Lachelier. La profondeur de Lagneau, moins intellectualiste que Lachelier, est dâinsister sur le Doute, et de viser lâunitĂ© de lâacte et de lâĂȘtre. Câest le programme de la philosophie
Dissertationde Philosophie (corrigĂ©) Lâhomme interagit avec le monde oĂč il vit, non seulement Ă travers ses sens mais aussi en tant quâĂȘtre spirituel, et la comprĂ©hension du monde dĂ©pend donc essentiellement de la maniĂšre selon laquelle lâhomme apprĂ©hende le milieu oĂč il vit. Et parce que le monde ne sâexprime pas par lui-mĂȘme, il faudrait scruter dans lâunivers de l
Onessaie de les sĂ©parer, mais ça coince : câest la problĂ©matique. 1. DĂ©finir les termes du sujet. Au brouillon, on liste les sens de chaque mot du sujet. Ă cette Ă©tape, on peut sâaider dâun dictionnaire gĂ©nĂ©raliste (type wiktionnaire) et dâun
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Voiciune réponse à Jules Ferry, ancien ministre de l'éducation nationale sous un gouvernement de droite, aprÚs ses déclarations sur l'enseignement de la philo
I Survivre : vivre sans morale. a- Le sens commun : sens et non-sens. Développement des paradoxes. b- Les fondements d'une vie sans morale : attitudes immoralistes et nihilistes. c- Les apories de ces deux attitudes. Transition : L'homme, libre par nature, a en propre cette capacité de choix qui semblerait lui permettre de rejeter toute
Ilest donc évidemment possible de ne pas croire au progrÚs, dans certains domaines en particulier. Tout d'abord, on est forcé à premiÚre vue de constater que de nombreux progrÚs ont été effectués dans de multiples domaines, tels que les Sciences et les techniques. De nombreux exemples laissent à penser qu'un progrÚs a bien été
Ilne saurait donc y avoir un Dieu spirituel et invisible. 48 «C 'est la matiÚre qui n 'existe pas. Seuls Dieu et les esprits existent» (Berkeley). Seuls Dieu et les esprits existent» (Berkeley).
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